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Des chandails pour une bonne cause

Avez-vous déjà vu passer les chandails humoristiques de Tamelo Boutique?

Un peu nostalgiques, toujours funny; les modèles font souvent des clins d’oeil aux chansons et films québécois.

La marque québécoise a créé deux modèles de chandails pour une collaboration spéciale avec l’organisme l’Envol. Ce qui est trop bien, c’est que Tamelo Boutique s’engage à remettre 50% des profits de la vente des deux modèles à l’Envol!

L’organisme vient en aide aux jeunes mères dans le besoin, en offrant notamment des services de transport, du dépannage alimentaire, des conseils cliniques et des suivis médicaux et psychologiques. Toutes des choses qui peuvent tellement faire une différence!

La collection en collaboration avec l’Envol est constituée de deux t-shirts unisexes pour adulte, d’un cache-couche et d’un t-shirt pour enfant. En prime, les modèles font parfaitement référence à deux chansons de la culture québécoise. On adore! (Sorray si vous les avez maintenant dans la tête!)

Tamelo Boutique/tameloboutique.com

Tamelo Boutique/tameloboutique.com

Les chandails sont disponibles en ligne, via le site Web de Tamelo.

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Des mamans racontent pourquoi elles se sentent coupables

Dans cette seconde partie de confidences des collaboratrices de TPL Moms sur la culpabilité, on aborde nos attentes face à l’éducation, les problèmes de santé des enfants et de maman.

Face à ses propres attentes

« Des fois, je me sens coupable de ne pas être à la hauteur de mes propres attentes envers l’éducation ou l’accompagnement que j’aimerais offrir à mes enfants. Genre pas être assez capable de dire non aux sucreries, ou pas être capable de mettre clairement des limites, ou bien perdre patience et hausser le ton… Mais j’essaie vraiment d’être douce avec moi-même. On est en apprentissage. C’est un apprentissage, et la culture actuelle de l’intensif parenting nous aide pas à relativiser nos attentes… »

Les problèmes de santé et l’alimentation :

« Ma fille a eu un retard de croissance in utero dû à une insuffisance placentaire et je me sens coupable et responsable de ça sans bon sens. J’ai vraiment été body-shamed dans mon adolescence par ma famille et mon rapport au corps et à la prise de poids pendant la grossesse est vraiment difficile. J’étais toute petite à la fin de ma grossesse et j’étais fière de ne pas avoir pris tant de poids, alors que mon enfant était en train de mourir. Je ne me le pardonnerai jamais. Aussi, quand ma petite a commencé à manger, elle était hyper gloutonne et tout le monde dans ma famille disait que c’était parce qu’elle se ?rattrapait?. Cette remarque était comme une morsure à chaque fois et je finissais en larmes dans les toilettes. 

J’ai été vraiment malade pendant ma grossesse et j’ai fait une bronchite qui a duré des semaines. Ma petite fait beaucoup de bronchiolites et je suis sûre que c’est de ma faute. Bref, je dois vivre avec la culpabilité générale et l’impression de ne pas avoir été une bonne mère pour ma fille pendant que je la portais et la peur qu’elle l’ait ressenti et qu’on n’arrive pas à ?bonder? plus tard à cause de ça. » 

« Je me sens coupable de manger des trucs auxquels mon fils est allergique alors je me suis donné comme défi d’aller au resto pour manger des plats que je ne pourrais pas manger avec lui et finalement je me rends compte que c’est libérateur. »

« Le garde-manger a une porte en haut pour pouvoir mettre tout ce que je ne partage pas avec les garçons. Sinon, il ne m’en reste pas. Le pire c’est que c’était dans la planification lorsque j’ai dessiné la cuisine. »

Santé mentale

 « Ma pire culpabilité a été pendant ma déprime/dépression post-partum : je n’aimais pas ma vie à la maison avec mon bébé, je n’aimais pas la maternité, je la trouvais difficile, aliénante, et je regrettais ma vie d’avant. Et je sentais que je ?devais? à mon enfant d’aimer ma vie avec elle : j’aurais dû aimer ma vie, puisqu’elle, merveilleuse petite merveille sans défense, l’animait de tous ses sourires et découvertes… Alors je me détestais de ne pas être capable de m’épanouir dans ma maternité. Thank god, c’est passé. J’ai appris la maternité (je ne sais pas d’où j’avais pris l’idée que ça aurait dû ?aller de soi?), et j’ai appris à avoir confiance dans le lien qui me lie à mon enfant. »  

Quel est votre rapport à la culpabilité depuis que vous êtes maman?

