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« Alegría » du Cirque du Soleil : Toujours aussi magique!

Fascinant, magique, spectaculaire. Tous de grands qualificatifs pour un spectacle qui nous a transportés dans la magie du cirque pendant un bel instant. Tous des mots qui ne sont pas assez percutants pour décrire mon expérience du spectacle Alegría, du Cirque du Soleil. J’y étais préparée pourtant, c’était mon quatrième!

J’aurais dû savoir que ce serait magistral, étant donné que les trois autres avaient été époustouflants. 

J’ai été surprise de voir le nombre d’enfants en bas âge dans la foule! Malgré le son élevé dans la salle, les petits étaient tout aussi captivés que les adultes, on ne les entendait que pousser des cris de joie et applaudir! Alors si le coeur vous dit d’aller voir le spectacle, ne vous gênez surtout pas de les amener avec vous pour leur faire découvrir l’univers du Cirque du Soleil! Ça vaut le détour je vous le garantis!

Le spectacle fête ses 25 ans cette année. La musique a été revisitée et mise au goût du jour, les numéros ont quelque peu changé, faisant place à un peu plus d’audace côté pirouettes, mais l’histoire en soi demeure la même, au plus grand plaisir des fidèles amateurs de cirque!

La chorégraphe, qui à l’époque était sur scène comme acrobate, a repensé certains numéros au goût du jour, mais en conservant l’essence et la magie de l’oeuvre d’il y a 25 ans.

On peut dire que c’est mission accomplie pour cette deuxième mouture!

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L’Académie du Ballet Métropolitain : un succès montréalais depuis 11 ans!

Le quartier Hochelaga-Maisonneuve vient d’acquérir un petit joyau de la culture et de la danse montréalaise! L’Académie du Ballet Métropolitain (l’ABM) a officiellement ouvert ses portes sur la rue Sainte-Catherine après plus de 10 ans d’enseignement sur la rue Ontario.

Et le quartier n’a pas été choisi pour rien! L’ABM souhaite s’investir dans la communauté et l’économie locale d’Hochelaga-Maisonneuve, tout en promouvant l’art du mouvement et de la danse de manière inclusive et créative.

Depuis ses débuts, l’Académie a une vision ultra ouverte et collective de la danse. Que ce soit avec les danseurs de haut niveau ou les gens qui dansent pour le loisir, l’ABM respecte le rythme des danseurs et encourage la singularité de chaque artiste! On aime beaucoup leur engagement à s’adapter à chaque danseur, tout en favorisant l’acquisition de solides bases techniques selon l’art de la scène choisi.

D’ailleurs, plusieurs types de cours pour le loisir sont offerts par l’ABM! Ils ont élargi leur offre estivale avec des cours de yoga et de pilates ainsi que des cours de jazz, de contemporain, de hip-hop et même de waacking, une forme de danse ultra dynamique apparue dans la communauté homosexuelle de Los Angeles, au début des années 70. L’ABM propose aussi un des meilleurs programmes sports-études pour les jeunes prodiges du ballet et de la danse. Plusieurs danseurs de l’Académie reçoivent fréquemment des distinctions dans les plus grands concours, comme le Bravissimo, au Québec, où deux danseurs ont gagné les premières places en contemporain (Cindy Mateus) et en ballet classique (François N. Gagné) ou encore le prestigieux Youth America Grand Prix, à New York.

Nous avons eu l’occasion de voir les nouveaux locaux de l’ABM lors de leur journée portes ouvertes le 12 juin dernier (voir galerie photo) et on peut vous garantir que le centre a été pensé pour répondre à tous les besoins de ses utilisateurs! En plus des 3 studios de danse, l’emplacement possède une salle d’étirement, une salle de gym et même une cuisine! On a trop hâte de tester leurs cours!

Pour plus d’infos sur les cours ou pour inscrire votre enfant, ado ou vous-même, on vous invite à visiter le magnifique site Web de l’Académie.

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L’Académie du Ballet Métropolitain : un succès montréalais depuis 11 ans!

