Catégories
Art de vivre

Notre escapade en famille au Saguenay-Lac-Saint-Jean

Depuis 14 ans, mon mari et moi partons chaque été à l’étranger. Lorsqu’ils étaient âgés de 4 mois, nos jeunes garçons ont commencé à nous suivre avec joie dans nos aventures autour du monde. Ce printemps, alors que nous préparions notre périple estival au Danemark et en France, nos espoirs de voyager s’évaporaient alors que la pandémie prenait de l’ampleur, pour finalement s’éteindre complètement. J’ai donc proposé à mon mari de renouer avec le camping. Je dis bien renouer, car les fins de semaine de camping que nous avions expérimentées lorsque nous étions de jeunes amoureux nous avaient laissé un goût très amer. Afin de replonger doucement dans le camping, nous avons décidé de faire le compromis d’alterner entre tente et location de chalets.

Au début juillet, nous avons donc pris la route pour le Saguenay-Lac-Saint-Jean, avec nos garçons âgés de 5 ans et 2 ans. Habitant en Abitibi, nous avons pris la route du nord, direction Saint-Félicien.

1. Saint-Félicien

Nous avons alors logé au Cool Box du Domaine des Trois Îles pendant deux nuits. Nous avons bien aimé l’expérience dans les minis chalets, même si nous les avons trouvé un peu trop collés les uns sur les autres et que nous avons eu du mal à bien gérer la petite ration d’eau quotidienne mise à notre disposition. Quant au Zoo Sauvage de Saint-Félicien, les enfants ont adoré prendre place dans le petit train pour observer les animaux.

Kat S.

2. Parc national de la Pointe-Taillon

Après cette escale, nous avons passé deux nuits au Parc national de la Pointe-Taillon. Ce fut un coup de coeur pour toute la famille et le début de ma réconciliation avec le camping! Nous avons installé notre tente au Camping des Castors, soit un site sauvage accessible uniquement en vélo ou à pieds. Puisque nous ne pouvions pas louer de remorque à vélo pour y installer notre fils de 2 ans en raison de la pandémie, mon mari et lui ont accédé à notre terrain à pieds alors que mon grand et moi avons loué des vélos. Nous avons aussi pu transporter tout notre matériel dans une remorque conçue à cet effet.

L’endroit est situé sur le bord de la plage. Le sable multicolore qui la constitue est fort impressionnant, et le lac est génial pour la baignade avec les enfants. Quant aux terrains, ils sont boisés et intimes. Il n’y a pas de blocs sanitaires aux Castors, mais des toilettes sèches bien entretenues et la possibilité de faire 4 kilomètres aller-retour pour aller prendre une douche à l’accueil. Mon seul regret est de ne pas y être restée plus longtemps!

Kat S.

3. Ferme 5 Étoiles

Après le Lac-Saint-Jean, nous avons roulé vers la Côte-Nord, jusqu’à la Ferme 5 Étoiles. Nous y avions loué un condo pour deux nuits. Celui-ci datait de plusieurs années, mais il était propre et nous étions heureux de dormir dans un lit confortable. Les enfants ont aussi apprécié visiter les petits animaux de la ferme et participer à leurs soins.

Pendant notre séjour à la ferme, nous sommes également allés à Tadoussac. Nous avons fait une croisière de trois heures avec la compagnie AML pour observer les baleines et le fjord. En plus des nombreuses baleines que nous avons pu admirer, la vue sur le fjord est magnifique. En fait, elle a peu à envier à d’autres endroits du monde que nous avons vus.

Après la croisière, nous avons mangé à la microbrasserie Tadoussac où la bière est excellente et où le service est fort sympathique. Par ailleurs, le village de Tadoussac est l’un des plus beaux villages québécois que nous avons eu la chance de visiter.

Kat S.

4. Parc national Fjord du Saguenay

Après avoir quitté la ferme, nous avons roulé quelques minutes pour rejoindre le Parc national Fjord du Saguenay. Le camping où nous logions, le Bleuvet, est boisé et intime. Nous avons aussi beaucoup apprécié la randonnée qui nous a menés jusqu’à la Halte du Béluga, où nous avons pu observer un béluga, tremper nos pieds dans l’eau et jouer dans le sable. Malgré la longue marche pour s’y rendre, les enfants étaient vraiment heureux!

