Auteur : TPL Moms
Derrière l’image d’une femme forte
(CHRONIQUE)
Je m’appelle Mathilde, j’ai 35 ans, deux enfants, des amis, une carrière, une maison. Je n’ai pas besoin d’avoir un homme dans ma vie; pourtant, j’aimerais vivre une belle et longue histoire d’amour. Seulement, on dirait que je n’ai pas le droit de le dire. Ça dérange, ça met les autres mal à l’aise. Une femme seule qui s’assume, ça va, c’est accepté. Une femme seule qui aimerait ne plus l’être, dans la vingtaine ou au début de la trentaine, ça passe encore. Mais dans la mi-trentaine? Dans la quarantaine? Non. On préfère qu’elle se taise.
Les personnes qui m’entourent sont fières de ce que j’accomplis. Moi aussi. Le jour où j’ai signé les papiers d’achat de ma maison chez le notaire, j’étais extrêmement fière d’avoir réussi à accomplir cela toute seule. Quand je règle un conflit entre mes enfants sans personne pour m’appuyer, je suis fière d’être la mère que j’imaginais devenir. Quand je répare mon four qui a brisé, que je débloque mon évier ou que je coule du béton toute seule, je suis fière de moi, évidemment. Mais cette fierté se mêle à de profondes bouffées de tristesse.
J’aimerais tant, parfois, ne pas avoir à faire tout cela toute seule. J’aimerais tant, parfois, pouvoir m’appuyer sur quelqu’un.
Les gens me disent : « mais demande de l’aide! » C’est simple, non? Et je le fais. Mes amis viennent me donner un coup de main pour ouvrir ma piscine, le chum de ma copine vient m’aider pour certaines rénovations qui ne sont clairement pas dans mon champ d’expertise. Mais vient toujours un moment où je me sens mal de demander aux chums de mes amies de me dépanner. Ce n’est pas avec moi qu’ils sortent, après tout! Je pile sur mon orgueil, la plupart du temps, mais parfois, je n’ai tout simplement plus le courage de le faire.
Le soir, lorsque je me déshabille avant d’aller dormir, je regarde mon corps nu dans la glace et je me trouve belle, plus belle encore qu’à vingt ans. Mais cela me rend triste, car personne d’autre que moi ne voit mon corps. Personne ne me touche, personne ne me dit que je suis magnifique le matin au réveil, ou que les fils blancs qui parsèment maintenant mes cheveux illuminent mon visage. Mes amies me disent en rigolant : « Pas besoin d’un homme quand t’as un bon vibrateur! » Mais je n’ai jamais vu de vibrateur avec option tendresse.
On me dit :
« Profite de ce temps-là pour travailler sur toi! » C’est beau, ça va, je suis célibataire depuis des années et j’ai eu tout le temps qu’il me fallait pour examiner mes bibittes, merci.
« Profite de ton célibat pour t’amuser! Tu pognes encore! » Ça aussi je l’ai fait, merci. Mais vient un moment où les histoires d’un soir ne suffisent plus. Elles ne font que me rappeler à quel point j’aimerais avoir plus qu’un échantillon de désir et de complicité.
« Peut-être que tu devrais apprendre à t’aimer avant d’aimer une autre personne! » Mais je m’aime! Pourquoi est-ce que les gens pensent toujours que si on est célibataire, c’est parce qu’on n’est pas « prête » ou qu’on a quelque chose à « réparer? » Ça met encore plus de pression sur nous, et ça instigue l’idée que l’amour, c’est une question de mérite : si on fait assez d’efforts, ça va miraculeusement nous arriver! Je suis désolée, mais ce n’est pas comme ça que ça marche.
« Tu es trop indépendante, tu fais peur aux hommes! » Je souhaite être aimée telle que je suis. Je ne vais pas changer ma personnalité pour rassurer ceux qui sont insécures.
« Tu es trop difficile! » C’est vrai, je préfère encore être seule plutôt que d’être avec quelqu’un qui ne fait pas briller mes yeux. Est-ce que c’est être difficile, ça? Il me semble plutôt que c’est normal…
« C’est toujours quand on arrête de chercher que l’amour nous tombe dessus! » J’ai arrêté de chercher à plusieurs reprises et non, l’amour ne s’est étonnamment pas pointé à ma porte pour autant. Statistiquement, je ne vois pas comment cette phrase pourrait être véridique. Arrêtez de dire ça, tout simplement.
