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Quand la fête des Pères déclenche le syndrome post-traumatique

(chronique)

J’ai subi de la violence avant et après ma séparation. J’ai été diagnostiquée avec un syndrome de choc post-traumatique. Ça fait qu’à chaque fois que je dois voir mon ex, disons pour un échange d’enfants, ou lui écrire, disons pour une histoire de journée pédagogique, ça me prend tout mon courage. J’en shake avant et après. Chaque fois, plein de souvenirs douloureux remontent. C’est ça, un syndrome de choc post-traumatique: c’est comme après avoir vécu la guerre, sauf que mon Irak, c’est mon ex, et quand je le vois, c’est comme si des bombes tombaient sur ma maison. Tout mon corps pense que je vais mourir. Mon instinct de survie se met à high et me hurle d’aller me cacher dans un bunker. Ça me prend la journée au complet et parfois plus longtemps pour redescendre.

Quand je sais que je vais être exposée à mon trigger, je me prépare le mieux possible. Je m’entoure. Je médite. Je monte mes barrières émotionnelles. J’utilise toutes les stratégies que je connais. Je prends soin de mon sommeil la veille, parce que si j’ai fait de l’insomnie en plus, je suis encore plus fragile. J’annule mes rendez-vous, parce que je sais qu’après, tout ce que je vais vouloir faire, c’est prendre une douche et me rouler en boule dans mon lit.

Mais là, c’est la fête des Pères qui s’en vient. Avec partout les annonces de cadeaux idéaux pour papa, les textes d’ode à la paternité que j’aurais tant voulu pouvoir écrire sur le père de mes enfants, les bricolages de l’école et de la garderie qui lui sont destinés, etc. Il fut un temps où j’imaginais que si je me séparais, je lui offrirais toujours un petit cadeau à cette occasion, et qu’il ferait de même à la fête des Mères. C’était ma séparation rêvée. Mais là, les annonces et les articles me plongent chaque fois dans une sensation de panique que je n’ai pas vue venir, à laquelle je n’ai pas pu me préparer, comme si ça m’attaquait de partout. Bang! Fête des Pères ici et Paf! Fête des Pères là. Mon cerveau fait l’équation fête des Pères = mon ex = danger. Danger!!! Toutes les lumières rouges allument. C’est vraiment épuisant.

J’aurais voulu écrire des éloges aux papas formidables que je connais: il y en a plein, des papas sortis d’une cuvée de diamant brut qui me redonnent espoir en la paternité et la masculinité. La prochaine génération est entre de bonnes mains. Mais là, j’ai surtout envie d’envoyer plein d’empathie à toutes les mères pour qui cette période est un dur rappel que pour différentes raisons et malgré les incitatifs publicitaires, elles n’ont pas pantoute envie d’écrire une carte ni d’acheter la nouvelle gogosse « parfaite pour papa » du Canadian Tire. Si vous en connaissez une, c’est peut-être le temps de lui envoyer du love.

Moi j’ai surtout envie de me trouver une grotte pour aller y dormir jusqu’à ce que la fête des Pères soit passée.

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Des mamans racontent pourquoi elles se sentent coupables

Les collèges de TPL Moms partagent de ce qui attise leur sentiment de culpabilité.

Le travail

« Le classique : je me sens coupable de travailler (surtout les soirs et fins de semaine) mais je me sens coupable aussi de dire non au travail pour lui ou de prendre un congé de maternité, car je sais que ça va faire stagner ma carrière. J’ai un horaire atypique donc je me sens coupable de l’envoyer à la garderie quand j’ai congé. 

Mais je me sens aussi coupable quand je le garde avec moi et que je n’avance pas sur les choses que j’ai à faire et que je repousse tout le temps. C’est un gros travail pour moi de ne pas me sentir coupable chaque jour en fait. Jongler entre famille et carrière, je trouve ça un peu difficile. »

« Je me sens coupable quand je laisse le travail prendre le dessus, coupable face au boulot quand je coupe pour être avec mes amours, coupable parce que je passe du temps avec un plus que l’autre, coupable quand je prends de mon précieux temps libre pour entretenir la maison alors que je pourrais jouer avec les enfants, coupable de ne pas entretenir la maison pour être avec les enfants, coupable de ne pas entretenir mon couple pour passer du temps en famille, coupable de faire garder les enfants pour passer du temps en couple. Bref: damned if I do, damned if I don’t. »

