2020; un beau chiffre bien rond, bien droit. J’aurais pensé à une année lumineuse et spéciale. Pour être spéciale, elle l’a été. Mais assurément pas comme on l’aurait imaginé! Le Québec se portait bien jusqu’au début mars. On se remettait tranquillement de notre trop-plein de dinde et de la carte VISA bien remplie du temps des Fêtes. On voyait la vague arriver doucement, mais personne n’aurait pu se douter qu’elle allait frapper aussi fort. Et quand elle a frappé, elle a FRAPPÉ.
Fermetures des écoles et des garderies. Télétravail pratiquement obligé. Restaurants, musées, bibliothèques, entreprises diverses, hôtels, centres d’entraînement : mis sur pause. Tous ont dû composer avec une nouvelle réalité des plus délirantes. À quel point l’inquiétude était-elle à son comble alors que les gens se ruaient sur les tablettes de papier de toilette?
Le Purell est devenu le meilleur ami de tout le monde, le couvre-visage a été promu obligatoire et «distanciation sociale» est soudainement devenu un terme utilisé quotidiennement. Le décompte des cas et des décès s’est mis à être notre moment mathématique du jour, tandis que les points de presse du gouvernement, notre nouvelle messe du dimanche (lundi, mardi, mercredi…). On a vu passer le vert, le orange et le rouge critique dans chaque région de notre Québec. La solitude a touché tout le monde; des aînés jusqu’aux nouvelles mamans, des jeunes enfants et ados jusqu’aux célibataires.
Le manque d’argent a traversé l’esprit – ou, malheureusement, le compte en banque – de beaucoup. Plusieurs emplois ont été mis sur la glace, de même que des secteurs complets, comme celui de la culture et du sport. Des parents ont dû jongler avec une poupée dans une main et un cellulaire dans l’autre pendant trois mois, à faire du télétravail tout en gérant la marmaille, parfois même tout en faisant l’école à la maison. Les câlins ont pris le bord, alors que tout le monde en aurait eu besoin plus que jamais.
Je pense qu’on n’a jamais eu aussi hâte d’aller voir un bon show de musique, de se serrer dans nos bras ou d’aller bruncher entre amis au resto que maintenant.
Cette année, par contre, il y a quand même eu du beau à travers la tempête. Entre ces nuages noirs, chacun a appris à s’adapter du mieux que l’on pouvait dans cette situation hors du commun. On a compris à quel point notre entourage était prioritaire et que le reste autour ne valait plus rien sans la santé. On a appris à profiter du bon temps, surtout cet été, quand il y a eu un petit redoux et un relâchement. Plusieurs ont découvert le Québec sous d’autres angles et sous de nouvelles coutures, d’autres ont fait un beau retour aux sources en s’adonnant au jardinage, en s’initiant au camping et au plein air. Les personnes travaillant notamment en santé, en petite enfance et en éducation ont enfin pu rayonner pleinement. Elles ont inspiré la société et ont enfin obtenu le respect qu’elles méritaient depuis longtemps. Les parents ont eu la chance d’offrir du temps de qualité à leurs enfants, de pousser leur imagination et leur créativité au maximum afin de les divertir. Les médias sociaux ont été utiles pour la meilleure des raisons : celle de briser l’isolement et de rester en contact.
2020, tu nous as appris la résilience et la patience. Tu nous a remis les priorités à la bonne place. On ne va pas s’ennuyer de toi (et de tes foutus arcs-en-ciel #cavabienaller) , mais on te remercie quand même d’avoir fait en sorte que notre routine ait ralenti et que nos valeurs se sont renforcées. Tu nous auras beaucoup appris. BEAUCOUP.
On attend ta grande sœur 2021, et on la souhaite plus douce et sage que toi.
Vous manquez d’inspiration afin de jouer en famille à la maison? J’ai réuni, pour vous, 15 pistes de solutions ci-dessous. Vous y trouverez des idées originales de jeux et d’activités qui plairont aux parents autant qu’aux enfants. Je vous souhaite de beaux moments, des rires partagés et du bonheur ensemble.
1. Jeu : Je raconte une histoire
Je commence par mon GROS coup de cœur! Tout d’abord, Blogue à part est rempli de trouvailles merveilleuses, je vous le conseille vivement, mais ce jeu est vraiment mon coup de cœur du site. Il s’agit du fameux jeu : Je raconte une histoire.
Dans ce jeu, l’enfant est appelé à inventer une histoire à l’aide des différentes images qu’il pigera. Vous connaissez probablement des jeux semblables, mais le plus intéressant ici, ce sont les magnifiques images offertes gratuitement. Il ne vous reste plus qu’à imprimer, plastifier si vous le désirez et profiter. Ce jeu vient, évidemment, aider le développement du langage des enfants, mais également la créativité et l’imagination.
