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On a LA meilleure idée pour votre activité du weekend!

Après 4 ans d’attente, la voici : la plage urbaine de Verdun! L’arrondissement a annoncé son ouverture officielle ce samedi 22 juin. Les sauveteurs seront en poste dès 10h.

C’est en 2015 qu’on a entendu les premières discussions sur l’aménagement d’une plage à Verdun. Si l’inauguration était au départ prévue pour le 375e de la Ville, en 2017, quelques retards ont repoussé l’ouverture à cet été.

La zone sablonnée peut accueillir jusqu’à 340 personnes et est aménagée derrière l’Auditorium de Verdun. Elle comprend 3 hamacs (il faut arriver tôt!) ainsi que cinq cabines pour se changer. Le plus : la plage est dotée d’une rampe d’accessibilité universelle!

L’entrée est gratuite et la plage est ouverte de 10h à 19h, lorsque les conditions météorologiques le permettent. On pourra profiter de son sable chaud jusqu’au 2 septembre.

Pour celles et ceux qui voudraient découvrir les installations avant l’ouverture officielle, l’arrondissement de Verdun organise un « 4 à 7 à la plage » le 20 juin. Les détails de l’événement se trouvent ici.

Tous les détails sur la plage urbaine de Verdun se trouvent ici.

Si jamais vous allez faire un tour à Verdun ce weekend, n’oubliez pas ces 5 essentiels pour les tout-petits.

Adresse : 4110, Boulevard Lasalle, facilement accessible par le métro de l’Église.

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J’ai peur que ma grossesse freine ma carrière

Je suis enceinte pour la deuxième fois. Je suis vraiment heureuse de cette nouvelle. Ça a été plus long cette fois-ci et, chaque mois, je vivais une déception un peu plus grande. Alors je n’ai aucun doute par rapport à cet enfant-là. Je le veux, peut-être même plus que je voulais mon premier, parce que cette fois je sais dans quoi je m’embarque. Mais il y a une chose qui me fera toujours autant peur.

On dit qu’une femme perd en moyenne 2.5 ans d’avancement professionnel par enfant. Je l’ai vu avec ma première grossesse. Et je suis convaincue que je le verrai encore. Il y a des métiers où, heureusement, on n’en est plus là. Il y a des environnements de travail qui ont compris qu’une femme peut mener sa vie sur ces deux fronts-là en même temps. Mais ce n’est pas le cas dans mon domaine. Du moins, pas de mon expérience. Pourtant, mes collègues masculins qui ont eu des enfants dans les dernières années ont gravi les échelons sans problème.  

C’est spécial, parce que je suis consciente que nous sommes des privilégiées, nous les femmes canadiennes salariées, d’avoir le droit à des congés de maternité (ou congés parentaux, mais c’est encore la femme qui l’utilise dans la vaste majorité des couples hétérosexuels) assez longs, avec des lois qui nous protègent un minimum pour ne pas avoir à tout recommencer à zéro. En même temps, ça fait que les patrons se méfient, qu’on doit mettre nos carrières en veilleuse pendant le temps qu’on choisit de passer avec nos enfants. Congé trop court = culpabilité garantie. Congé trop long = carrière sur hold et opportunités qui nous passent devant les yeux pendant qu’on essuie les régurgitations sur nos épaules.

Après notre premier enfant, mon conjoint et moi avions convenu que nous allions partager le deuxième congé parental de façon égalitaire. Par contre, quand je suis tombée enceinte, il avait changé de travail et son nouvel emploi n’offre pas des conditions qui nous permettront vraisemblablement de le faire.

Alors oui, je suis super heureuse de cette petite vie qui sommeille en moi. Mais j’ai peur en même temps. Je veux le cacher le plus longtemps possible à mes patrons? mais je ne pourrai plus garder le secret très longtemps, puisque mon ventre s’avance un peu plus chaque jour depuis la minute même où j’ai vu le petit + se dessiner sur un bâton.