Le quartier Hochelaga-Maisonneuve vient d’acquérir un petit joyau de la culture et de la danse montréalaise! L’Académie du Ballet Métropolitain (l’ABM) a officiellement ouvert ses portes sur la rue Sainte-Catherine après plus de 10 ans d’enseignement sur la rue Ontario.

Et le quartier n’a pas été choisi pour rien! L’ABM souhaite s’investir dans la communauté et l’économie locale d’Hochelaga-Maisonneuve, tout en promouvant l’art du mouvement et de la danse de manière inclusive et créative.

Depuis ses débuts, l’Académie a une vision ultra ouverte et collective de la danse. Que ce soit avec les danseurs de haut niveau ou les gens qui dansent pour le loisir, l’ABM respecte le rythme des danseurs et encourage la singularité de chaque artiste! On aime beaucoup leur engagement à s’adapter à chaque danseur, tout en favorisant l’acquisition de solides bases techniques selon l’art de la scène choisi.

D’ailleurs, plusieurs types de cours pour le loisir sont offerts par l’ABM! Ils ont élargi leur offre estivale avec des cours de yoga et de pilates ainsi que des cours de jazz, de contemporain, de hip-hop et même de waacking, une forme de danse ultra dynamique apparue dans la communauté homosexuelle de Los Angeles, au début des années 70. L’ABM propose aussi un des meilleurs programmes sports-études pour les jeunes prodiges du ballet et de la danse. Plusieurs danseurs de l’Académie reçoivent fréquemment des distinctions dans les plus grands concours, comme le Bravissimo, au Québec, où deux danseurs ont gagné les premières places en contemporain (Cindy Mateus) et en ballet classique (François N. Gagné) ou encore le prestigieux Youth America Grand Prix, à New York.

Nous avons eu l’occasion de voir les nouveaux locaux de l’ABM lors de leur journée portes ouvertes le 12 juin dernier (voir galerie photo) et on peut vous garantir que le centre a été pensé pour répondre à tous les besoins de ses utilisateurs! En plus des 3 studios de danse, l’emplacement possède une salle d’étirement, une salle de gym et même une cuisine! On a trop hâte de tester leurs cours!

Pour plus d’infos sur les cours ou pour inscrire votre enfant, ado ou vous-même, on vous invite à visiter le magnifique site Web de l’Académie.

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Un lieu de prédilection pour regarder les feux d’artifice cet été

Et si on vous disait que c’est possible de profiter des feux d’artifice estivaux en toute quiétude, loin de la cohue de la ville?

Et oui, grâce aux Soirées illuminées du Musée Stewart, vous pourrez admirer les explosions de couleurs, chaque mercredi de juillet!

Lors des Soirées illuminées, le Musée ouvre exceptionnellement ses portes de 17h à 22h. L’entrée est accessible au tarif spécial de 5$ (et gratuit pour les enfants de 12 ans et moins!) et comprend l’accès à l’exposition Histoires et Mémoires.

Avant d’aller découvrir l’exposition, il est possible de se promener sur l’île Sainte-Hélène et profiter des différents sentiers et sites d’observation.

Plusieurs jeux et animations sont disponibles dans la cour intérieure (lieu où il est possible de regarder les feux d’artifice) pour faire patienter les grands et les petits avant le début du spectacle coloré!

C’est vraiment une chouette activité à faire avec les enfants, puisque le Musée détient près de 27 000 artéfacts et documents sur la période de la Nouvelle-France et des grandes explorations!

En plus de profiter d’un accès privilégié aux feux d’artifice, on apprend un petit bout de l’histoire de Québec!

Pour plus de détails sur le Musée Stewart et les Soirées illuminées, on vous invite à consulter leur site Web.

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La vasectomie peut s’avérer un beau cadeau

(chronique)

Mon chum et moi avons acheté notre première maison en 2012.

En même temps qu’on défaisait les boîtes, je finissais mon dernier paquet de pilules. On s’était dit que le timing était parfait et on imaginait déjà la chambre qui deviendrait celle de notre bébé.

Ayant commencé à prendre la pilule à 14 ans, ça faisait la moitié de ma vie que je la prenais à ce point-là. Je ne connaissais pas du tout de quoi mon cycle naturel avait l’air, ni les symptômes qui accompagnaient mes menstruations.

