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C’est la semaine «Le poids? Sans commentaire!» et c’est important

Si vous ne connaissez pas encore l’organisme ÉquiLibre, on vous invite fortement à aller visiter leur site web. La mission d’ÉquiLibre est de prévenir et de diminuer les problèmes liés au poids et à l’image corporelle dans la population et principalement chez les jeunes. En effet, ces derniers sont souvent plus sensibles et moins outillés face aux différentes images propagées dans les médias ou aux commentaires qu’ils peuvent recevoir sur leur apparence.

La Semaine Le poids? Sans commentaire! en est déjà à sa 9e édition et chaque fois, il est important d’en parler! Cette année, l’organisme se concentre sur la pratique sportive et comment celle-ci peut parfois entraîner des commentaires sur l’apparence et le poids des personnes qui exercent un sport. C’est pourquoi le thème de la 9e édition est « Mise sur ce que ton corps peut faire, pas ce qu’il a l’air ».

L’ambassadrice pour cette nouvelle campagne est la danseuse professionnelle Kim Gingras. Elle ajoute sa voix aux efforts de l’organisme afin de sensibiliser la population aux conséquences des commentaires sur l’apparence et le poids en contexte de pratique d’activités physiques.

« La mission de cette campagne me tient grandement à cœur. Être jugée sur mon physique est devenu une norme dans mon métier. Quand on me voit entrer sur scène ou en audition, on analyse d’abord mon apparence. Je sais donc exactement c’est quoi de se remettre en question en raison d’un seul commentaire » souligne Kim Gingras.

La campagne se déroule principalement sur les réseaux sociaux, dont sur Instagram et sur TikTok. Un défi a même été lancé sur TikTok avec le mot-clic #défiÉquiLibre.

Cette campagne de l’organisme ÉquiLibre est tellement importante! N’hésitez pas à la partager avec vos jeunes.

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Petites idées cadeaux pour faire plaisir aux papas

(CHRONIQUE)

L’idée d’un petit Noël simple cette année me plaît beaucoup, alors j’y vais pour des cadeaux simples. J’ai cherché quelques idées pour les hommes qui m’entourent. Comme toujours, j’ai jeté mon dévolu sur des créations québécoises, des produits bios, des idées à petit coût et des créations personnalisées. Je vous partage cette petite liste de Noël.

Produits pour le corps

Les produits pour le corps; ça fait également mon bonheur puisque j’adore l’odeur des produits des gammes de soins masculines. Les odeurs de pin et de sapinage, ça me parle.

La crème à main BKIND, produit pensé et conçu au Québec aux propriétés nourrissantes et réparatrices. C’est un produit végane à base d’huiles essentielles aux odeurs d’homme des bois. Avouez qu’on aime les mains adoucies qui ne font pas de mailles dans nos bas collants des Fêtes!

La pommade coiffante pour un look coiffé décoiffé. Les industries Groom est le chef de file dans la conception de produits corporels écologiques pour hommes . La gamme complète est confectionnée chez nous, à Montréal.

Les soins de barbe Pur|om. J’ai un gros kick sur la crème à raser en barre. En plus de diminuer l’empreinte écologique, les crèmes en barre sont, selon ce qu’on en dit, hydratantes et très soyeuses à l’utilisation. Elles laissent derrière elles des joues douces à sentir et… à embrasser!

Crédit:purom.ca

Produits du terroir

Les alcools québécois et autres produits du terroir sont aussi d’excellentes idées parce qu’on aime partager un petit moment de gâterie avec notre chéri.

Les vins biologiques; petit coup de cœur ici pour les vins biologique orange. Ce qui est formidable avec ces vins bios, c’est que la soirée peut s’arroser plus longuement et fait moins de dégâts sur le corps au petit matin! Plaisir et goût garantis.

Les spiritueux québécois; la folie de Gin est à nos portes. Mon préféré : La Radoune, gin gaspésien agrémenté d’épices aux champignons. J’aime surtout son nom. Une petite Radoune avec ça!? Les produits de la distillerie Les Subversifs de Sorel-Tracy sont également d’excellents choix.