Va falloir que je travaille sur moi, que j’arrête d’essayer de contrôler ce qui n’est pas de mon ressort. Je veux cet enfant dans ma vie. Et j’ai beau dire ce que je veux, travailler deux fois plus fort pour être une employée exemplaire, ou jouer cartes sur table comme je l’ai fait la première fois, exposant ma vulnérabilité à ceux qui ont une partie de mon avenir entre leurs mains? je ne sais pas et je ne contrôle pas la façon dont mon patron va traiter cette information.

Et si je sens encore que je regarde le train des autres passer, assise sur ma tablette, ça sera à moi d’en descendre et d’aller voir ailleurs si j’y suis. Être une employée hyper loyale depuis des années ne m’a pas apporté grand retour de balancier. Je commence à être lasse d’être tenue pour acquise.

Mais qui engagera une femme enceinte? J’ai donc une grossesse et un congé pour décider de ce que je veux vraiment pour rembarquer dans le bon wagon.

Tchou tchou, sur les rails de la conciliation travail-famille, comme dirait l’autre.

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5 lectures parfaites pour les familles qui aiment les animaux

On vous présente cinq histoires particulièrement appréciées et qui sont idéales pour un petit moment lecture en famille.

On dit qu’il est le meilleur ami de l’homme (et des femmes et des enfants), après tout…

Louloute et autres histoires de chiens

(par Jacqueline Duhême/ Gallimard Jeunesse)

J’ai satisfait mon désir de vintage avec ma lecture de Louloute et autres histoires de chiens de Jacqueline Duhême, qui regroupe de courtes histoires illustrées de l’autrice. Cette dernière a côtoyé Matisse, en plus d’avoir illustré les oeuvres des plus grands poètes français ! Ce qu’elle raconte dans ce livre est décidément issu d’une autre époque, comme les traversées transatlantiques en paquebot. On sent l’amour de Duhême pour les canins, à qui elle fait vivre de folles aventures !

 

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5 petits conseils pour une « babymoon » réussie

Si vous attendez un enfant, vous avez peut-être déjà entendu parler de la babymoon.

Il s’agit d’un voyage que l’on fait pendant qu’on est enceinte et que certains qualifient de lune de miel pré-bébé. Avant même de découvrir ce terme assez sympathique, j’avais déjà dans l’idée de partir quelque part avec mon amoureux pendant ma grossesse.

Nous sommes partis en Europe pendant 3 semaines et on en revient tout juste. Ça a vraiment été un super voyage et les quelques trucs que j’ai envie de vous partager m’ont permis de gérer mon anxiété et mes inconforts de femme enceinte avec un peu plus d’aise pendant notre séjour.

Les voici :

  1. Choisir une destination safe: Je parle ici du risque de contracter certaines maladies qu’on veut particulièrement éviter quand on est enceinte (ex : malaria). Si vous comptez sortir du continent, confirmez votre choix de destination avec votre médecin.
  2. Bas de contention: Ils m’ont sauvé la vie (aka les pieds!). Ils seront utiles les jours de longues marches et surtout, surtout, dans l’avion.
  3. Planifier des pauses, beaucoup de pauses: Être enceinte, c’est fatigant! Lors de ma planification, j’étais dans une phase pleine d’énergie, mais ma médecin m’a rappelé que je me sentirais sûrement de plus en plus fatiguée avec le temps. Merci doc!
  4. S’amener des habits confortables: On a beau être en vacances, notre bedon, lui, il ne chôme pas. Si vous partez quelque temps comme moi, préparez-vous à l’éventualité d’une poussée de croissance bedonesque.
  5. Voyager léger: Autant que possible, tentez de réduire le poids de vos bagages, votre dos vous en sera reconnaissant!

Je n’ai jamais autant décroché que dans ce voyage, peut-être parce que j’imagine bien le chaos qui m’attend sous peu… Je vous souhaite de belles vacances reposantes!

Aimez-vous l’idée d’une babymoon? Quelle destination choisiriez-vous?

N.B. 1: Le meilleur moment pour partir serait dans le 2e trimestre (la plupart des lignes aériennes ne permettent pas aux femmes enceintes de prendre l’avion à partir du 7e mois de grossesse).

N.B. 2: Peu importe vos plans, discutez-en avec votre médecin.

