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«Every child matters», et je le vois dans mon quotidien

Comme tout.e canadiens.e, j’ai été dévastée par l’horreur des corps d’enfants découverts dernièrement dans la noirceur d’un ancien pensionnat autochtone. J’ai exposé mes sentiments ici, au décès tragique de Mme Joyce Échaquan. Encore une fois, l’émotion me monte à la gorge en pensant à tous ces petits souliers qui ne chausseront jamais de petits pieds.

C’est en allant chercher mes petites à leur CPE et que j’ai vues tous les petits souliers du groupe des « petits poulets » bien rangés, entassés dans leur meuble à rangement, que mon cœur s’est emballé.

Chaque enfant compte. Je le vois quotidiennement alors que les éducatrices se dévouent pour tous les enfants qui fréquentent leur établissement. Qu’ils aient des besoins particuliers, qu’ils soient d’ici ou d’ailleurs, qu’ils viennent d’un milieu difficile ou pas, les cocos reçoivent tous le même traitement et beaucoup, beaucoup d’amour.

La semaine passée, du 30 mai au 5 juin, c’était la semaine des services éducatifs en CPE et en milieu familial régi. « Ce thème est en fait un seul mot, qui incarne tout ce que le Québec ressent à l’égard des professionnelles de la petite enfance : MERCI ! »

Avec cette semaine particulière, se termine aussi le contrat de travail de l’éducatrice tant aimée de ma grande fille. Cette jeune femme a su préparer, avec souci et tendresse, le passage de ma puce vers la maternelle. Joanie a pris soin de ma fille. Elle lui a appris à patienter, à respecter les consignes, à bien s’entendre avec les autres.

Elle lui a offert sécurité et confiance tout au long de son parcours. Pendant qu’elle le faisait avec mon enfant, elle le faisait équitablement avec tous les autres enfants et la même énergie. Au nom de tous les parents d’enfants dont tu as pris soin cette année; merci, Joanie. Et merci à toutes les autres « Joanie » dont le monde ne pourrait se passer.

J’ai la chance de côtoyer une autre femme formidable. Elle est pour moi une amie, une confidente. Elle est aussi psycho éducatrice pour le centre de protection de l’enfance et de la jeunesse de Lanaudière, dit; la DPJ. La semaine dernière, Sarah m’a tout bonnement glissé dans une conversation : « je ne fais pas la gestion de boîtes de conserve. Pour moi, le bien-être des enfants ne prend jamais de pauses ».

Chaque enfant en difficulté mérite le même dévouement. Chaque enfant, peu importe sa culture, son environnement social, mérite qu’on s’occupe de lui. Chaque enfant, peu importe la couleur de sa peau ou ses origines, mérite d’évoluer sainement. Heureusement, plusieurs « Sarah » dévouées sont là pour y veiller.

Si vous êtes témoin d’agissements inappropriés envers un enfant ou craignez pour sa sécurité, n’hésitez pas à communiquer avec le CISSS de votre région. Si vous avez besoin de soutien, plusieurs organismes existent, dont la Fédération Québécoise des organismes communautaires Famille.

Parce que chaque enfant compte.

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Une éclipse de Soleil aura lieu et Espace pour la vie vous invite à y assister

Cette semaine, un phénomène astrologique plutôt rare aura lieu! En effet, une éclipse solaire se déroulera très tôt le matin du 10 juin et elle sera visible du Québec. Pendant cette éclipse, la Lune se trouvera complètement devant le Soleil tout en laissant apparaitre un anneau de lumière autour d’elle. Le phénomène est appelé éclipse annulaire de Soleil et il sera observé pour la première fois au Québec depuis 1930!