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Comment écrire m’aide à faire le deuil de ma fille

J’écris pour TPL Moms depuis maintenant un an. Pour faire une histoire courte, en mai 2018, alors que j’étais en congé de maternité depuis deux mois, les éditrices du blogue étaient à la recherche de nouvelles collaboratices; ayant eu trois enfants et étant adepte des voyages en famille, plusieurs sujets m’interpellaient. Je croyais aussi qu’écrire sur ce blogue serait un projet enrichissant et stimulant pour égayer mon congé de maternité.

Et j’ai eu raison. Toutefois, je ne me doutais pas qu’en me donnant un espace pour m’exprimer à plusieurs reprises au sujet du deuil de ma fille, ce blogue serait aussi thérapeutique.

Il y a quatre ans, ma fille est décédée alors qu’elle était âgée de 2 ans et demi. Malgré son syndrome génétique qui la rendait plus fragile, son décès n’était pas du tout attendu. Il nous a pris par surprise alors que j’étais en toute fin de grossesse. Nous avons organisé ses funérailles en ne sachant pas si j’allais devoir m’y absenter pour accoucher de son petit frère. Heureusement, celui-ci a attendu le lendemain des funérailles pour pointer le bout de son nez. Par contre, je n’ai pas eu beaucoup de temps et d’espace pour digérer la perte immense que nous vivions.

En effet, un peu plus de 24 heures après avoir fermé le cercueil de ma fille, je tenais notre nouveau bébé dans mes bras. Comme toutes les mamans d’un nouveau-né, j’ai dû composer avec l’allaitement, les nuits entrecoupées, les changements de couches et les pleurs. Bien que mon bébé m’ait permis de ne pas me morfondre dans mon lit, je crois que je n’ai pas pu vivre toutes les émotions qui étaient enfouies en moi. J’ai inondé ses cheveux de mes larmes à plusieurs reprises lorsqu’il dormait collé contre moi, mais je devais rapidement me retrousser les manches pour prendre soin de lui.

À la fin de mon congé de maternité, je suis retournée travailler. Moins de deux ans plus tard, notre troisième enfant est né. Tout allait donc très vite jusqu’à ce que mon troisième congé de maternité débute. C’est d’ailleurs à ce moment que j’ai commencé à écrire ici.

J’ai l’impression que l’écriture m’a permis de revisiter des souvenirs et des émotions que j’avais trop rapidement mis de côté. Elle m’a aussi aidée à me recentrer sur ce que je vivais, à faire le point sur l’évolution de mon deuil et à mettre des mots sur certaines émotions que je ressentais.

Les commentaires des lecteurs ont aussi mis un baume sur mon coeur. Les encouragements, les messages empreints de compassion et les partages de vécus similaires m’ont fait beaucoup de bien.

Pour ceux qui ont perdu un être cher, quels moyens vous ont aidés à cheminer dans votre deuil?

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Une crèmerie sans produits laitiers ouvre ses portes

L’été est ENFIN là et on a une nouvelle adresse trop top à vous partager. Il s’agit de la crèmerie Swirl, qui a ouvert ses portes le 1er juin dernier. Et le mieux dans tout ça, c’est que la crème glacée servie est sans lactose et végétalienne!

Ce sont les frères Charles Deluvio et William Valle qui sont derrière le concept de Swirl. Pour ceux et celles qui connaissent, ils étaient aussi derrière l’épicerie Hào, qui a fermé il y a quelques mois.  Ce sont William Valle et Alexis Diestro qui s’occupent de créer les saveurs offertes chaque semaine.

Ce qui est génial, c’est que l’équipe veut inventer une nouvelle saveur de crème molle et de sorbet aux deux semaines! Depuis leur ouverture, nous avons vu la combinaison noisette et chocolat ainsi qu’argousier et vanille au lait de coco. Les crèmes glacées peuvent être dégustées mélangées (pour faire un « swirl ») ou séparées. Toutes les crèmes glacées imaginées par le duo sont à base de lait de coco organique.

Swirl offre aussi des biscuits maison et des thés au lait. Ils sont situés au 230 rue Rachel Est et sont ouverts du mercredi au dimanche de 13h à 21h. À noter que la crèmerie est sous forme de comptoir à emporter. Il n’y a pas de place assise.

On a trop hâte d’aller déguster les nouvelles saveurs!

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Le Piknic Électronik proposera une zone famille

Vous avez sûrement déjà entendu parler du concept, ou peut-être même y êtes-vous déjà allé.e et l’incontournable Piknic Électronik revient pour une nouvelle saison au Parc Jean Drapeau à Montréal du 19 mai au 29 septembre 2019. Au programme, un rendez-vous chaque dimanche au soleil avec le meilleur de la scène électronique montréalaise et internationale. Si la nouvelle est déjà vraiment prometteuse, sachez que vous allez pouvoir y amener vos petits puisque les organisateurs de l’évènement mettront en place Le Petit Piknic, une zone dédiée aux familles fans du Piknic Électronik!