Études

« La conciliation travail-thèse-famille me ronge pas mal. Je me sens toujours coupable de ne pas être en train d’écrire ma thèse, ce qui est grandement causé par le fait que j’ai des enfants et que j’accepte pas mal qu’ils soient le centre de mon organisation de vie. Mais si je veux finir cette thèse, faudrait aussi qu’elle soit au centre. Je sais pas comment faire ça. J’essaie, et pour l’instant, ça ne marche pas tant. »

Ne pas être tout le temps avec les enfants

« La garde partagée a amplifié mon sentiment de culpabilité, comme s’il fallait que je passe chaque moment disponible avec mes enfants – hors de question de les faire garder un soir où j’ai la garde – mais en plus, ces moments doivent absolument être EXTRAORDINAIRES et MÉMORABLES, comme si je voulais compenser pour le temps où on n’est pas ensemble, ou comme si j’avais peur qu’elles m’oublient? C’est rushant. »

« Maintenant qu’ils sont rendus grands (8-10 et 11 ans) et autonomes le matin, j’essaie de profiter pour récupérer un peu de sommeil! Mais j’me sens quand même coupable de filer ça jusqu’à 10 h! Même si je sais qu’ils ont déjeuné et qu’ils s’occupent ensemble! »

« Je dirais que je ne me sens pas coupable puisque pour l’instant, ma vie, c’est vraiment mes enfants. En même temps, je n’ai pas vraiment le choix. Quand ils se font garder, c’est parce que j’ai un rendez-vous. Cependant, je me suis sentie coupable de faire rentrer mon plus jeune à la garderie 3 semaines avant mon retour au travail, mais j’ai tellement eu une année difficile que je me dis que j’ai bien le droit d’avoir des vacances. »

De quoi vous sentez-vous coupable depuis que vous êtes parents?

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La technique du câlin : pour en finir avec les crises !

Être parent. Personnellement, c’est le rôle le plus difficile que je n’aurai jamais à jouer. On dirait que mes enfants connaissent mes triggers, savent comment me faire péter un plomb en tout temps. J’essaie le plus possible d’avoir un mode d’éducation bienveillant, de prendre soin de bien entendre mes enfants et d’offrir une réponse adéquate.

Vient toutefois un moment dans la vie d’un enfant où il semble que les mots n’ont pas assez de portée et que leur corps gère leurs inconforts et leurs défis en perdant la carte et en faisant des crises parfois injustifiées, parfois incontrôlables, parfois interminables. Les tantrums et les bacon de ce monde ont tous une cause ou une raison, aussi insensée qu’elle puisse nous paraître. Et, même si ce n’est pas toujours évident d’en trouver la cause, il est bien souvent possible de désamorcer ces crises relativement simplement.

Comme humain, il existe des réflexes de protection en temps de crise qui consistent en le repli ou encore l’attaque. En d’autres mots, il s’agit, lorsque l’on est exposé à une crise, de réagir en ignorant la crise ou encore en la confrontant. Bien que ces solutions fonctionnent parfois, il faut souvent se pencher sur la raison de base de la crise pour mieux la comprendre et, ainsi, la gérer.

Lorsqu’on se met à observer les crises d’un enfant, un dénominateur commun s’y retrouve bien souvent : le besoin d’attention, la carence affective. OK. Dit comme ça, une carence, ça fait peur. Or, la définition propre d’une carence, c’est simplement un manque. L’enfant qui fait une crise cherche une réponse de la part de son parent, peu importe de laquelle il s’agira.

L’ignorance intentionnelle demeure une solution qui, souvent, peut fonctionner. L’enfant qui cherche une réaction du parent n’en reçoit pas suite à un comportement négatif. Il ne verra donc pas le bénéfice de la crise. Par contre, dans un mode d’éducation bienveillante, il s’agit rarement d’une réponse optimale. Comment donc régler, apaiser ou mettre un terme à une crise tout en demeurant en mode prise en charge et soin bienveillant? La réponse, si simple, est bien souvent loin de ce que nous tentons : le câlin.