C’est à ce moment que j’ai commencé à TOUT analyser. Maux de coeurs, seins douloureux, ballonnements, étourdissements. Voilà, j’étais enceinte! WRONG. En fait, je vivais ce que mon corps aurait vécu toutes ces années si ce n’était des hormones que je prenais.

S’ensuivit alors près de trois longues années à analyser chaque petite chose et à me convaincre que j’étais enceinte à chaque mois. Et à être déçue à chaque fois. Une roue qui tourne, une porte-tournante de déception. Prendre ma température, faire des tests d’ovulation, être sûre sûre sûre que cette fois-ci, c’est la bonne. Puis, deux longues semaines à attendre le moment pour faire le fameux test de pipi et durant lesquelles tout devenait un signe que j’étais enceinte. Je serais gênée de vous montrer mon historique Google de cette période. La procréation était rendue ma job à temps partiel. 

Fast forward après avoir eu mon premier garçon. Misère, j’ai des symptômes. J’avais beau avoir un stérilet, je restais stressée à l’idée de tomber enceinte par accident. Quelle ironie. 

Puis, pour nous, il était clair que notre famille était complète après deux enfants. Quand mon chum a pris son rendez-vous pour une vasectomie, j’ai senti un énorme poids se soulever de mes épaules. Enfin, je n’aurais plus à m’imaginer que tout était un signe de grossesse. Enfin, je pouvais laisser mon corps faire ce qu’il fait et avoir des cravings de mangues après avoir ovulé (true story). Enfin, je pouvais remettre ma démission en tant que procréatrice. 

Bref – je n’étais plus LA responsable de NOTRE contraception. Après tout ce que mon corps a vécu pour nous donner nos deux beaux enfants (et ne pas nous en donner dans les autres moments), je crois que c’était plus que juste que ce soit à son tour. Je suis même allée lui acheter des petits pois congelés!

Comment se passe la contraception post-enfants dans votre couple?

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La plage du parc Jean-Drapeau enfin ouverte!

Même si les prévisions météorologiques ne s’annoncent pas fameuses pour l’été, c’est CERTAIN que les mamans de TPL Moms vont aller au moins une fois à la plage cette saison, n’est-ce pas? Comme on n’a pas tout le temps accès à une auto, c’est pratique d’avoir des plages urbaines sur l’île de Montréal ou à proximité.

On vous parlait dernièrement de l’inauguration d’une plage, à Verdun et comment c’est vraiment cool pour les gens qui habitent dans ce coin de la ville. Le week-end dernier, c’est la plage Jean-Doré, au parc Jean-Drapeau, qui a ouvert ses portes pour la saison estivale. Cette plage n’a plus vraiment besoin de faire ses preuves, puisqu’elle est dans le paysage montréalais depuis plusieurs années, mais il y a quand même 2-3 trucs qu’on trouve bon de vous mentionner si jamais vous comptez la visiter.

Activités nautiques

Cette année encore, plusieurs partenaires du Parc Jean-Drapeau offrent des activités pour les usagers de la plage. Si vous avez toujours voulu essayer le Stand Up Paddleboard, l’entreprise KSF s’occupera de vous fournir l’équipement! Si vous êtes plutôt du genre aventurier, vous pourrez vous amuser sur les immenses structures gonflables d’Aquazilla.

Il y a aussi un service de location de canots, kayaks et pédalos afin de découvrir le lac et ses environs! Et pour les sportifs, un parcours de 300 mètres de nage en eau libre a été aménagé proche de la plage.

La plage est facilement accessible en transport en commun et il est même recommandé de s’y rendre sans son auto! #écolo Plusieurs promotions sont disponibles tout au long de l’été pour l’accès à la plage ou pour les activités offertes.

Pour plus de détails, consultez le site Web du parc Jean-Drapeau.

Bonne baignade!

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Comment survivre à une grande différence d’âge entre les enfants

(chronique)

17, 10 et 3 ans. Des bonds de 7 ans.  Une adolescente, une préado et une « threenager ».

