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Trouvez l’école secondaire idéale pour votre enfant grâce à cette nouvelle plateforme

Ah, le passage au secondaire! Un événement marqué par autant de craintes que d’excitation et dont on se souvient toute notre vie. Pour les parents, c’est parfois un casse-tête de logistique… mais aussi de choix. Quelle école secondaire choisir? Comment choisir? 

Ce sont les réponses auxquelles la nouvelle plateforme gratuite SCOOL.CA vous aidera à répondre! 

Saviez-vous que le Québec compte plus de 540 écoles secondaires? Y’a de quoi avoir le tournis. Évidemment, selon la région dans laquelle nous habitons, les choix ne se comptent généralement pas par centaines. Par contre, à Montréal, c’est une tout autre histoire! Heureusement, la plateforme scool.ca peut vous aider à y voir plus clair et à bien considérer toutes les options qui s’offrent à votre enfant.

« J’ai toujours voulu créer un outil gravitant autour de l’éducation et en arrivant à Montréal, je me suis rendu compte à quel point l’offre d’écoles secondaires était variée et qu’il pouvait être difficile pour les parents de savoir par où commencer » explique Audrey Racine, fondatrice de scool.ca, par voie de communiqué.

Grâce à la plateforme, vous pouvez faire un choix en fonction des préférences de votre enfant et de ses besoins, de votre code postal, des programmes offerts, du transport scolaire disponible, et bien plus encore. Il suffit d’appliquer les filtres désirés à votre recherche et de voir les résultats s’afficher pour ensuite pouvoir les comparer!

Autre fait intéressant: comme la plateforme est indépendante, toutes les écoles secondaires y sont répertoriées, peu importe leur statut, leur vocation et leur langue d’enseignement. De quoi faire une vraie de vraie recherche éclairée!

Pour l’instant, la plateforme ne présente que les écoles de Montréal, mais mentionne par voie de communiqué qu’elle s’améliore constamment selon les demandes des parents.

Avez-vous déjà choisi l’école secondaire de votre enfant? Qu’est-ce qui a guidé votre décision?

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10 hébergements insolites et originaux pour des vacances au Québec

Dans les dernières années, on a vu plusieurs hébergements plutôt insolites et originaux voir le jour au Québec. On pense notamment aux dômes, aux cabanes dans les arbres ou encore les cabanes de berger!

Si un séjour dans ce type d’hébergement vous fait de l’oeil, on vous en propose aujourd’hui 10 qu’on trouve particulièrement intrigants. Bonne découverte!

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Mes enfants, ma seule et unique certitude

Dans les derniers mois, plusieurs de mes certitudes se sont effondrées. Des relations que je croyais indestructibles, des sentiments que je croyais ancrés en moi pour toujours, des projets et des rêves que j’ai toujours chéris. Tout. Tout ce que j’aurais volontiers mis en contrat et signé avec mon propre sang, tout s’est effondré.

Je me lance dans un récit philosophique ce soir. Qu’est-ce que la certitude? Un état d’esprit où le doute n’existe pas. C’est exactement l’état d’esprit dans lequel je me trouvais lorsque j’ai dit au père de mes filles, un après-midi de février il y a 10 ans : « Toi et moi, pour toujours. » C’était une certitude. Nous sommes séparés aujourd’hui.

En 2012, je suis devenue propriétaire d’une belle et solide entreprise. Le jour où nous avons signé notre acquisition, mon associé et moi, j’avais la certitude que nous serions une équipe jusqu’au jour où nous en léguerions les rênes. C’était une certitude. Nous sommes séparés aujourd’hui.

Je me rends compte que la certitude n’existe pas. Elle peut même nous briser. Lorsqu’on est certain, on risque de prendre pour acquis. Et lorsqu’on est certain, on est doublement déchiré au moment où le doute s’incruste dans notre vie. Peut-être que la certitude est un état passager, en fait? La vie m’amène maintenant à me questionner. À partir de maintenant, il n’y aura qu’une seule certitude dans ma vie; mes enfants.