Je m’appelle Mathilde, j’ai 35 ans, deux enfants, des amis, une carrière, une maison. Les personnes qui m’entourent me voient comme un modèle de femme forte. Lorsque je leur dis que je me sens seule, j’ai l’impression que je les déçois. On dirait que n’ai pas le droit d’être à la fois forte et fragile, d’être indépendante mais d’avoir envie que quelqu’un prenne soin de moi. Mais pourtant, oui.
Personne ne devrait avoir besoin de se conformer à un modèle, même si c’est un modèle qui nous rend fière. Je peux être une féministe badass, indépendante et forte, mais avoir tout de même envie d’aimer et d’être aimée.
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Les enfants ont une imagination débordante alors, pourquoi ne pas en profiter pour imaginer un monde meilleur? C’est ce que ce concours de dessin les invite à faire!
Dès maintenant et jusqu’au 8 janvier 2021, les enfants de 15 ans et moins du Canada sont invités à allier leur créativité et leur dévouement à l’environnement en dessinant leur voiture de rêve du futur.
Mais c’est beaucoup plus qu’un « simple » concours de dessin, puisque les petits artistes doivent aussi expliquer comment leur voiture de rêve aidera à changer le monde pour le mieux. Est-ce qu’elle sauvera les animaux? Les océans? Est-ce qu’elle sèmera le bonheur sur son passage? Avec chaque dessin, une description et une explication du projet de rêve doivent être fournies.
Les gagnants canadiens seront admissibles au concours mondial pour courir la chance de gagner 15 000$ américains. Qui a dit que ce n’était pas payant de rêver?
Les dessins peuvent être réalisés avec de la peinture, des feutres, des crayons de couleur, des craies de cire ou tout autre moyen traditionnel, mais les oeuvres numériques ne sont malheureusement pas acceptées.
Pour en savoir plus sur le Concours de dessin de la voiture de rêve de Toyota, découvrir les participations gagnantes des années précédentes et remplir le bulletin de participation, rendez-vous sur le site de Toyota.
(CHRONIQUE)
Il est cinq heures et demie le matin. Il y a quelques jours à peine, les rayons du soleil commençaient à éclairer ma chambre à cette heure hâtive. Or, en ce début de mois d’octobre, il fait encore noir comme l’ébène. Seule la veilleuse de ma fille, blottie contre moi, me permet de voir qu’elle dort encore profondément.
Moi, je suis bien réveillée. En me couchant hier soir, j’avais hâte de me réveiller. Même si le test acheté au Dollarama que j’avais fait il y a deux jours était négatif, un doute (ou était-ce l’espoir?) avait persisté. Je l’avais pourtant regardé de tous les angles possibles, sous la lumière sévère de ma salle de bain. La deuxième ligne n’était pas apparue. Je n’étais pas surprise, je ne m’attendais pas à en voir une non plus. À peine deux cycles, espacés de plus de quarante jours, avaient frappé mon corps depuis mon petit deuxième. Je n’avais alors aucune idée de ma date d’ovulation.
Le lendemain, en me rendant à la pharmacie pour acheter des suces (comment font-elles pour disparaître si rapidement et définitivement dans mon petit appartement?), je n’ai pas pu m’empêcher d’acheter un Clearblue digital. Ce test-là, il ne ment pas. Lire les mots « Pas enceinte », ça ne laisse pas de doute, juste un petit goût amer.
Je me lève donc à pas feutrés et j’exécute les quelques enjambées qui me mènent à la salle de bain. Je fais le test sans attendre. D’habitude, ça prend une bonne minute ou deux pour apparaître, donc je dépose le test en me faisant croire que je ne vais pas le fixer anxieusement jusqu’à ce que la vérité s’expose à moi.
Ça n’a pris que quelques secondes. Dix, peut-être douze, je n’ai pas eu le temps de compter.
« Enceinte »
QUOI? Je vois des points noirs. Je suis surprise comme jamais je ne l’ai été aux tests positifs de mes grossesses précédentes. Je pensais que je m’étais fait des idées, que les petits maux de cœur matinaux que j’avais vécus les derniers jours étaient tout droit sortis de mon imagination. Je m’assois sur le couvercle de la toilette. « Je suis enceinte », que je me répète.