Récapitulons. La crise cache souvent un inconfort de l’enfant, une quête de cadre, un trop-plein d’émotion, un besoin et une recherche d’attention ou de contact avec le parent. Le câlin, bien souvent, va venir ralentir, diminuer et même cesser la crise. Ça parait si simple sur papier. Et… ce l’est. En répondant à un besoin, à une carence en offrant une présence physique rassurante, on vient calmer le jeu rapidement.

Le câlin offre une chaleur, une proximité, un contrôle physique intéressant lorsqu’on veut, comme parent, reprendre le contrôle d’un trop-plein.

Évidemment, l’une des clés de cette technique repose dans son caractère volontaire et consentent.

Un simple « As-tu besoin d’un câlin pour t’aider à te calmer? » aura souvent une réponse positive.

Essayez-le, vous allez voir.

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Entrevue avec une accompagnante à l’avortement

D’abord professionnelle de la santé en périnatalité et santé reproductive, Mélina Castonguay est également accompagnante à l’interruption de grossesse et à l’avortement. Puisque j’ai découvert cette profession il y a quelque temps, j’ai donc pensé m’entretenir avec elle.

Quelle a été ta formation pour devenir accompagnante à l’interruption de grossesse?

Pour l’instant, il y a peu de formations offertes puisque c’est très récent au Québec. J’ai donc dû faire de l’autoformation en me basant sur mon baccalauréat en pratique sage-femme. C’est pour cette raison que j’ai obtenu des subventions pour créer une formation basée sur les connaissances scientifiques. La formation d’une durée de 40 heures vise la compréhension du déroulement d’une interruption de grossesse, ainsi que l’accompagnement global de la personne. La formation permet d’obtenir la certification de Doula à l’interruption de grossesse à l’avortement – niveau 1 après la réussite d’un examen.

Qu’est-ce qui t’as amenée à faire cette formation en tant que sage-femme?

J’ai eu un intérêt pour l’accompagnement lorsque j’ai fait mon baccalauréat comme sage-femme. Même si les deux formations peuvent paraître en contradiction, ce n’est selon moi pas le cas. Dans l’histoire, les sages-femmes étaient généralement celles qui étaient impliquées dans les interruptions de grossesse. La question est donc à partir de quand les sages-femmes ont cessé de s’intéresser à la question. Avec ma formation, j’arrive à comprendre toutes les étapes de la grossesse y compris les interruptions. 

Est-ce que tu peux être présente tout au long de la procédure ou est-ce que tu dois sortir pour être certaine que la femme n’est pas influencée dans sa prise de décision?

Puisque les personnes ont le droit d’être accompagnées lors d’une interruption de grossesse, je peux être présente à toutes les étapes. Cependant, certaines cliniques ou certains médecins ne sont pas à l’aise que les femmes soient accompagnées. Ça ne fait pas encore partie de la culture institutionnelle. C’est un peu comme lorsque les papas, historiquement, ne pouvaient pas assister à l’accouchement. Si c’est le cas, l’accompagnante pourra faire les démarches pour s’assurer d’être présente.

Crédit: Mélina Castonguay

Est-ce que tu fais de l’accompagnement lors des fausses couches?

Oui, je peux accompagner une personne qui vit ou a vécu une fausse couche. En tant que sage-femme, je peux aussi être présente en soutien lors d’autres événements liés à la santé reproductive par exemple : difficultés de conception ou deuil périnatal.

Quel est le suivi post avortement?

Après l’interruption de grossesse provoquée, j’accompagne la personne selon ce qu’elle a vécu et selon ses besoins. L’accompagnement est personnalisé. Cependant, si elle a besoin d’un soutien psychologique, j’invite toujours les personnes à consulter un professionnel

Est-ce qu’il y a un cadre légal à la pratique? Un ordre professionnel? Est-ce que ça rentre dans la pratique d’autres professionnel.le.s?

Pour l’instant les accompagnantes à l’interruption de grossesse ne sont pas dans un ordre professionnel. La profession peut se comparer à celle de la doula. Aussi, la reconnaissance de la formation varie en fonction de l’école où elle a été obtenue. Plusieurs personnes qui sont formées ou qui veulent être formées travaillent déjà dans des domaines liés à la grossesse (sage-femme, infirmière, doula, etc.). Il faut savoir que la formation d’accompagnante compte pour la formation continue de plusieurs professionnels tels que les membres de l’ordre des infirmières du Québec.

Combien coûtent les services d’une accompagnante?