Ma belle grande fille me regarde droit dans les yeux et me demande avec son air pensif : « Maman, pourquoi tu m’as choisie? » Mon enfant, c’est toi qui m’as choisie. Ce qui m’amène à penser; l’amour que je porte pour mes enfants est le seul sentiment qui perdurera à travers le temps. Il y a un livre dans la bibliothèque de mes enfants que j’apprécie particulièrement : Je t’aimerai toujours, quoi qu’il arrive. Mon petit renard, maman t’aime, c’est tout ce dont je suis sûre.

La parentalité est remplie de doute. Chaque décision est un questionnement. Chaque nouvelle étape comporte son lot de réflexion. J’ai décidé de changer ma façon de voir les choses. Inspirée par un texte d’une collaboratrice sur l’intuition, j’ai choisi, moi aussi, de renouer avec cette petite voix qui souffle à mon coeur des petits secrets. Es-tu certaine que ce soit ce que tu veux? Es-tu sûre que c’est la bonne décision?  Oui, mon feeling me dit que c’est la bonne décision à prendre.

Il n’existe plus de certitudes, il n’existe que ce petit bout de chanson tiré du film de Nicolas Noël : « Maman sera là, tous les jours toutes les nuits. Maman sera là, tous les jours de ta vie. Maman veillera sur toi, maman sera toujours là pour toi. »

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Mon retour sur les bancs d’école après trois enfants

J’ai souvent l’impression d’avoir commencé ma vie d’adulte à l’envers. Pour mieux vous situer, je suis devenue maman jeune. Très jeune. Au moment où la plupart des filles de mon âge magasinaient leur robe de bal, moi je me magasinais un pédiatre et les meilleurs deals sur les couches numéro deux.

Les années passent. J’ai maintenant 23 ans et trois enfants. Durant ma troisième grossesse, je savais qu’elle serait ma dernière. Je m’étais toujours imaginé avec quatre enfants. Pourtant, en tenant mon nouveau bébé chevelu, j’avais la certitude d’être rendue à destination et qu’il fallait commencer un nouveau chapitre. Ma famille était belle et bien complète, mais moi non. Durant toutes ces années, l’adolescente et la jeune femme que j’étais devenue n’avaient eu ni le temps ni l’espace mental pour se trouver, se choisir.

Une fois cette réflexion faite, on fait quoi? Et par où commencer? Ma seule expérience de vie jusqu’ici était la maternité. Rien au niveau professionnel ou scolaire. Chose certaine, j’avais besoin d’un changement de cap radical sur plusieurs plans de ma vie. J’ai donc fait l’exercice de puiser au fond de moi afin de trouver la petite chose qui me faisait vibrer à l’extérieur de mon cadre de maman.

Dans mon cas, c’est la rédaction. J’adore écrire pour moi, pour les autres. J’avais envie de miser sur ça et de voir jusqu’où une passion pouvait me mener. Il fallait maintenant trouver un domaine d’étude connexe. Malgré mon parcours scolaire quasi inexistant, j’ai été admise à l’université afin d’y compléter un certificat. Passé 21 ans, il est possible d’être admis sans prérequis scolaire si l’on possède les connaissances appropriées et une expérience jugée pertinente. Le rêve, non?

Détrompez-vous, mes premiers moments à l’université étaient vraiment difficiles. À mon deuxième cours de ma première journée, j’ai fait une crise de panique dans la classe. Grande anxieuse de nature, j’avais l’impression que mon inexpérience allait me rattraper face à tous les autres élèves plus qualifiés. Que ce n’était peut-être pas ma place en fin de compte?!

Croyez-le ou non, les sceptiques ont été confondus, moi la première, étant la présidente du Grand Club des Sceptiques Anonymes. Chaque nouvelle session, je surmonte ce qui me semblait pourtant insurmontable. Je surpasse mes propres limites, j’explore et j’apprends, et ce, bien loin de ma toute petite zone de confort. L’école me permet aussi de m’ouvrir sur le monde, de cheminer et de prendre de l’assurance. À devenir peu à peu la femme que je veux être. 