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Le guide de survie aux conventions de cosplay d’une maman geek

L’été est synonyme de beau temps, sorties et terrasses. Dans mon cas, c’est aussi le début des conventions comme le Comic-Con de Montréal et l’Othakuton. C’est l’heure de sortir mon nouveau costume préparé avec soin, de naviguer dans la foule, et ce, avec ma fille. Oui oui, avec elle. Elle nous suit dans les conventions depuis l’âge de 3 mois. Nous sommes même allés à Boston avec elle et ses grandes soeurs. Cette année, ce sera Toronto pour le Fan Expo.

Bien équipés, c’est « facile » de trainer notre enfant. Voici quelques trucs de mon cru qui pourrait aider les mamans geek de ce monde à avoir une belle expérience de convention (et que j’aurais bien aimé avoir):

  • Votre allié de tous les jours et surtout celui des conventions: les collations. Ça occupe les mains de votre petit ange et vous fait sauver dans les kiosques de nourriture (souvent très dispendieux). Ma collation de prédilection: les petits poissons au fromage. Ça ne tâche pas, ne colle pas et ça bouche même un petit creux à maman et papa.
  • Attendez-vous à changer une couche ailleurs que sur une table à langer, donc apportez un piqué. J’ai changé une couche par terre parce que la salle de bain était trop loin. Et si votre enfant est déguisé, assurez-vous qu’il est facile de changer la couche/aller aux toilettes sans vous battre avec ledit costume.
  • Je n’ai pas allaité, j’emportais donc un thermos de lait, car l’accès à tout moyen pour le réchauffer peut être périlleux, et quand un poupon a faim, c’est là! Pour les femmes qui allaitent et qui se costument, il faut y penser à la confection. C’est souvent des détails qu’on oublie lors du design (tout comme l’élément « Comment je vais aller faire pipi maintenant? »)
  • Comme moyen de transport, j’affectionne la poussette, car elle nous permet de mettre notre sac de survie, bouteille d’eau, achats, etc. Notre fille pouvait y dormir sans problème. J’avais trop peur de cogner sa tête sur les gens si je faisais du portage. Psst: ça aide à se frayer un chemin dans la foule

Je crois qu’avec ces quelques trucs, votre expérience sera beaucoup plus plaisante. Les conventions créent de plus en plus d’espaces et locaux pour les enfants et les parents. Ils ont même leur propre catégorie de mascarade. C’est le moment de les initier à l’art du cosplay et de les impliquer dans la fabrication d’un costume de leur personnage préféré. Alors, enfilez vos plus beaux atours et on se voit dans une convention près de chez vous!

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La p’tite gardienne qui a changé notre vie

(chronique)

Je n’arrive toujours pas à comprendre pourquoi, mais depuis que notre plus vieux est né il y a 9 ans, mon conjoint et moi n’avions jamais eu recours aux services d’un gardien ou d’une gardienne. Mais voilà qu’il y a deux mois, nous avons osé et l’expérience fut concluante… tant pour notre couple que pour nos enfants!

Il faut dire que depuis l’arrivée de notre premier bébé, les grands-parents ont toujours été très présents et disponibles (yes!!!). C’est pourquoi nous avons su organiser nos sorties et passe-temps autour de leur horaire. Jusqu’à présent, cette façon de faire nous avait bien servis.

Par ailleurs, puisqu’ils ont une vie mouvementée, ces chers grands-parents, leurs disponibilités se font parfois plus rares le week-end. Mon conjoint et moi, on se disait que ce n’était pas bien grave, qu’on allait faire nos sorties la semaine ou profiter du moment où les enfants se couchent pour se faire un petit souper en tête-à-tête plutôt que d’aller au resto. ERREUR! La semaine, nous étions trop fatigués pour sortir et la routine souper-devoirs-bains accaparait toute notre énergie. Les vendredis et samedis, nous préférions finalement manger en famille. Après tout, c’est l’un des seuls moments pendant lesquels nous sommes tous réunis et qu’on peut jaser tous ensemble.