Espace pour la vie vous invite à assister à cette rare éclipse en direct de votre cour ou de votre balcon. Un événement a même été organisé au Planétarium Rio Tinto Alcan, mais celui-ci est déjà complet… Heureusement, en collaboration avec l’Observatoire du Mont-Mégantic (OMM), l’Institut de recherche sur les exoplanètes (IREX), le Centre de recherche en astrophysique (CRAQ) et la Société d’astronomie du Planétarium de Montréal (SAPM), des filtres d’observation sécuritaires seront distribués dans les bibliothèques de Montréal cette semaine. Les quantités sont limitées (un filtre par famille), donc ne tardez pas trop à visiter votre bibliothèque de quartier (on vous conseille d’appeler avant pour vérifier s’il reste encore des filtres)!

Des lunettes d’observation sont aussi distribuées gratuitement au Planétarium Rio Tinto Alcan et un tutoriel pour fabriquer votre propre filtre à l’aide d’une boite à chaussures est disponible sur le site web de l’Espace pour la vie.

Le moment précis de l’éclipse ainsi que sa durée varient d’une position géographique à l’autre. À Montréal, elle devrait commencer autour de 5h07, atteindre son maximum à 5h39 et se terminer autour de 6h39.

Vous pouvez trouver plus d’informations sur l’éclipse et les heures prévues selon les différentes régions ici.

Allez-vous regarder l’éclipse en famille?

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Vous souvenez-vous des dernières fois ?

Un des grands bonheurs de la vie de parent, ce sont les premières fois de nos petits coeurs. Premier sourire, premier bisou, premiers pas, premier mot. On n’en fait jamais le tour. Elles se succèdent à un rythme effréné, viennent nous surprendre au milieu des nuits écourtées ou entre deux bouchées de toasts froides.

Chaque première fois est unique, précieuse; chacune est un événement qu’on veut chérir à jamais. On s’empresse de prendre des photos, de texter toute la famille : « Il a mis un bout de banane dans sa bouche !!! » Ce sont de petits fragments de miracles. Des morceaux de banal pourtant extraordinaires. Parce que c’est incontestable : il n’y a rien de plus magnifique que voir un petit être évoluer, apprendre, se développer. Juste rien.

Les premières fois ont leur revers, dont on ne parle jamais : les dernières fois. Les dernières fois arrivent généralement sans prévenir, elles aussi. Comme les premières fois, elles sont parfois source de réjouissance, mais le plus souvent, elles sont source de mélancolie. Et surtout, à la différence des premières fois, on ne sait pas quand on en est témoin. On ne les constate qu’après coup.

On les banalise d’abord. Tiens, il n’a pas mouillé sa couche cette nuit. Tiens, elle a oublié de me faire un câlin avant de partir pour l’école. Puis le temps passe. La vie continue. Et un jour on y repense. Parfois longtemps après le fait. Parfois jamais. C’est peut-être pour ça qu’elles sont si cruelles : parce qu’elles nous dérobent ces derniers moments dont on aurait voulu profiter.

Le dernier « je t’aime Maman » lancé sans pudeur, en public.

Le dernier dessin offert en cadeau avec un sourire débordant de fierté.

Les dernières supplications pour se faire lire un livre à voix haute.

La dernière main tendue pour saisir la nôtre en marchant dans la rue.

Ce n’est pas un refus d’avancer, pas vraiment. C’est simplement le rêve d’une pause, le temps de dire adieu aux instants qui ne reviendront jamais. Parce qu’ils étaient si parfaits, les mots zozotés avant que le son « s » soit maîtrisé et les heures de symbiose dans la chaise berçante. On voudrait pouvoir les garder indéfiniment, ne jamais les oublier.

Les dernières fois sont toujours douloureuses. On ne s’y habitue pas, mais on n’a pas le choix de suivre le mouvement. Parce que chaque jour, les enfants changent, grandissent, se transforment en eux-mêmes.

Et il n’y a rien de plus magnifique.

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La Vache qui rit® souligne ses 100 ans d’existence d’une belle manière

Tout le monde a déjà mangé du fromage de La Vache qui rit® au moins une fois dans sa vie. Ce grand classique fête son centième anniversaire cette année et la marque du Groupe Bel en profite pour souligner l’importance du rire!