J’ai vraiment l’impression d’avoir repris un peu ma liberté sur les bancs d’école. De plus, je suis persuadée d’être une meilleure maman maintenant. Lorsqu’on entretient l’étincelle qui nous fait vibrer par en dedans, les impacts positifs irradient partout autour. J’ai eu beaucoup de vertiges avant de faire le grand saut, mais je ne regrette rien. Ce n’est pas parce que ta vie semble toute tracée d’avance que tu n’as pas le pouvoir de changer ou modifier la trajectoire en cours de route.

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La naissance prématurée de mes jumeaux

Ma première grossesse ne s’est pas déroulée comme je l’aurais souhaité. J’étais enceinte de jumeaux et pour celles qui ne le savent pas, une grossesse gémellaire est d’emblée considérée à risque. Et moi, je fais partie des statistiques de grossesses gémellaires qui rencontrent des complications. J’ai accouché à 32,1 semaines, à sept mois de grossesse; autrement dit, deux mois trop tôt.

Quand mes garçons sont nés par césarienne, je les ai vus environ 3 quarts de seconde avant qu’ils aillent rejoindre une équipe médicale prête à leur prodiguer les soins. Je me souviens du sentiment de soulagement quand j’ai entendu mes deux bébés émettre des petits sons une fois venus au monde. C’est à ce moment-là que notre parcours en néonatalité a débuté. Un parcours parsemé d’embûches, de craintes, de victoires, de peurs, de hauts et de bas, de rencontres, mais surtout d’amour.

D’abord, à peine remise de ma césarienne et de mes émotions de ce choc que fut leur naissance prématurée, il m’a fallu apprivoiser ce nouvel environnement qui allait être le nôtre pour un bout de temps. Avec le recul, mes deux nuits d’hospitalisation dans la section mère-enfant demeurent une des situations les plus difficiles que j’ai vécues dans ce parcours. J’ai passé la nuit à entendre de tout petits nouveau-nés pleurer auprès de leurs parents, tandis que mes bébés à moi n’étaient pas à mes côtés, mais plutôt seuls dans leur incubateur à l’autre bout de l’hôpital, dans le bloc 5 qui me semblait à ce moment être aussi loin que l’autre bout du monde.

Les 2-3 premiers jours ont aussi été particulièrement éprouvants, car mes garçons ont fait une jaunisse et ont dû se retrouver sous la lumière bleue un bon 24-48 heures. Partout dans l’unité néonatale, on voyait des affiches qui faisaient la promotion de l’importance capitale sur le bébé prématuré de faire du peau à peau, des 1001 bienfaits pour la santé du bébé de cette pratique… et nous étions dans une situation où le personnel de l’hôpital me recommandait plutôt de les laisser dans leur incubateur, branchés de plusieurs fils sur de grosses machines bruyantes, avec les petites lunettes qui cachaient leurs yeux, sous cette lumière froide et bleue. J’avais un sentiment horrible d’impuissance et de culpabilité. Mes garçons avaient besoin de ma chaleur, de se sentir collés contre moi, de savoir que j’étais là. Les heures étaient interminables. Mes larmes coulaient. Je ne me souviens pas si j’ai pleuré une heure, cinq heures, une journée entière ou plus. Je me souviens juste que je ne n’avais plus de larmes. 

Heureusement, malgré que cela m’ait semblé durer une éternité, les lumières bleues sont parties et j’ai enfin pu commencer ma nouvelle routine de maman de bébés prématurés.  Du matin au soir, mon temps était dédié à faire du peau à peau, à tirer mon lait aux trois heures top chrono, à identifier et dater le lait tiré, à aller le porter au réfrigérateur dédié au lait maternel, à revenir faire du peau à peau, ainsi de suite. La boucle continuait jour après jour.