Les thés, les épices, les gelées et le chocolat pour nos épicuriens. Mon produit coup de cœur; le mélange d’épices autochtones Les épices du guerrier. C’est un mélange d’assaisonnements naturels utilisé jadis par les ancêtres autochtones. J’ai trouvé le mien à la boutique écologique Folles d’ici.

Crédit:follesdici.com

Une garde-robe actualisée

Je propose aussi l’achat de vêtements parfaits pour habiller père et enfants en twinning (maman aussi, tant qu’à y être!)

Les vêtements de la boutique Tic Tac Bow Kids sont personnalisables, unisexes et originaux. Allez y jeter un œil!

Considérez aussi le traditionnel et ô combien apprécié des papas, le t-shirt de Poches et fils. Personnalisez vos poches, pourquoi pas?

Sinon, la boutique Fait par une maman offre de très beaux duos pour toute la famille. Les couleurs et les motifs sont toujours aussi vivants et originaux.

Et vous, avez-vous des idées originales de cadeaux pour hommes? 

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Voici comment donner pour La guignolée des médias

2020 aura sans contredit été une année surprenante. Pour plusieurs familles, elle aura aussi été difficile. C’est pourquoi il est plus important que jamais de donner aux organismes si nous en avons la possibilité.

Du 23 novembre au 24 décembre, La guignolée des médias aura lieu à travers tout le Québec. Il y a plusieurs manières d’y contribuer, dont en donnant des denrées non périssables et des produits d’hygiène personnelle dans les 199 épiceries Maxi et Provigo et les 380 pharmacies Jean Coutu. Il est aussi possible de faire des dons en argent directement sur le site web de la guignolée ou en textant NOEL au 20222.

Comme la collecte de rue est malheureusement impossible dans le contexte de la COVID, la guignolée a eu l’idée de lancer un financement participatif via le site web La Ruche. Desjardins doublera les contributions jusqu’à une concurrence de 1 million de dollars!

Pour cette édition bien spéciale, une vingtaine de porte-parole soutiennent la cause, dont notamment Marina Bastarache, Bob Le Chef, Brigitte Boisjoli, Manal Drissi, Geneviève Everell, Ingrid Falaise, Katherine Levac, Livia Martin, Geneviève O’Gleman et Alex Perron.

Cette année, n’hésitez pas à donner à la guignolée des médias! Les familles d’ici en ont besoin.

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Réflexion sur «Le palmarès des écoles du Québec»

(CHRONIQUE)

Annuellement, un fameux palmarès des écoles secondaires sort dans les médias. Quand j’étais jeune, c’était l’Actualité qui s’en chargeait, aujourd’hui, c’est le Journal de Montréal.

Ce palmarès me dérange, laissez-moi vous expliquer pourquoi.

J’ai fréquenté, pendant tout mon secondaire, LA meilleure école publique selon ce palmarès. Elle oscillait parfois entre la position un, deux ou trois dans les meilleures écoles, publiques et privées, du Québec. Plus j’avançais dans mes études secondaires, plus mon école devenait inclusive, en admettant, par exemple, des étudiants ayant de moins bons résultats en maths et en leur permettant de faire des niveaux de maths moins avancés, en retirant la chimie et la physique obligatoires…

Par le fait même, mon école baissait de position. Parce que les résultats scolaires étaient moins bons et donc l’école, supposément moins bonne.

Parce que, pour être LA meilleure école au Québec, elle fallait n’accepter que la crème de la crème dans son école. L’ÉLITE. J’ai d’ailleurs souvent vu des enseignants remplaçants surpris parce que l’élite, comme on aimait tant nous surnommer dans le vrai monde, bah c’était des ados comme tous les autres. Qui lançaient des livres en classe et défiaient régulièrement l’autorité.

Loin de moi l’idée ici de basher sur mon ancienne école. J’y ai appris beaucoup, j’ai grandi là-bas, j’ai eu des profs extraordinaires qui m’ont ouvert les yeux sur le monde. Par contre, j’ai été sélectionnée pour fréquenter cette école. J’ai fait partie, en 2002, des 180 personnes les plus douées en maths et en chimie pour entrer dans cet établissement. J’ai obtenu des résultats suffisamment bons pour y demeurer et c’est tout.