Les parents peuvent aussi se prêter au jeu et créer des histoires farfelues. Fous rires garantis! De plus, n’hésitez pas à jouer avec vos enfants plus petits, vous pourriez tout simplement jouer avec moins de catégories pour faciliter le jeu.
Vous trouverez le jeu complet sur le blogue Blogue à part ici.
2- Fabrication de chandelles
La fabrication de chandelles est amusante, puis les chandelles sont tellement belles. Elles viennent réchauffer nos maisons en leur donnant une odeur réconfortante. Je vous propose un kit de fabrication que vous trouverez ici.
Si vous préférez créer vos chandelles par vous-même, c’est-à-dire sans l’aide d’un kit comme celui ci-dessus, j’ai découvert une recette fabuleuse qui risque de vous charmer par son odeur de gâteaux. Elle se trouve sur le blogue WOOLOO, vous la découvrirez juste ici.
3- Jeux de société à imprimer gratuitement
Quelle belle découverte! C’est en naviguant sur le web que j’ai vu ceci : de beaux jeux de société à faire en famille et offerts gratuitement, ne reste plus qu’à les imprimer!
J’ai déjà hâte de remplir mes cartouches d’encre pour en essayer un avec mon mari, mes enfants étant encore petits. Cela dit, pour les enfants plus grands, il y a des options vraiment géniales. Les choix de jeux sont nombreux, à vous de choisir vos favoris. Personnellement, je trouve que le jeu Unlock! (escape room à la maison) semble vraiment amusant! Vous trouverez tous les jeux ici.
4- Pâte à modeler au yogourt
Pour les plus petits, voici une pâte à modeler soyeuse qui sent bon et qui est comestible. C’est ma recette coup de cœur de pâte à modeler, j’adore sa texture et la simplicité de sa fabrication. Des heures de plaisir! Vous trouverez la recette ici.
5- Jeux de cartes pour toute la famille
Qui n’a pas un vieux jeu de cartes traînant quelque part dans la maison? Il est temps de le dépoussiérer pour initier vos enfants à son fonctionnement. Le site Naître et grandir propose des jeux pour toute la famille, dès trois ans. Vous les trouverez ici.
6- 1,2,3..Ciseaux!
Ce jeu signé Placote est fait pour être joué en famille. Il est conseillé de jouer avec des enfants de 4 ans et plus. Ça reprend le grand classique du roche, papier, ciseau de façon drôle et amusante. Personnellement, j’adore les jeux de cette compagnie. Vous trouverez ce jeu ici.
7- Une patate à vélo
Je ne pouvais pas faire cette liste sans parler du nouveau jeu inspiré d’une œuvre de l’autrice Élise Gravel : Une patate à vélo. Ce jeu est tellement parfait puisqu’il peut être joué à tous les âges; on conseille pour les 3 ans et plus, mais je pense qu’il s’adapte facilement pour les plus jeunes aussi.
Les parents trouveront cela aussi drôle que les enfants, c’est certain. Chez moi, le livre a déjà initié beaucoup de fous rires, alors je n’imagine pas le jeu! Vous le trouverez ici.
D’ailleurs j’en profite pour vous conseiller le livre si vous ne l’avez pas déjà, vous le trouverez ici.
8- Jeux sur l’alimentation gratuits à imprimer
Puisque nous sommes dans l’alimentation, laissez-moi vous partager ma récente découverte. Il s’agit d’un site merveilleux, celui de la fondation OLO. Ce site propose plusieurs jeux liés à l’alimentation. Ils sont offerts gratuitement, ne reste plus qu’à imprimer.
Ici, j’ai imprimé l’imagier avec ma fille et elle a adoré le regarder pour nommer les aliments. Nous avons aussi essayé un jeu proposé sur le site, soit de relier un aliment à son image. Plusieurs autres jeux gratuits sont disponibles. Vous trouverez tous ces jeux ici.
De plus, il y a une belle fiche de planification des menus à imprimer, je l’utilise avec ma famille et ça m’aide grandement.
9– Bouger chez soi
Voici un jeu à plusieurs étapes : d’abord faire le dé ou l’acheter et ensuite jouer! Je vous présente les différentes étapes et ce qu’elles contiennent.
Étape 1 : Création ou achat de mon dé géant
Avez-vous une boîte de carton? J’aimerais vous proposer un bricolage très simple pour créer un petit jeu moteur pour votre famille : les dés géants. Pour faire un dé, vous aurez besoin d’une boîte de carton en forme de carré, de la colle chaude ainsi que de papier cartonné ou feutrine de couleur.