Du parc national, nous sommes aussi allés à nouveau à Tadoussac où nous avons mangé au délicieux restaurant La Bohème. Nous avons également marché sur les rochers de la Pointe de L’Islet. Le paysage était magnifique et notre 5 ans avait l’impression d’être un petit explorateur!

Kat S.

5. Chambord

Nous avons fini notre périple à Chambord, où nous avons loué un condo au Chalets et Spa avec mes parents. Nous avons eu un coup de coeur pour ce condo immense, rénové, propre et situé face à la plage. De là, nous avons visité le village de Val-Jalbert. La chute est impressionnante, mais nous étions déçus de ne pas avoir accès à son funiculaire en raison de la pandémie.

Nous sommes retournés en Abitibi satisfaits de nos vacances. Cette escapade imprévue m’a permis de me rappeler que le Québec est composé de magnifiques régions et qu’il vaut aussi la peine d’être visité. Elle m’a aussi donné la chance de renouer avec le camping!

Avez-vous visité une région du Québec cet été? Laquelle?

Catégories
Art de vivre

Ma fille d’amour… j’ai peur de faire un deuxième enfant

Ma belle fille d’amour, si petite et si grande à la fois. Du haut de tes 3 ans bien ronds, tu m’as demandé si toi aussi, tu allais être une grande soeur. Si j’étais pour avoir un bébé dans mon ventre bientôt. Mon coeur me dit OUI, fais un autre bébé. Ma tête me dit NON, tu es déjà la plus choyée. Je sais que ce ne sont que des craintes non fondées. Mais MAUDIT que j’ai peur.

J’ai eu une première et unique grossesse des plus typiques : un premier trimestre agrémenté de nausées et de fatigue, un deuxième trimestre avec regain d’énergie, entrecoupé de chutes de pression et un troisième trimestre où j’ai dû prendre un peu de repos pour me rendre bien à terme. Aucune complication, vraiment. Juste du beau. J’ai ADORÉ porter la vie. Je ne me suis jamais sentie aussi belle et femme. J’ai ensuite eu un accouchement sans faille. Non pas sans douleur, j’ai quand même traversé 14h de gros travail et bonheur, avec mon copain. Sans blague, je ne retiens que du positif de cette journée. J’en suis ressortie plus forte et grandie.

Ma bébé, maintenant grande, est en parfaite santé depuis le Jour 1. J’ai eu la chance de pouvoir faire de l’allaitement mixte et de profiter d’un long congé de maternité à ses côtés. Chaque étape du développement de ma fille est venue avec son lot de défis, mais aussi de joies et d’apprentissages. Comme tout enfant, elle a eu une première année de garderie où elle a combattu des dizaines de virus. Nous y avons goûté sans bon sens.

Mais le cheminement de ma maternité est tout ce qu’il y a de plus NORMAL. La gestation, la naissance et l’épanouissement d’une bonne petite fille adorable. Mon couple aussi n’a jamais été aussi fort que depuis que nous sommes parents. Mon conjoint et moi sommes soudés à cette belle bulle d’amour familiale et notre routine à trois nous convient parfaitement. 

Et maintenant, avec du recul, j’ai peur. Peur d’en faire un deuxième. Peur d’avoir une grossesse difficile, un accouchement pénible, un enfant malade, des étapes de développement encore plus complexes, moins de temps de qualité (seule, en couple ou en famille), une carte dans le jeu qui viendrait brouiller ma relation amoureuse, etc.

Pourtant, au premier bébé, je n’avais pas toutes ces craintes. En fait, je crois que je n’y pensais même pas. De l’avoir vécu une fois, d’avoir eu un parcours parsemé d’embûches, mais surtout de bons moments, fait réfléchir. Je sais que je le regretterai peut-être un jour. Je sais que les chances d’un enfant malade, par exemple, peuvent être minces… que c’est un risque à prendre… que même si l’aventure n’est pas la même que la première, elle peut être tout aussi belle et enrichissante. Mais. J’ai peur. Et le pire ? Mon copain aussi. Pour les mêmes foutues raisons.

Ma belle petite fille d’amour, si petite et si grande à la fois. Ma porte est pratiquement fermée pour un deuxième bébé. Te voir grandir et évoluer est la chose la plus magnifique du monde. Tu me rends fière et tu es mon plus beau rêve devenu réalité. Je ne sais toujours pas si je serai en mesure de t’offrir le privilège d’être une grande soeur et si nous oserons prendre ce risque… juste parce qu’on a peur.   

Aviez-vous ou avez-vous peur d’avoir un deuxième enfant?