Les jours ont passé, puis les semaines ont passé. J’avais l’étrange sensation que la vie extérieure n’existait plus.  Le temps était figé. Mais le temps continuait de s’écouler, et l’hiver froid avait laissé place au joli printemps. Ce passage a été un autre moment majeur dans notre parcours, car après un si long séjour, j’en avais assez de cette routine. J’en avais assez des bruits constants des machines qui résonnaient dans mes oreilles et dans les petites oreilles de mes garçons. J’en avais assez de mon intimité inexistante. J’en avais assez d’attendre notre retour à la maison. Ce jour-là, le 21 mars, j’en avais assez de voir les autres parents de bébés prématurés autour de moi obtenir leur congé les uns après les autres.

J’ai pleuré de colère, de tristesse, de rage, d’impuissance, d’impatience et d’incompréhension quand mon bébé a fait une désaturation ce 21 mars. Je voyais la ligne d’arrivée tout près… et nous avons plutôt dû reculer de sept pas. Oui, quand un bébé fait un tel événement, nous devons attendre 7 jours sans incident avant de pouvoir quitter. Ces derniers 7 jours m’ont paru encore plus longs que les 6 semaines précédentes que nous venions de vivre. J’avais si hâte que nous soyons à la maison, dans notre confort et entourés de calme.

Et ce fut finalement notre tour d’avoir le congé d’hôpital tant attendu; nos petits garçons étaient rendus assez grands pour rentrer.  Ce fut enfin notre tour d’installer maladroitement nos petits bébés dans leur coquille, notre tour de faire des aurevoirs à l’équipe d’infirmières avec qui nous avions créé des liens, notre tour de quitter l’unité de néonatalité avec l’immense sentiment de fierté d’avoir passé au travers et, surtout… le coeur débordant d’amour d’enfin pouvoir commencer notre vie de famille à 4. À la maison, tous ensemble, enfin.

Est-ce que votre enfant est né prématurément, vous aussi? Comment s’est déroulé votre séjour à l’unité néonatale.

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3 randonnées à faire en famille au Parc national des Grands-Jardins

Pour nos premières vacances familiales, on a booké un petit séjour de 3 nuits en camping dans le parc national des Grands-Jardins dans Charlevoix. Ce qui nous a attirés dans ce parc, c’est la possibilité d’y faire de belles randonnées. Dès l’arrivée dans le parc, les montagnes surplombent la route de façon majestueuse. Voici donc 3 randonnées pour les familles qui aiment marcher.

Sentier le Gros Pin (facile)

Réalisé en 30 minutes environ, cette boucle de 2,1 km nous a permis de nous dégourdir les jambes directement à partir de notre terrain de camping. Le faible dénivelé (15 mètres) fait en sorte que le parcours est très accessible aux petites jambes. Les jeunes et moins jeunes seront impressionnés par le gros pin qui domine la forêt à mi-parcours, la vue sur l’étang et les montagnes ainsi que le ruisseau qui longe le sentier. Peu achalandé au moment de notre visite, nous avions l’impression d’être seuls au monde. À noter, les chiens en laisse sont permis sur ce sentier !

Crédit:Étang et montagnes / Cynthia Leduc

Sentier le Brûlé (intermédiaire)

D’une longueur de 10,5 km, ce sentier en boucle nous a fait visiter un tout autre secteur du parc. Pendant notre balade de 3h15, nous avons croisé seulement 2 personnes à la toute fin de la randonnée. Le sentier nous fait monter et descendre quelques petites collines (dénivelé total d’environ 270 mètres) et plusieurs points de vue sont au rendez-vous. Les différents types de sols et de végétations sont vraiment impressionnants. À un moment, le sol en mousse encore mouillé de la pluie du matin rebondissait sous nos pieds comme si on marchait sur un trampoline, c’était très amusant (et doux pour les genoux !). L’alternance entre les arbres brûlés, la nature qui renaît et la forêt dense de conifères était dépaysante.