Cette nouvelle chamboule mon quotidien pas mal plus que lors de mes grossesses antérieures. Cette fois, il y a une PANDÉMIE. Je serai en retrait préventif. En conséquence, tous mes collègues apprendront immédiatement ma grossesse. Je ne verrai plus mes élèves. Je ferai encore plus attention lors de mes sorties obligées. Je demanderai à mon chum qui travaille à l’urgence d’un hôpital de recommencer à prendre sa douche immédiatement en arrivant de la job. En plus, si tout va bien, c’est ma dernière grossesse, c’est ça le plan. Ouf, je suis étourdie. Ça fait beaucoup d’informations pour mon petit cœur. Je ne pensais pas que cette grossesse arriverait aussi rapidement!
Je respire, je souris.
Je suis vraiment contente.
Je suis vraiment chanceuse de vivre ça.
Ce sera une grossesse particulière, c’est certain. Il faudra que j’accepte, encore un peu plus, de ne pas tout contrôler (ce n’est pas ma force). Sauf que je sais que ce sera beau. Surtout, dans quelques mois, je rencontrerai un nouvel humain. Et je vais l’aimer.
Je l’aime déjà.
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On a trouvé un super site (qui est aussi une application) pour les coloriages et petits jeux pour enfants! Le site s’appelle Kiddi Coloriage et propose des centaines de beaux dessins à colorier.
En plus des mignons coloriages séparés par thème, Kiddi Coloriage propose plusieurs bricolages et petits jeux pour les enfants. Pour Halloween, de nouveaux dessins et jeux ont été ajoutés sur le site, donc ça peut faire une belle activité en famille ce week-end! Vous pourriez même accrocher les dessins des enfants dans les fenêtres de la maison pour décorer en mode Halloween.
Kiddi Coloriage est aussi disponible sur Google Play (pour Android seulement)! Donc pour les trajets en voiture ou les après-midi pluvieux, les enfants pourront s’amuser directement sur la tablette!
Vous trouverez tous les coloriages ici.
L’Halloween se déroule cette année dans un contexte un peu… particulier (un euphémisme, évidemment). Quoi qu’il en soit, Télé-Québec est là pour nous offrir une programmation complète et diversifiée afin de divertir petits et grands. Voici ce à quoi votre famille peut s’attendre d’ici la fin du mois d’octobre!
Programmation pour les petits
Samedi 24 octobre à 18h: Le chasseur de fantôme de glace (film)
Oui, c’est une histoire de fantôme, mais un fantôme gentil… vert et gluant. C’est aussi l’histoire du jeune Tom qui a peur de tout et qui rencontre ce petit ectoplasme, puis l’aide à réintégrer son monde de glace.
Lundi 26 octobre: Dingue Académie (nouvelle saison de la série) sur Squat
Dans ces 6 nouveaux épisodes, Néo et ses amis se préparent au grand concours de costumes, mais les préparatifs sont chamboulés… par d’étranges événements.
Mercredi 28 octobre à 9h: Nouvelle dictée complètement dingue
Pascal Barriault offre cette fois une dictée sous le thème de l’Halloween, à l’intention des jeunes de la 3e à la 6e année du primaire. Il sera possible de la faire en rattrapage.
Mercredi 28 octobre à 19h: L’heure du conte avec Geneviève Jetté en direct sur la page Facebook de La CLEF
L’éducatrice à l’enfance et maman fera la lecture aux 5 à 8 ans à partir de sa maison et le tout sera diffusé en direct sur Facebook. Au menu: un conte d’Halloween d’environ 20 minutes.
Samedi 31 octobre à 18h: La famille Addams (film)
Ce film est dans la programmation des petits, mais il plaira assurément à toute la famille. Après tout, c’est un vrai de vrai classique!
Programmation pour les grands (ados et adultes)
Lundi 26 octobre à 19h30: Ça vaut le coût
Marie-Soleil Michon découvre trois compagnies québécoises du domaine du bonbon: Squish, Mondoux et Candylabs.
Mercredi 28 octobre à 19h30: Format familial
Bianca Gervais et Sébastien Diaz nous présenteront leur fameux Top 3 des costumes d’Halloween faits maison.
Weekend du 30 octobre: Trois soirs de cinéma
Nous pourrons (ré)écouter des classiques parfois effrayants, parfois tragiques, avec Carrie le vendredi 30 octobre à 23h, Les autres (v.f. The Others) le samedi 31 octobre à 22h et La petite Aurore, l’enfant martyre le dimanche 1er novembre à 22h.
Samedi 31 octobre à 21h: Belle et Bum
Les invités Yves Lambert, Marie-Pierre Arthur et Antoine Corriveau nous raconteront des récits mystérieux et intrigants.
Samedi 31 octobre à 22h: Cette année-là
Marc Labrèche discutera avec David La Haye et Lucie Laurier de leurs plans pour célébrer l’Halloween.