La zone famille ouvrira ses portes tous les dimanches à partir de cette semaine et jusqu’au 8 septembre, de 14h à 19h! Il sera possible d’amener un « Piknic » pour vous et vos enfants, mais des camions de nourriture cuisinée avec amour par des restaurateurs locaux seront également présents sur le site!

Du côté des activités, vos enfants n’auront pas le temps de s’ennuyer! Une série d’activités amusantes conçues pour les parents et enfants sera proposée par l’organisme SOIR. Au programme: cours de danse, DJing, bricolage et coloriage. Le tout dans un environnement verdoyant et totalement aménagé pour les plus jeunes. Un club de lecture organisé par BAnK avec des albums jeunesse en libre service sera également mis en place!

Concernant les tarifs, l’entrée à l’espace Petit Piknic est gratuite pour les enfants de 12 ans et moins. Un combo famille à 30$ (tous frais inclus) est également disponible à la porte, les jours de l’évènement. Il suffit d’être 2 adultes et d’être accompagnés d’au moins un enfant de 12 ans ou moins. 

Pour suivre l’actualité et être à l’affût des activités proposées chaque dimanche, vous pouvez suivre la page Facebook de l’évènement Petit Piknic. Vous pourrez même y poser vos questions!

Prévoyez-vous d’y faire un tour avec vos enfants? 

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Gérer les tapes sans punition, pas si facile!

Une des nombreuses décisions que mon chum et moi avons prises quand notre fille est née est de ne pas donner de punition ni de faire de time-out. Nous ne croyons juste pas à ça. Personnellement, je ne voulais pas que ma fille ne fasse pas quelque chose juste parce qu’elle a peur de ce qui va suivre.

Ça a été plutôt facile. Jusqu’à ce que…

Quand ma fille de deux ans a commencé à donner des tapes, plusieurs fois par jour, nous avons commencé à trouver ça difficile. Dès qu’elle était insatisfaite d’une situation, elle tapait.

Pour s’assurer de respecter ce que nous avions déjà mis en place, voici comment nous avons décidé d’intervenir :

  1. Nous lui disons clairement : « On ne tape pas. »
  2. Nous nommons (ou, du moins, nous tentons de nommer) son émotion : « Je sais que tu es en colère, mais tu n’as pas le droit de taper. »
  3. Nous lui donnons des alternatives pour exprimer son émotion, par exemple : « Dis-moi ce qui ne va pas avec des mots. »
  4. Nous la laissons se calmer en restant à ses côtés. Nous tentons d’évaluer l’espace dont elle a besoin. A-t-elle besoin d’être près de nous ou d’un peu de distance?
  5. Une fois qu’elle est calme, nous lui demandons de réparer son geste en lui proposant quelques solutions comme des excuses ou un bisou. Elle peut ainsi choisir ce avec quoi elle est à l’aise.
  6. Quand son geste est réparé, nous lui disons que nous sommes contents et fiers d’elle.

Durant l’intervention, on s’assure toujours de lui parler à sa hauteur et de garder un ton calme, mais ferme. Nous voulons qu’elle comprenne que son comportement est inacceptable, sans essayer de combattre le feu avec du feu.

Après plusieurs fois à intervenir de cette façon, nous avons commencé à nous décourager. Elle continuait les tapes, tel un réflexe. Nous nous disions que si le problème persistait, nous devrions peut-être essayer autre chose.

En même temps, on croyait beaucoup à notre façon de faire. C’était la seule qui correspondait à nos valeurs et avec laquelle nous nous sentions à l’aise. Donc, on a persévéré encore un peu.

Un jour, nous avons remarqué que notre fille ne tapait plus. Elle avait développé le bon réflexe de s’exprimer avec des mots (Hourra!). Ça fait quand même du bien de remarquer des résultats!

Crédit : skalekar1992/Pixabay

Bien sûr, le problème survient encore de temps en temps. Mais, quand ça arrive, elle s’excuse tout de suite et nous fait un câlin d’elle-même. Elle commence même à nommer ses émotions!

C’est parfois difficile de persévérer dans l’application de nos valeurs éducatives. Je crois cependant que quand nous sommes à l’aise avec un type d’intervention, ça finit par fonctionner. En prime, nous ne nous sentons pas tout croche après.

