Nous avons un bel événement familial à vous proposer: la Course TROIS, 2, 1, GO! organisée par le Regroupement pour la Trisomie 21 (RT21). Celle-ci se déroule le 20 août et il est encore temps de s’inscrire pour y participer!
Cette course est l’activité de levée de fonds la plus importante pour le RT21, et comme cet organisme à but non lucratif possède une mission d’envergure, soit celle de favoriser le développement des personnes ayant la trisomie 21 et promouvoir leur inclusion dans la société, il est crucial de les soutenir si vous en avez l’occasion.
L’événement se veut sportif et familial, et il se déroulera entièrement en présentiel, contrairement aux deux années précédentes où toutes les activités se sont déroulées en mode virtuel. La course est ouverte à tous et de nombreuses animations festives sont prévues.
Le départ des différentes courses sera donné au parc Maisonneuve, à Montréal. Les participants auront le choix entre des épreuves chronométrées de 5 km ou de 10 km. Deux autres parcours de 2 km et 1 km seront aussi disponibles, mais ne seront pas chronométrés. Sur place, il y aura aussi de l’animation, de la musique, un barbecue et plusieurs autres activités amusantes et familiales.
L’organisme RT21 se donne 50 000$ comme objectif de récolte, et espère pouvoir l’accomplir. Depuis le début de la pandémie, les demandes d’aide auprès de l’organisme ont explosé, et cela ne risque pas de se calmer de sitôt, explique Geneviève Labrecque, directrice générale du RT21.
Le comédien Maxime Le Flaguais est le porte-parole de la course depuis 2014. Il sera sur place lors de l’événement.
«Pendant le tournage de la série Trauma, un collègue m’a confié que son neveu était né avec la trisomie 21. Il m’a également dit que le Regroupement pour la Trisomie 21 cherchait un porte-parole pour sa fameuse Course TROIS, 2, 1, GO! Huit ans plus tard, je m’implique toujours dans la course et j’adore ça. C’est important pour moi de rencontrer les familles lors de l’événement et de façon plus large, de sensibiliser le public pour tenter de briser les mythes qui entourent la trisomie 21», a déclaré Maxime Le Flaguais.
Pour s’inscrire à la course et pour en savoir plus sur le Regroupement pour la Trisomie 21, cliquez ici
Il y a quelques mois déjà, l’animatrice et femme d’affaires Julie Snyder a lancé une gamme de produits alimentaires en tout genre, dont des sauces, des vinaigrettes et des tofus. Tous les produits de la gamme sont soit végétaliens ou végétariens, et sont exempts de gluten. Avec les années, l’offre de produits sans gluten a augmenté, mais c’est toujours plaisant de voir une nouvelle savoureuse option sur le marché!
Afin de donner plus de visibilité aux gens vivant avec la maladie cœliaque, Julie Snyder a annoncé un partenariat avec Cœliaque Québec, un organisme à but non lucratif qui soutient les personnes cœliaques ainsi que les professionnels de la santé qui les accompagnent. Bien qu’il y ait de plus en plus de sensibilisation qui est faite auprès des professionnels de la santé, la maladie cœliaque passe encore bien souvent sous le radar. Cela mène à des diagnostics tardifs pouvant parfois entraîner toutes sortes de complications pour les personnes qui souffrent de la maladie. À ce jour, le traitement pour soulager la maladie est d’opter pour une alimentation sans gluten, un beau défi encore aujourd’hui puisque de nombreux aliments en contiennent.
Quand on sait que même les enfants aussi jeunes qu’un an peuvent souffrir de la maladie cœliaque, il est plus important que jamais d’être sensibilisé à ses différentes manifestations physiques afin de pouvoir la repérer le plus rapidement possible et faire les changements nécessaires dans l’alimentation.
La collaboration entre Julie Snyder, ses deux partenaires (Marie-Pier Gaudreault et Amélie Léger) et Cœliaque Québec est donc une très belle nouvelle qui, on l’espère, permettra à plus de gens de prendre conscience de l’existence de cette maladie. De plus, les produits alimentaires de Julie Snyder seront bien identifiés sans gluten afin d’être visibles en épicerie.
Pour en savoir plus sur les produits alimentaires de Julie Snyder, cliquez ici.
Pour en savoir plus sur Cœliaque Québec, cliquez ici.
C’est sur sa page Instagram que la future maman a partagé la bonne nouvelle avec une splendide photo d’elle lors d’une séance photo de maternité.
En effet, Cristina Rosato (Trauma, Mafia Inc.) attend actuellement son premier enfant.
