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5 activités extérieures improvisées à faire avec les enfants

Lorsque j’observe ma tribu en action dans la cour, c’est rarement avec des jouets qu’elle s’occupe.

J’en suis venue à la conclusion que chez moi comme dans plusieurs familles, ce sont les jeux inventés et créés « avec les moyens du bord » qui ont la cote.

C’est pourquoi j’ai eu l’idée de vous présenter 5 activités extérieures super faciles à faire, dont la durée est malléable et qui ne requièrent presque aucun matériel.

Observer les animaux

Les cours, jardins et parcs sont de vrais zoos aux yeux des enfants! En restant immobiles et silencieux quelques secondes, ils découvriront les résidents insoupçonnés de ces lieux qui les entourent: oiseaux, insectes, petits mammifères, papillons, etc. De plus, il existe plusieurs façons d’enrichir leurs observations: dessiner les animaux qu’ils voient, les prendre en photo ou noter leur description pour confirmer leur identité plus tard (par exemple, s’il s’agit d’une espèce d’oiseaux ou d’insectes en particulier).

Créer un rallye

C’est bien beau l’observation pour un temps, mais certains enfants ont besoin d’être en action! Sur une feuille de papier (ou la tablette), on écrit (ou dessine) le nom de 10 items qu’ils devront trouver à l’extérieur: une branche, un caillou, un pissenlit, etc. Le degré de difficulté peut être augmenté selon l’âge des participants en précisant le type d’objet recherché, par exemple une branche de cèdre, une feuille de chêne, un caillou de couleur rosée. Les trésors trouvés sont mis dans une boîte et rapportés une fois que tous les items sur sa liste sont récoltés. Mission accomplie!

Concevoir une course à obstacles

En utilisant des objets qu’on a déjà à notre portée (chaises de patio, cordes à sauter, parasol, pierres, bûches), il est possible de créer une course à obstacles envoûtante pour les enfants! Il s’agit de définir ce qu’ils devront faire à chacune des épreuves : contourner, passer en dessous, sauter par-dessus, grimper, etc. Pour donner l’exemple et créer l’engouement, une démonstration par le parent est de mise! Aussi, un même parcours peut être réalisé plusieurs fois de façons différentes : à reculons, en sautant sur une jambe, les yeux bandés (avec l’aide du parent, bien entendu) ? Des heures de plaisir!

Recueillir des trésors à admirer

Il y a tellement de choses intéressantes provenant de l’extérieur à collectionner: cailloux, feuilles d’arbre, fleurs? Les trouver et les recueillir est une première étape de l’activité, puis dans un deuxième temps on peut les organiser pour mieux les admirer. Ainsi, les feuilles sont collées dans un cahier pour en faire un herbier, les fleurs séchées puis réunies dans des bouquets décoratifs, les cailloux placés dans une boîte à chaussures, par couleur ou grandeur. Que de possibilités pour mettre en valeur les plus belles des trouvailles!

Transformer le boyau d’arrosage en jeu d’eau

Cette idée, je ne l’ai pas inventée? C’était la façon par excellence de se rafraîchir dans les années 80, alors que les jeux d’eau dans les parcs étaient à peu près inexistants. À go, on sort tous les embouts fancy de notre boyau d’arrosage et on laisse les enfants jouer librement dans l’eau (idéalement, la journée où la pelouse doit être arrosée). Un coup parti, c’est une belle occasion de laver la voiture, les jouets extérieurs ou le mobilier de jardin en utilisant le super-pistolet-à-eau-réservé-habituellement-aux-adultes (mais cette fois, c’est permis)!

Au fond, pas besoin de grand-chose pour passer un bon moment à l’extérieur avec les siens. Un peu d’imagination, de l’enthousiasme, puis la cour se transforme en terrain de jeu incroyable. Profitez-en bien!

Quels sont vos jeux extérieurs préférés en famille?