Puisqu’il s’agit d’un service offert au privé, en l’absence de financement public, le prix varie en fonction des services reçus. Le prix varie aussi d’une accompagnante à l’autre. Il est aussi possible pour une accompagnante de créer un fonds pro bono pour pouvoir offrir le service à tous.

Comment les gens te contactent habituellement?

Pour l’instant c’est par le bouche-à-oreille [ou par un texte sur TPL Moms], puisque les gens ne sont même pas au courant que ce type d’accompagnement existe. Plus la profession sera connue, plus les femmes pourront trouver une accompagnante par une recherche en ligne.

Pour d’autres informations ou pour contacter Mélina, c’est ici.

Pour connaître davantage son rôle, c’est ici.

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« Coudonc es-tu malade mentale »

(chronique)

Si c’était pas écrit dans les lignes de ma main, c’était surement clair sur les réseaux sociaux et un peu partout sur les traces numériques que je laisse; je me dirigeais tranquillement, depuis les neuf dernières années, dans un très grand mur.

Mes parents ont presque toujours été entrepreneurs comme moi, et ils ont travaillé plus qu’à leur tour. J’ai été élevée sur le mantra de travailler fort pour avoir mes affaires et des aléas de la vie ont fait que j’ai dû apprendre à m’arranger du jour au lendemain en devenant maman. Ma grossesse surprise en fin d’étude et mon RQAP à 350$ au deux semaines ne me donnait pas les outils nécessaires pour prendre un congé de maternité comme travailleur autonome. J’ai pas pris de congé, j’ai continué de donner mon 100%. J’ai écrit des textes de nuit, des livres en un mois et demi, j’ai couvert tous les événements que j’ai pu, fait tous les voyages, toutes les activités. J’ai lancé des projets, aidé des gens, cuisiné moi-même ma bouffe, pas dormi, et j’ai participé à tous les trucs sociaux que j’ai pu dans les 9 dernières années. Un peu comme un automatisme et par peur de jamais être assez, en ayant l’impression d’être toujours un peu la conne ou bedon pas assez professionnelle ou pas assez mère pour les autres.

J’ai pas brulé la chandelle par les deux bouts, ce serait trop simple; j’ai pris la chandelle et je l’ai ****** à feu doux dans une poêle en me disant que mon TDAH, le café et mes médicaments stimulants allaient m’aider à passer au travers de mon rush.

L’affaire c’est que mon rush dure depuis mai 2015 et que j’ai jamais pris le temps de décrocher pour de vrai, j’ai mis des plasters sur des hémorragies en me disant qu’au moins les motifs étaient cutes.

Après deux mois à pleurer à absolument tous les jours, à être en chicane et tannée d’à peu près tout le monde dans ma vie, je me suis décidée à aller consulter mon médecin de famille et j’ai su que j’étais en dépression depuis un petit bout. Quand j’ai commencé à en parler autour de moi, on m’a dit « prend soin de toi » et « désolée mais faut que tu prennes le temps de t’arrêter parce que tu l’as jamais fait ». Nouveau médicament, thérapie, sport à faire chaque semaine (chasser des Pokémons, ça compte). 

J’ai donc commencé un ~ arrêt de travail ~ en diminuant mes tâches d’envions 75%, prétextant des vacances pour s’occuper de projets personnels (ma santé mentale) et j’ai mis ma petite vie sur pause. J’ai pris le temps d’expliquer à mon enfant que je devais prendre du temps pour moi parce que j’étais malade. Il m’a demandé c’était quoi ma maladie; j’ai dit quelque chose comme une maladie de fatigue dans le cerveau. Que j’étais triste et que j’avais besoin de me reposer. Ça s’est bien passé il est sensible comme un coeur, ce petit nuage-là.

Puis, un jour après une dure journée d’école où il s’est rendu compte que la maternelle finissait bientôt et que sa vie allait changer, il a pleuré vraiment fort en me regardant et m’a demandé le plus sérieusement du monde «  coudonc es tu malade mentale? ».

J’ai ri, j’aurais peut-être pas dû, mais dans les circonstances rire me fait du bien, puis j’ai dit que oui, la dépression c’est une maladie mentale, et que mon cerveau a déjà besoin de lunette avec mon TDAH et mon anxiété et que là je suis juste genre hyper fatiguée. Genre 100% fatiguée. Mais que ça des bons côtés parce que je suis plus souvent à la maison et que je peux enfin me reposer.