Crédit:Végétation impressionnante / Cynthia Leduc

Le Pioui (difficile)

Ce sentier majestueux est de niveau plus avancé, tant pour la durée de la randonnée (autour de 6h avec une pause repas pour nous), pour la longueur (12,5 km avec la montée pour le sommet du Mont Lac-Des-Cygnes) que pour le dénivelé positif (autour 650 m). Toutefois, la vue à 360° au sommet est si époustouflante que ça vaut amplement les courbatures du lendemain.

Ce sentier est une boucle que nous avons suivie dans le sens horaire pour terminer avec la montée du sommet et descendre par le sentier du Mont Lac-Des-Cygnes. Le sol est parsemé de roches, plusieurs sections demandent une plus grande technique de la part des randonneurs. La montée finale est surtout composée d’escaliers et de passerelles pour protéger la flore particulière. Pour la descente, le sol est en pente plus douce et en gravelle en majorité.

Une option pour ceux qui souhaitent une alternative plus facile et plus courte consiste à utiliser le sentier linéaire du Mont lac-Des-Cygnes qui permet de monter directement au sommet sans faire de boucle, ce trajet est 8,6 km aller-retour. Notre seul bémol : cette montagne est très populaire et donc assez achalandée.

Crédit:Pause repas pour tous / Cynthia Leduc

Pour terminer, si vous êtes amateurs de plein air et de randonnée, le Parc des Grands-Jardins et ses nombreux sentiers pourront étancher votre soif de paysages grandioses. Il y a des sentiers pour tous les goûts et surtout, pour tous les niveaux. Bonne rando !

Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site de la SÉPAQ.

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Initiez vos enfants à la sculpture pour seulement 4$

Si vous êtes en quête d’une activité stimulante et originale à faire avec vos enfants pendant le week-end et que votre sac à idées commence à se vider dangereusement vite, vous pouvez y ajouter les Week-ends famille du MBAM (Musée des beaux-arts de Montréal) sous le soleil!

Crédit: MBAM

Pour le coût modique de 4$ par famille, le Musée des beaux-arts de Montréal invite les enfants de 6 ans et plus ainsi que leur famille à visiter le Jardin des sculptures afin de s’inspirer, puis de réaliser une sculpture miniature en pâte à modeler en présence d’un médiateur muséal. Vos petits artistes raffoleront de cette activité en plein air qui leur permettra littéralement de mettre les main à la pâte et de laisser aller leur créativité!

Les plus grands (c’est vous, ça, les parents), seront ravis de découvrir au Jardin de sculptures du MBAM une trentaine d’oeuvres signées Magdalena Abakanowicz, David Altmejd, Valérie Blass, Alexander Calder, César, Lynn Chadwick, Aaron Curry, Jim Dine, Kosso Eloul, Sorel Etrog, Joe Fafard, Barry Flanagan, Elisabeth Frink, Antony Gormley, Charles Joseph, Henry Moore, David Nash, Mimmo Paladino, Jaume Plensa, Jean Paul Riopelle, Auguste Rodin, Armand Vaillancourt et Colleen Wolstenholme.

Crédit: MBAM

Les Week-ends famille du MBAM se déroulent les 15, 16, 29 et 30 août ainsi que les 12, 12, 26 et 27 septembre, de 10h30 à 12h30. L’activité est d’une durée d’une heure et il faut absolument réserver la place de votre famille d’avance. Le billet au coût de 4$ donne accès à un maximum de quatre personnes d’un même foyer (parents et enfants compris). À noter que même s’il s’agit d’une activité extérieure, le port du masque est obligatoire.

Vous pouvez réserver votre billet dès maintenant sur le site du MBAM.

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« Comme tu as fondu, c’est épatant! »

Mes 60 livres de grossesse sont parties, graduellement, sans grands efforts ni privations volontaires, durant l’année qui a suivi mon deuxième accouchement. J’ai ce luxe, me dit-on. Je hausse les épaules; ce n’est pas par choix, que je fonds.