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Une nouvelle étude lie les médias sociaux et la dépression

Une étude réalisée par les chercheurs québécois Patricia Conrod et Elroy Boers, de l’Université de Montréal et du CHU Sainte-Justine a tracé un lien assez direct entre le temps consacré aux médias sociaux ou à regarder la télévision et l’apparition ou l’intensification des symptômes de dépression chez les adolescents.

Ouf. Chez  TPL Moms, en apprendre davantage sur cette étude nous a inquiétées et aussi, nous a fait nous questionner sur notre propre utilisation des médias sociaux. Les chercheurs ont questionné plus de 4000 adolescents canadiens âgés de 12 à 16 ans sur leurs diverses activités en lien avec la technologie et les ont invités à évaluer eux-mêmes le temps passé devant des écrans. Des questionnaires sur divers symptômes dépressifs ont aussi été distribués à l’échantillon d’ado afin d’évaluer les associations entre les deux variables (temps devant l’écran et symptômes dépressifs).

En gros, les résultats ont tous pointé vers le fait qu’une consommation en moyenne élevée de réseaux sociaux et de télévision augmenterait les risques d’avoir des symptômes de dépression et que ce risque augmenterait lorsque la consommation de ce type de contenu est plus grande. Les chercheurs pensent que l’univers lié à ces deux types de contenu (réseaux sociaux et télévision) est le grand fautif, car il présente des images qui poussent à la comparaison sociale entre l’ado et une personne de son âge/groupe social et culturel. Comme les contenus sont quasi toujours idéalisés sur les deux plateformes, la comparaison que l’adolescent fait est donc nécessairement négative envers lui-même, entraînant ainsi un impact sur son estime de soi. Et avec les algorithmes, ça devient une spirale sans fin. Le jeune consomme les contenus, interagit avec eux, les recherche et voit donc davantage de contenus similaires à ceux qui lui causent du tort.

Quand on sait que la dépression frappe davantage les jeunes de 15 à 24 ans que tous les autres Canadiens, cette recherche est un peu inquiétante par rapport à la consommation que nos jeunes font des médias sociaux. On a tendance à oublier que le contenu présenté sur ces plateformes peut être vraiment nuisible si on n’a pas le recul nécessaire et surtout, il est facilement accessible. L’étude ne présentait pas de solution précise pour contrer le phénomène, car il n’y en a pas. Une discussion ouverte avec vos jeunes peut aider à les orienter vers une utilisation et une consommation plus sécuritaire des médias sociaux et ultimement, un certain contrôle de leur temps en ligne peut devenir nécessaire si des signes de dépression sont présents chez le jeune.

*On précise que ces résultats sont basés sur une observation. Les chercheurs ont déjà affirmé avoir à confirmer le lien causal entre les médias sociaux et la dépression, mais que les données pointaient dans cette direction.

Les détails de ces travaux sont publiés dans la revue JAMA Pediatrics, (en anglais). 

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Une boutique organise un atelier de décoration de vêtements

Connaissez-vous la compagnie montréalaise raplapla? Si non, on vous recommande fortement d’aller visiter leur site web, mais sachez quand même que vous risquez de tomber en amour avec tous leurs produits. Tous les items offerts, des petites poupées et peluches aux bouillottes en passant par les jouets, sont ADORABLES.

Ça fait depuis 2005 qu’Erica, la créatrice de raplapla, roule sa bosse dans le Mile-End et sur sa boutique en ligne, et qu’elle nous crée des poupées toutes plus mignonnes les unes que les autres. Conçues pour être trimbalées un peu partout, elles sont solides, lavables, réparables et juste trop belles.

Le 28 juillet prochain, Erica organise un atelier vraiment cool de décoration de vêtement. Il suffit de se présenter à la boutique sur Villeneuve, avoir un vêtement uni en main et choisir parmi les designs vintage et originaux proposés par la boutique. Un p’tit coup de fer à repasser plus tard, vous aurez un nouveau chandail parfait pour bébé, coco et cocotte ou vous-même! Et pourquoi ne pas vous faire des chandails assortis, tant qu’à faire!