Puis, peu importe l’intervention que nous décidons de faire, ça ne fera pas l’unanimité avec notre entourage. Nous sommes aussi bien d’y aller avec ce en quoi nous croyons, non?

Comment gérez-vous les problèmes de tapes de vos enfants?

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Des cartes de souhaits qui se transforment en bouquet de fleurs

Quoi de mieux qu’une belle carte de souhaits? Une carte de souhaits qui se transforme en bouquet de fleurs! Flowerink propose ça, et plus encore. L’entreprise montréalaise s’est en effet donné le défi de créer de la papeterie écoresponsable qui est non seulement magnifique, mais aussi bonne pour l’environnement.

Comment? Tout le papier utilisé par l’entreprise est ensemencé de graines de fleurs sauvages ou de fines herbes. En achetant une carte de souhaits ou n’importe quel produit de Flowerink, vous achetez aussi une plante qui enjolivera votre jardin ou votre chez-vous!

On ne se mentira pas, une carte, c’est éphémère? mais l’idée derrière les produits Flowerink, c’est d’offrir quelque chose qui va durer. Ce sont des mots doux qui proliféreront en jolies petites fleurs. #romantique

Tous les produits sont illustrés et imprimés à Montréal. Ce sont les illustratrices Mélanie Girard-Brisson et Frédérike Lefebvre qui sont derrière les magnifiques images de Flowerink.

Créée en 2017, l’entreprise place l’environnement au c?ur de toutes ses décisions. C’est pourquoi même les enveloppes, les autocollants et les protecteurs de plastique sont écoresponsables. Bon à savoir, n’est-ce pas?

Pour en savoir plus sur l’entreprise et découvrir leurs produits, cliquez ici.

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Je suis fière de ma famille

Dans nos vies de maman ou de papa, je pense que le sentiment qui prend trop de place est la culpabilité. Nous nous sentons coupables de tout et de rien? J’ai donc envie de prendre le temps de réfléchir et d’écrire sur la fierté, pour faire changement. C’est un sentiment un peu étrange qui me prend souvent par surprise et que j’essaie d’apprivoiser!

D’abord, mon parcours pour devenir maman a été long et vraiment plus compliqué que je ne l’avais imaginé. Quand j’y pense, je suis toujours très fière de constater la persévérance, la ténacité et le courage que j’ai eu au cours de toutes ces années. J’ignorais posséder toutes ces qualités! J’ai appris à me faire confiance, ce qui me permet de faire confiance aux autres et à la vie, tous les jours.

Bien sûr, mes plus beaux moments de fierté sont les réussites de ma grande curieuse et de mon petit rayon de soleil!

Pour ma fille, j’applaudis et je souligne ses succès « académiques » (elle termine sa maternelle…) et ses dons naturels pour le sport et la danse, mais ce dont je suis le plus fière, c’est qu’elle a appris à verbaliser et à comprendre les émotions qui la frappent si fort en plein coeur. Sa vie avant notre famille a laissé des traces et lui a créé des angoisses et des stress que les autres amis de sa classe ne connaitront jamais : angoisse de séparation, peur de l’abandon, peur de ne pas être assez bonne (pour en nommer que quelques-unes). Nous travaillons fort ensemble (avec de l’aide extérieure, au besoin) et la voir vivre une situation avec calme et maturité –  une situation qui aurait réveillée ses angoisses il y a à peine quelques semaines – me gonfle le coeur d’amour et de fierté!

Dans le cas de mon grand bébé garçon, il faut être un peu plus patient. Il fait les choses à sa manière et à son rythme. Il a besoin de plus d’aide et de soutien pour réussir. Ça nous donne la chance de fêter encore plus de petites étapes! Les dernières de la liste : il croque au lieu de laisser fondre dans sa bouche pendant des heures, il met ses bas et ses pantalons tout seul, il grimpe pour se rendre à la glissade. Je suis tellement fière de le voir essayer et réessayer avec persévérance sans jamais se décourager! Je vous laisse imaginer les réactions et les célébrations quand il a fait ses premiers pas le lendemain de sa fête de 2 ans!

Finalement, si j’ose me donner un peu de crédit, je suis fière de moi en tant que maman solo. Ma maison est en bordel, nos repas ne contiennent pas toujours des légumes et j’oublie parfois le soir du bain, mais j’ai deux enfants merveilleux qui s’endorment en chantant et qui se font des câlins quand l’autre pleure. Notre vie est remplie d’amour, de petits moments de bonheur et de résilience.

Quelles sont vos fiertés de parents?

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Mes enfants ne sont pas expressifs

(chronique)

Mes enfants sont des observateurs stoïques. Ils ne sont pas expressifs. Mon garçon est moins pire en vieillissant, mais ma fille de quatre ans, les étrangers, c’est pas sa tasse de thé.

