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Ces traditions de Noël que j’ai instaurées avec ma famille

(CHRONIQUE)

Avant même d’avoir des enfants, je rêvassais aux traditions familiales que mon conjoint et moi allions instaurer à la maison. Je souhaite créer de la magie avec mes enfants en leur créant des moments spéciaux en famille. Cette année, il s’agit du deuxième Noël avec mon fils. Je peux donc de plus en plus concrétiser ces souhaits. Au fil des ans, je vais voir l’étincelle dans ses yeux et ses sauts d’excitation quand le mois décembre arrivera. 

Je vous détaille donc ma liste de traditions de Noël en famille ou, plutôt, mes grandes ambitions! Ça me réchauffe déjà le cœur de nous imaginer perpétuer ces petits gestes tous ensemble. 

Faire le sapin tous ensemble

Chez nous, c’est la première fin de semaine de décembre que ça se passe. Avec de la musique de Noël, on s’entraide pour décorer le tout.L’an dernier, je l’ai fait avec bébé en portage. Cette année, il pourra davantage participer.

Cuisiner des biscuits en pain d’épices

On le fait autant pour le père Noël que pour offrir à nos proches. Des biscuits en pain d’épices qu’on décore avec crémage et petits bonbons. Et aussi, pour en manger au moins la moitié durant la confection.

Remplir nos bas de Noël

J’ai découvert cette tradition avec ma belle-famille. J’adore l’idée, car ça permet d’ajouter des petites surprises et d’y faire participer les enfants au fil des ans avec des bricolages ou autres.

Porter des pyjamas thématiques lors de notre Noël en famille

Incontournable de la maman un peu trop intense! Ils sont si mignons, ces petits, dans des pyjamas de Noël. Je tente maintenant de convaincre mon chum qu’on soit tous matchy-matchy! À suivre.

Jouer dehors le matin de Noël

Neige pas neige, je souhaite trouver une activité extérieure qu’on pourra faire tous ensemble et ensuite boire un bon chocolat chaud. Un tour de patin, des glissades ou une partie amicale de hockey dans la cour, peut-être?

Écouter les classiques films de Noël

Les vieux bons classiques: Le Grinch ou encore Maman, j’ai raté l’avion! Je trouve personnellement que les meilleurs films sont ceux de Noël. J’ai hâte de les faire découvrir à ma progéniture.

Créer un calendrier de l’avent pour eux

Pour se mettre dans l’esprit des Fêtes, j’ai envie de créer un calendrier de l’avent personnalisé avec, oui des petites surprises, mais aussi des activités et privilèges comme écouter un film de Noël, dormir dans le salon ou pouvoir se coucher un peu plus tard. Le mois de décembre sera alors des plus festifs.

Faire un tri des jouets à donner

Pour que les enfants comprennent qu’ils sont gâtés, mais que ce n’est pas le cas de tout le monde. Un petit ménage dans les jouets avant de recevoir les nouveaux et, surtout, pouvoir offrir à ceux qui en ont besoin. 

Pour l’instant, ma liste ressemble à ça; des gestes simples qu’on va prendre le temps de poser pour que ces moments en famille soient mémorables. 

Et vous, quelles traditions souhaitez-vous instaurer pour vos Noëls en famille?

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Un bidet? Pourquoi pas?

(CHRONIQUE)

Bienvenue dans ma salle de bain zéro déchet! Depuis maintenant un an, j’ai un bidet, ce qui réduit à zéro l’utilisation de papier de toilette, sauf pour la visite. Quand on prend conscience de la quantité utilisée en une année, on peut rapidement constater la réduction des déchets. Les bidets sont en vente dans la majorité des centres de rénovations et s’installent facilement sur n’importe quelle toilette. C’est certain qu’il faut un certain temps pour s’habituer à l’idée, mais une fois qu’il est adopté, on ne peut plus s’en passer tellement on se sent propre. Voici quelques arguments qui sauront vous convaincre.