L’atelier est 100% gratuit, mais il faut réserver sa place au bonjour@raplapla.com. Vous trouverez tous les détails sur la page Facebook de l’événement

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Le parc Saint-Damase est rouvert après de grandes rénovations

C’est la nouvelle de l’été pour les habitants du quartier : le parc Saint-Damase, situé sur la 20ème Avenue, entre la rue Villeray et le boulevard Crémazie a rouvert ses portes depuis fin juin. Fermé jusqu’alors pour rénovations, il est de retour avec de superbes installations qui devraient beaucoup plaire à vos enfants (et à vous aussi)!

Qu’est-ce qui a changé ? TOUT! Les aires de jeux déjà existantes ont en effet été réaménagées et sont donc flambant neuves! Un nouvel espace pour les tout-petits de 0 à 2 ans a fait son apparition ainsi que des zones de pique-nique pour que tout le monde puisse se retrouver dans un cadre convivial.

Page Facebook Villeray Saint-Michel Parc Extension

Mais la nouveauté la plus attendue n’est autre que la nouvelle grande aire de jeux d’eau dernier cri qui va sans aucun doute combler toutes les familles les jours de forte chaleur! Parce qu’à Montréal, une canicule n’attend pas l’autre. Comble de bonheur, cette section du parc est équipée d’installations ludiques comme, par exemple, un grand seau d’eau qui déverse son contenu à 4 mètres de hauteur et bien plus encore! 

Les plus grands auront aussi de quoi s’amuser puisque le parc Saint-Damase propose désormais des tables de ping-pong, une aire d’entraînement ainsi qu’une grande plaine gazonnée parfaite pour le multi sport!

Bref, peu importe l’âge qu’ont vos enfants, si vous habitez dans le quartier, vous savez désormais quoi faire pour prendre l’air en famille chaque fin de semaine! 

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Il n’est jamais trop tôt pour donner le goût de la lecture à un enfant

Vous êtes invité.e.s à un shower ou encore vos proches attendent un enfant et vous voulez leur offrir un cadeau? Super! C’est gentil, ça. Mais règle d’or: respectez leur liste. Ils ont pris un certain temps à l’élaborer et elle ne comprend que ce qu’ils ont besoin. Si vous voulez gâter les parents, offrez-leur les indispensables pour bébé, des bons petits plats maison congelés ou encore proposez-leur de venir faire un peu de ménage au moment qui leur conviendra le plus.

Et si vous voulez gâter bébé? Offrez un livre!

Eh oui, on oublie souvent que les bébés et enfants en bas âge peuvent adorer les livres. Mon fils les dévore depuis ses premiers mois. Choisissez-en un cartonné ou en tissu pour bébé ou tout-petits parce que des petites mains curieuses et baveuses, ça peut faire des ravages sur des livres tout délicats.

Au départ, les bébés les manipuleront avec leurs mains et les mettront très souvent dans leurs bouches. En grandissant, ils les liront collés sur leurs parents, ce qui favorise le lien d’attachement, et ils apprendront de nouveaux mots.

C’est le cadeau idéal, quoi!

Pas besoin de changer les piles ou de devoir mettre des bouchons pour ne plus avoir à l’endurer.

En prime, si vous faites aimer la lecture à un enfant, vous saurez quoi lui donner année après année, ha!

Quels livres aimez-vous lire avec vos tout-petits ou offrir aux minis des autres?

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Je vais chez la psychologue avec mon bébé

(chronique)

Je sais que pour plusieurs, parler de sa santé mentale est un sujet encore hyper tabou. Il y a une énorme stigmatisation autour des maladies mentales et même si on sent que la société s’ouvre davantage à ces problèmes, ça reste tout de même rare que les gens en parlent ouvertement. 