«Être enceinte n’a pas été facile, j’ai été malade presque tout le long, mais ça a maintenant changé et je me sens mieux ces jours-ci. Je suis très reconnaissante d’avoir eu ce moment spécial/fou/excitant capturé par le merveilleux @richardbernardinphoto dans ma maison à Montréal», a-t-elle écrit dans la légende.
Dans les commentaires, une panoplie de célébrités américaines et canadiennes ont commenté leur joie.
Entre autres, on y voit les doux messages de Laura Vandervoort, Natalie Brown, Meaghan Rath, Kimberly-Sue Murray, Moe Jeudy-Lamour, Kate Bosworth et plusieurs autres.
Comment avez-vous réussi à établir les règles de sécurité vis-à-vis des inconnus et vous assurer que vos enfants comprenaient bien?
Le 31 juillet dernier marquait le terrible 15e anniversaire de la disparition de Cédrika Provencher. Je ne pense pas me tromper en disant que la possibilité de ce genre d’évènement tragique a de quoi empêcher plus d’un parent de dormir. Depuis qu’elle est toute petite, mon conjoint et moi nous nous efforçons de faire comprendre à notre fille de 4 ans l’importance de ne pas s’adresser aux étrangers. Toutefois, un incident survenu cette fin de semaine me porte à croire qu’on a encore beaucoup de travail à faire pour qu’elle en comprenne bien le concept.
J’attendais avec elle à la pharmacie et il y avait beaucoup d’attente. J’étais assise sur une chaise et ma fille était sur mes genoux. Une dame s’est assise à côté de nous et lui a fait un clin d’œil. Ma fille lui a répondu avec un clin d’oeil. La dame a ri, elle la trouvait mignonne. Quand elle a quitté, j’ai dit doucement à ma fille qu’on ne connait pas la madame, donc on ne lui parle pas.
Quelques minutes plus tard, un vieil homme passe devant nous et ma fille lui fait un clin d’œil. D’emblée, il me dit : «Oh! Elle fait sa petite aguicheuse!». AGUICHEUSE. Elle a 4 ans! Devant un aussi mauvais choix de mots, le cœur me lève. J’ai figé, je n’ai pas été capable de répondre à l’homme que c’est quelque chose qui ne se dit pas, particulièrement à un enfant de 4 ans. J’explique en parlant assez fort pour me faire entendre des autres personnes assises près de nous, dont le vieil homme, que nous ne connaissons pas cet homme, que c’est un étranger, qu’on ne lui parle pas et qu’on ne fait surtout pas de clin d’œil à un étranger.
J’ai l’impression de me répéter constamment et que le concept de stranger danger lui demeure complètement étranger. À chaque année scolaire c’est le retour sur les réseaux sociaux de témoignages d’incidents lors desquels des enfants se sont faire suivre, se font demander d’embarquer dans une voiture ou offrir des bonbons par des individus qu’ils ne connaissaient pas. De voir comment mon enfant réagit en présence d’étrangers me fout la chienne.
En toute honnêteté, j’écris ce texte en espérant que les discussions s’ouvrent en commentaire et que je puisse aller puiser un peu dans vos conseils et ressources. Je ne sais plus comment aborder la chose avec elle pour qu’elle en comprenne bien l’importance.
Avez-vous un enfant qui n’est pas assez méfiant des étrangers?
Comment avez-vous réussi à établir les règles de sécurité vis-à-vis des inconnus et vous assurer qu’ils comprenaient bien?
La star s’est ouverte sur sa vie de famille avec l’acteur et leur fille Daisy Dove.
La chanteuse américaine Katy Perry a récemment dévoilé que son conjoint, Orlando Bloom, et elle souhaiteraient avoir un deuxième enfant prochainement.
Cette belle nouvelle a été partagée lors du lancement de la nouvelle boisson pétillante non alcoolisée créée par la star.
Katy Perry et Orlando Bloom ont accueilli leur premier enfant, une petite fille appelée Daisy Dove, il y a déjà presque deux ans.
En effet, le couple célèbre le deuxième anniversaire de leur fille durant le mois d’août!
Alors que cette joyeuse date approche à grands pas, la chanteuse et son mari pensent tranquillement à accueillir un deuxième enfant au sein de leur famille.
Lors de l’événement de lancement de la nouvelle boisson de Katy Perry, la chanteuse a admis qu’elle «adorerait faire grandir sa famille» avec son fiancé Orlando Bloom.