Les avantages environnementaux

Le bidet permet de réduire sa consommation de papier de toilette à zéro. J’ai quand même quelques rouleaux disponibles pour la visite. En plusieurs mois, mon premier rouleau n’est toujours pas terminé. Le problème du papier de toilette, ce n’est pas juste la création de déchet. Il faut aussi savoir que la fabrication et la gestion du papier amènent plusieurs impacts environnementaux. La fabrication est impliquée dans la destruction de la forêt boréale et le blanchiment du papier a des impacts sur l’eau. C’est considérable quand on sait que les Canadiens utilisent puis jettent plus d’une centaine de rouleaux de papier de toilette par année.

La simplicité de l’installation

Le bidet s’installe en une trentaine de minutes sous le siège régulier de la toilette. Il suffit de dévisser le siège et de le revisser par-dessus le bidet. Puis, il faut, à l’aide d’un branchement en T, fixer le tuyau du bidet sur l’entrée d’eau derrière la toilette.

Bref, quelques tours de tournevis et de clé à molette et le tour est joué. Il existe également des bidets qui peuvent être branchés à une source d’eau chaude, mais cela demande souvent plus de travaux puisque les toilettes fonctionnent uniquement à l’eau froide.

Véronique Theworst
Crédit:Véronique Theworst

La propreté

Le plus gros avantage du bidet, outre l’environnement, est la sensation de propreté. En effet, chaque fois que nous allons aux toilettes, c’est comme une petite douche et tout est propre. C’est aussi vraiment agréable lors des menstruations puisque le sang est nettoyé. Une fois le bidet utilisé, nous nous essuyons avec du papier de toilette lavable. Comme il ne reste que de l’eau, notre papier est aussi blanc qu’au premier lavage.

Depuis que je l’utilise, je ne vois que des avantages. Tellement que l’utilisation de papier de toilette, au travail par exemple, est devenue un petit désagrément.

Avez-vous adopté le bidet? Y songez-vous maintenant?

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Lili Graffiti crée de jolies cartes pour apprendre à compter

La compagnie montréalaise de papeterie et d’illustrations colorées Lili Graffiti propose toujours de magnifiques produits, et c’est évidemment encore le cas maintenant qu’elle s’associe avec Le monde est Tout-Petit pour créer de jolies cartes pour apprendre à compter jusqu’à 10.

Ce produit, à la fois ludique et éducatif, permet aux petits d’associer les chiffres à des dessins familiers sur le thème des habitations du monde. Il est destiné aux enfants de 3 à 6 ans et autre détail important: les cartes sont bilingues. En effet, les chiffres présentés sont écrits en lettres en français d’un côté de chaque carte et en anglais de l’autre. Lorsque votre enfant se débrouillera bien avec les chiffres dans sa langue maternelle, pourquoi ne pas vous amuser à lui faire découvrir une seconde langue?

Crédit:Lili Graffiti X Le monde est Tout-Petit

Le jeu éducatif propose aussi une série de cartes-questions recto-verso qui permettent aux minis d’appliquer leurs nouvelles connaissances des chiffres. Concrètement, le kit comprend 15 cartes imprimées à Montréal sur du papier recyclé: une carte de présentation, 10 cartes-chiffres et 4 cartes-questions. Le jeu est offert à un prix très raisonnable, soit 9,90$.

Si vous préférez faire découvrir les chiffres à votre enfant autrement, une affiche représentant les mêmes illustrations est disponible pour 18$.

Vous pouvez vous procurer ces items dès maintenant sur le site de Lili Graffiti (affiche) ou celui de Le monde est Tout-Petit (cartes).

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Ces petites attentions des papas envers leurs enfants qui font du bien

J’ai affaire à des papas merveilleux dans mon entourage (clin d’œil à notre papa à nous). Je me devais de lever mes bras en l’air et de leur envoyer un gros cœur avec mes mains. Les collaboratrices de TPL Moms ont aussi partagé leurs anecdotes de papas attentionnés. Je vous invite à faire pareil et donner un peu d’encouragement à nos papas d’amour!