Sur la photo ci-dessus, vous pouvez voir les dés que j’ai créés pour mes enfants. C’est très simple. Vous devez fixer votre boîte de carton avec du papier collant (personnellement, j’ai mis des billes à l’intérieur du dé avant de le fixer, ainsi, le dé fait de la musique). Ensuite, vous ajoutez de la couleur en collant votre papier ou feutrine de couleur sur chaque face du dé. Sur la deuxième photo, vous pouvez voir que j’ai crée un dé chiffré (1 à 6), en y ajoutant des boutons de couleur.
Vous pouvez aussi trouver un dé déjà fait, créé par la compagnie Placote, ici. Ce dé, en plus d’être déjà fait, est intéressant, car il vient aussi avec des cartes et un jeu de langage.
Étape 2 : Maintenant que vous avez votre ou vos dés : PLACE AU JEU!
Plusieurs jeux sont possibles avec ces jolis dés. En voici quelques-uns.
Construction : Avec plusieurs dés (comme sur la photo ci-dessus), construire des châteaux géants. Les enfants adoreront ces blocs géants et feront des tours plus grandes qu’eux-mêmes.
Bouger avec mon dé : Coller des images sur chaque face du dé représentant un mouvement (sauter, tourner, courir, taper dans ses mains, etc.). L’enfant qui brasse le dé devra effectuer le mouvement représenté sur l’image.
Le zoo dans mon salon : Coller des images d’animaux et demander aux enfants d’imiter l’animal sur lequel le dé tombera. Vous trouverez ici de magnifiques images d’animaux à utiliser avec votre dé. De plus, plusieurs autres images pour le dé sont proposées sur cette page.
En voiture : Les faces du dé devront représenter les feux de circulation (2 faces rouges, 2 faces jaunes et deux faces vertes). Le but du jeu est de se rendre à un endroit précis (le fond de la cour, toucher un arbre prédéterminé, toucher la clôture, etc.). Si l’enfant tombe sur rouge, il ne peut pas avancer, s’il tombe sur le vert, il pourra avancer de 4 pas et sur le jaune, de 2 pas. Le premier arrivé gagne!
Mon jeu des couleurs : Pour ce jeu, vous aurez besoin d’un dé ayant une couleur différente sur chacune des faces. Si l’enfant tombe sur le rouge, le but du jeu sera de trouver et de nommer ce qu’il y a de rouge dans la pièce et ainsi de suite.
Les chiffres et moi : Avec un dé comme celui de la deuxième photo (ayant les chiffres de 1 à 6 sur ces faces), différents jeux sont possibles. Avec plusieurs dés chiffrés, vous pourriez faire un jeu de Yatzee géant (faire des suites, des pareils, etc.). Vous pourriez inventer des directives pour chaque chiffre comme de sauter 1, 2, 3, 4, 5 et 6 fois. Vous pourriez aussi utiliser ces dés pour faire un jeu pratiquant les notions de mathématiques avec votre enfant. Il serait même possible de créer un autre dé représentant les symboles mathématiques (+, -, =, x ). Les possibilités sont infinies!
10- Gym à la maison
Ce jeu est tellement merveilleux. Il vient d’une entreprise montréalaise qui a pour mission d’amener les enfants à bouger davantage! Je vous recommande donc ce jeu juste ici. Il vous aidera à bouger avec votre enfant sans sortir de la maison. De plus, sur le site de l’entreprise, vous trouverez plusieurs produits ayant le même but.
11- La thématique spatiale
Voici deux produits de l’entreprise Pasteludique ayant la thématique de l’espace. Le premier ici est un cahier à télécharger. Le deuxième ici est une boîte sensorielle géniale. J’adore la thématique de l’espace et les enfants aiment cela généralement. Vous pouvez poursuivre votre jeu en créant un vaisseau spatial à l’aide d’une boîte de carton ou en en observant les étoiles.
12- Jouer dans la neige artificielle
Cette recette est tellement simple et tellement amusante. Vos enfants pourront participer au mélange et s’amuser ensuite dans la texture soyeuse et froide (comme la vraie de vraie neige! ). Que de plaisir! C’est l’idéal pour les journées trop froides et un jeu simple à faire à l’intérieur!
Vous trouverez cette recette ici, sur le blogue Wooloo.
13. Flocon : jeu pour toute la famille!
Ce jeu est super puisqu’il ne nécessite que peu de matériel (que vous devriez avoir sous la main) et peut se jouer en famille.
Vous pouvez le retrouver sur cette page et les fiches explicatives du jeu se trouvent ici.
14. Peinture sur neige
J’adore cette recette puisqu’elle nous permet de récupérer nos vieux crayons-feutre en plus de permettre une activité créative sur la neige : c’est vraiment génial et vous pouvez vous inspirer ici.