100 ans, c’est un magnifique accomplissement pour n’importe quelle entreprise et c’est aussi l’occasion idéale pour marquer le coup avec une belle campagne. Afin d’amener du positif dans la vie des Québécois.e.s, la marque invite tout le monde à participer à une grande célébration du rire! Dès aujourd’hui, tout le monde est invité à partager son rire via une application web créée pour l’occasion

« La Vache qui rit® allie la valeur nutritive à une texture crémeuse qui vous fera assurément sourire ! Célébrer le pouvoir du rire pour les 100 ans de la marque, particulièrement en cette période exceptionnelle, rend un bel hommage aux valeurs de bienveillance du Groupe Bel qui préconise l’innovation pour une alimentation plus saine et responsable pour tous », précise Marie-Eve Robert, vice-présidente marketing de Groupe Bel Canada.

En plus de cette belle campagne, La Vache qui rit® s’engage à faire des dons totalisant 75 000$ à la Fondation Dr Clown et à la Fondation SickKids, deux fondations qui viennent en aide et apportent du bonheur aux personnes qui en ont le plus besoin.

La Vache qui rit® est une des marques culinaires les plus connues et appréciées au monde. Aujourd’hui présente dans plus de 120 pays, La Vache qui rit® se décline en plusieurs délicieuses saveurs comme « Ail et fines herbes » et « Fromage fumé ».

Joyeux 100e anniversaire à La Vache qui rit® !

Pour en savoir plus sur la marque, cliquez ici

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J’en ai marre d’habiller mes garçons en bleu

Attention, si vous êtes un vieux mononcle fermé d’esprit avec une mentalité des années 20, vous allez probablement être scandalisé par mon prochain texte. Parce que oui, je vais « dégenrer » la mode masculine. Eh oui, je fais partie de celles qui mettent du cutex à leurs garçons lorsqu’ils en veulent…

Je me rends compte que je n’ai vraiment plus les mêmes goûts qu’autrefois concernant les vêtements de mes trois garçons. Mon premier fils a porté beaucoup de chemises à carreaux style Tommy Hilfiger. J’avais également les petits noeuds papillon et les petites bretelles qui allaient avec. En bon français, il faisait vraiment « p’tit gars ». Lorsque j’ai eu mon deuxième garçon, il n’a presque pas porté les chemises de son frère. Je préférais l’habiller avec des t-shirts amusants que ma belle-sœur me donnait. J’aimais beaucoup ceux de l’entreprise québécoise Birdz et je trouve que ça « fitait » avec sa petite personnalité. Avec ses cheveux longs, il faisait petit surfer.

Mais voilà que j’ai eu un troisième garçon, il y a 6 mois. Comme le sexe était une surprise, j’avais acheté plusieurs items et vêtements unisexes. Je ne sais pas si c’est pour cette raison, mais je n’ai pas du tout envie de l’habiller avec les vêtements très genrés de ses frères. Et encore moins avec les vêtements pour garçon que l’on retrouve dans les magasins à grande surface. T’sé les pyjamas bleus et jaunes avec des tracteurs dessus… Euhh non merci.

Je ne sais pas du côté des vêtements pour fille (j’ai 3 petits boys, t’sé veux dire), mais dans la plupart des boutiques, du côté des garçons, c’est très redondant. Quand ce n’est pas des chandails bleus et rouges à l’effigie de Spider-Man, c’est des cotons ouatés verts et jaunes de tracteurs. Et j’exagère à peine. J’ai l’impression d’avoir fait le tour des vêtements pour garçons. Parce que c’est ce que mes deux autres ont porté. Mais là, j’ai envie de faire différent. Je ne vous dis pas que je vais lui mettre une robe, quand même. Je dis simplement que pour notre petit dernier, on a décidé mon chum et moi qu’on achèterait des coups de cœur. Et ce, peu importe le genre pour laquelle il est destiné. Ça se peut qu’il soit du côté des filles. Et ça se peut qu’il aille du rose dessus.