Cette différence d’âge chez nous est rendue très normale. Pourtant, elle n’est pas toujours facile à gérer. Le quotidien de l’une n’est pas celui de l’autre. La journée où ça nous a le plus frappés : l’ado, alors en secondaire 2, nous disait qu’elle avait deux consoeurs de classe enceintes.

On parlait donc sexualité, protection, avortement, etc. Et de l’autre côté de la table, on avait droit à une petite de 9 mois qui jetait toute sa nourriture par terre. Méchant clash!

Le truc que mon conjoint et moi avons, c’est d’adapter notre discours à qui nous parlons : on peut expliquer la même chose de trois façons différentes parce que chacune a sa réalité à elle.

Surtout que les expériences qu’elles vivent peuvent être à l’opposé l’une de l’autre. C’est sûr que c’est maintenant facile de l’écrire, mais nous avons eu de la difficulté à nous adapter au départ. Nous avons maintenant 3 ans d’expérience derrière la cravate.

Le plus difficile, c’est lorsqu’elles se comparent.

À chacune ses injustices :

« Oui, mais pourquoi elle peut aller au cinéma avec ses amies sans nous? »

« Ce n’est pas juste, vous faites son lavage !?! »

« Moi si maman moi siiii veux faire trottinette en avant. »

Le meilleur moyen est de montrer le bon côté des choses :

« Oui, mais toi tu as ça. Ce n’est pas pareil, mais c’est à toi. »

Toutefois, je dois dire que nos trois filles, malgré leur différence, ont une très belle chimie. Elles sont complices malgré tout et finissent toujours par s’entendre. Et les deux grandes s’amusent surtout à faire faire des mauvais coups par leur petite soeur.

Chez vous, la différence d’âge, vous la gérez comment?

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3 manières de souligner la Journée nationale des peuples autochtones avec les enfants

Aujourd’hui, c’est la Journée nationale des peuples autochtones. C’est une occasion qu’on s’est donné au Canada pour célébrer les cultures autochtones, pour donner de la visibilité à la diversité de leurs patrimoines, et reconnaître leurs réalisations. Je trouve que c’est une merveilleuse occasion pour parler des Premiers peuples avec les enfants. Évidemment, pas besoin d’attendre le 21 juin pour le faire, han, on peut en parler tous les jours! Voici quand même 3 idées pour souligner la journée avec vos enfants en toute simplicité.

  1. Écouter de la musique d’auteur.trices-compositeur.trices-interprètes autochtones avec les enfants pour initier la conversation sur la diversité des cultures des Premiers peuples

Je trouve que la musique est une merveilleuse manière d’introduire les enfants aux cultures autochtones et à leur diversité.

Il y a quelques années, j’avais initié une conversation avec ma plus vieille en lui montrant un vidéoclip de A tribe called red, qui est devenu un classique de nos danses familiales. On avait parlé de l’origine des membres du groupe, qui sont originaires de différentes Nations, et de leur collaboration avec le groupe de percussions Black Bear de Manawan (Attikameks). On avait discuté de la manière dont les membres de ce groupe de percussion chantent, comme des nouveau-nés qui s’adressent à leur mère la Terre à travers ce qui ressemble à des cris et des pleurs d’enfants. La vidéo est aussi super « actuelle », ce qui aide à contrer l’idée (fausse) que les cultures autochtones appartiennent au passé, alors que ce sont des cultures vivantes et foisonnantes.

On avait ensuite écouté des chansons d’artistes provenant d’autres Nations autochtones (vous pourriez par exemple regarder la vidéo d’Emma Stevens qui chante Blackbird en Mi’kmak, ou Arnaq d’Elisapie) et cela nous avait donné l’occasion de commencer l’apprentissage des noms des 11 Nations du Québec. Pouvez-vous les nommer ? Les Abénakis, les Anishnabes, les Attikameks, les Cris, les Hurons-Wendats, les Innus, les Malécites, les Micmacs, les Mohawks, les Naskapis et les Inuits. Pour les enfants plus vieux, il peut être intéressant de visualiser leur situation géographique sur une carte du Québec.