15- Constructions glacées
Voici une activité glacée à faire en famille à l’extérieur. Vous devez tout simplement utiliser vos moules à glaçons et/ou à muffins, y mettre de l’eau mélangée à quelques goutes de colorant alimentaire ou de peinture avant de les congeler. Ne reste plus qu’à démouler le tout pour construire de beaux châteaux glacés. J’ai trouvé l’idée ici.
Quelles sont les activités que vous aimez faire en famille à la maison?
Cette année, mon conjoint et moi avons pris un nouveau tournant et disons que la pandémie a aidé beaucoup. Nous avons décidé de prioriser les produits d’ici. Vêtements, nourritures, jouets, etc. Nous avons aussi misé sur les alcools québécois. Je dois dire qu’il s’agit de très belles découvertes. Que ce soit pour une fête, une occasion spéciale ou même un samedi soir! Chaque occasion est bonne pour en découvrir. Voici mon top 10.
Gin
L’aventure des alcools a commencé (et je pense que c’est sans surprise à voir l’allée à la SAQ) par le gin. Un bon vieux gin tonic. Tsé, LE drink du vendredi soir. Le tout premier que nous avons testé et aimé est le KM12. Mélangé ou « on ice », il est excellent!
Pour mon top 2, j’aime bien Menaud. Il est originaire de La Malbaie et ce qui fait que ce gin est spécial, c’est non seulement qu’il est distillé là-bas, mais que la bouteille est conçue et fabriquée là-bas aussi. Il est donc québécois de l’intérieur et de l’extérieur!
Par automatisme, on parle d’un Aperol Spritz, mais « Aperol », c’est comme « Frigidaire »; c’est le nom d’une marque. Et quand on a découvert que des entreprises d’ici produisaient du spritz, on s’est lancés dessus pour y goûter. Notre préféré est celui disponible chez Les Iles.
Dans ma jeunesse, mon drink préféré était (et est encore) l’amaretto sour! J’en ai bu, j’ai en bu. Je m’étais donc mis dans la tête de le reproduire à la maison. Ça demande 3 ingrédients : sucre, citron et amaretto. Super simple! J’ai testé quelques liqueurs est mes préférées : Avril et Miele. Miele est beaucoup plus sucré que le Avril, donc pas besoin de mettre beaucoup de sucre. Et ça change du classique Disaronno.
Truc pour un drink express : quand je voulais faire ma paresseuse, je mélangeais juste de la limonade et de l’amaretto.
Mon chum aime le whisky et j’aime lui acheter de bonnes bouteilles. Je m’étais d’ailleurs donné comme objectif de lui faire découvrir du whisky d’ici qu’il aimerait autant que ses marques habituelles. Et c’est là que nous avons découvert Sivo Le Rye. Selon mon conjoint, il est savoureux avec un bon goût de fût de porto; il n’a rien à envier aux grandes maisons écossaises!
Et si vous voulez une liqueur de whisky pour vous faire un whisky sour, je vous suggère le SAP 56 qui est à l’érable. Ça donne un petit kick!
Cet été, nous avons visité la région de Charlevoix, plus précisément Baie St-Paul. Et c’est en faisant des recherches qu’on a vu : Vin de tomate. What?? Vin de tomate? On devait aller y goûter chez Omerto. J’ai un peu de difficulté à expliquer le goût. Mes papilles trouvaient qu’il y avait des notes proches du whisky et mon chum trouvait autre chose. Si vous avez la chance d’y aller, je vous suggère de vous procurer les sirops qu’ils offrent aussi (gingembre all the way).
Je mets ces deux alcools ensemble, car je les aime ensemble : dans un bon Cosmo (Sex and the City much). Et nous avons un triple sec québécois : Fleur de l’Île. Il sent tellement bon (et goûte bon). Pour la vodka, j’aime bien la Oshalg. Elle est ultra douce à l’odeur et au goût.
J’ai la chance d’être tante déjà 8 fois! On les aime, ces petits monstres! Toutefois, je ne vous fais pas de cachette, ma recherche de cadeaux pour Noël et les anniversaires est un vrai casse-tête. J’aime donc de plus en plus offrir des livres et des jeux de société. Alors, même si mon fils n’a pas encore l’âge de jouer à des jeux de société, je commence à avoir de l’expertise derrière la cravate. J’ai aussi demandé l’aide des superbes collaboratrices de TPL Moms pour former un top 10 des jeux de société adaptés aux jeunes enfants.
Des jeux de toutes sortes qui permettent d’initier facilement les enfants aux jeux de société. Le format compact est idéal pour les empiler dans l’énorme armoire de jouets. On a un faible pour le jeu de bataille Bata-Waf.
Un jeu d’enquête qui promet de faire travailler les méninges de tous les joueurs. Ça demande beaucoup d’observation pour trouver la fripouille fautive! Les petits en raffolent!