Crédit:Limor Zellermayer / Unsplash

Gros cœur pour le papa qui prend le temps de jaser avec sa plus grande au couché et qui arrive à faire disparaître ses angoisses, qu’il soit en live ou par FaceTime.

Gros cœur pour le papa qui inclue toujours la présence de ses enfants dans ses passe-temps. Il fabrique des lits superposés dans la roulotte, il laisse ses enfants faire semblant d’être mécaniciennes avec ses outils et fait des tours de loaders sur demande même s’il en fait toute la journée à son travail.

Gros cœur pour le papa dont la playlist commence par les hits de la Reine des Neiges, de TikTok et de Twilight!

Gros cœur pour le papa qui n’a aucune expérience en cuisine, mais qui sait faire les 3 repas préférés de son enfant : steak, spaghetti, saucisses!

Gros cœur pour le papa qui choisit des horaires stables contre d’autres avantages pour passer plus de temps avec son enfant.

Gros cœur pour le papa qui rapporte des surprises du travail ou qui laisse sa fille décorer son casque de travail avec des collants de licornes.

Gros cœur pour le papa qui crée des routines de bisous avec son petit. Rien de plus beau qu’un bisou d’enfant sur le nez d’un parent.

Gros cœur pour le papa qui donne dans la sécurité; celui qui attache ses enfants avec minutie dans leur banc d’auto et qui termine par le bisou sur le front plus sécurisant que les attaches elles-mêmes.

Gros cœur pour le papa qui court à s’époumoner derrière le vélo à deux roues, qui coach les équipes sportives de chacun de ses enfants, qui installe chaque année une patinoire, qui initie au ski et qui fait répéter le spectacle de danse de sa fille.

Crédit:giphy.com

Gros cœur pour le papa qui laisse sa fillette décider chaque soir de la princesse qui accompagnera papa pour la nuit sur sa table de chevet.

Gros cœur pour le papa qui dessine toujours les mêmes images de chiens, d’ours et de cochons, mais qui le fait chaque fois avec beaucoup de tendresse.

Gros cœur pour les papas qui s’efforcent tant bien que mal de faire une couette avec les cheveux fous de ses filles même si ça finit quand même par avoir l’air d’une vieille couette de 3 jours.

Gros cœur pour les papas qui sont présents à leur façon, qui font de leur mieux, qui donnent ce qu’ils peuvent. Il y a plusieurs façons d’aimer, peu importe la façon dont on s’y prend, l’important c’est d’aimer. Et évidemment, les quelques exemples de gestes attentionnés mentionnés dans cet article ne sont que ça; des exemples. Chaque papa (et chaque parent, en fait) développe sa propre manière de montrer son affection à ses enfants, et dès que c’est bien intentionné, toutes les méthodes sont bonnes.

Comment est-ce que les papas de votre entourage démontrent leur affection?

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Il est encore temps de vous inscrire au 24h Tremblant pour la cause des enfants!

Pour sa 20e édition, le 24h Tremblant s’est donné un ambitieux objectif de 2 millions de dollars à amasser pour la cause des enfants et le coup d’envoi est donné!

Il n’est toutefois pas trop tard pour participer vous aussi au défi qui soutient la santé et le bien-être de nos plus jeunes; vous avez en effet jusqu’au 22 novembre pour vous inscrire!

En plus de la satisfaction de participer à amasser des fonds pour une bonne cause, une autre bonne raison de participer est que ce défi n’a jamais été aussi accessible. En effet, il se déroulera à distance cette année et TOUTES les activités physiques sont acceptées; de la marche à la course en passant par la randonnée de montagne en raquettes ou une course de vélo stationnaire dans le salon. Une seule règle: un 24h d’activité!

Le défi aura lieu de manière virtuelle du 4 au 6 décembre prochain et les fonds amassés iront à 3 fondations: la Fondation Tremblant, la Fondation du CHEO ainsi que la Fondation Charles-Bruneau.