Alors voilà qu’il y a quelques semaines, notre couple avait besoin de se retrouver. On y rêvait, à ce petit repas tranquille au resto. On avait aussi le goût d’aller souper chez des amis sans se restreindre à des demi-conversations pendant que nos 4 mousquetaires envahissent la maison de nos hôtes.

On s’est donc mis à la recherche de la perle rare à qui nous accepterions de laisser nos 3 grands et notre bébé, le temps d’une soirée. Nous avons songé à plusieurs possibilités vu notre famille nombreuse : embaucher 2 gardiennes à la fois (ka-ching $$$), demander à l’une des éducatrices au CPE si elle désirait arrondir ses fins de mois, faire une petite annonce au CEGEP?

C’est finalement en prenant connaissance d’une offre de service publiée sur le groupe Facebook de mon village que j’ai eu un coup de coeur. L’annonce était simple, mais m’a donné le goût de rencontrer cette étudiante de 18 ans qui disait avoir envie de faire une foule d’activités avec les enfants plutôt que de les parker devant un écran. C’était LA fille de la situation!

Nous nous sommes empressés de la contacter pour valider son intérêt. Après une première rencontre et avoir donné beaucoup trop de conseils inutiles, on l’a fait! Nous sommes partis seuls, un samedi soir, comme dans l’temps, il y a 10 ans! Et croyez-moi qu’on a récidivé par la suite?

Les enfants l’adorent, leur gardienne! Chaque fois qu’elle vient, c’est la fête. C’est donc facile de se déculpabiliser et de multiplier les sorties en amoureux, ça crée une situation win-win à tout coup. Avoir su, on n’aurait jamais attendu si longtemps avant d’en profiter.

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Ma petite histoire de fausse couche précoce

(chronique)

Toutes les années, mes amis font un gros party de la Saint-Jean. En 2013, j’étais fébrile d’y aller, car personne ne savait encore que j’étais enceinte. J’avais tout planifié avec mon chum pour faire semblant que je buvais. À seulement 6 semaines de grossesse, je ne me sentais pas prête à l’annoncer.

Quand je suis allée aux toilettes pendant la soirée et que j’ai vu une petite tache de sang sur le papier, j’ai immédiatement eu le mauvais feeling que tout était terminé. Voyez-vous, ça faisait déjà un an qu’on avait commencé les essais bébés et j’étais un peu découragée du processus. Je sais que plusieurs femmes ont des saignements pendant leur grossesse, mais lorsque les saignements ont augmenté de jour en jour, je n’avais plus beaucoup d’espoir pour ce bébé tant désiré.

C’est le 1er juillet, après avoir passé la journée au complet à l’urgence, qu’on me confirmait que ma grossesse ne passerait pas le cap des 7 semaines. Fausse couche précoce. On m’a donné un rendez-vous pour une prise de sang dans une semaine et on m’a renvoyée à la maison avec la seule consigne de ne pas utiliser de tampons.

C’est fou comment une balloune peut crever rapidement. J’étais tellement contente d’être enfin enceinte. De penser aux noms, à la chambre, à comment on allait l’annoncer à la famille. Mais voilà, j’étais de retour à la case départ, avec des crampes à ne plus finir et des saignements qui allaient durer pendant HUIT semaines. Oui, j’ai saigné plus longtemps que j’ai été enceinte. Génial.

Quand on fait une fausse couche si tôt, il n’y a pas vraiment de ressources ou de support offerts. Après en avoir vécu deux, je me rends compte que j’aurais apprécié que quelqu’un me dise que c’est absolument normal d’avoir de la peine. Que c’est normal de faire le deuil de cet univers qu’on venait tout juste d’attraper du bout des doigts. Ce n’est pas parce que notre grossesse a été courte qu’on devrait juste move on comme si rien n’était arrivé.

Il y a aussi ce sentiment de culpabilité qui nous ronge; est-ce que c’est de ma faute? Il faut savoir qu’environ une grossesse sur cinq finira en fausse couche et que la raison principale est une anomalie génétique du foetus. Il n’y a pas de honte à en parler; au contraire, ça enlève le stigma autour d’une situation plus que normale. Autour de moi, je connais des dizaines de femmes qui sont passées par là. L’important, c’est d’en parler ouvertement avec notre partenaire et de mettre des mots sur les émotions qu’on ressent.