Plus tard, il m’a parlé qu’il qualifiait des trucs avec ses amis de la maternelle de malade mental et que ça voulait dire fou et que fou c’était pas négatif ni positif, mais différent. J’ai dit que la société était assez malade pour plein de raisons et que beaucoup de parents travaillent trop et s’épuisent. Moi, je suis de ceux-là.

Pis que si ses amis avaient quelque chose contre les maladies mentales, ça me ferait plaisir de leur dire que finalement, c’est pas si pire que ça.

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Nos suggestions de cadeaux de profs pour parents en manque d’inspiration

Malgré tout ce qu’on en dit, l’adolescence comporte certains avantages (haha!), tels que celui, non négligeable quand on n’est pas trop douée pour le magasinage, de ne plus avoir à acheter de cadeaux de profs. Non pas que je considère qu’ils n’en méritent pas, bien au contraire! Je me suis toujours fait un devoir de souligner leur dévouement auprès de mes enfants en fin d’année scolaire, c’était pour moi la moindre des choses. Sauf que, Dieu que l’inspiration me manquait parfois!

Je ne voulais pas ajouter une tasse de plus à leur collection déjà impressionnante, ni contribuer à l’augmentation inquiétante de leur taux de sucre sanguin en leur offrant une vingtième boîte de chocolats. Vers quoi me tourner alors? J’ai parfois fait des trouvailles géniales, mais je dois avouer que j’ai quelquefois abdiqué en mettant dans le panier d’épicerie 2-3 barres de chocolat Lindt format jumbo.

Si, comme moi à l’époque, vous désirez remercier chaleureusement l’enseignant.ante de votre petit, mais n’avez aucune idée de ce qui lui ferait plaisir sans l’encombrer, je vous propose quelques suggestions qui m’auraient été d’un grand secours!

  • Des savons artisanaux. Plusieurs fabriquants d’ici en font de fabuleux : Savonnerie des diligences, Quai des bulles, La Prétentieuse. En plus d’être beaux et de sentir divinement bons, ils ne sont pas encombrants puisqu’ils fondent! Et ils sont pratiques puisqu’ils peuvent être utilisés pour se laver les mains en classe.
savon

Un exemple des merveilleux savons faits par la Savonnerie des diligences / crédit: Savonneries des diligences

  • Des sacs réutilisables, de type tote bag, sacs à collation ou sacs à fruits et légumes. Tout le monde a besoin de sacs, écologiques de surcroît. Et c’est toujours utile pour ranger du matériel scolaire! Vous en trouverez de beaux chez Omaïki, de même que chez Mère Hélène et sa nouvelle division, Carré Zéro Déchet.
pochettes

Trois pochettes à sandwich qui pourraient très bien servir d’étuis de rangement pour du matériel scolaire / crédit: Mère Hélène

  • Une belle carte, tout simplement, avec un mot gentil qu’on prend le temps d’écrire. On m’a souvent dit que c’était le « cadeau » le plus apprécié. Le coloré café La graine brûlée en tient une sélection des plus originales, la trop jolie boutique Boucle et Papier en offre de ravissantes et les éditions Paperole en produisent des classiques comme des funky.
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Jolie carte de remerciements Paperole / crédit: Paperole

  • Un certificat ou une carte cadeau du nouveau petit commerce local ou du café de quartier est généralement une valeur sûre. Exemples d’une résidente de la Rive Nord : à Ste-Thérèse, on retrouve au centre-ville les chouettes boutiques art de vivre/décoration Kaméléon Atelier MRKT et Inédit du Nord et le sympathique café Les Allumées, parfaits endroits pour envoyer des profs se gâter.
MRKT

La belle boutique Kaméléon Atelier MRKT à Ste-Thérèse / crédit: Régine Apollon

  • Et si on n’a pas de budget, on fabrique un petit quelque chose de simple à la maison avec nos cocos-cocottes, du genre signet; encore une fois, pratique et peu encombrant!

Si vous ne pouvez échapper au magasinage, essayez de choisir des trucs faits ici, comme ça, si vous manquez un peu votre coup, au moins vous aurez encouragé l’économie locale, haha! 