Les enseignants ne sont pas « moins bons » ailleurs parce que les élèves y obtiennent de moins bons résultats. Ils enseignent simplement dans une école sans discrimination, inclusive et où tous ont une chance égale.

J’ai gradué en 2007. Je n’ai même plus mon école secondaire inscrite sur mon CV; j’ai accumulé beaucoup trop de diplômes depuis. Et je n’ai jamais eu un emploi ou une opportunité de plus à cause du nom de l’école sur mon diplôme, je n’y crois pas.

Je voulais simplement lever mon verre au personnel des « pires écoles » du Québec, et de celles dans le milieu, et de toutes les autres.

Parce que peu importe les résultats de vos étudiants, ce qui compte, c’est la passion dans leurs yeux et leur souhait d’aider leurs étudiants.

Et ça, je suis certaine que tous ceux qui travaillent dans le domaine l’ont, cette passion!

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Bébé, maman a un autre bébé dans son ventre

(CHRONIQUE)

Quand mon fils a eu un 1 an, ça faisait déjà un bout qu’on parlait d’avoir autre enfant. Quand on aime autant un petit être, on a vite envie de recommencer. Une fois la première année franchie, on s’est dit OK, laissons la vie décider quand le petit deuxième arrivera. À notre premier, ça avait pris un 3 mois sans rien calculer, alors ça peut être moins ou plus cette fois, qu’on se disait. Trois semaines plus tard, j’avais un test de grossesse positif dans les mains. 

Nous étions surpris et tellement heureux. Tant mieux, qu’on se disait! La vie nous le donne comme ça, on le prend. Deux petits collés, c’est plein de défis, mais aussi plein d’avantages! Je les imagine déjà jouer ensemble dans peu de temps. Le plus petit qui va vouloir suivre et faire comme le grand. Je sais que ça sera magique et rempli de beaux moments. 

Toutefois, je suis consciente qu’il y aura des défis et surtout, j’ai parfois le vertige que mon bébé ne soit déjà plus mon bébé. Il aura à peine deux ans quand son petit frère ou sa petite sœur se joindra à nous. Il ne comprend pas encore que sa vie d’enfant unique va basculer du jour au lendemain et que notre cocon à trois va tout à coup s’agrandir. J’ai peur de ses réactions, peur d’avoir moins de temps à lui consacrer et peur que mon niveau d’énergie ne soit pas au rendez-vous pour être là comme je le veux pour lui. En ce moment, il a toute notre attention et ce ne sera évidemment plus pareil. 

Certes, ce sera une grande adaptation pour tout le monde avec les boires et les nuits entrecoupées qui rythmeront notre quotidien. Je me demande comment nous préparer face à tout ça. Au premier, tu peux tout arrêter pour répondre aux besoins de ton précieux trésor. Tu peux passer de longs moments à le regarder dormir paisiblement dans tes bras. Tu peux même aller faire une sieste durant la sienne quand tu es exténuée. Avec ce deuxième, je ne veux pas rater tous les beaux moments avec mon poupon et je ne veux pas non plus négliger mon plus grand qui sera encore si petit. 

J’imagine que d’ici quelques mois, mon bébé me fera comprendre qu’il est déjà grand, qu’il est capable. J’imagine qu’on réussira à jongler notre temps et notre amour entre deux petits êtres. J’imagine que mon cœur de maman se décuplera pour accueillir cette nouvelle vie de famille au printemps prochain. Pour l’instant, j’ai tout de même la tête pleine d’inquiétudes pour mon premier bébé.

Et vous, comment votre enfant s’est adapté à l’arrivée de sa fratrie?

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J’ai essayé une friteuse à air et voici mon verdict

(CHRONIQUE)

J’ai un peu hésité avant d’écrire cet article parce que je me demandais si c’était pertinent de partager ça avec les lecteurs.trices de TPL Moms. Puis, je me suis dit que si ça permettait à quelqu’un de sauver un peu de temps en cuisine, c’était très pertinent.