Crédit:GIPHY

On a acheté des couches lavables multicolores. Elles sont tellement belles! C’est même mon chum qui les a choisies. Mais comme elles sont multicolores, en plus du gris et du jaune, elles ont aussi du rose et du mauve. Et comme nos cerveaux sont « programmés » pour relier le rose aux filles (j’exagère à peine), bien on dirait qu’il porte des couches de fille. Et ça, ça en fait jaser plusieurs… Moi, je le trouve tellement beau dans ses petites couches multicolores. Qui a dit que les flamants roses étaient des animaux destinés seulement aux filles?

Comme je disais, j’ai changé de goût vestimentaire. Il y a 5 ans, j’aimais que mon bébé garçon ressemble à un petit homme avec ses chemises à carreaux et ses noeuds papillon. Aujourd’hui, j’aime que mon bébé ressemble à un petit bébé. Habillé en petites couleurs pastelles, en petit jaune soleil ou même avec la bavette rose de sa cousine. De toute façon, ce n’est qu’une question de temps avant qu’il veule porter les mêmes vêtements cool que ses ami.e.s d’école. Et, peut-on parier que ce ne sera pas un chandail vert lime avec de jolies petits avocats dessus? Aussi bien en profiter… 

Et vous, vos goûts vestimentaires ont-ils changés avec les années?

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Ce que je me souhaite pour mon 2e congé de maternité

En juillet 2019, je tombais en congé de maternité pour la première fois. Avec mon rythme de vie effréné, je voyais ce congé d’un an comme l’occasion idéale d’accomplir un tas de choses. À l’aube d’accueillir mon premier bébé humain, j’avais même fait une liste d’activités que je souhaitais faire durant l’année qui arrivait. 

Puis, bébé est arrivé. Comme vous pouvez vous en douter, il a un peu tout chamboulé. Toutefois, je continuais de soutenir un rythme de vie des plus occupés, ne refusant surtout pas une invitation même si mon petit m’empêchait de bien dormir la nuit. Je tenais à performer ce temps sans travailler. Puis, quelques mois plus tard, la pandémie est arrivée, au bon milieu de ce congé tant convoité. Cette crise sanitaire est horrible en tous points, mais m’a tout de même ramené à l’essentiel: le bien-être de mon bébé et le mien. 

Je l’avoue, je ne prenais pas assez de temps pour le plus important. Je ne voulais pas que ma vie de maman m’empêche de vivre quoi que ce soit. Ces mois de confinement m’ont appris à bien le contraire. J’ai eu tout mon temps à consacrer à mon fils, à l’encourager dans son développement et à solidifier notre complicité. J’ai daté mon chum de nombreuses fois après l’heure du dodo. J’ai développé de nouvelles habitudes qui me faisaient du bien. J’ai pris le temps d’apprécier ma maternité. 

Quelques mois plus tard, j’amorce donc mon deuxième congé de maternité avec une mentalité tout autre. Je souhaite profiter de mon nouveau-né et aussi de mon plus vieux. Je veux bâtir notre nouvelle dynamique familiale à 4. Je désire prendre soin de mon couple qui est, avant tout, la fondation de notre famille. Je rêve de prendre le temps de ne rien faire.

Pendant cette prochaine année, je vais dire non. Je vais faire des choix qui correspondent à mes envies, mon énergie et celles de mes enfants. Je vais savourer les hauts et bas de chaque étape. Je vais prendre le temps d’apprécier mon cocon familial dans la plus grande simplicité.

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L’entreprise québécoise Emma lance un outil de recherche de prénoms pour bébés

Ah, le choix d’un prénom pour son enfant! Entre l’indécision et la difficulté de trouver un prénom qui convient aux deux parents, la tâche de nommer son futur enfant n’est pas simple! Chaque année, c’est toujours avec grand plaisir que je découvre la liste des prénoms donnés au Québec, et je me demande souvent quelles étaient les inspirations des parents pour opter pour tel ou tel prénom.