La chanteuse s’est aussi ouverte sur son quotidien avec sa fille Daisy Dove.
Elle a expliqué que sa fille adore se déguiser et danser, et qu’elle n’est vraiment pas gênée. C’est adorable!
Orlando Bloom et Katy Perry s’assurent d’avoir toujours un parent à temps plein avec la fillette et s’échangent les responsabilités entre le travail et la parentalité. C’est un beau travail d’équipe!
Les parents sont toutefois très discrets sur leur vie privée ainsi que leur vie de famille.
Peu de photos de Daisy Dove ont été partagées sur les réseaux sociaux.
Nous avons bien hâte de voir si Katy Perry et Orlando Bloom vont aller de l’avant avec le projet de bébé 2!
L’entreprise Clarks a récemment lancé deux modèles de chaussures à l’effigie de Pokémon, et ce sont des modèles parfaits pour les nostalgiques de cette émission japonaise!
Les deux modèles sont des chaussures de style Wallabee, un style qui semble rester populaire, peu importe les années qui passent. La nouvelle microcollection de Clarks comprend, pour le moment, deux modèles pour adultes et un modèle pour enfant.
Sur la page Instagram officielle de l’entreprise, d’autres photos de modèles différents ont été partagées, et c’est à se demander si ces chaussures seront aussi disponibles au Canada.
Pour le moment, seuls les deux modèles pour adultes sont disponibles sur le site web canadien. La chaussure noire est vendue au prix de 240$ tandis que la chaussure jaune est vendue au prix de 210$.
Le modèle Wallabee est une exclusivité de Clarks et la récente collaboration avec Pokémon donne tout un style aux chaussures! Espérons que les autres modèles aperçus sur Instagram seront aussi disponibles prochainement.
Les personnes qui accoucheront prochainement au Québec pourraient avoir à le faire sans épidurale, car une pénurie de cathéters utilisés pour ce genre d’anesthésie menace la province.
La nouvelle circule depuis quelque temps déjà pour les autres provinces, mais l’annonce officielle vient d’être faite ce matin par le porte-parole du ministère de la Santé et des Services Sociaux du Québec, Robert Maranda.
La pénurie affecte principalement les cathéters utilisés lors de l’épidurale. Cette intervention médicale analgésique consiste à insérer ledit cathéter dans l’espace épidural afin de pouvoir injecter un anesthésique local. C’est actuellement la technique médicale la plus efficace pour gérer la douleur lors d’un accouchement et plusieurs autres types d’interventions chirurgicales.
Les personnes qui accoucheront dans les prochaines semaines pourront faire face à un revirement de situation. Si leur plan d’accouchement comprend l’usage de l’épidurale dans la gestion de la douleur, il est possible que cela ne puisse pas se réaliser. D’autres moyens médicaux de gestion de la douleur seront disponibles, comme l’administration de médicaments intraveineux.
La pénurie de cathéters est provoquée par un manque de matières premières ainsi qu’un problème de certification de la stérilisation de l’outil médical en Chine. Selon un expert interviewé dans un article de La Presse, la plupart des hôpitaux québécois ont des stocks de cathéters pour le prochain mois, et un partage pourra se faire entre établissements afin d’assurer la continuation optimale du service pour toutes les personnes qui en auront besoin.
Cette situation est évidemment incroyablement fâcheuse et inquiétante pour bon nombre de personnes qui prévoyaient éventuellement avoir recours à l’épidurale durant leur accouchement. TPL Moms est de tout cœur avec elles!
Si suite à cette nouvelle, vous envisagez tenter l’expérience d’un accouchement sans médication, nous vous proposons cet article qui répertorie 10 techniques de gestion de la douleur.
Un des personnages joués récemment par l’actrice a vécu la même expérience…
L’actrice suédoise Alicia Vikander s’est récemment ouvert sur la fausse couche douloureuse qu’elle a vécue avec son conjoint, et son témoignage mérite d’être partagé. Alors que les discussions entourant les fausses couches sont encore taboues dans le milieu de la parentalité, de plus en plus de stars et vedettes en tout genre lèvent le voile sur leur propre expérience avec cette réalité difficile de la vie. Ces témoignages sont toujours très appréciés, puisqu’ils contribuent à normaliser ce qui est vécu par environ un couple sur 5.
C’est lors d’une entrevue accordée au journal Sunday Times que l’actrice a abordé sa fausse couche. Aujourd’hui maman d’un enfant avec son conjoint Michael Fassbender, Alicia Vikander a raconté que le parcours vers la parentalité a été semé d’embuches. En plus de vivre une fausse couche, l’actrice avait beaucoup de difficultés à tomber enceinte.