De quoi oublier (ou presque) que la récolte de bonbons sera un peu plus compliquée cette année!
Dans le rayon des idées merveilleuses, on trouve le nouveau jeu de l’entreprise québécoise Des enfantillages! Lancé en collaboration avec le magazine BESIDE et la Fabrique 1840 (Maison Simons), ce magnifique item propose un jeu inspiré de « Qui suis-je ».
Les personnages choisis mettent en scène des personnalités connues et inspirantes du milieu environnemental, comme Greta Thunberg! C’est donc à la fois un jeu, mais aussi un outil de sensibilisation aux changements climatiques et à la cause environnementale.
Le jeu a été magnifiquement illustré par l’artiste Cécile Gariépy. Il est confectionné en bois de merisier, merisier russe et en plexi. Tout est conçu et fabriqué à Montréal, à la main!
Vous pourrez trouver le jeu « Devine qui m’inspire » en ligne sur le site de la Fabrique 1840 ou en boutique, chez Des enfantillages.
(CHRONIQUE)
Ça fait bientôt un an que j’ai donné naissance à Minilove. Le temps passe et les souvenirs s’estompent. J’aime bien me remémorer les événements marquants de ma vie, mais j’ai toujours un petit pincement au cœur quand je réalise que de plus en plus de détails m’échappent. J’avais pris le temps de mettre par écrit mon récit d’accouchement environ un mois après avoir accouché et déjà, ma mémoire me jouait des tours. J’ai voulu refaire l’exercice un an plus tard.
Je me souviens du mélange d’excitation et de frayeur qui m’habitait au moment de partir pour l’hôpital. Après 41 semaines de grossesse, je n’étais pas tannée d’être enceinte, probablement parce que ma grossesse s’était tellement bien déroulée. Toutefois, après 3 strippings en 2 semaines, 24h de contractions de plus en plus puissantes et rapprochées à la maison et très peu de sommeil, j’avais hâte de rencontrer notre coco.
Il était environ 20h à notre arrivée à l’hôpital. Ce soir-là, le temps passait à la fois vite et lentement. Je me rappelle d’un enchaînement de bain-tourbillon et de marche dans les corridors de l’unité des naissances appuyée sur mon amoureux. Je me souviens d’avoir mal, mais je suis incapable de me rappeler physiquement de l’intensité de la douleur.
Aux petites heures du matin, la fatigue était importante (plutôt normal quand ça fait une quarantaine d’heures que tu n’as pas dormi et que ça fait presque 30 heures que tu as des contractions). Je me souviens d’avoir été découragée de la lenteur de la dilatation de mon col et d’avoir demandé la péridurale. J’ai littéralement fait une sieste dans les minutes qui ont suivi son installation. Ensuite, la gynécologue qui crève les eaux, le travail qui stagne, le début de l’ocytocine pour faire avancer le travail.
La suite s’est passée plus rapidement. Le cœur de Minilove avait de la difficulté à reprendre de la vigueur après les contractions. Les décélérations se faisaient plus importantes au fur et à mesure qu’on approchait du moment de pousser. Je sentais bien les contractions malgré la péridurale. Je me revois en train de grelotter, les pieds dans les étriers, au moment où la dilatation de mon col se complétait : je faisais de la fièvre. On m’a donné un antibiotique IV.
À ce moment de l’accouchement, les souvenirs sont à la fois flous et très clairs. Je me souviens clairement de l’infirmière qui m’explique comment pousser, d’avoir poussé le temps d’une contraction en sa présence avant que le gynécologue arrive. J’avais conscience qu’il y avait beaucoup de monde dans la chambre. Le médecin m’a parlé calmement : « Ton bébé va avoir besoin d’aide pour sortir. Son petit cœur s’affaiblit rapidement. On va devoir utiliser la ventouse et travailler ensemble. On a trois tentatives, si bébé ne réussit pas à sortir, on va devoir aller en césarienne d’urgence. » Minilove est né à la deuxième tentative, juste avant midi. Un peu petit pour un bébé de 41 semaines, mais plein de vigueur, la tête un peu (pas mal) déformée par l’ecchymose causée par la ventouse.
C’est difficile de décrire le sentiment de fierté qui m’habitait tout de suite après la naissance. J’étais fière de moi et fière de lui, du travail qu’on avait fait ensemble. Je ne pense pas que la nouvelle maman que j’étais à ce moment avait pleinement réalisé l’ampleur du bonheur qui entrait dans sa vie.