Quand je me suis retrouvée seule dans ma chambre d’hôpital après avoir accouché d’urgence de mon garçon à 28 semaines de grossesse, une travailleuse sociale est venue me visiter. Sur le coup, j’étais tellement déconnectée de la réalité (du genre que je me flattais la bedaine vide), que cette rencontre me paraissait un peu futile. Avant qu’elle ne parte, elle m’a tout de même fait promettre qu’une fois la poussière retombée, je m’occuperais de moi. 

On a pu rentrer à la maison début décembre, mais puisqu’on voulait à tout prix éviter que notre bébé fragile tombe malade, j’ai passé le temps des Fêtes plutôt seule pendant que mon chum essayait de garder la magie pour notre plus vieux. Puis s’en est suivi un hiver vraiment poche: peur des microbes, températures glaciales et verglas à n’en plus finir. 

En février, j’ai décidé qu’il était temps de remplir ma promesse faite à la travailleuse sociale et de chercher un support psychologique pour pouvoir adresser le trauma de cette naissance imprévue. J’ai rapidement réalisé que ce n’était pas super facile de trouver quelqu’un de disponible et encore moins le soir, quand mon conjoint pouvait prendre la relève. J’ai donc décidé d’écrire à une psychologue dont le profil me plaisait, et je lui ai demandé si je pouvais venir avec mon bébé. 

J’étais tellement nerveuse de me rendre au premier rendez-vous que j’ai failli annuler. Je me disais que le bébé allait pleurer et qu’on ne pourrait pas parler, que je ne serais pas capable de m’ouvrir devant lui ou que ce serait trop de gestion.

Jamais je n’aurais pu croire que sa simple présence allait me permettre d’adresser les vraies choses qui me chicotaient. Que de regarder dans ses yeux pendant que je disais à voix haute à quel point je me sentais coupable me permettrait de mettre un baume sur mon coeur. Que j’avais besoin de son grand sourire pas de dents et de ses yeux remplis d’amour dans ces moments-là. Que de le serrer sur mon coeur alors que j’affirmais que oui, je suis une bonne mère, viendrait retirer ce doute qui refusait jusque là de quitter mon esprit. 

Et puis, oui, parfois, il pleure ou il gigote. Mais jamais ça ne nous a dérangées. Au début je le mettais souvent dans l’écharpe et je le berçais doucement. Je l’ai souvent allaité, et maintenant, on met une grande couverture par terre pour qu’il puisse jouer avec ses jouets.

Je suis surtout fière de ne pas avoir laissé faire. De ne pas m’être dit que ce serait trop compliqué et que ça ne valait pas la peine. Car, au contraire, ces moments passés ensemble resteront à jamais gravés dans ma mémoire et je suis reconnaissante envers mon petit bonhomme de m’accompagner dans ce cadeau que je m’offre; celui de m’occuper de ma santé mentale.

Personne n’a honte d’aller chez son médecin pour traiter un bobo. Alors pourquoi avoir honte de traiter les bobos qu’on a dans notre tête et dans notre coeur?

*Je reconnais avoir l’immense privilège d’avoir le temps et les ressources financières pour me permettre cette thérapie. Si vous aussi, vous avez cette chance, n’hésitez pas à consulter. Il est aussi possible de trouver de l’aide psychologique gratuite offerte par les hôpitaux, les centres intégrés de santé et de services sociaux (CISSS) et les CLSC. Même si les délais au public peuvent être longs (en fonction de la problématique pour laquelle vous désirez consulter), n’hésitez pas à vous inscrire sur les listes d’attente et à vérifier les options qui s’offrent à vous selon votre région grâce aux coordonnées disponibles ici et aux informations offertes sur le site de l’Ordre des Psychologues du Québec ici.*

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Suggestions de livres de créatures fantastiques pour les enfants

Au retour de la garderie, j’ai peut-être un peu réprimandé ma fille parce qu’elle cueillait des feuilles et des pétales en chemin. Je lui ai dit « Ne fais pas mal aux arbres! », mais je ne me doutais pas que mademoiselle était en fait en train de préparer les ingrédients d’une potion magique !