Vous avez une histoire à partager? Écrivez-nous au info@tplmag.com

Catégories
Art de vivre

À mon amie qui sera bientôt maman

Ma belle et douce amie,

J’espère que tu profites bien de ces derniers moments de ta grossesse. Bientôt, une (nouvelle) vague de doutes et d’incertitudes va déferler avec la naissance de ton petit bonheur. Les inquiétudes font partie de l’aventure parentale parce qu’on veut évidemment ce qu’il y a de mieux pour notre trésor. Parmi toutes ces remises en question, essaye de te rappeler que personne ne va connaître ton bébé mieux que toi. Tu vas analyser chaque son, chaque pleur, chaque sourire et chaque grimace des dizaines de fois et douter encore plus.

Souvent, tu auras raison, parfois non. Si tu suis ton instinct et ton coeur, je t’assure que les journées vont passer avec plus de douceur. Soit bienveillante avec toi. Tu vas faire un extraordinaire travail de maman. Tu as en toi une force naturelle qui va te guider. Rappelle-toi toujours que tout finit par passer (le facile comme le moins facile), une journée, une heure à la fois. Je te souhaite une maternité pleine de défis et de joies. Cette folle aventure qui va débuter sous peu te laissera souvent sans mots, mais surtout émerveillée à chaque petit instant. Tu vivras les plus grandes et merveilleuses montagnes russes d’émotion et de la fierté comme tu ne peux même pas l’imaginer. Fierté pour toi, pour ton bébé, ton amoureux, ton couple et surtout ta famille.

Petit mot pour ton amoureux,

C’est le début d’une folle épopée pour toi aussi. Ton rôle sera évidemment un peu différent, mais je te confirme que c’est un rôle central, surtout pour l’amour à donner à bébé et à maman et aussi comme support. Prépare-toi, des larmes, tu en verras beaucoup dans les prochains mois : celles de bébé, mais aussi celles de ta douce. Heureusement, aucune larme ne peut résister aux bras magiques et réconfortants d’un parent ou d’un amoureux. S’il te plaît, serre tes amours dans tes bras le plus que tu peux. Il n’y aura jamais trop de câlins. Rassure-les et rappelle-leur que tout va bien aller et qu’ils font un travail extraordinaire. Parce que oui, tout finit par passer et c’est heureusement les sourires et les rires dont on se souvient le plus à la fin.

À vous deux,

Je vous souhaite un superbe plongeon dans la parentalité. Profitez de chaque instant, de chaque sourire. Vous allez être fantastiques.

P.S. Je suis disponible n’importe quand si vous avez besoin.

P.S. #2 Il n’y a pas de questions niaiseuses.

P.S. #3 Oui, je vous promets qu’on s’en sort vivants!

Vous avez une histoire à partager? Écrivez-nous au info@tplmag.com

Catégories
Art de vivre

Mon chum et le camping: une histoire d’amour-haine

Chaque été, il me vient des envies de camping! Connecter avec la nature, dans un magnifique parc de la SÉPAQ. Ici, on ADORE le camping. En fait, tous, sauf mon chum, mais ce n’est pas de sa faute, il est atteint d’une malédiction!

Je vais tenter de vous faire comprendre le tout. Il m’est arrivé plusieurs fois de partir en camping seule avec mes trois enfants. Chaque fois, le soleil était au zénith, l’harmonie régnait et on profitait pleinement de sublimes moments en famille. Par contre, lorsque mon chum est du voyage, c’est toujours bien différent. 100% du temps, il pleut. Pas une petite pluie fine rafraîchissante, non! Un déluge, avec des vents à arracher la tente. Alors, pendant que les enfants et moi jouons aux cartes, mon chum se démène et court comme une poule pas de tête autour de la tente pour faire des rigoles et installer des toiles. Déjà, on peut comprendre qu’il n’aime pas trop l’idée. Ne me dites pas qu’on pourrait l’aider, c’est lui qui refuse qu’on se mouille… c’est son côté protecteur de mâle alpha!