Je ne suis pas une personne qui aime les gadgets de cuisine. Mais j’ai appris qu’avec les bons outils et ustensiles de cuisine ainsi qu’avec de bonnes techniques de base, on peut arriver à tout faire. En plus, je n’ai pas énormément d’espace de rangement dans la cuisine, alors je veux m’en tenir aux items essentiels. Dernièrement, toutefois, nous avons fait l’achat d’une friteuse à air (airfryer pour les intimes), suite à plusieurs bons commentaires de personnes de notre entourage. Un avantage d’une maison intergénérationnelle, c’est qu’on peut acheter certains items à plusieurs et, après, les avoir en garde partagée.

Crédit:Site web de Cosori

Donc, un airfryer, c’est quoi? C’est un appareil de cuisine de type mini four à convection qui permet d’avoir un effet friture sans avoir besoin d’utiliser une grande quantité d’huile. Moi qui adore les frites et qui était septique au départ, je suis agréablement surprise des résultats. Non seulement il est possible de cuire des frites maison qui sont, ma foi, excellentes, mais aussi des lanières de poulet panées maison, préparer le tofu croustillant du tofu général tao, cuire de la saucisse à la perfection ou des galettes de burger (porc, bœuf, dinde et même à la PVT.). Les viandes comme les poitrines de poulet ou le filet de porc sont aussi super faciles à y cuire. L’extérieur est bien cuit ou croustillant et l’intérieur demeure moelleux. J’ai aussi fait cuire du bacon et, sincèrement, c’est étonnamment facile et rapide. De plus, ça ne fait pas de dégât partout sur la cuisinière et ça ne sent pas le bacon partout dans la maison. Plusieurs personnes m’ont aussi rapporté l’efficacité d’un airfryer pour la cuisson des légumes, mais je n’ai pas encore essayé.

Avantages:

Très rapide a préchauffer
Facile à nettoyer
Super résultats de cuisson avec plusieurs types d’aliments
Économie de temps

Inconvénients:

Prix d’achat (150-200$)
Assez volumineux sur le comptoir/dans une armoire

Donc si, comme moi, vous adorez les frites et/ou que vous cherchez un item de cuisine qui est efficace pour la cuisson de plusieurs aliments, la friteuse à air est peut-être à considérer. Nous avons acheté la marque Cosori sur Amazon, mais il y a plusieurs autres modèles et formats disponibles en magasin. Bonne cuisine!

Nous ne sommes pas payées pour vous parler de cet outil de cuisine, notre collaboratrice voulait simplement partager sa découverte avec vous!

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Être parent et choisir pour son enfant

(CHRONIQUE)

Ces dernières semaines, j’aurais payé cher pour avoir une machine à voyager dans le temps. Une espèce de laissez-passer pour un aller-retour en 2035. Je me serais installée à la table avec mon garçon, qui serait alors âgé de 16 ans, et j’aurais eu une discussion avec lui sur ce qu’il aurait envie que je fasse aujourd’hui. Il aurait pu me dire s’il est d’accord qu’on procède ou pas, me donner son point de vue… son consentement. Bref, il aurait pu prendre sa propre décision.

Or, la réalité est que ça n’existe pas, les machines à voyager dans le temps. Nous avons dû, papa et moi, nous asseoir avec les professionnels de la santé et essayer de peser les pour et les contre de l’intervention. Nous avons pris une décision pour notre bébé d’un an et demi. Et nous avons choisi de le faire opérer.

Ce que nous avons trouvé le plus difficile dans tout le processus de notre réflexion, c’est que cette chirurgie était facultative, elle n’était pas essentielle à sa santé. Le choix aurait été évident et si simple si on parlait d’opérer pour une question de santé. Mais non, il s’agissait d’une opération essentiellement esthétique. Notre bébé est né avec un léger hypospadias, une petite malformation du pénis. Après une réflexion guidée par les médecins, les expériences d’autres mamans passées par là et nos lectures, nous avons opté pour la chirurgie. Il semble que l’intervention soit plus facile en bas âge. L’urologue pédiatrique rencontré a aussi fait valoir que la correction serait bénéfique pour l’estime personnelle de notre garçon. Ce sont deux éléments importants de notre décision.