  1. Aller à la librairie acheter un livre autochtone

J’avais déjà donné des idées de livres pour enfants d’auteurs et autrices autochtones dans cet article. De notre côté, le prochain sur notre liste est Les mots volés de Melanie Florence, qui nous permettra de discuter de l’histoire des pensionnats avec notre 5 ans. Je sais aussi que Sylvain Rivard a sorti un nouveau livre dans sa collection « ethnographique » de livres pour enfants, qui porte sur le parka.

Les mots volés de Melanie Florence

Crédit : Editions Scholastic/Facebook

  1. Participer à un événement organisé dans le cadre de la Journée nationale des peuples autochtones

Espaces autochtones a dressé la liste de tous les événements qui ont lieu aujourd’hui à Montréal, Québec, Saguenay, Sherbrooke et Val d’Or. Personnellement, j’hésite entre l’entrée gratuite au Musée d’Art Contemporain pour aller visiter l’exposition de Nadia Myre, ou un détour par le Jardin botanique où se produiront Nicole O’Bomsawin et sa troupe de danse Mikwôbaït.

Vous pouvez aussi vous abonner aux pages de Événements autochtones du Québec et d’Espaces autochtones pour vous tenir informés de l’actualité (notamment culturelle) des peuples autochtones du Québec et du Canada.

Comment allez-vous souligner la journée avec vos enfants ?

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Le « coworking » parfait pour briser la solitude

Je suis travailleuse autonome depuis quelques années. Je travaille la plupart du temps de la maison. Bien sûr, avoir son bureau chez soi comporte plusieurs avantages; pas de trafic, pas de réunions stressantes, pas de lunch à faire! Un horaire flexible, la possibilité de partir une couple de brassées de lavage, etc. Mais un gros revers de la médaille vient avec ce « confort », et j’ai nommé: la solitude.

La radio a beau jouer toute la journée pour meubler le silence, ça ne remplace pas le contact humain, hein! Comme ça commençait à me peser drôlement ces tête-à-tête avec moi-même, je me suis mise à étudier les options qui s’offraient à moi. Travailler dans les cafés dans ma ville n’était pas trop une solution puisque l’offre est assez limitée et que j’avais besoin d’un lieu où je pouvais m’installer régulièrement sans avoir l’impression de squatter la place. La bibliothèque municipale n’était pas non plus l’idéal pour créer des liens. J’ai alors repensé à cet endroit développé par une femme sympathique croisée lors d’une escapade créative: un espace de coworking, ou espace collaboratif de travail, où des travailleuses.eurs partagent un environnement commun et y installent leur poste de travail, sur une base régulière ou sporadique selon leurs besoins.

Régine Apollon a ouvert Le 29T espace collaboratif il y a déjà cinq ans, dans une ancienne maison convertie en espace de travail, avec salle de réunion incluse et cuisine tout équipée. Situé sur la très chouette rue Turgeon à Ste-Thérèse, c’est un lieu qui a une âme grâce aux bons soins de sa propriétaire, également designer d’intérieur.

Le 29T espace collaboratif
crédit : Régine Apollon

Malgré le charme de l’endroit, j’ai hésité (trop longtemps!) à m’y inscrire, puisque c’est assez loin de chez moi et que je n’ai pas de voiture pour m’y rendre. Mais comme la gare du train de banlieue est à cinq minutes et que le bus inter-municipal nous conduit juste en face, je me suis dit que ça valait la peine d’essayer, et je n’ai pas regretté!

Le fait de s’asseoir dans une grande salle lumineuse où prennent place d’autres travailleuses.eurs concentré.e.s.sur leur tâche, de se croiser dans la cuisine, de se saluer, de discuter un peu, de s’entraider parfois, juste ça, ça fait une grande différence. Sur la motivation, sur l’efficacité (pas de procrastination ici!), sur la focalisation (pas de distraction du genre « il faudrait que je passe la balayeuse »), mais aussi sur le moral. Le fameux poids de la solitude s’estompe, on a un peu l’impression de retrouver des collègues de travail. Entendre de vraies voix plutôt que celles des animateurs radio, ça fait du bien!