Uno
Un grand classique dans les jeux de société! Facile à comprendre grâce à l’association de couleurs, ce jeu de cartes fait le bonheur autant des plus petits que des plus grands.
La chasse aux monstres
Un jeu de mémoire avec des illustrations monstrueusement magnifiques! Collaboratif, il vous permettra de guider les tout-petits pour trouver le bon jouet et ainsi chasser le vilain monstre.
Croque-carotte
Un grand succès, cette chasse aux carottes, même si ça peut causer certaines discordes entre les enfants (expérience vécue). Bien conçu et original, ce parcours vous apportera assurément beaucoup de plaisir.
Jeu Guess Who?
Le préféré de mon enfance! « Est-ce que ton personnage a les yeux bleus? » Nous l’avons offert à mon neveu à Noël dernier et j’ai été impressionnée de voir son amélioration autant avec la formulation de ses questions que ses observations, et ce, en seulement quelques parties.
Soupe à la grenouille
Un jeu d’habiletés et d’entraide où chaque joueur a trois sauts de grenouille pour faire tomber les objets magiques (cibles en carton) et ainsi vaincre la sorcière. Les grenouilles n’ont certainement pas envie de finir dans le chaudron.
Mon premier Carcassonne
Même principe que le jeu original, mais avec des règles simplifiées. Aucun pointage, mais tout de même, votre enfant peut commencer à prendre ses premières décisions tactiques.
Monopoly Junior
Tout le monde aime le Monopoly! Un jeu de société sur parcours qui permet de faire comprendre aux jeunes joueurs certaines bases de l’économie. Pour gagner, il faut ruiner ses adversaires!
Quel est le jeu de société qui fait fureur chez vos jeunes enfants?
Depuis fin 2018, j’ai enchaîné une grossesse, un an d’allaitement et puis une autre grossesse! Les boissons sans alcool ont donc accompagné mes vendredis soirs et mes sorties entre amis à de nombreuses reprises dans les deux dernières années. Heureusement, les options se multiplient dans les boissons sans alcool. Voici donc mes suggestions si vous ne pouvez ou ne voulez pas boire d’alcool ces temps-ci.
Ma découverte de cette grossesse-ci! Nouvellement sur le marché, cette nouvelle compagnie québécoise commercialise uniquement de la bière sans alcool. À date, leur IPA, leur sûre tropicale et leur sûre framboise sont toutes approuvées par mes papilles gustatives.
On va se le dire, le vin sans alcool, ce n’est vraiment pas pareil! Toutefois, certaines options sont intéressantes et celle-ci est quand même bien connue. Un petit penchant pour le verre de rosé!
De plus en plus connues, ces bières sans alcool comblent notre envie de bière de microbrasserie d’ici! Leurs trois bières sont très différentes les unes des autres et donc, vous trouverez certainement votre match.
Malheureusement, pas facile de les trouver! Probablement parce que ces petites bouteilles sont trop délicieuses. Un breuvage sucré à noter pour une prochaine soirée.
Des moûts de pommes aux saveurs les plus surprenantes. On peut même les partager avec les enfants pour un souper festif. J’aime particulièrement celui au gingembre et le rosé. Ils ont d’ailleurs lancé cet été des formats canette qui peuvent être très pratiques.
Je n’ai pas encore eu la chance d’y goûter, mais soyez assurés que je me mets sur ce dossier très prochainement. Pour se rappeler le goût d’un mojito ou d’un gin tonic, ça semble être une option alléchante.
Avez-vous d’autres suggestions de boissons sans alcool à découvrir?
Même si j’adore les Fêtes, chaque année, je vois venir cette période avec un peu d’épuisement, entre le trop-plein de nourriture et les visites multiples. Mais comme cette année est bien particulière, on passera un temps des Fêtes pas mal différent. J’ai beau être contente de ne pas avoir à courir après les heures pour une fois, je suis quand même déçue de ne pas voir tous ceux que j’aime. Je me console en me disant que ce sera un bon 2 semaines pour refaire le plein – d’énergie cette fois, et non de nourriture – et me détendre.
Voici donc 10 choses à faire pour se détendre – avec ou sans enfants.
1- Acheter des billets virtuels pour un concert
Plusieurs orchestres symphoniques et de jazz offrent des concerts en ligne à tout petit prix. Que ce soit à 19 h collée contre ma fille, les yeux semi-fermés, ou plutôt en fin de soirée alors que la maison est plongée dans le silence, je compte bien savourer un ou deux concerts devant mon feu de foyer. Vous trouverez fort probablement un artiste qui vous aidera à vous détendre aussi.