Ça m’aura pris près de 2 ans supplémentaires avant de retomber enceinte (et un petit coup de pouce médical), mais dans la plupart des cas, il est possible d’avoir une grossesse normale suite à une fausse couche. Mais je dois avouer que ça teinte la joie et que ça met un petit nuage gris sur le prochain test positif.

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Une excellente nouvelle saison pour « Good Girls »

J’avais adoré la première saison de Good Girls que je trouvais entre drôle et criante de vérité. J’adorais le jeu des actrices qui montrait comment on peut se sentir prise dans son rôle de maternité tout en essayant de sortir son côté badass

La semaine dernière, je ne sais pas si c’était pour ma fête ou de quoi dans le genre, mais la deuxième saison de cette série qui présente la maternité d’une façon un peu plus gangster est apparue sur mon Netflix d’amour. Il ne m’en fallait pas plus pour me taper tous les épisodes de la saison en deux soirs, avec mes chevilles surélevées, pas à cause de la canicule cette année, mais plutôt une vilaine entorse. 

Tout ce que je peux dire sans voler le punch, c’est que c’est plus qu’excellent.

Entre l’amitié plus fort que tout, les pressions sociales sur les mères, le rôle des pères, les trahisons, les tensions sexuelles, l’accouchement, les coups de fusil, les moments awkward, les moments doux, les réussites et les échecs, tout y passe avec des bons rires francs et des réflexions intéressantes sur comment on peut se sentir vivre au travers des tracas qu’engendre le fait d’avoir à s’occuper de petits et grands bouts d’humain. 

C’est pas mêlant, si vous lisez ces lignes et que vos enfants sont couchés, fermez votre cell, votre ordi pis allez m’écouter cette série comique pour vous mettre dans mon équipe de personnes qui attendront avec impatience une saison 3, si ça arrive (je croise les doigts). 

Dispo en anglais sur Netflix, maintenant!

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Une pause de Netflix et les effets sur le couple

En tant que parents, on s’inquiète souvent du temps que nos enfants passent devant leurs écrans. Nous sommes de plus en plus nombreux à être conscients des effets de cette exposition et nous choisissons souvent de la contrôler.

Pourtant, quand il s’agit de notre propre temps d’écran (et de son impact sur notre couple), il semble moins évident d’être raisonnables.

Je travaille tous les jours avec des couples de parents qui souhaitent entretenir à nouveau leur couple. L’un des défis auquel un certain nombre d’entre eux fait face est l’omniprésence des technologies dans leur routine. Force est de constater que les écrans se sont invités dans nos relations, même les plus intimes.

Je propose souvent de restreindre l’utilisation des cellulaires lors des moments passés en famille ou en couple, car c’est quelque chose que nous avons fait chez moi depuis un moment et qui a des bénéfices notables! Tellement que j’ai eu envie de tester autre chose : l’arrêt de la télévision pendant 7 jours.

J’ai donc arrêté Netflix durant 1 semaine.

Je ne m’attendais à rien! C’est juste que j’aime ça, sortir de ma zone de confort et voir où ça me mène. Une chance, mon chum a bien voulu essayer lui aussi.

Voilà le bilan :