Soyons honnêtes, Internet est souvent l’inspiration première! C’est probablement pour cette raison qu’Emma, une start-up québécoise qui se spécialise en assurances a pensé à lancer un outil de recherche de prénoms pour bébés. Cet outil 100% gratuit comprend une banque de plus de 2000 prénoms et il est possible de faire des recherches selon plusieurs filtres intéressants.

 
 
 
 
 
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Le Registre de Prénoms pour bébé est une plateforme bilingue où on peut appliquer certains filtres pour la recherche, comme une recherche par pays d’origine, par nombre de syllabes et par signification.

« Avec cet outil complètement gratuit, on fait un pas de plus vers la mission d’Emma: aider les jeunes familles du mieux qu’on le peut », annonce Jacomo Deschatelets, cofondateur et CMO d’Emma.

C’est vraiment une chouette idée d’offrir cette plateforme gratuitement aux parents! Pour en savoir plus et pour faire votre propre recherche, cliquez ici

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J’ai enseigné la natation à mes enfants à l’aide d’un programme en ligne et voici ce que j’en ai pensé

La natation est bien plus qu’un passe-temps ou un sport, c’est un apprentissage nécessaire. Chaque année, nous entendons des histoires de noyade. Chaque année, nos yeux coulent devant les informations racontant une vie perdue, encore. Une de trop, toujours.

Avec la pandémie, beaucoup d’enfants ont vu leur cours de natation ainsi que leurs visites à la piscine annulées. C’était le cas de mes enfants.

Je me posais tellement de questions lorsque j’ai découvert le programme : SwimForce crée par l’entreprise Nager pour la vie. Après un an sans piscine, par où commencer? Comment accompagner ma fille qui n’aime pas la piscine? Le programme a répondu à mes questions et plus encore. Il s’agit de vidéos à reproduire à la maison nous enseignant quoi faire avec nos enfants. Le programme est vraiment conçu pour y aller étape par étape, commençant même avec un exercice hors de l’eau. Pas besoin d’avoir accès à une piscine puisque le bain fonctionne tout aussi bien.  En réalité, c’est bien plus que des vidéos. SwimForce c’est Karine Renaud, cette enseignante d’expérience qui nous outille tout au long du programme. Votre enfant a peur de l’eau ? L’exercice ne fonctionne pas? Vous pouvez lui écrire en tout temps, en plus d’avoir accès à des rencontres virtuelles de groupe. Ses conseils personnalisés m’ont réellement aidé à mieux guider mes enfants dans leur cheminement vers l’acquisition de la nage. 

Pour avoir essayé les cours de natation à la piscine municipale avant la pandémie, je peux vous assurer que l’expérience est complètement différente, moi qui croyais que le programme virtuel était une alternative due à la pandémie, j’avais tout faux. Ce programme est plutôt LA façon d’aider son enfant à acquérir les bonnes habitudes, pas une alternative. En fait, ça peut sembler étrange puisque les cours de groupe sont amusants, mais les conseils offerts par Karine sont plus personnalisés et plus efficaces que ce que j’ai pu recevoir dans les cours que j’ai suivis dans le passé.

Pour mes enfants, je suis heureuse de dire que ma fille se familiarise tranquillement à l’eau, à son rythme. Karine m’a donné de nouveaux conseils pour l’aider encore plus dans son cheminement et j’ai vraiment confiance que cela portera fruit. Mon garçon, de son côté, adore l’eau alors je suis heureuse de l’accompagner avec les bonnes techniques et les bonnes habitudes à prendre. Honnêtement, ça me remplit de bonheur de donner ces bonnes habitudes à mes enfants, je trouve cela si important et je suis reconnaissante d’avoir découvert ce programme.

Lancez-vous, plongez, vous ne serez pas déçue 😊

Vous trouverez ce cours ici.

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Renee Wilkin lance une trilogie de livres jeunesse sur la diversité

Renee Wilkin, une ancienne finaliste à La Voix, a plus d’une corde dans son sac! En plus d’être chanteuse, elle est maintenant l’autrice d’une trilogie de livres jeunesse. C’est avec ses yeux de jeune maman prônant la diversité que Renee Wilkin a choisi d’écrire ses livres, dont le premier tome est disponible dès maintenant en librairie.