Trop terre à terre, la mère !

Tout pour devenir une sorcière ; Petit guide à l’usage des princesses qui s’ennuient

(Texte : Myriam Dahman/ Illustrations : Maurèen Poignonec/ Talents Hauts, avril 2019)

Peut-être que j’aurais besoin d’un apprentissage? J’ai trouvé le guide parfait : Tout pour devenir une sorcière est un livre hilarant et futé, rédigé sous forme de leçons. La sorcière Philomène explique ses secrets en 10 étapes à celles qui ne veulent pas « épouser le prétendant boutonneux que votre père cherche à vous imposer sous prétexte que c’est le prince du royaume voisin ». Dénicher son repaire de sorcière, apprendre la magie, trouver un animal de compagnie : tout y est ! Les textes de Myriam Dahman sont géniaux et on retrouve avec plaisir les illustrations de Maurèen Poignonec (que l’on avait découverte avec La soupe aux lentilles).

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OHA Kids: la nouvelle marque pour enfants!

C’est pour bientôt! La blogueuse française Alexandra Guerin du blogue mode et voyage Alex’s Closet a annoncé récemment le lancement de sa marque de vêtements pour enfants OHA Kids en septembre prochain! 

Pour celles et ceux qui ne suivent pas Alexandra, et bien qu’attendez-vous? Pour vous la présenter en quelques mots, la blogueuse parisienne propose des looks assez streat wear sur son compte Instragram @alexandraguerin suivi par plus de 165k personnes. Elle est également maman de la petite Tyhoa et parle d’ailleurs de maternité de manière décomplexée, et on adore ça!

Pour ce qui est de la collection, on a déjà plusieurs informations! La collection se voudra basique, unie, dans des tons neutres, et surtout, unisexe!  Alexandra souhaitait créer une marque qui puisse proposer des pièces difficiles à trouver actuellement dans les magasins pour enfants tels que des pièces basiques, des vêtements noirs ou encore des vêtements non genrés! 

Dans la vidéo de présentation de sa marque, elle explique qu’aujourd’hui, les enseignes proposent une multitude de vêtements vraiment cute et colorés pour les enfants, mais rien pour associer avec ces pièces-là! Effectivement, si on y réfléchit bien, il est aujourd’hui très simple de trouver des pantalons colorés et imprimés, mais avez-vous le souvenir d’avoir aperçu un jour un sweatshirt noir dans un rayon pour petite fille? Pas vraiment. 

La marque OHA Kids est donc là pour répondre à ce besoin. Le style se voudra à l’image de la créatrice de la marque : street, légèrement oversize et basique! La première collection proposera 7 pièces différentes, pour filles et garçons, de 1 à 6 ans! Pour ce qui est du prix, la marque se positionne sur du milieu de gamme. Comme dirait Alexandra « les enfants grandissent vite », il n’était donc pas envisageable pour elle de proposer des vêtements trop chers! 

La collection sortira en septembre, on a vraiment hâte de voir ça et il se pourrait qu’on vous en reparle très vite! 

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Faire son coming out à 16 ans

Jeanne* est une adolescente tout ce qui a de plus normale. 17 ans, en route vers le secondaire 5. Elle n’est pas marginale, ne fait pas de vague. Mais pourquoi donc vouloir parler d’une ado ben ordinaire?

Parce que cette ado a fait son coming out il y a tout juste un an.

Première chose: faire un coming out n’est jamais facile. Même pour elle, même si sa famille l’aime comme elle est. Il reste les autres, l’école. Je me suis donc intéressée à tout cela et j’ai fait avec elle une rétrospective de la dernière année.

Il y a un an, elle avait un chum. Ça faisait 8 mois qu’elle était avec lui. Au départ, elle s’est affirmée bisexuelle: elle était autant attirée par les filles que par les garçons. Son copain était au courant. Tout était cool. Puis, plus le temps avançait, plus elle voyait que quelque chose « clochait ».