2- Transformer le bain en spa
Ici, le bain n’est pas immense, mais on fera ce que l’on peut. Mousse, chandelles, douce musique… Un soir où les enfants sont couchés, je compte bien ratatiner une bonne heure dans l’eau bouillante.
3- Couper les écrans
Comme plusieurs, je travaille devant un ordinateur, en plus d’avoir la mauvaise habitude de naviguer sur les médias sociaux le soir et d’avoir trop souvent mon téléphone sur moi. Pourquoi ne pas laisser la technologie de côté au moins une journée complète? On ferme la télé, le téléphone et les tablettes. On profite de la vie sans dépendance, sans écran.
4- Marcher sans regarder l’heure
La vie va tellement vite. Tout est calculé avec des enfants. L’heure des repas, l’heure des siestes. On sait qu’on a environ 30 minutes entre la collation et le soleil qui se couche, on court toujours après les heures. En vacances, je prendrai le temps de partir marcher avec ma fille sans regarder les heures, sans avoir déjà mes autres priorités en tête.
5- Faire des bonshommes de neige
Retomber en enfance. Enfiler l’habit de neige et se laisser emporter par la douceur du vent sur la peau. Avoir 5 ans à nouveau et n’avoir en tête que de faire le plus beau bonhomme de neige, aussi laid soit-il, en chassant les obligations d’adultes.
6- Reprendre une passion
On s’oublie souvent, les parents. Pourquoi ne pas se plonger une journée dans une vieille passion, celle qui nous fait mettre notre cerveau complètement à off?
7- Rattraper le sommeil
Pour ceux qui ont des enfants qui ne font plus de siestes, mais qui ne sont pas assez grands pour rester sans surveillance, on peut vite oublier la sieste d’après-midi. Pour me détendre et rattraper les courtes nuits des derniers mois, j’ai bien l’Intention de me coucher quelques soirs en même temps que ma fille, et dormir 10h. OUI! 10h. Oh. Juste y penser me redonne de l’énergie.
8- Se payer un bon repas réconfortant
Cuisiner, c’est bien, mais parfois, une pause de popote, ça ne fait pas de tort. Profitons-en pour encourager nos restos locaux et manger un bon repas 3 ou même 5 services (soyons fous) dans le confort de notre foyer, et pourquoi pas en pyjama!
9- Soirée film
Popcorn, jujubes, film en famille sous les doudous. Un must!
10- Ne rien prévoir
On se lève un matin et chacun décide au gré de ses humeurs ce qu’il fera de la journée. Pas envie de t’habiller? Ok. Envie d’un gros déjeuner? Ok. On ne prévoit rien, on n’oblige rien, et chacun fait ce qui lui tente. Bien sûr, pas toujours évident avec des toddlers, mais on s’organise!
Lorsque je pense aux décorations de Noël, je me rappelle immédiatement les nombreuses promenades de mon enfance à sillonner les rues de mon quartier de l’Est de Montréal. Un peu après le souper, une fois les habits de neige bien enfilés, on partait en famille faire le tour des rues avoisinantes pour regarder, analyser et admirer les décorations extérieures. Dans mon souvenir, la majorité des balcons des rangées de duplex et triplex autour de chez nous étaient décorés et j’étais tellement émerveillée. Il faut dire que mes parents étaient toujours très enthousiastes à l’idée de décorer et ils se faisaient un immense plaisir de planifier, organiser et réaliser nos propres décors illuminés.
Rendue à l’âge adulte, je portais moins attention aux décorations extérieures pour le temps des fêtes, surtout que j’habite un quartier vieillissant de banlieue. Mes voisins sont généralement moins portés à installer des décorations, tant pour Noël que pour l’Halloween. Toutefois, depuis que je suis devenue maman, je porte beaucoup plus attention à ces détails. C’est avec beaucoup de plaisir que j’ai remarqué que les maisons sur ma rue sont beaucoup plus décorées pour Noël cette année, comparativement aux années passées. Que ce soit de simples décorations, un bel arrangement de lumières ou des personnages gonflables illuminés, la plupart des bungalows de ma rue se sont mis sur leur 36 pour l’arrivée des fêtes. Nos premières promenades en famille avec Minilove pour l’observation des décorations de Noël se sont super bien passées.
Minilove apprécie particulièrement les décorations d’une certaine maison : il pointe et tape dans ses mains lorsqu’il la voit. Cette maison est un phénomène en soi : les propriétaires se surpassent d’année en année pour toujours mettre plus de décorations de Noël. En fait, certaines personnes pourraient dire que la quantité de lumières et de personnages illuminés devant cette maison est vraiment too much. Moi, je trouve que c’est magique, féérique… et juste parfait.