J’écris ces lignes au moment même où nous sommes assis dans la salle d’attente pendant que notre petit trésor est en salle d’op. En ce moment même, le doute m’habite encore. Ai-je bien fait de choisir de corriger le petit défaut, qui n’est au final qu’une particularité de son unicité? Est-ce que nous avons pris la bonne décision? Est-ce que mon garçon aurait bien vécu sa différence? Aurait-il été préférable de laisser notre fils choisir par lui-même?

Toutes ces questions m’habitent. Mon cœur de maman est chagriné d’avoir imposé cette chirurgie à mon bébé. Nous avons pris cette décision pour lui, en pensant que c’était la meilleure chose pour son bien-être à long terme. Seul l’avenir me dira s’il est en accord avec notre choix ou non.

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Faire croire au père Noël… ou pas?

(CHRONIQUE)

Il y a 8 ans, à l’approche du premier VRAI Noël de ma grande, j’ai commis l’odieux.  Oui oui!  Imaginez-vous qu’à 4 grands-parents-pour-la-première-fois, j’ai mentionné le fait que je n’étais pas certaine de vouloir que mes enfants croient au Père Noël.  Eh non!  Je n’étais pas certaine de voir la pertinence de l’invention et d’avoir envie de toute cette mise en scène.

MAIS POURQUOI?  Pourquoi moi, maman et prof de maternelle, j’osais proposer l’innommable?  Mais la magie de Noël?  L’émerveillement? Les souvenirs de mononcles déguisés?

Crédit:Unsplash

Parce que, et encore maintenant, je ne vois pas en quoi le fait qu’un inconnu apporte des cadeaux serait plus magique et merveilleux que de recevoir des présents de ceux qu’on aime.  Je ne vois pas en quoi ce serait plus féerique de penser qu’on est observé toute l’année, qu’on doit « être sage » pour cet inconnu et, pourquoi diable serait-il siiiiii excitant d’aller le voir au centre commercial?

« Arrête d’être aussi terre à terre! » « Où est passé ton regard d’enfant? »

Personnellement, mes plus beaux souvenirs d’enfance ne sont pas liés à cette croyance.  Je me souviens davantage des soupers gigantesques, de la visite que j’étais contente d’attendre dans la fenêtre, des sorties dans la neige.  Toutes ces choses magnifiques et précieuses qui existent pour vrai.

Mon idée n’était pas d’en faire abstraction complètement, mais de le présenter comme un symbole parmi d’autres qui alimente les histoires et les décorations.  Je n’avais pas envie que la fête entière tourne autour de sa visite et de la quantité de cadeaux apportés.

Ce fut donc mon odieuse réflexion, qui est demeurée une réflexion, car j’ai fini par céder…  J’ai aussi obtenu le titre officiel de Grinch de Noël.

Je dois vous avouer que n’étant pas convaincue au point de créer de la bisbille et le tout alimenté d’un éternel « tout d’un coup que je les traumatise et qu’ils m’en veulent », j’ai finalement consenti à ce que les items du bas de Noël viennent du Père Noël…  Mais le reste est offert aux enfants, par amour, par tous ces gens qui les aiment.

L’année passée, suite à une visite familiale où on avait mentionné à mon garçon que « le Père Noël était passé pour lui », il (mon garçon, le Père Noël n’existe pas) m’a nommé qu’il trouvait curieux que les gens ne lui aient rien offert (lui avait amené un dessin).  J’ai réagi avec un mini sermon sur l’ingratitude et le bonheur de donner sans rien attendre en retour (accompagné d’un « oui, mais le Père Noël t’a apporté quelque chose » (eyeroll x 1000)).  Ça me ramène tout de même à ma question de départ:  Pourquoi est-ce plus magique de recevoir du Père Noël que de ceux qu’on aime, et qui nous aime?

Le Père Noël passera-t-il ici cette année?  Mais oui…  Je continue encore, tant avec le bas du Pôle-Nord, qu’avec mon éternel débat du: « Pourquoi fait-on ça? » qui est devenu, chez nous, aussi classique que les biscuits et le verre de lait.