Pis ça crée son lot de moments awkwards. Mieux vaut en rire, qu’ils disent. Ce billet se veut donc un billet d’excuses à tous les étrangers qui auront essayé d’avoir une interaction avec ma fille.

Chère madame caissière à l’épicerie. Je vois ton effort de parler à mes enfants, de tenter de toutes les façons du monde de les faire sourire. Sache que ce n’est pas contre toi. Même si tu leur offres un dessin, un ballon ou un suçon, il serait surprenant que tu réussisses à avoir une interaction positive avec eux.

Chère monitrice de natation. Même si tu redoubles d’efforts, il est fort possible que tu reçoives ton premier sourire à l’aube de la mi-session. C’est pas parce qu’elle ne t’aime pas. Au contraire, elle me parle de toi à tous les jours. Elle t’adore. Mais ça, elle ne te le dira pas.

Chère éducatrice remplaçante au CPE. Quand la titulaire de mon enfant n’est pas là le matin, elle n’ira pas vers toi avant que je sois parti. Apparemment que lorsque je serai parti par contre, elle te jasera ça. Stress-pas. Elle est comme ça.

Ne vous inquiétez pas, ce n’est pas qu’on encourage nos enfants à être bêtes. On essaie bien fort de les rendre outgoing, sociaux, et de les dégêner. Par contre, je ne les forcerai pas. Les règles de la bienséance s’appliquent. Tu lui donnes quelque chose, je vais lui demander de te dire merci.

Mais pas nécessairement de te sourire ou de te faire un câlin. Pas que je veux pas. Ça me ferait plaisir. Mais pas à eux. Et je respecte ça.

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Quand maman doit apprendre à lâcher prise

(chronique)

J’ai toujours été quelqu’un aimant (comprend ici "nécessitant") le contrôle: de mon ménage, mes habitudes, mon travail, mon image. Du plus loin que je me souvienne, je devais faire les choses à ma façon et je m’attendais à ce que les autres adoptent mes habitudes. J’étais comme cela autant avec ma famille et mon conjoint qu’avec mes belles-filles.

Un jour, tout a chamboulé. J’ai eu mon enfant à moi. Une petite chose minuscule qui est venue secouer chaque petite parcelle de mon confort absolu: le contrôle! Déjà à l’accouchement, elle est sortie en césarienne d’urgence. Ce n’est aucunement l’accouchement dont on rêve. Mais je ne l’ai pas constaté tout de suite. Le jour où j’ai eu le grand choc s’est déroulé ainsi: j’allais partir pour un rendez-vous, mais la petite a fait un besoin et devait être changée sur-le-champ. J’allais être en retard! Je n’ai jamais été en retard, même quand j’essayais de l’être. Je ne contrôlais pas les intestins de ma fille (et plusieurs autres choses par la suite). Je ne pouvais plus tout contrôler et mon égo en a pris un coup.

Une constatation difficile s’est imposée: je n’étais pas parfaite et un être de moins de 2 pieds me forçait à me remettre en question. J’ai dû m’habituer à tout cela. J’ai dû lâcher prise. J’ai eu à me faire confiance et à lui faire confiance. C’est loin d’être un travail personnel facile, et c’est loin d’être terminé.

Mon salon parfait se transforme en un chantier en un claquement de doigts: je ne réagis plus. J’attends. C’est terminé? Je range. Est-ce que j’ai été comme cela au début? Oh que non.  J’en faisais des ulcères d’estomac. Je rangeais au fur et à mesure. Mais, un moment donné, maman est vraiment fatiguée. Maintenant: go fille, amuse-toi!

Maintenant, avec une threenager en puissance, j’apprends à ne plus avoir de contrôle sur mon image publique. Je m’explique : quand ton enfant se couche par terre en pleurant parce que « non moi veux pas aller là-bas », tu n’as malheureusement plus le contrôle, ni de ton enfant ni de ton image. Quand tu décides de traîner ton enfant par le bras parce que tu as essayé toutes les tactiques possibles (fait vécu), tu n’as pas le contrôle de la situation. Ou encore, quand ton chum trouve que c’est long à la caisse d’un centre de rénovation et qu’avec ta fille, il crie « BATAILLE » avec des nouilles de piscine, tu respires par le nez.

Et j’ai appris que c’était correct. Je vis avec ce sentiment-là et je vais bien (la plupart du temps). 

Donc, si vous voyez un homme qui crie « BATAILLE » avec une nouille de piscine et qu’une petite fille part à courir en riant, c’est les deux miens. Que voulez-vous, je ne contrôle plus tout!