Mais si seulement ça s’arrêtait là! Malheureusement, non, on a toujours le don de se ramasser sur un terrain pas d’allure. Celui où on n’a pas d’autres choix que d’avoir les fesses plus hautes que la tête. Tout le monde sait que ça dort bien tout le sang dans le cerveau toute la nuit. Les seules fois où on a dormi dans des campings familiaux, on tombait sur un terrain proche de la petite ferme, avec un coq ou même un âne qui hurle sa vie à partir de 4h du matin! Ou encore, proche du joli petit étang où se camoufle l’insoupçonné ouaouaron qui passe la nuit à 2 pouces de nos oreilles. C’est bien beau vouloir connecter avec la nature, mais je n’avais jamais autant sous-estimé le pouvoir sonore d’un si petit animal, je vous le jure!

Oh, petit détail que j’allais oublier, mon chum a même de la misère à dormir dans son propre lit. Alors, on avait eu l’idée d’acheter la Cadillac des matelas gonflables. Sur l’image, le couple avait tellement l’air uni, confortable et amoureux… Ne me demandez pas pourquoi, mais on a fini la nuit le dos par terre parce que le matelas s’était complètement dégonflé!

Pexels

Il faut croire qu’on est tenaces chez nous et que j’ai une grande force de persuasion, parce qu’on réitère l’expérience chaque été. Cette année, j’avais bon espoir! Je suis partie une journée avant mon chéri et il venait nous rejoindre le lendemain. Au moment de monter la tente, il manquait le toit! Mon chum avait oublié de le remettre dans le sac. Quand ça va mal, ça va mal. Heureusement, la pluie n’est arrivée que le lendemain après-midi; en même temps que mon chum!

On dira ce qu’on voudra, c’est éprouvant faire du camping en tente. Et j’aimerais bien dire que mes fins de semaine de camping sont dignes de Pinterest ou Instagram, mais loin de là! Sauf qu’à travers tout ça, on reste une famille qui aime rire de ce genre de choses qui nous arrivent, qui se concentre sur le positif et surtout, les enfants ont compris qu’il ne faut plus aller camper avec papa!

Racontez-nous vos petites histoires de camping. Est-ce qu’un membre de votre famille est aussi touché par une « malédiction », comme mon chum?

Catégories
Art de vivre

Notre première expérience de camping en famille

Je me souviens encore de ma première expérience de camping. De cette première fois où j’ai participé au montage de la tente, où je me suis réveillée à l’aurore avec la chaleur du soleil caressant doucement mon visage, des gazouillis d’oiseaux de toutes sortes et de ce mélange d’odeurs de sapin et de rôties fraîchement brûlées sur le poêle au petit matin.  Oh ouiiiii, je m’en souviens très bien…. J’avais 25 ans. 

Blague à part, bien que je n’aie pas été initiée au camping très jeune, j’ai voulu vivre cette expérience avec mon fils un peu plus tôt. Le week-end dernier, mon copain et moi avons ainsi vécu notre première escapade dans les bois en famille avec notre petit homme de 21 mois. Question de souffler un peu, nous avons choisi une option un peu plus glam, soit le prêt-à-camper. Direction Parc de la Yamaska pour deux nuits en forêt! 

En réservant, je me suis tout de suite dit que l’expérience de camping allait sans aucun doute être bien différente de celle d’avant la naissance de bébé. Qu’il fallait partir préparés et surtout, ne pas s’attendre à revenir de là-bas ressourcés et reposés. La semaine avant le grand jour, je m’attelle donc à la tâche et prépare plusieurs repas et collations. Il ne nous restera qu’à assembler quelques items sur place ou à faire réchauffer le tout. Bien loin de moi l’idée de concocter un risotto comme jadis ou encore de partager une fondue après une longue journée de randonnée. Il faut rester réalistes. 

Nous étions plus que fébriles à l’idée de ce premier camping avec notre fils; d’assister à ses premières découvertes, de partager ses exclamations et surtout, de vivre le tout à travers ses yeux. Ses yeux de jeune enfant s’émerveillant devant ce qui peut sembler tout à fait banal pour nous, adultes qui ont perdu un peu de cette magie. À notre arrivée au Parc de la Yamaska, le parcours en brouette pour amener les bagages jusqu’au prêt-à-camper a rapidement conquis le petit explorateur. Il s’est aussi amusé avec beaucoup d’enthousiasme à ramasser les plus belles roches du site, les offrant fièrement à maman et papa. Notre enfant goûtait pour une première fois à une certaine liberté, celle de pouvoir courir allègrement devant l’allée principale des prêts-à-camper sans que maman le suive de trop près. 