D’un côté à l’autre de la devanture de la maison jusqu’au bout de l’antenne, encadrant l’entrée de garage et tapissant le gazon : tout est recouvert de lumières de Noël. Des dizaines de pères Noël, une crèche géante, un chemin d’énormes chandelles, des lumières à la corniche… La maison brille de mille feux dès que le soleil se couche. Chaque année, c’est de plus en plus impressionnant. Cette fois, une section des décors est même consacrée à des personnages portant des masques et où des pingouins fêtards reçoivent une contravention pour s’être rassemblés pour s’amuser !
J’admire et je remercie profondément cette famille de faire rêver les personnes qui empruntent notre rue. Leur exubérance lumineuse met de la joie dans mon cœur de maman (et d’enfant).
Ahhhh Noël! Cette fête de l’amour, du partage, du bonheur, de la joie, de l’abondance et des réunions familiales (sauf cette année, je sais!), mais aussi de la solitude, de la déception, de la difficulté à avoir un repas décent et du stress financier. J’adore les festivités du dernier mois de l’année. Par contre, j’ai toujours un malaise en même temps. Pourquoi? En fait, je ne comprends pas pourquoi nous nous imposons le stress des cadeaux, de la surabondance.
Les cadeaux apportent un stress pour plusieurs : au niveau financier et on peut davantage le comprendre en cette année de pandémie, mais aussi le stress du quoi acheter. Selon moi, c’est un stress inutile qui ne devrait pas exister. Dans ma tête, il y a un non-sens : d’un côté il y a des familles où la montagne de cadeaux dépasse la hauteur du sapin et de l’autre côté, il y a les familles qui se demandent ce qu’ils pourront donner à manger à leurs enfants. C’est une triste réalité.
Je comprends que les cadeaux font partie d’une tradition de longue date et c’est vrai que c’est très beau de voir un enfant émerveillé devant toute la magie que peut apporter cette fête tant attendue. Cependant, je suis d’avis qu’on pourrait réduire nos attentes. Après tout, de quoi nous ou notre enfant se souviendra au final? Il se souviendra des moments : cette tradition de fabrication de biscuits pour le père Noël, la journée en pyjama à écouter des films, ce bonhomme de neige construit en famille. Oui, un cadeau fait toujours plaisir, mais pouvons-nous réduire le nombre, offrir une expérience qui créera un souvenir, offrir un présent fabriqué avec amour de nos propres mains et juste être présents pour nos enfants et notre famille? De plus, pourquoi ne pas profiter de ce temps des fêtes pour apprendre à nos enfants que toutes les familles n’ont pas la même réalité en offrant des denrées, en gâtant une famille défavorisée, en offrant quelques heures de bénévolat?
Noël est donc pour moi une fête de rassemblements familiaux (oui, sauf cette année), d’amour, de partage plutôt qu’une fête de consommation.
Que tous les enfants du monde se réjouissent! Malgré le Noël différent qu’on s’apprête à célébrer cette année, une bonne nouvelle est venue égayer Internet ces derniers jours. Maria van Kerkhove, chargée de superviser la gestion de la pandémie à l’OMS, a fait cette jolie déclaration récemment. Mesdames et messieurs, petits et grands du monde entier: le père Noël est immunisé contre la COVID-19, et sera en mesure de faire sa grande tournée le 24 décembre prochain !
«Je comprends les inquiétudes au sujet du père Noël, parce qu’il est âgé », a expliqué Mme van Kerkhove. « Je peux vous dire que le père Noël est immunisé contre ce virus. Il va très bien et Mme Noël va très bien également et ils sont très occupés actuellement », a rassuré la scientifique. Et elle a ajouté: « Il sera en mesure de rentrer et sortir de l’espace aérien » à sa guise et « de distribuer ses cadeaux ». Toutefois, elle a également insisté sur les recommandations d’hygiène et de protection en vigueur dans le monde entier, indiquant notamment aux enfants qu’il fallait à tout prix respecter la distanciation physique entre eux et le père Noël (si jamais ils avaient la chance de le voir) !
Je ne sais pas pour vous, mais cette nouvelle vient réchauffer mon cœur. L’enfant qui vit en moi était si heureuse en lisant ces quelques lignes que j’avais envie de partager cela avec vous. Cette année, c’est difficile pour les grands. Mais nos tout-petits aussi en souffrent. Je pense à Lionel, mon beau filleul. Il a peut-être juste 5 ans, mais il avait une façon si franche et simple de m’expliquer pourquoi Noël est un peu spécial cette année: « C’est à cause du « Coro-ra-virus ». Et quand il va y avoir une piqûre, ça va être fini. On va pouvoir se voir ». Mais, malgré tout et en attendant cette « piqûre », il y a moyen de mettre un peu de joie dans le quotidien de petits et des grands. Un peu de lumière dans cette situation. Un peu de gaeité dans cette pagaille.