Allez, ça va bien aller et c’est l’intention qui compte après tout, bonne fin d’année scolaire!

Quelles sont vos suggestions de cadeaux de profs?

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La routine… faite pour se casser?

Je suis ce qu’on pourrait appeler un papa avec de bonnes routines.

Mes semaines se suivent et se ressemblent pas mal. Le lever se fait pas mal toujours à la même heure (pas besoin de cadran, hein?), s’en suit l’habillage, le déjeuner et le départ vers le CPE ou l’école.

Au retour, on joue dehors si possible, les enfants jouent de leur côté alors que je prépare le souper puis vient le bain, l’hygiène, Passe-Partout et les histoires. Plus les petits se couchent tard, plus ils se réveillent tôt chez nous. Alors pas besoin de dessin, j’essaie de les coucher autour de 19h15, tous les soirs.

Récemment, je me suis questionné sur ce qui m’amenait à être aussi rigide dans l’application de la routine à la maison. Je me suis fait comme réponse que c’était parce que, de cette façon-là, je suis constant et cohérent pour mes enfants et que c’est sécurisant. En «échappant» un peu la routine il y a de cela quelques semaines, j’ai réalisé que l’impact était vraiment moindre comparé à ce à quoi je me serais attendu. Pour moi, être dans une routine, c’était être organisé.

Je me suis souvent fait dire par des proches : « Come on! Ça ne te tuera pas de sortir de la routine un peu. » Quand les enfants étaient bébés, j’aurais répondu que ça ne me tuerait effectivement pas, mais qu’il n’était pas nécessaire de réparer ce qui n’était pas brisé. Plus ça va, plus je fais des tests. Avec l’été qui arrive, je me permets de plus en plus de rester dehors plus tard, de sauter un bain de temps en temps, de manger deux fois des sandwichs dans ma semaine. Et finalement, en grandissant, les enfants comprennent de mieux en mieux qu’il s’agit de moments spéciaux, de permissions, et que le retour à la routine est tout à fait normal.

Plus ils sont vieux, plus mes enfants sont résistants au changement. L’avènement de la douche dans notre vie nous a apporté une grande qualité de vie et une grande liberté dans notre période de jeux post-souper. En effet, chez nous, il est beaucoup moins long de passer les enfants un à un dans la douche que de les baigner en même temps. Ça nous permet donc un peu de folie dans notre routine déjà bien chargée.

Avec le recul, je réalise que oui, quand les enfants étaient petits, la routine leur était importante, mais que c’est sûrement aussi en partie parce qu’elle l’est pour leurs parents aussi. M’étant séparé relativement tôt dans leur vie, les enfants ont rapidement eu deux maisons, deux vies. Les placer dans un cadre prévisible et rassurant a sûrement été une façon pour moi de gérer la culpabilité reliée à la séparation qu’ils on subie.

Aujourd’hui, on se permet donc des petites surprises dans nos semaines, et je me rassure en me disant que j’assouplis seulement ma routine. Je ne la casse pas. Et ça marche, je crois.

Vous est-il arrivé de croire que votre enfant ne s’adapterait pas à un changement ponctuel dans votre routine?

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Pampers installera 5000 tables à langer dans les toilettes pour hommes d’ici 2021!

C’est la grande nouvelle de ces derniers jours pour les parents : Pampers, en partenariat avec Koala Kare, installera 5000 tables à langer dans les toilettes pour hommes d’ici 2021! Bien qu’ils soient impliqués dans la vie de leurs enfants, les papas manquent souvent de ressources lorsqu’il s’agit de changer une couche à l’extérieur de la maison. 

Le besoin de tables à langer dans les toilettes pour hommes a été fortement mis de l’avant à la fin de l’année dernière avec le mouvement #squatforchange lancé par Donte Palmer, un papa fatigué (et on le comprend!) de devoir faire des squats dans les toilettes pour changer son enfant. De nombreux pères avaient alors suivi le mouvement sur Instagram en postant des photos d’eux en position squat en train de changer la couche de leurs bébés.

Pampers a souhaité remettre en lumière ce mouvement en lançant la campagne #LoveTheChange et le porte-parole n’est autre que John Legend! On vous invite à visionner la vidéo de la campagne (ci-dessous) pour en savoir plus!