Le week-end a tout simplement été merveilleux pour Monsieur. Il a adoré la plage du Parc de la Yamaska. Très bien aménagée et surveillée d’ailleurs. Il s’est follement amusé à arroser papa et maman, a participé à la construction abstraite d’un château de sable, a pique-niqué les deux pieds dans le sable et a même pu jouer avec un autre enfant de son âge (un phénomène rare en temps de pandémie). Le bonheur à sa plus simple expression. 

Il a vécu ce week-end à 100 miles à l’heure, à tester les différents modules de jeux du parc, à « veiller » autour du feu et à observer la faune et la flore bien différente de celle caractérisant Rosemont-la-Petite-Patrie. Une maman raton laveur et ses quatre bébés lui ont même fait une petite visite.

Les parents ont aussi vécu ce week-end à vitesse grand V : Very – Vraiment – Intense! Mon constat principal, sans grande surprise d’ailleurs: un week-end de camping avec un jeune enfant est tout sauf reposant! Par contre, tous ces souvenirs que nous avons pu créer en l’espace de quelques jours, tous ces moments magiques que nous avons pu partager valent beaucoup plus qu’une certaine fatigue temporaire. Personnellement, je ne suis pas encore prête à monter une tente, mais le prêt à camper est une solution qui me convient parfaitement et que je répéterai sans aucune hésitation. 

Crédit photo: Elisabeth Lamarche

Quelques éléments à considérer en prévision de votre prochain séjour: 

  • Le parc de la Yamaska est habité par un nombre incroyable de ratons laveurs. Ils sont voraces et nous les avons même vus monter sur la table à pique-nique de nos voisins pendant que ceux-ci mangeaient. Soyez vigilants! 
  • Les prêts-à-camper de la SEPAQ sont très bien aménagés. Si vous voyagez avec de jeunes enfants, réorganisez le lieu rapidement, car vaisselles, verres, couteaux et autres articles sont à la portée des petits bras. 
  • La planification est la clé lorsqu’on part en week-end de camping avec de jeunes enfants. Dressez une liste de vos essentiels de voyage et consultez celle que l’on vous propose juste ici. N’oubliez pas un parasol pour votre journée à la plage. 
  • En prenant la route pour cette escapade, pourquoi ne pas créer une liste de lecture à thématique camping? Vous fredonnez donc tout le week-end Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n’y est pas… 

Comment était votre première expérience de camping (ou de glamping) avec votre enfant?

Catégories
Art de vivre

Mon congé de maternité… au travail

L’expression « Ça prend tout un village pour élever un enfant » chez moi c’était : « Ça prend tout un bureau pour élever un enfant »! J’étais codirectrice d’une PME qui comptait une dizaine d’employés et dont le bureau chef était annexé à ma maison. Mes bébés sont nés entre les vérifications d’impôts et les nouveaux budgets. 

Mes filles ont maintenant 4 et 2 ans. J’ai rushé, mais je dois dire, avec le recul, que j’ai été choyée. Je n’avais pas indiqué dans la section « tâches connexes » du poste de technicienne comptable qu’il y aurait supervision d’enfants en très bas âge. Je n’avais pas indiqué dans « caractéristiques du milieu de travail » qu’il y aurait des crises et des pleurs d’enfants (et de maman en post-partum) à tout moment. 

Crédit Giphy.com

Mes collègues, elles ont supervisé des repas pendant que je prenais un appel. Elles ont fait des couettes à mes bouclées quand j’étais absente de la maison. Elles ont lu des histoires pendant des rendez-vous. Elles ont filmé des premiers pas, des premiers mots. Elles ont toléré une salle de bain en bordel, des couches et des bobettes qui traînent par terre. Un merci spécial à Caroline qui a retiré une petite étampe de la gorge de mon bébé pendant que je passais un appel. 

J’ai eu la saute d’humeur facile. Très facile. J’en voulais à tout le monde quand un nouveau dossier apparaissait sur mon bureau. Probablement à cause de la fatigue, j’avais l’impression qu’un bout de papier avec une note était aussi volumineux qu’un dictionnaire. Aussi, j’ai manqué de patience. Soyez sans crainte, je n’ai jamais maltraité mon enfant, juste son exerciseur. Je l’ai peut-être lancé une fois ou deux en bas des escaliers.

Giphy.com

Depuis que je suis maman, je suis une vraie loque humaine. Entre 12h30 et 14h, heures de sieste, il m’arrive encore souvent de devoir dormir si je veux passer à travers la journée. J’ai souvent été prise en flagrant délit à dormir sur les heures de bureau. Ce n’est pas tellement motivant pour l’équipe, mon erreur! J’ai même reçu une plaque décorative pour mon bureau sur laquelle est inscrit: « sieste en cours ». Belle attention, tout de même. 