« J’ai longuement essayé de tomber enceinte. J’ai eu des moments difficiles pendant le confinement. Pendant un moment, j’ai pensé que je ne pourrais jamais avoir d’enfant », avait-elle raconté au Sunday Times.
Récemment, Alicia Vikander a revisité les émotions qu’elle a ressenties à ce moment précis de sa vie, puisqu’elle a joué un personnage vivant une fausse couche dans la minisérie Irma Vep. Le réalisateur Olivier Assayas a même avoué avoir pensé le rôle pour elle. Dans la série, le personnage d’Alicia Vikander doit rapidement remonter sur scène après son expérience douloureuse, ce qui est tout simplement inhumain. Malheureusement, encore aujourd’hui, la société traite les fausses couches comme un simple bémol médical qui se traite plutôt bien sans prendre en considération les dommages émotifs et psychologiques que cela entraîne. Un meilleur suivi thérapeutique ainsi que de plus grandes ressources devraient être offerts aux personnes vivant une fausse couche.
Dans tous les cas, on souhaite paix et amour à Alicia Vikander ainsi qu’à toutes les personnes ayant traversé une épreuve similaire.
Notre conception de la maternité est terriblement «blanche ou noire».
Je suis dans la trentaine. Je suis en couple avec mon conjoint depuis plusieurs années. On vient de s’acheter une maison. On a tous les deux le privilège d’avoir un travail qui nous permet de nous offrir de bons restos, des voyages, des festivals, des aventures. On est heureux. Un jour, bientôt, on voudrait peut-être avoir des enfants. J’ai toujours aimé les enfants.
Et cette semaine, je m’apprête à subir mon deuxième avortement en deux ans.
Je dis bien subir parce qu’un avortement est quelque chose qu’on subit, même quand on le choisit. J’y reviendrai.
La première fois, c’était pendant la pandémie. Quand j’ai vu le résultat du test de grossesse, j’ai sacré doucement. Un petit «f*ck» tout doux, suivi de demi-sourires partagés entre mon chum et moi parce que même si ce n’était pas ce qu’on voulait, c’était quand même un moment qui appelait à de la douceur. On s’est collés en cuillère pendant un long moment, à discuter des options qui s’offraient à nous. Des portes qui s’ouvriraient à nous et des autres qui se refermeraient peut-être à tout jamais. Des risques associés au fait de mettre fin à la grossesse (ou de la poursuivre, mais ça on n’en parle jamais hein? Enfin, c’est un autre sujet). Et surtout de comment ça changerait notre vie “là là”, si on décidait de poursuivre la grossesse.
On a décidé que ce n’était pas le bon moment («oui, mais y’a jamais de bon moment!»). Ce n’était pas la vie qu’on souhaitait pour nous dans l’immédiat («oui, mais faut pas toujours vouloir tout contrôler dans la vie! Si c’était un signe? Si ça ne marche pas dans le futur?»). Je me rends compte que ce qui est «difficile» dans cette prise de décision ne venait pas tant de nous, mais des autres. Des attentes. De «ce qu’il faut faire».
Du fait qu’on voudrait probablement fonder une famille un jour et même, dans les prochaines années. Pas genre dans 10 ans. Dans pas si longtemps. Genre moins de 5 ans. Moins de 3? Moins de 2? On ne sait pas. Mais pas maintenant.
Du fait que j’ai des amies qui essaient de tomber enceintes sans succès, et que je me confronte à leur tristesse tous les mois alors qu’elles m’écrivent que ce mois-ci encore, ça n’a pas fonctionné.
Du fait que «voir tous les points cités dans le premier paragraphe».
On a pris la décision d’interrompre la grossesse. On s’est dit qu’on avait encore trop de choses à vivre avant la parentalité. Qu’on s’essayerait «peut-être dans une autre année ou deux».
On est maintenant un an plus tard et je viens d’apprendre que je suis de nouveau enceinte.
Le premier indice c’était mon corps qui me l’a envoyé. Un bon midi particulièrement banal, alors que mes seins étaient sensibles, j’ai eu un flash. Je le savais. Avant même de faire le test de grossesse, j’ai pleuré pendant une heure complète dans les bras de mon conjoint. On ne se disait rien. Il n’y avait pas de mots. Comment est-ce que ça pouvait encore nous arriver? Qu’est-ce que les autres diraient? Est-ce qu’on est «obligés» de poursuivre la grossesse, puisqu’on vient de «subir» un autre avortement il y a un an à peine? Bon, là est-ce qu’il faut vraiment prendre ça comme un signe?