De votre côté, êtes-vous attachés à la tradition du Père Noël?

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Le Salon Parents Enfants La Relève est l’événement (virtuel) du week-end!

Si vous n’avez rien de prévu cette fin de semaine, pourquoi ne pas aller faire un petit tour sur le site web du Salon Parents Enfants La Relève? Ce sera l’occasion idéale de découvrir des entreprises d’ici tout en magasinant des cadeaux de Noël en mode local.

Le salon virtuel se poursuivra jusqu’au 23 novembre. Il suffit d’aller sur le site web dédié à l’événement pour y participer. Le site est assez intuitif et permet de naviguer entre les différents « kiosques » des entreprises locales. Selon vos intérêts, il est possible de prendre rendez-vous avec les différents commerçants!

Il est aussi possible de réserver des visites guidées avec Mirianne Brûlé, Kim Demers ou Chloé Russell. Durant ces visites, les mamans présenteront leurs exposants coup de cœur! Des conférences et des ateliers seront aussi donnés.

C’est vraiment un bel événement virtuel à aller visiter, surtout si vous êtes à la recherche de cadeaux locaux à faire!

Vous trouverez toutes les informations pertinentes sur la page Facebook du Salon Parents Enfants La Relève ou sur le site web.

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Ode à ces journées collées

(CHRONIQUE)

J’écris le brouillon de cet article d’une seule main sur mon téléphone. Je suis bien installée sur le sofa, Minilove s’est endormi à mon sein et le soleil de novembre nous réchauffe au travers de la fenêtre. C’est sa troisième sieste depuis ce matin.

Il est midi et je n’ai presque rien fait depuis ce matin. J’ai passé plusieurs heures à coller mon bébé qui a eu une très mauvaise nuit et une rude matinée #MerciVaccins. J’ai quand même pris le temps de m’habiller, mais pas lui. Il est encore dans son pyjama de camion de pompier taché du Tempra qu’il recrache systématiquement. C’est fou comment le temps passe différemment quand on s’y attarde.

J’ai mis de côté mon rôle d’étudiante pour être à 100% dans mon rôle de parent-soignante. Merci à l’université d’offrir les cours à distance en asynchrone cette session; ça me permet de mieux jongler avec ma conciliation études-famille.

Possiblement que ce soir, quand mon amoureux va rentrer du travail, je vais être contente de passer le relais. La journée aura mis à l’épreuve ma patience et m’aura possiblement épuisée. Parce que même si je n’ai « rien fait », j’ai fait beaucoup.

Ces journées collées me permettent de connecter au moment présent. Aujourd’hui, mon bébé habituellement actif, curieux et souriant a plutôt besoin de se blottir contre moi et c’est parfait comme ça. Je me mets entièrement disponible pour lui et je savoure cette chaleur qui nous unit. Je sais que des lendemains de vaccins et des journées de maladies vont parsemer les mois/années qui viennent. J’espère avoir le privilège de pouvoir toujours être disponible pour Minilove et mettre de côté tout le reste pour répondre à ses besoins. Je souhaite qu’il sache qu’il passera toujours en premier, peu importe ma to-do list de la journée.

Toutefois, je ne trouve pas cela toujours facile de ralentir ainsi. Mon cerveau est en constante analyse de ce que je pourrais/devrais faire. Ma tête est dans l’action et l’efficacité, tandis que mon cœur est dans le ressenti et le moment présent. J’essaie de les faire se rencontrer plus souvent, ces deux-là. Pour qu’ils réussissent à séjourner ensemble dans l’être plutôt que dans le faire.

Alors, je lève mon verre à ces journées collées. Ces journées de bébé plus maussade, demandant et dépendant. Merci d’exister et de me permettre de me recentrer sur ce que je trouve le plus important et précieux dans ma vie. Merci de tester et repousser mes limites. Merci de m’inviter à tout mettre en veille pour réconforter et coller mon enfant. Merci de me faire travailler sur moi et de me faire évoluer comme maman pour devenir plus présente et résiliente. Et merci à mon fils de me faire confiance et me permettre de répondre à ses besoins.