  1. J’ai lu, lu et lu. Vraiment beaucoup. Et le meilleur dans tout ça, c’est que c’est une habitude que j’ai gardée!
  2. Nous avons eu une belle soirée juste à parler en amoureux. J’avoue qu’aller plus loin que « comment s’est passée ta journée? », c’était l’fun! Nous avons même été capables de prendre de belles décisions pour l’avenir…
  3. On a sorti deux coupes de vino et un jeu de cartes. On a ri, mais ri, comme ce n’était pas arrivé depuis longtemps! Tellement qu’on a eu peur de réveiller les enfants à plusieurs reprises…
  4. Un après-midi, mon conjoint m’appelle et me dit « je vais rentrer un peu plus tard, mais ne mange pas avec les enfants, attends-moi ». Il est revenu avec tout ce qu’il faut pour un super BBQ juste tous les deux. Une fois les enfants couchés, on a cuisiné ensemble et profité d’un souper à la belle étoile dans notre cour avec de la bonne bouffe. Mieux qu’au resto!
  5. J’ai redécouvert ma passion pour les arts : j’ai colorié des mandalas et acheté un kit de peinture diamants (c’est très cool, d’essayer quelque chose pour la première fois à 26 ans!)
  6. Enfin, nous avons pris une soirée chacun pour sortir de la maison avec des amis. Ça fait vraiment du bien de décrocher de cette façon, en toute légèreté, sans le stress de savoir si ça va bien se passer avec la gardienne.

Bilan de l’expérience : ça a été tellement positif que nous en voyons encore les bénéfices plus d’un mois après!

  • Nous avons décidé, d’un commun accord, de nous autoriser un maximum de 2 soirées télé par semaine. Finalement, la plupart du temps on n’en fait qu’une;
  • Je lis environ 3x plus qu’avant;
  • Je remarque que nous nous ouvrons plus facilement à un dialogue constructif et/ou existentiel;
  • À défaut de pouvoir se faire des restos en amoureux spontanément, on s’est dit qu’on profiterait davantage de s’organiser des date spéciales quand les enfants sont couchés;
  • Je me sens moins fatiguée. Pour vrai! On dirait que j’ai dirigé mon attention vers des activités plus saines et constructives, et que ça me donne plus d’énergie!

Bon, reste plus qu’à proposer la même chose aux enfants! (Mais ça risque d’être plus compliqué?)

Avez-vous déjà essayé de réduire le temps d’écran?

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Comment traverser l’hospitalisation d’un bébé

Quand mon garçon Théodore est arrivé par surprise à 28 semaines, je n’étais pas du tout préparée à son arrivée. True story, je me suis rendue à l’hôpital ce soir-là avec seulement ma sacoche. Jamais je n’aurais pensé que cet épisode de crampes finirait par une hospitalisation de 76 jours pour mon bébé-pas-fini-de-cuire.

Avec du recul, nous avons été chanceux de recevoir beaucoup de support pendant que nous traversions cette tempête. Surtout avec un plus grand à la maison et beaucoup de temps passé dans le trafic des allers-retours vers l’hôpital.

Je partage avec vous aujourd’hui une liste des choses qui nous ont vraiment aidés et qui pourraient vous être utiles si jamais un de vos proches passait par là.

1- De l’aide avec la logistique

Ce qui aide vraiment à alléger le chaos des premiers jours, c’est d’enlever la lourdeur de tout ce qui déborde d’un vase déjà trop plein. Par exemple, est-ce que quelqu’un peut aller s’occuper du chien, déplacer une voiture pour éviter une contravention, aller chercher des médicaments à la pharmacie ou appeler pour annuler un rendez-vous?

2- Demander des nouvelles, mais pas trop souvent

C’est normal de vouloir être au courant, mais quand tout le monde nous écrit et nous appelle en même temps, ça tire beaucoup d’énergie. La meilleure façon est de se relayer l’information entre amis et de ne pas s’offusquer si les parents ne nous répondent pas.

3- Prendre en charge les autres enfants

Durant notre 2e mois d’hospitalisation, je me souviens à quel point je me sentais coupable de ne plus rien faire d’amusant avec mon plus vieux. Pas de temps, pas d’énergie. Les sorties spéciales qu’il a faites avec ses grands-parents ou avec des amis ont vraiment été un baume sur mon coeur de maman.

4- Aider les parents à se changer les idées

Le personnel médical nous disait souvent à quel point il est important de se changer les idées. Une sortie au cinéma en après-midi, une promenade autour de l’hôpital ou se présenter à la maison avec un bon repas fait maison – ça vaut plus que tous les cadeaux du monde.

En fait, le meilleur soutien reste de faire sentir qu’on sera toujours là dans le besoin

Comment soutenez-vous votre famille et vos amis lorsqu’ils traversent des moments difficiles?