Crédit:24h Tremblant / Les enfants parrainés

« Charles Bruneau aujourd’hui, ce n’est plus uniquement mon fils, c’est l’ensemble des enfants de la province qui vivent le drame d’un cancer. Tous les jours, on reçoit des témoignages qui confirment l’importance de notre engagement dans les centres hospitaliers. Que ce soit à Charlevoix, en Gaspésie ou en Estrie, toutes les familles québécoises ont accès à des installations spécialement pensées pour elles dans les quatre Centres et Unités Charles-Bruneau. Le précieux soutien du 24h Tremblant est plus qu’essentiel, car il nous permet aussi de maintenir les équipes de recherche en place et par le fait même, de guérir des enfants qui n’ont d’autre solution que de compter sur ces projets novateurs » explique Pierre Bruneau par voie de communiqué. 

Allez-vous relever le défi?

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La Fondation Véro & Louis lance des tuques pour la bonne cause

La Fondation Véro & Louis vient tout juste de donner le coup d’envoi à une nouvelle campagne de financement et on tenait à vous partager les informations en lien avec cette nouveauté. Créée en 2016, la Fondation Véro & Louis s’engage à créer des milieux de vie adaptés aux besoins des adultes de 21 ans et plus avec un TSA (trouble du spectre de l’autisme).

Comme les différentes mesures du confinement empêchent les organismes de faire des levées de fonds plus traditionnelles, la Fondation Véro & Louis a décidé d’innover en proposant des items comme des t-shirts ou des tuques. La nouvelle campagne met de l’avant deux superbes modèles de tuques « Différent comme toi ».

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Les tuques «Différent comme toi» 2020 sont maintenant disponibles! 1)Tuque style « Beanie ». 2)Tuque à grosses mailles, elle se porte en deux looks différents. Merci à notre directrice générale @kattytaillon qui s’est prêtée au jeu. 30$ chacune Unisexe et taille unique Création québécoise d’@imagefolie Emballée et livrée avec amour par @groupe_taq Merci à @lowes_canada et @107.3_rouge pour le précieux partenariat. CLIQUEZ LE LIEN DANS NOTRE BIO POUR ACHETER! Ne manquez pas le lancement officiel des tuques «Différent comme toi,» aujourd’hui dès 15h55 à @veroniqueetlesfantastiques . 📷: @Jprphotographe – #differentcommetoi #fondationveroetlouis #autisme #autismawareness

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Au coût de 30$, les deux modèles de tuques sont offerts en taille unique. Un des modèles présente de grosses mailles dans une couleur gris foncé tandis que l’autre propose un style « beanie » de couleur gris pâle.

Les tuques seront livrées par le Groupe TAQ, une entreprise locale qui engage principalement des employés qui vivent avec une limitation fonctionnelle, comme le trouble du spectre de l’autisme.

Les profits de la vente des tuques contribueront directement à la mission de la Fondation, soit de créer des milieux de vie pour les adultes TSA.

Vous pouvez vous procurer un des modèles de tuque juste ici

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Avoir des enfants rapprochés: mon constat 2 ans plus tard

Mon conjoint et moi avons un écart d’âge de 12 ans et, lorsque nous nous sommes rencontrés, il était déjà papa d’un petit garçon. Notre relation a évolué rapidement et nous avons eu notre fils, de 6 ans le cadet de son grand frère (demi-frère pour être exacte, mais chez nous, on préfère dire frère). Et puis SURPRISE! J’étais de nouveau enceinte de ma fille, qui s’est pointée le bout du nez 15 mois plus tard.  

Donc voici le topo à ce jour : un grand de 9 ans, un mini de 3 ans et une mini de bientôt 2 ans.

Je me fais souvent questionner à savoir si un court écart d’âge entre les enfants a été facile à gérer pour nous. Dans cet article, je vous livre donc un débriefing, 2 ans plus tard, de notre vécu familial, en espérant que notre expérience puisse aider à préparer un couple qui souhaite vivre une parentalité avec des enfants rapprochés en âge!