Je vous ai déjà écrit que je croyais encore au père Noël, malgré mes 37 ans. J’y crois, à cause de la définition que je me donne du concept. Selon moi, le père Noël, c’est toutes les petites choses gratuites et altruistes faites pour égayer la vie de son prochain, en décembre comme durant tout le reste de l’année. Et, plus particulièrement ces jours-ci, alors que nous avons tous besoin de lire des nouvelles comme celle-là. Même si le temps des Fêtes sera différent, les enfants pourront laisser des biscuits et un verre de lait au salon avant d’aller se coucher. Peut-être aussi une carotte pour les rennes. Heureusement que le virus n’a pas traversé les frontières magiques du pôle Nord !
Je vous invite à partager cette jolie nouvelle, aux enfants et aux plus grands de votre entourage. Il est bon de mettre un peu de candeur, de simplicité dans cette situation parfois chaotique. Je vous souhaite de tout cœur un Noël doux, chaleureux. De beaux moments intimes en famille.
Le plus vieux souvenir au fond de mon ventre est celui de mon grand frère François m’annonçant qu’il va mourir.
On dessinait sur une ardoise, assis par terre. J’avais les doigts sales et tout sentait la poussière. Mon frère a dit que son sang était malade. C’est mon seul souvenir de lui avec des cheveux.
En 1989, à l’âge de cinq ans, il était méconnaissable quand il a cessé de respirer. Notre père a donné un coup de poing dans un mur de l’hôpital. Il a demandé à nettoyer son fils lui-même, une dernière fois, avant qu’on ne l’emporte pour toujours. Je n’étais pas présent, je ne peux qu’imaginer ce cauchemar, depuis mon enfance. Encore aujourd’hui, j’ignore ce qui pourrait être plus difficile à vivre que ça pour un parent.
Ma vie entière s’est construite sur cette terre brûlée. Ce sont les souvenirs d’un chagrin immense: l’anéantissement de mes parents, la paralysie des oncles et des tantes, puis les préposées qui refont les lits dans les chambres voisines.
Pour ne pas m’étouffer, je me suis accroché longtemps aux souvenirs de l’époque heureuse. J’ai gardé des Polaroids et des jouets usés dans une boîte. J’ai porté avec moi des jeux de mains secrets et des moments passés seuls sans les adultes. Je l’ai aimé, mon frère. Il avait des yeux sévères et rassurants, il était mon monde.
Après son départ, j’ai détesté l’onde de choc de son cancer. Sa mort a pris toute la place à la maison. Nos parents ne nous regardaient plus dans les yeux. Il n’y avait pas d’air à respirer dans cette maison de cœurs sombres. Trop jeune, camouflé dans la chambre d’à côté, j’ai entendu mon père dire à ma mère: ce qui me fait le plus mal, c’est que je me rappelle de son sens de l’humour. J’aurais préféré ne jamais entendre ça.
30 ans plus tard
Je dévisage souvent les adultes de 36 ans et je me dis qu’il leur ressemblerait. Des fois, ma mémoire est douloureuse et je me demande: Jusqu’où est-ce que je dois me rappeler de toi, mon frère?
Sa vie résonne jusqu’à nous et dans ma paternité, je me demande comment léguer cette histoire à mes enfants, sans leur transmettre un chagrin qui ne leur appartient pas. Il y a tout de même une ressource inespérée au fond de tout ça: j’ai appris à vivre avec la mort. François a créé cet espace dans ma tête pour accueillir tous les deuils, les comprendre et leur donner du temps. Toute ma vie, j’ai pu saluer nos fantômes et ils ne me faisaient pas peur. Voilà quelque chose à léguer, peut-être.
Depuis quelques années, je peux dire que j’ai fait la paix avec mon grand frère. Je fais des efforts et je traîne chaque jour plus loin son souvenir. Et quand j’oublie brièvement de penser à lui, ce sont encore les impacts de sa disparition qui me surprennent de nulle part. Mais je vais bien. Je me suis accordé le droit de vivre, d’aimer et d’être aimé. Je dors dans une maison chaude où chacun a de l’air pour exister. C’est un privilège et je ne l’oublie jamais.
Trente ans plus tard, toutes les joies qui passent et tous les rires d’enfants remplissent l’espace de la vie annulée de mon frère. Dans les moments les plus difficiles, j’arrive à tenir bon parce que je m’accroche un peu pour nous deux, dans le fond. Et chaque hiver où le silence me soigne, chaque diplôme à bout de force, chaque amour comme chaque grande peur sont vécus dans son ombre enveloppante.
Mon fils cadet a six ans et me demande qui est le petit garçon sur la photo encadrée dans la cuisine.