Elle a remis son couple en question. Et c’est sorti à table devant sa famille : « Je pense que je suis lesbienne. »

La réaction? « Aucune hahaha. Ils m’ont juste dit, si tu es sûre laisse ton copain. Ne joue pas avec ses sentiments ».

Et l’école?

« Tout est comme à l’habitude. Je me fais poser des questions, les gens sont curieux. Mais, en gros, c’est comme avant. Mes amies m’ont soutenue et aidée par moments difficiles. »

Et la grosse question: les relations.

« C’est plus difficile de se faire une blonde qu’un chum. Je vis bien avec mon célibat, mais des fois (…) Moi aussi j’aimerais vivre une histoire d’amour. Je flirte des fois. Mais je suis tellement plus heureuse depuis que je me suis affirmée lesbienne. »

Et c’est LA phrase à retenir de tout ça :

« Je suis tellement plus heureuse. »

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5 trucs pour bien manger en camping!

J’adore faire du camping, je dors quand même bien, sauf quand un petit bonhomme de trois ans essaie de se glisser systématiquement dans le duvet de sa maman et de son papa pour pas faire de chicane!

Mon échappatoire reste quand même la créativité culinaire pour passer un sapré de beau moment, mais pour ça, j’ai des petits trucs qui peuvent vous aider à vous aussi masteriser cet art.

  1. Avoir les bons outils : j’ai récemment fait ma liste de rêve de trucs de camping, comme j’ai plusieurs outils dedans déjà, je les ai montré à mon autre moitié (ma petite soeur) et elle était aussi contente que moi de pouvoir utiliser des couteaux qui coupent qui se transporte bien ou des outils de cuisine qui font que ses poêles de randonnée ne seront pas brisées. Des fois, bien manger, c’est utiliser les bons outils! 
  2. Des petites sauces : Comme je suis abonnée à Cook it depuis plus de deux ans, je garde souvent les contenants de sauces pour pouvoir les amener dans ma glacière avec mon top 5 de condiments : vinaigre de cidre, sauce ponzu, sauce hoisin, beurre, huile d’olive. J’ai aussi le kit à épices de tous les campeurs! Aussi, mention spéciale aux bouillons en cubes.
  3. Put an egg on it: J’ai toujours des oeufs en camping parce que c’est vraiment de quoi de facile à cuisiner et c’est comme mon secret ultime pour m’assurer que mes restants vont pouvoir être jazzés assez pour ne pas faire de gaspillage et surtout pour convaincre mes enfants d’en manger. Que ce soit sur une toast en oeuf au plat ou pour faire une frittata ou une omelette japonaise, l’oeuf est parfait pour manger du bon manger! 
  4. Savoir comment tout utiliser : C’est rare que je me fasse une meringue maison ou de quoi dans le genre en camping, avant de partir, je pense simple et frais, et surtout, j’essaie de ne pas gaspiller. Dans cette optique, c’est pas rare que j’utilise le jus de cornichon pour une vinaigrette ou de la marinade et que je prenne l’huile du feta pour faire une sauce pour la viande qui l’accompagne. Le but, c’est de réduire les pertes et d’augmenter le goût! 
  5. PLA-NI-FI-ER : Ça, c’est en dernier, mais ça devrait être en premier. Mon truc, c’est que j’essaie de prévoir les recettes et de savoir dans quel coin on s’en va. Si je sais que je vais dans Charlevoix et qu’il y a plein de fromageries trop bonnes, j’apporterai pas mon fromage en crottes, mais je vais peut-être amener des recettes qui se font agrémenter par les fromages disponibles dans le coin. Pis au pire, j’ai toujours une bonne boîte de Kraft Dinner et des hot-dogs parce que ça fait plaisir à tout le monde ! 

Donc, voilà, MasterChef: camping édition pour vous faire rêver ! 

P.S. : Manon de La petite bette est aussi une machine de recettes de camping avec sa roulotte Airsteam