*N’oubliez pas qu’il s’agit de notre réalité, sur notre vécu familial et qu’il peut être tout à fait différent d’une famille à l’autre. Je vous invite à commenter pour nous offrir votre point de vue sur le sujet, qu’il soit différent ou similaire!*

Donc, si c’était à refaire, est-ce que j’envisagerais d’avoir des enfants rapprochés? Oui, absolument!

Et mon conjoint, lui? Pour être honnête… probablement pas aussi rapprochés!!! Notre aisance avec les enfants est différente, mon conjoint s’épanouit pleinement avec les cocos et de plus en plus lorsqu’ils grandissent et gagnent en assurance. Il a évidemment été présent et m’a énormément soutenu tout au long de la période du 0-1 an, mais croyez-moi, il était absolument hors de sa zone de confort!

Il a réellement commencé à prendre ses aises avec notre fils à ses 15 mois. La naissance de la cocotte m’obligeait évidemment à réorganiser mon temps, mais le changement s’est opéré principalement lorsque la vie nous y a obligés. À ses 3 semaines, notre fille a été hospitalisée 10 jours en soins intensifs pédiatriques : j’ai donc passé 10 jours à l’hôpital à ses côtés et, mon conjoint, 10 jours seul avec notre fils de 15 mois. J’étais morte d’inquiétude, pour ma fille évidemment, mais aussi pour mon conjoint qui devait gérer le train-train quotidien seul (les chiens, le travail, l’école, la garderie, les repas, le ménage, etc.). La beauté dans cette épreuve, c’est que mon conjoint a totalement assuré! Il a pris sa place auprès de notre 15 mois et je suis certaine que ces 10 jours ont eu un impact positif sur leur relation père/fils et sur la confiance de mon conjoint quant à son rôle de papa.

Mais, pour ma part, ce que j’ai trouvé le plus difficile durant les 4 dernières années, c’est l’obligation d’adaptation continuelle à laquelle nous avons fait face. Les périodes d’adaptation font partie de l’aventure de la parentalité, mais je crois qu’elles sont décuplées lorsqu’on a des enfants rapprochés en âge.

Je vous explique. Il y a…

L’adaptation à la 1re grossesse — toutes les aspirations, les inquiétudes, les maux, les trimestres, les craintes, l’accouchement, etc. qui bousculent le cours de notre existence.

L’adaptation à la maternité : devenir maman pour la première fois est un changement énorme, la vie fait un 360, c’est une période d’adaptation merveilleuse, mais également éprouvante. Puis, on prend ses marques et on avance de plus en plus avec assurance jusqu’à ce qu’on entre dans une nouvelle ère (allaitement, biberon, purée, DME, dodo changeant, bébé marche, bébé court partout, bébé te met au défi… Et ainsi de suite, pour… TOUJOURS!)

Eh oui, on réalise tranquillement l’ampleur que la parentalité prend avec le temps : je serai maman pour toute la vie et que je continuerai (je l’espère!) de suivre les phases de mes enfants avec intérêt tout au long de leur vie et de la mienne. Cela implique donc une ADAPTATION obligée pour le restant de ma vie!

L’adaptation du couple aussi : entre nos rôles d’amoureux, d’amants, d’amis et de parents, il y a également tout un monde. Le temps pour le couple est moindre, sans parler de mon corps, de mes envies et désirs qui avaient changé. Le tout combiné à notre charge de tâches quotidiennes qui n’allait pas en diminuant! Ouf! De mon point de vue, le couple est rudement mis à l’épreuve et, ironiquement, c’est une des choses que je trouve tellement magnifique dans la parentalité! Car traverser toutes les étapes, franchir nos seuils de tolérance, s’épauler et se soutenir dans toutes les circonstances nous a rendus plus proches que jamais (bien malgré la distance qu’un bébé peut créer dans un couple!)

L’adaptation de la fratrie : un petit bonhomme qui passait soudainement d’enfant unique à grand frère, c’est beau, mais ça passe évidemment par des hauts et des bas!  