Je réalise, avec du recul, que ce n’est pas non plus obtenu de la bonne façon. Qu’il n’y a rien d’admirable aux retrouvailles de ma taille. Je n’ai pas bûché, proprement dit. Je n’ai pas exercé mon corps, outre à survivre aux nuits catastrophiques. Je n’ai pas non plus suivi de diète, hormis jouer à la maman poubelle, repas après repas, face aux assiettes incomplètes de mes enfants.

Au final, je n’ai pas mangé quand j’en avais le goût. Je n’ai pas mangé, ce dont j’avais le goût. Je n’ai pas inclus le manger dans mon horaire fou de la maternité, et me revoilà sur le marché du travail à savourer enfin mes demi-heures de dîner. Pourquoi avoir tant tardé?

J’aimerais donc vous dire, aux mamans, de penser à vous. Pensez à votre panse. Votre jus de maman, vous le redonnez exponentiellement, si vous avez assez de carburant. Vous n’êtes pas des robots. Vous avez besoin de glucides et de vous mettre autre chose que du café dans le goulot. Vous avez le droit de vous payer « la traite » en matière de nutriments. Vous devez alimenter votre corps, et vous avez amplement le droit de vous rassasier de bons aliments, de vous satisfaire goulûment. Vous avez aussi clairement le droit à votre propre assiette et à toutes ces collations fournies, sans vous en octroyer une, par oubli.

Vous avez le droit de penser à vous, même si les enfants passent avant. Soyez saines et sauvez votre panse. Faites le plein de vitalité et prenez le temps de manger.

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Les petits virus de l’automne m’angoissent

Je vois l’automne arriver et j’ai une petite boule qui s’installe dans mon estomac. Les petits virus. Les foutus petits virus.

Mon angoisse s’est déclenchée lundi, quand la garderie a appelé pour mentionner que ma fille venait de vomir. Mon cerveau, alarmiste, s’est tout de suite convaincu qu’elle avait la gastro, même si l’éducatrice mentionnait qu’elle avait un bon état général et que c’était peut-être juste le stress du nouveau groupe ou les ananas. C’est d’un pas accéléré que je me suis rendue à ma voiture, un sac de plastique, des gants et masque à portée de main. Est-ce que ça paraît que j’ai attrapé toutes les gastros de ma fille jusqu’à présent?

Mais bon, une fois à la maison, elle était débordante d’énergie et c’est passé aussi vite que c’est arrivé. Fausse alerte (fiou).

À mon ancien emploi, mon conjoint et moi, on s’échangeait les maladies, non sans conséquence sur nos banques de vacances qui diminuaient à vue d’oeil, comme nous n’avions ni un ni l’autre la flexibilité du télétravail. Je n’ai pas besoin de préciser que, comme pas mal tous les enfants, la première année de garderie était assez catastrophique côté microbes (avec 5 otites en 2 mois en plus!), alors se relayer, c’était essentiel.

Comme mon conjoint travaille dans une usine sur des horaires atypiques et que je suis pour un temps indéterminé en télétravail, le choix est logique pour le parent qui s’occupe de l’enfant malade : moi. En fait, c’est presque toujours ça depuis la dernière année, comme j’ai un nouvel emploi super flexible, avec des gestionnaires compréhensifs et que je peux aussi travailler de la maison.

La Covid nous a donné un bel aperçu de la conciliation travail-famille, à travailler avec ma fille sur les cuisses ou en vidéoconférence avec de la pâte à modeler dans la main… Sauf que. C’était bien, 3 mois. J’ai aimé être avec ma fille. Mais avec les microbes ET les retraits pour symptômes semblables à la Covid, oh que je redoute comment ça va se passer. Un nez qui coule qui vire en toux, des maux de ventre, de la fièvre soudaine, c’est chose fréquente d’octobre à mars. (Chez vous aussi, n’est-ce pas?) Bien entendu, quand elle ne va pas bien, je la garde toujours avec moi. J’ai la chance de pouvoir le faire et elle est ma priorité, donc ça va de soi. Mais non, je ne la garde pas avec moi tout le long d’une toux et oui, elle retourne à la garderie dès qu’elle le peut après la fièvre si son état général est bon.