Le 29T espace collaboratif
crédit : Régine Apollon

Sortir de chez soi, être dans un autre décor, voir du monde, ça donne davantage l’impression de participer à la vie active que de travailler dans sa chambre, disons! Le 29T propose une journée d’essai, c’est sûrement le cas des autres lieux similaires; sortez de votre zone de confort et tentez le coup! Votre sentiment d’être isolé.e se dissipera doucement et vous continuerez de faire ce que vous aimez dans un contexte plus stimulant. On se croise là-bas?

Travaillez-vous de la maison et si c’est le cas, est-ce que la solitude vous pèse?

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Le self-care, c’est overrated

(chronique)

Je comprends qu’après une longue journée, ça fait du bien de s’étendre dans le bain avec une boule Lush, des chandelles et un bon bouquin.

J’entends tout à fait le besoin de solitude, de silence, de masque hydratant dans la face, de vernis à ongles rose, d’une nouvelle tête, d’une marche avec un podcast dans les oreilles et de toutes les formes possibles et imaginables que le self-care peut prendre chez les mamans.

Mais je dois vous avouer que ça commence à me titiller. Bon, je vais assumer et le dire : le self-care, ça me gosse.

Attention, je ne dis pas qu’il faut absolument s’oublier. De prendre soin de soi, c’est important. Je sais que mes amies mamans n’ont pas beaucoup de temps tout court et il va sans dire qu’elles passent souvent en dernier dans leur propre liste de priorités. Mais sincèrement, il me semble qu’en faisant exclusivement la promotion du self-care, sans l’inscrire dans le collectif, on manque un peu le bateau. Parce que de mariner toute seule dans son bain pendant 2 heures, c’est le fun, mais si tu es isolée tout le reste du temps, ça reste déprimant et après le bain, ce sera surtout aussi fatigant.

Quand les recherches sur la charge mentale démontrent que les femmes ont dans leur assiette une part plus que grande de l’organisation familiale, en plus de prendre un énorme load du travail domestique, la réponse ne peut pas seulement être un bon bain, aussi nice que soit la baignoire. Avant de l’eau chaude dans laquelle s’immerger, ce dont on a surtout de besoin, c’est de solidarité.

Peut-être êtes-vous différentes de moi, mais il me semble que bien plus que de prendre une marche, ce qui me fait vraiment du bien, c’est de savoir que je partage le fardeau de la domesticité avec quelqu’un. Que je ne suis pas la seule personne adulte sur qui repose l’éducation de mes enfants. Que j’ai des gens autour de moi et pas juste pour prendre le relais, mais aussi carrément stepper dans la parentalité pour aimer mes enfants, pour les élever avec moi et prendre part au brouhaha que ça implique de tenir une maisonnée avec des kids.

Et ça, c’est politique et social. Ça suppose des politiques publiques qui encouragent réellement les conjoints à prendre des congés parentaux, ça suppose des centres de la petite enfance bien financés pour permettre aux enfants de s’épanouir, ça suppose que les métiers des femmes soient valorisés, ça suppose des écoles priorisées, ça suppose des groupes communautaires qui ne sont pas oubliés, ça suppose des communautés où le tissu social est fort et tricoté serré?

Le self-care, de la façon dont on le conçoit généralement, me fait plutôt penser à l’idée du gouvernement Legault sur les récréations supplémentaires à l’école. Personne n’est contre la vertu, mais de proposer 20 minutes de plus pour jouer alors que les écoles sont sous-financées, que des bâtisses sont pleines de moisissures, que des bibliothèques scolaires disparaissent, que des profs sont en burnout à la tonne, c’est pas juste insuffisant, c’est carrément être aveugle aux vrais problèmes.

Du temps seule, pour se chouchouter c’est important. Mais parce que l’effet du groupe sur l’individu, ce n’est pas juste un petit baume momentané, ça veut dire qu’une communauté tout autour sur qui on peut compter comme un filet de sécurité, ça n’a pas de prix. Et si on se souciait véritablement les uns des autres, qu’on n’attendait pas que les gens soient au bord du gouffre pour prendre le relais, qu’on s’assurait que toutes ont la communauté nécessaire pour porter ce projet de maternité qui suppose tant d’oubli de soi?

Et on si faisait du vrai collective-care?