L’adaptation dans notre vie sociale, qui englobe le temps consacré à nos loisirs, à nos amis et notre famille. Sans oublier les relations qui changent et évoluent selon différents facteurs comme le statut parental, les choix, la disponibilité, etc. de nos proches et de nous-mêmes.

Et puis, dans le cas d’une 2e grossesse rapprochée, toutes ces adaptations s’ajoutent à…

L’adaptation à la 2e grossesse, qui dans bien des cas, ne sera absolument pas identique à la première. Le tout en gérant son bébé de 6 mois qui poursuit son développement.

L’adaptation au nouveau bébé et à tous les aspects de la maternité qui reviennent (allaitement, début de l’alimentation, le sommeil, etc.).

L’adaptation de la fratrie qui revient et qui diffère, parce qu’à 15 mois, le nouveau grand frère ne comprend absolument pas pourquoi maman a un autre bébé dans les bras! Il doit apprendre à laisser de la place à sa nouvelle petite sœur, le tout en affrontant l’arrivée hâtive du terrible two!

Et je pourrais continuer à énumérer les adaptations obligatoires qui ont traversé notre chemin depuis, mais je pense que vous avez compris l’idée!

Ahh et pourquoi pas! Encore quelques-unes : l’adaptation aux couches lavables, à la propreté, aux débuts à la garderie, au retour au travail, des chiens et du chat, dans l’avancement de nos projets et j’en passe… ! Vous le voyez bien maintenant, le portrait que j’essaie de dresser?

Eh oui, je suis d’accord, l’adaptation fait évidemment partie de la vie de tous : la roue tourne et on est continuellement confrontés à de nouveaux défis. Mais, de ma jeune expérience, je me permets de constater qu’avant les enfants, je m’adaptais à une situation et je vivais ainsi pour un bout de temps avant d’en arriver à un nouveau changement. Mais depuis les enfants, c’est une avalanche de changements qui nous ensevelit! Et avec l’arrivée d’un 2e bébé rapproché, l’avalanche ne s’arrête pas : dès qu’on s’assied dans une zone de confort, une nouvelle étape arrive et on se remet à s’adapter, encore et encore! J’ose croire qu’en ayant des enfants avec un écart d’âge plus grand, même si les parents vivent fort probablement le même lot d’adaptations, ils ont un peu plus de temps pour profiter de chaque étape! 

À l’aube des 2 ans de ma fille, je constate que l’avalanche s’essouffle tranquillement, les changements s’opèrent moins rapidement et on s’installe dans des zones de confort de plus en plus durables. Ça fait du bien! Les activités que nous pouvons faire en famille sont de plus en plus nombreuses et surtout, de plus en plus simples à organiser. Je n’ai plus constamment un bébé dans les bras et j’arrive à prendre plus de temps pour moi, pour mon couple, pour mes amis et ma famille.

Malgré l’avalanche, il y a eu tellement de beau, et l’étape que nous entamons avec mon 3 ans et ma 2 ans me ravit. Tout près de la fin des couches, mes 2 cocos qui s’expriment bien, qui dorment leur nuit, qui jouent de façon autonome ensemble, etc.   En comparant ma situation à celle de mes amies qui replongent dans la maternité après 2 ans ou 3 ans et qui recommencent toutes les étapes, alors que pour nous plusieurs sont franchies et terminées, je suis convaincue que cette avenue était la bonne pour nous.

Comprenez-moi bien, je ne remets pas du tout en question leur choix! Je suis absolument heureuse pour elles et je suis certaine qu’elles sont tout à fait satisfaites de leur situation familiale. Mais de prendre le temps de comparer leur situation à la mienne me permet de réitérer ma position : Oui, je suis heureuse et reconnaissance envers la vie d’avoir eu mes 2 enfants rapprochés. Mon conjoint et moi aimons quand les choses bougent et évoluent rapidement, nous avons mille et un projets et un n’attend pas l’autre! Alors, j’imagine que pour nous, l’avalanche était simplement la continuité naturelle de notre vie! 