Cet automne, qu’est-ce qu’on fera? Est-ce qu’on devra faire des tests Covid 2 fois par mois et manquer chaque fois 4-5 jours? Est-ce que mes journées de 7h de travail et de 7h de plaisir avec ma fille se transformeront en 14h de jonglage et de compromis? Et si j’arrive à donner mon 100% partout, est-ce que ma santé mentale écopera?

Je pourrai compter sur mon conjoint, c’est certain. Ça reste que l’automne et ses petits virus m’angoissent. Encore plus dans le contexte actuel.

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Ma première écho… et des jumeaux!

Qui se souvient de sa première échographie? Je pense que ce moment reste gravé dans la mémoire de toutes les futures mamans. Je ne fais pas exception.

C’était un mercredi. On avait eu le grand bonheur d’entendre le coeur de bébé battre une semaine auparavant, soit au premier rendez-vous avec le médecin qui allait suivre ma grossesse. Grossesse qui allait devenir mouvementée par la suite, chose que j’ignorais évidemment à ce moment-là. Bref, c’était un mercredi. Mon chum me retrouvait vers midi pour qu’on puisse se rendre à cette fameuse clarté nucale. Ça doit être mon petit (gros) côte insécure, mais j’avais hâte de faire cette échographie et surtout de savoir si tout allait bien. J’avais aussi hâte de voir à l’écran notre petite croquette qui avait élu domicile dans ma bedaine. Bref, j’avais ben ben hâte!

Je m’allonge, je soulève mon t-shirt et la gentille technicienne se met à l’ouvrage. Les yeux rivés sur l’écran, main dans la main avec mon chum, j’écoute la dame commenter ce qu’elle voit pendant qu’elle prend les mesures de mon bébé croquette. Je suis émue, ébahie, impressionnée et déjà follement en amour avec ce que je vois sur l’écran. Tout est beau, c’est merveilleux. Pis c’est là que j’ai eu la nouvelle la plus inattendue de ma vie… quand la chère technicienne a tassé sa sonde et qu’elle a annoncé « Ah ben surprise, y’en a un deuxième! »

Faque c’est à ce moment-là que j’ai appris que ma croquette n’était pas seule, elle avait non seulement élu domicile dans ma bedaine mais elle s’était installée en colocation. C’est aussi à ce moment-là que mes pensées ont spinné : « Comment ça, des jumeaux? On n’en a pas dans nos familles! »;  « Des jumeaux, comment est-ce possible? »; « Aaah deux bébés, ça explique ma grosse fatigue depuis 12 semaines! »; « Comment va-t-on y arriver? »; « Oh mon Dieu, et si elle m’annonçait qu’il y en a un troisième et un quatrième et un cinquième? » … Oui oui, j’avais vraiment l’impression qu’elle allait m’annoncer « Surprise, y’en a 3… 4… »… et ainsi de suite!

Avec le recul, je trouve ma réaction très drôle d’avoir imaginé et craint qu’elle m’annonce que nous attentions des triplets, des quadruplés voire des quintuplés. Ce que je trouve un peu plus dommage, c’est qu’à partir de l’annonce du deuxième bébé, j’étais tellement dans mes pensées que je n’ai pas porté attention à l’écran. Je n’ai pas savouré les premières images de ce deuxième bébé dont je venais d’apprendre l’existence et qui avait déjà conquis mon coeur.

Petite consolation… puisque ma grossesse gémellaire a eu quelques complications, j’ai eu de multiples autres occasions de voir mes deux bébés sur l’écran lors d’une de mes nombreuses échographies. Ça m’a consolée d’avoir eu l’esprit ailleurs ce fameux mercredi-là qui restera gravé dans ma mémoire. 

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