Pour ceux qui clameraient à la négligence: nous utilisons une méthode de contraception reconnue qui fonctionne à 93% du temps lorsqu’elle est bien utilisée. Apparemment, je fais partie du 7%. On a fait ce qu’on a pu pour éviter cette grossesse.
On a pris à nouveau la décision d’interrompre la grossesse. La parentalité, c’est quelque chose dont on n’a simplement pas envie «en ce moment» mon conjoint et moi.
Je vais donc subir un deuxième avortement dans les prochains jours. J’y reviens donc: même si on le choisit, on subit un avortement. La première fois, c’était pendant la pandémie, j’étais seule dans la salle d’attente de la clinique à remplir tous les formulaires. Seule à répondre aux questions de l’infirmière qui me demandait si j’étais certaine de ma décision. Est-ce que les femmes qui tombent enceintes et décident de poursuivre leur grossesse se font poser cette même question? L’impact de ne pas être certaine de sa décision me semble plus grand dans ce deuxième cas de figure. Seule quand on m’a fait passer une échographie. Seule sur un petit lit à attendre mon tour, mon cœur battant la chamaille. Seule dans la salle d’opération, avec des inconnues qui me demandaient ce que je faisais dans la vie pendant qu’une douleur aigüe m’empêchait de me rappeler ce que je leur ai répondu. Seule à la sortie de la salle d’opération, à attendre que s’estompent les effets du sédatif. Pour cette deuxième fois, j’opte pour l’avortement par médicament, chez moi. Je ne serai pas seule, même si cette décision implique potentiellement de subir plus de douleur, plus longtemps.
Mais le plus difficile dans tout ça, c’est qu’on continue de subir les effets de l’avortement après l’intervention (tout au long de sa vie aussi? On verra bien), par le biais des commentaires des autres.
L’amie qui te demande «Pis c’est tu pour bientôt vous autres?» alors que tu joues avec son nouveau-né. Apparemment cela confond beaucoup les gens le fait que j’adore passer du temps avec leurs enfants, mais que la maternité ne m’intéresse pas pour l’instant.
La collègue qui tombe enceinte, qui te dit que ce n’est pas idéal, ni prévu, ni voulu, mais qu’il faut voir ça «comme un signe».
La personne qui te dit, pensant rassurer: «oui, mais on ne se sent jamais vraiment prête pour la maternité, tu sais ».
L’autre qui te révèle «qu’elle ne pourrait jamais faire ça, se faire avorter» sans se douter que tu as rendez-vous dans trois jours pour un avortement.
C’est précisément là où je voulais en venir avec ce texte. Ce que je subis depuis un an me fait constater qu’on est terriblement «noir ou blanc» dans notre conception de la maternité. Soit on veut des enfants, soit on n’en veut pas. Et si on en veut, mais pas maintenant? Et si on ne sait pas si on en veut? Et si on en veut quelques mois après avoir subi un avortement? Et si on n’en veut toujours pas un an après cet avortement, même si on s’était dit qu’on se donnait “une autre année”?
Et si on était une nuance de gris?
Je manque cruellement de modèles de nuances de gris autour de moi.
Ce qui ne veut pas dire qu’ils n’existent pas, mais peut-être simplement qu’on n’en parle pas assez, que c’est tabou même? Alors j’en parle, pour toutes les femmes qui sont des nuances de gris.
J’ai récemment franchi la trentaine. Je suis en couple avec mon conjoint depuis plusieurs années. On vient de s’acheter une maison. Un jour, bientôt, on voudrait peut-être avoir des enfants. Cette semaine, je m’apprête à subir mon deuxième avortement en deux ans.
Je suis une nuance de gris, comme vous avez le droit de l’être vous aussi.
Kim Rusk et sa fille, Billie, ont posé dans des clichés mère-fille lors d’une sortie au Cirque du Soleil. Toutes les deux étaient vêtues de rose, question de s’agencer.
Le duo a également posé dans le Vieux-Montréal, où on y voit une maman et sa fille très heureuse de passer la journée ensemble.
Soulignons que ce n’est pas la première fois que Kim Rusk fait des heureux sur sa page Instagram avec des photos de sa famille.
En effet, elle et son conjoint SansdrickLavoie ont récemment posé dans une séance photo de couple des plus adorables.
Une chose est certaine, nous restons à l’affût des prochaines publications sur les réseaux sociaux de l’animatrice.