Est-ce que je considère que le chemin a été de tout repos? Évidemment que non. Mais je suis certaine qu’un chemin différent, qu’il soit avec des enfants ayant un plus grand écart d’âge, avec des jumeaux ou autre, apporte tout autant son lot d’épreuves. Chaque chemin a ses particularités (ses défis et ses avantages) et chaque chemin est unique et beau! Chérissez le vôtre!

Et si vous tentez de déterminer lequel est le mieux pour votre famille en devenir, sachez qu’avec du recul, peu importe votre choix ou le choix que la vie vous imposera, ce sera le bon pour vous! 

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Je me sens tellement loin, merci d’être proche

(CHRONIQUE)
Je me suis exilée à 19 ans, loin de mon cocon familial, loin de mon univers. Toi aussi, dans ces eaux-là. Je ne savais pas trop ce que je ferais à cette époque, où je vivrais, ce que je deviendrais. J’étais naïve de croire que je n’aurais pas besoin de ma famille à mes côtés, que je pourrais voler de mes propres ailes sans perdre l’équilibre. Je voyais ces 300 kilomètres comme une distance facile, et pourtant.
Il y a eu les premiers succès, les amours, les nachos, les jujubes. Gilmore Girls en boucle les yeux semi-fermés sur le divan. Il y a eu les déceptions, les coeurs qui débordent, les frustrations. De grandes ados à adultes, on a fait nos chemins à notre façon. Et ils sont restés croisés.
La première maison, les coups de pinceau. Tes trop nombreuses boîtes de livres dans les escaliers de ton appartement. L’annonce d’une deuxième ligne rouge. La crème glacée de grossesse, baleine sur deux pattes. La compagnie les soirs de célibat, juste parce que. La visite à l’hôpital qui fait du bien. Il y a eu ton nouveau chez-toi, tes formes qui t’ont trahie, encore plus de nachos si ça passe.
Tu as été là pour ma fille, dès le début. Fidèle au poste, toujours prête à venir prêter main forte, tendre l’oreille, donner tout plein d’amour.
Puis, les premiers colleux à l’hôpital. Ta petite cocotte resplendissante. Respirer son odeur de bébé et la cajoler. Quand on ne savait pas encore, si près de la date, ce à quoi on serait tous confrontés.
COVID-19. Confinement. Zone rouge.
Pas de colleux, pas de bisous, mais pas non plus de bras, d’aide, de soutien. Si tu savais combien de soirs j’aurais aimé vous dire de sortir, d’en profiter, pendant que j’allais m’occuper de bébé.
Les messages sans fin. Les coucous rapides à l’extérieur. Les marches à 2 mètres. Apercevoir ta fille derrière la fenêtre de ta voiture. Être ta ressource ici s’il advenait un pépin, savoir que l’inverse est aussi vrai. Ça fait du bien.
On s’est tricoté une bulle comme on a pu, quand on le pouvait. Mais on a eu cette chance de ne pas avoir 200 ou 300 kilomètres qui nous séparaient. Le temps est lourd ces temps-ci, loin des personnes qui comptent tant pour nous.
On s’est exilées si jeunes. Si l’on avait su, l’aurait-on quand même fait? Peut-être que oui. Peut-être que non. Cette belle liberté dans une ville si paisible.
Merci d’être proche, je me sens si loin des miens. Et toi aussi.
À toi, la meilleure matante-amie que l’on puisse avoir. (Je m’excuse pour l’émotion!)
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Je ne serai plus jamais enceinte et c’est difficile à accepter

(CHRONIQUE)

Comment, en l’espace de quelques petites années, suis-je passée de « j’ai encore le temps pour avoir des enfants » à « c’est maintenant ou jamais »? Que s’est-il passé pour qu’un tel changement s’opère dans ma réflexion? Combien d’années se sont écoulées? Cinq? Peut-être six? Et me voilà à me sentir à l’hiver de ma maternité, comptant les grains de sable qui s’écoulent dans mon sablier.