Si l’initiative est pour l’instant limitée à 5000 exemplaires dans toute l’Amérique du Nord, on peut espérer qu’elle prendra de l’ampleur, et peut-être qu’un jour (pas si lointain), on atteindra l’égalité avec la présence de tables à langer dans toutes les toilettes, autant pour les femmes que pour les hommes!

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Petit guide pour déménager avec des enfants en bas âge

Voici six conseils pour déménager avec des enfants en bas âge, sans s’arracher les cheveux.

Réserver son camion et commencer à emballer le plus tôt possible

C’est la base.  Avec des enfants dans les pattes, moins il en reste à faire dans la dernière semaine, mieux c’est.  On peut aussi profiter de tarifs avantageux en réservant son camion à l’avance.

Faire un tri et vendre les objets qui ont de la valeur.

Déménager coûte cher. Vendre les items dont on ne se sert plus permet d’absorber une partie des coûts et libère de l’espace dans le camion.  En plus, avec Kijiji et Marketplace, les acheteurs viennent directement chercher les objets chez vous, donc plus besoin de libérer une fin de semaine pour faire une vente de garage!

Impliquer les enfants dans l’emballage des boites

Même si leur aide ne sera pas nécessairement très utile, le fait d’apporter des objets et de les placer dans des boîtes les aidera à comprendre ce qui s’en vient et souvent, ça leur fait tellement plaisir. Du haut de ses 15 mois, notre fille nous a aidés à emballer ses jouets et ses vêtements.

Parler du déménagement sur une note positive

Votre enfant aura une plus grande chambre? Votre nouvelle maison se trouve juste à côté de la piscine municipale? Lui montrer que le déménagement est un événement positif rendra les choses plus faciles et lui fera voir le tout comme une grande aventure.

Planifier des activités spéciales

Trouver une personne pour s’occuper des enfants, sur place ou ailleurs, vous permettra de diriger les déménageurs (ou vos amis) et de régler tous les détails de dernière minute. Une sortie au cinéma, dans un nouveau parc, à la bibliothèque, bref c’est la journée parfaite pour une activité différente. C’est donc le moment d’appeler la gardienne, les grands-parents ou toute autre personne de confiance qui vous a offert un jour de s’occuper de vos enfants.

Prévoir une boîte pour tout ce dont les enfants auront besoin pendant la première nuit

Une nouvelle maison, ça peut rendre insécure. Ce n’est donc pas le temps de chercher le toutou ou la couverture qui-réconforte-à-tout-coup dans les boîtes, à l’heure du dodo.

Déménager avec des enfants, c’est accepter que ce soit le bordel pendant quelques temps, mais ça peut aussi être une expérience positive.

Avez-vous des souvenirs agréables de déménagements pendant votre enfance?

Quels sont vos meilleurs trucs?

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Test d’une boîte repas durant cinq jours

Nous avons testé une boîte repas durant cinq jours. Une bonne option pour la famille ?

Les points positifs

  • Je n’ai pas de planification à faire pour les soupers (m’assurer d’avoir tous les ingrédients). C’est donc une baisse de la charge mentale qui est évidemment toute sur mes épaules.
  • Les recettes sont simples à réaliser ce qui est parfait pour les repas de semaine.
  • Ça m’a permis de tester de nouvelles recettes, surtout que je cuisine de plus en plus végétarien.
  • La cuisine des repas n’a pas sali beaucoup de vaisselle.
  • Les portions étaient grosses, j’en ai eu assez pour avoir un dîner sauf pour la recette de hamburger.

Les points négatifs

  • J’ai trouvé qu’il y avait peu de choix de recettes végétariennes. En fait il y avait moins de cinq choix. J’ai donc dû choisir un repas déjà prêt.
  • Certains repas étaient un peu incomplets. Par exemple, une salade sans source de protéine ou des pâtes juste aux légumes.
  • Comme il n’y avait pas de choix, j’ai dû prendre des recettes moins enfant-friendly.
  • J’ai trouvé que cela faisait beaucoup de déchets (recyclables ou non).

Le verdict

Ça peut simplifier la vie des gens, mais les points positifs ne viennent pas contre-balancer les points négatifs.

Je voudrais réessayer dans quelque temps lorsque les repas végétariens seront mieux planifiés ou lorsqu’il y aura des options végétaliennes.

Quelle est votre opinion sur les boîtes repas à cuisiner?