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(CHRONIQUE)
Ça fait maintenant un peu plus d’un an que tu es parti. Un peu plus d’un an officiellement, mais ça faisait plus longtemps que tu n’étais plus tout à fait toi-même.
Une année qui a passé si vite; avec deux enfants en bas âge, la vie est toujours très occupée. Une année remplie de rénovations de la maison, de l’entrée à la garderie de numéro 2, de mon retour au travail. Bref, une année bien chargée. Je suis certaine que tu aurais aimé être avec nous pour vivre tout ça.
Numéro 1 est propre et il parle sans arrêt. Il aime beaucoup sa nouvelle garderie, ses amis, son éducatrice et les longs moments où il joue dehors. Il est cependant pas mal casse-cou, il a une palette bleue depuis un accident de chaise berçante et donc beaucoup de visites chez le dentiste pour un enfant de trois ans.
Numéro 2 marche, court avec un certain manque de coordination et parle de plus en plus. Il aime donner des bisous avec la bouche ouverte, c’est un peu dégueu. Une chance qu’il est cute, ça compense pas mal. Il est aussi dans son terrible two donc il fait souvent le bacon par terre. C’est un peu moins drôle avec le début de l’automne et la bouette, ça me fait faire beaucoup de lavage.
Il s’en est passé des choses en quelques mois, j’aurais aimé que tu sois là pour vivre tout ça. J’ai voulu plusieurs fois t’appeler ou te texter pour te raconter ma journée, même si je sais bien que ce n’est pas possible.
Je pense à toi et je t’aime.
(CHRONIQUE)
La deuxième vague de COVID-19 frappe de plein fouet. La majorité du Québec doit donc retourner à une nouvelle sorte de confinement pour un certain temps. Bien sûr, les gens sont déçus de re-sacrifier beaucoup de leur quotidien « normal ». De mon côté, je trouve ce nouveau confinement plus facile que le premier et j’arrive à voir certains avantages à ce nouveau mode de vie.
Bien sûr, j’ai une énorme pensée pour ceux qui n’ont pas la santé physique et mentale optimale pour cette situation ou encore qui sont dans des situations toxiques ou précaires à la maison. Je ne minimise pas les impacts de cette pandémie. J’essaie juste de voir un peu de positif dans tout ça, dans mon expérience personnelle. Après tout, nous sommes pris avec ça encore un bout.
Valoriser la slowlife
Le confinement du printemps m’a permis de comprendre ce qui était important pour moi. Je n’étais maman que depuis quelques mois et ça va tellement vite, ces premiers mois, qu’on n’a pas le temps de se poser de questions. J’ai réalisé que tout ce temps en famille était la chose la plus précieuse du monde. J’ai eu le temps de prendre le temps de regarder mon fils grandir, tout simplement. Jamais je n’aurais pris le temps de m’arrêter ainsi dans mon congé alors que je voulais accomplir mille et une choses.
J’ai aussi réalisé toute l’importance de m’accorder du temps pour moi. Durant ce premier confinement, je n’ai jamais autant cuisiné, bougé, lu et écrit. Cet été, lorsque la vie sociale a repris un peu, j’ai également repris le travail. J’ai donc délaissé certaines actions qui me faisaient un bien fou à cause de ce tourbillon d’horaire occupé. Je dois avouer que le retour du confinement me ramène encore une fois à l’essentiel : ralentir.
Réaliser ce qui nous manque réellement
Il est certain que je m’ennuie de ma famille et de mes amis. En étant loin des yeux, on réalise que ces personnes manquent réellement à notre cœur. Cet été, j’ai réalisé la chance que j’avais de les voir et de passer du temps avec eux. J’ai été extrêmement chanceuse de pouvoir célébrer le premier anniversaire de mon fils alors que nous étions entourés des nôtres, même si on a dû prévoir deux fêtes pour respecter le nombre de personnes par rassemblement. J’ai déjà hâte de revoir mon monde et de savourer ces précieux moments.
Ce nouveau confinement est heureusement moins restrictif que le premier jusqu’à maintenant. Je trouve ça génial de pouvoir continuer à profiter de la belle nature de notre province. Une petite marche en forêt me rend encore plus heureuse sachant que ce privilège nous a déjà été interdit lorsque les parcs nationaux ont été fermés. On savoure chaque petite chose.
Même si la situation est loin d’être terminée, rappelons-nous qu’elle n’est que temporaire. Respectons les consignes pour notre bien et celui des autres.
Trouvez-vous certains avantages au confinement, malgré tout?