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Le premier tome, Le cœur rouge et or de Nestor, raconte l’histoire du petit Nestor qui se sent bien différent des autres enfants. Alors que son anniversaire approche, il n’arrive tout simplement pas à dire ce qu’il aimerait recevoir comme cadeau, de peur d’être jugé. Heureusement, grâce à l’aide de sa famille bienveillante et de ses peluches adorées, le jeune Nestor pourra célébrer ses six ans comme il le veut!

Vous l’aurez peut-être deviné, mais l’histoire de Nestor parle de diversité et vise à briser les stéréotypes de genre imposés très rapidement, dès l’enfance. Renee Wilkin explore ainsi la diversité identitaire, l’aspect genré des divers produits pour enfants et la pression d’aimer ce qui est typiquement féminin ou masculin.

« En tant que maman, j’ai toujours eu envie de laisser libre cours à mes enfants et leurs centres d’intérêt. À la maison chacun a son unicité. Le cœur rouge et or de Nestor est un cadeau que je fais à mes enfants. J’avais envie de rendre le sujet lumineux, heureux, et je voulais miser sur le positif. Ce n’est pas un guide, c’est une histoire avec un dénouement heureux face à la différence », explique Renee Wilkin.

Chaque tome est illustré par Annie Boulanger et il sera possible d’avoir accès aux histoires en mode audio grâce à la collaboration de Vues et Voix.

Pour acheter le livre, cliquez ici.

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Ce banal accident qui a fait remonter toute cette culpabilité que j’éprouve envers mon plus jeune

Tire, tire et tourne. On change de côté, demi-tour s’il vous plait. Tire un peu à droite, un peu à gauche, BOUM!

Le chariot, contenant ma fille de 2 ans, mon bébé de 9 mois et leur ami de 12 mois chavire sans que je puisse réagir d’une quelconque façon, tout se fait trop vite. Seule avec les 3, mon cerveau réagit vite, par terre je m’accroupis et prends les 3 enfants contre moi en me rendant vite compte que le plus jeune est plus affecté par la chute. Mon plus jeune, mon petit Caleb, Calilou pour les intimes. Mon bébé qui a toujours dû partager sa place avec sa sœur, lui qui n’a jamais passé toute une nuit dans mes bras, parce que mes bras sont trop remplis. Mon garçon. Si doux, si petit, si fragile. Lui avais-je fait du mal? Pourquoi avait-il fallu que je tourne ce chariot? Une fois à la maison, Caleb semble pleinement remis de l’incident et rigole avec ses ami.e.s, mais maman, elle n’a rien oublié. Je décide alors d’appeler au 811, en cherchant du réconfort, mais on me dicte plutôt d’aller à l’urgence, le sourire de Caleb ne veut rien dire, il peut y avoir des saignements intracrâniens.  Mon attente à l’hôpital pour enfant d’Ottawa fut la plus longue attente de toute ma vie, j’imaginais mon bébé devoir subir une panoplie de tests et d’interventions médicales pour un évènement qui, selon ma perception, relevait entièrement de ma faute.

Ma faute. C’est moi qui ai tourné le chariot. C’est moi. La vérité c’est que le chariot n’est que la pointe de l’iceberg, ma culpabilité envers Caleb va bien plus loin que cela. Caleb, c’est mon bébé qui grandit trop vite. Il ne peut pas être cajolé pendant des heures et faire ses siestes sur moi. Parce que. Parce que sa sœur est aussi avec nous 24h sur 24. Parce que la pandémie nous a isolés et que nous devons gérer tout seuls. Parce qu’on fait de notre mieux, mais qu’à deux parents, nous ne sommes pas un village, nous sommes juste deux parents.

Caleb s’en sort, sans test, rien. Quelques signes à surveiller pour les prochaines heures, rien de plus. Caleb s’en sort indemne, mais maman devra nettoyer son cœur.