Physiologiquement, je peux encore avoir des enfants et c’est peut-être cet état qui m’empêche de faire mon deuil. Parce que cette possibilité crée en moi un espoir. M’ouvre une porte vers une éventuelle autre grossesse. Pourtant, ma famille est complète. J’ai eu deux magnifiques petites filles. Je me sens comblée, heureuse, gâtée même, d’avoir eu cette chance de vivre la maternité quand bon nombre de femmes en sont privées.

Suis-je égoïste d’en vouloir plus? Suis-je une éternelle insatisfaite?

Non, je ne le pense pas.

J’ai juste du mal à faire le deuil de ce qui a été pour moi deux des plus beaux moments de ma vie. Porter mes enfants. Les mettre au monde. Leur donner la vie et magnifier la mienne par la même occasion.

Parce que ces deux petits êtres, ces deux magiciennes malgré elles, ont, en l’espace d’un instant, transformé à jamais mon existence.

En posant les choses à plat, je suis consciente que je ne vivrai plus de grossesse. Mais l’accepter m’est encore impossible. Non. Je n’y arrive pas. Et ça me fait mal de me dire que tout ceci est désormais une partie entière de mon passé.

Comment faire le deuil d’une chose qui nous est encore possible, offerte, accessible, quand la raison prend le dessus? Comment équilibrer la balance entre mon désir de vivre à nouveau une grossesse et la réalité familiale, sociale, physique, financière? Mon âge aussi.

Mais pourquoi ne sommes-nous pas préparées à vivre cette étape pourtant inévitable dans notre vie de mère?

Avancer et se retourner uniquement avec une nostalgie remplie de tendresse. Sans amertume. Sans regret. Sans sentiment d’inachevé.

Ce deuil se fera avec du temps. Beaucoup de temps, peut-être. Mais une chose est certaine, il y aura toujours beaucoup de douceur et de tendresse quand je repenserai à ces 18 mois cumulés de bonheur.

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Le sport fait de moi une meilleure maman

(CHRONIQUE)

Lundi, 18h30. Une froide soirée de novembre, on vient de revenir à l’heure normale de l’Est. Il veut neiger, mais seuls quelques flocons timides frôlent le sol.

« Maman, on peut aller faire un tour du bloc? »

Bon, ma fille de presque 7 ans veut dépenser son énergie. J’enfile mon manteau d’hiver, mon foulard, ma tuque, mes mitaines, bref, tout ce que j’ai de plus chaud. On va faire un p’tit tour, je n’aurai pas le temps de me réchauffer de toute façon.

Cinq tours plus tard, on court toujours. Inutile de vous dire que la tenue hivernale était de trop. On a fini par jogger quatre kilomètres en se parlant dans une langue imaginaire « pour que les gens ne comprennent pas ». Ça fait rire ma fille, même si on ne se comprend pas plus. Mais on se comprend autrement. On sait toutes les deux que bouger nous fait le plus grand bien.

Je suis une athlète. Pas professionnelle, loin de là, sauf que le sport, de plus ou moins haut niveau, a toujours fait partie de ma vie. C’est grâce à lui que je suis qui je suis.

Si je suis déterminée, c’est grâce à l’athlétisme.

Si je prône la collaboration et l’entraide, c’est grâce au soccer.

Si je m’adapte facilement à toutes sortes de situations et d’environnements, c’est grâce au ski de fond.

Si j’ai autant d’endurance, c’est grâce à la natation.

Si je n’ai pas peur d’affronter de nouveaux défis, c’est grâce à la boxe.

J’ai grandi dans une famille de skieurs. Avant même de commencer l’école, je suis tombée amoureuse du ballon rond. Adolescente, je partais courir pendant des heures pour chasser ma colère. Enceinte, la piscine et mes gants de boxe étaient mes meilleurs amis.

Puis, deux césariennes plus tard, je continue de m’entraîner cinq fois par semaine. Je continue de remercier mon corps de suivre, de me permettre, encore aujourd’hui, de pratiquer toutes ces activités qui ont forgé mon caractère. Surtout, je continue parce que je sais qu’en m’imitant, mes enfants se découvriront, à leur tour, une foule de belles qualités.