J’ai été une drôle d’employeuse, je sais bien. J’ai passé beaucoup de temps à courir comme une poule pas de tête. J’ai perdu le nord dans tout ce tourbillon de la parentalité et des affaires. Reste que ce dont je suis le plus fière, dans ma petite carrière de gestionnaire, ce sont mes employés. J’ai réussi à bâtir une belle grande famille. C’est tout mignon, un petit bébé au travail, mais tous les jours? Qui a envie d’endurer ça en allant travailler? Eh bien ça existe; elle a accepté d’être la marraine de ma plus jeune.  

Ce que je peux vous offrir de plus beau pour vous remercier de votre patience et de votre ouverture, ce sont les dessins que mes filles ont laissés sur vos postes de travail et les bisous soufflés par la fenêtre quand vous finissiez votre journée. Merci pour cette belle expérience remplie d’humanité.

Catégories
Art de vivre

SamSam passe au grand écran

Il y a trois ans, j’ai abonné Coco et Bout d’Chou au magazine Pomme d’Api afin d’attiser leur intérêt pour la lecture. Depuis, c’est la fête chaque mois quand ils découvrent le plus récent numéro dans la boîte aux lettres. Ils se précipitent dans la maison et mon chum ou moi devons tout mettre de côté pour leur lire tout le magazine, d’une couverture à l’autre. Ils se sont vite attachés aux personnages qui reviennent tous les mois, l’un de leurs préférés étant incontestablement SamSam, le plus petit des grands héros! 

Crédit: SamSam via IMDb 

Eh bien, voilà justement qu’un film mettant SamSam en vedette prend l’affiche! On y retrouve le petit superhéros qui cherche désespérément son premier superpouvoir. Tous ses amis en ont un, sauf lui! Il reçoit l’aide de Méga, une nouvelle venue à l’école, mais il doit aussi contrecarrer les plans de Marchel 1er, qui veut rendre tous les enfants tristes comme des cailloux à l’aide de son Monstre Grisouille! 

Je prévoyais que Coco et Bout d’Chou ca-po-te-raient, et je ne me trompais pas. À 5 et 6 ans, ils sont en plein dans la tranche d’âge à qui le film est susceptible de plaire. Comme ils n’avaient jamais vu SamSam que sur papier, ils étaient ravis de le voir à l’écran, avec tous les autres personnages qu’ils connaissaient déjà, comme SuperJulie, Petit Pôa, Crapouille, SamNounours et le méchant Marchel 1er! Par ailleurs, le film passe de beaux messages sur l’amitié et la tolérance. On apprend d’ailleurs que c’est à force d’être victime de moqueries au sujet de sa différence que Marchel est devenu méchant!  

Bref, les tout-petits vont assurément aimer. Soyez prêts : SamSam sort en salle ce vendredi 31 juillet.

 

Catégories
Art de vivre

Le monstre qui vit dans la tête de mon enfant

Hier, j’ai entendu les mots que je soupçonnais depuis un moment. Il y avait les signes et les pressentiments. Il y avait les lectures et les recherches que j’ai faites pour tenter de comprendre. Mais, même si je savais que les signes étaient là, même si la frontière entre mon impression et la réalité était bien mince, ce verdict m’a fait un choc. Un spécialiste de la santé a confirmé ce que je soupçonnais, et toutes les choses qu’on a traversées ont pris un sens différent et nouveau. Mon coeur de maman a été à la fois soulagé et meurtri. Hier, on m’a dit ce que je craignais: il y a un monstre dans la tête de mon enfant. Un monstre que je nomme Anxiété

Depuis longtemps, déjà. Quand il n’avait que deux ans, on passait test après test pour comprendre pourquoi son petit corps réagissait si fortement aux stimulus extérieurs. À un moment, on m’a demandé si notre enfant vivait un stress intense, ou une situation difficile dans son quotidien. « Pas de séparation, changement de garderie, l’arrivée d’un autre enfant ? » Moi, je répondais par la négative, et intérieurement, je ne voyais pas ce qui pouvait intimider un enfant tranquille et jovial comme le mien.

Puis, il y a eu d’autres signes au fil des ans, sans que je ne les comprenne. Des changements dans son cercle d’amis qui tuaient son sourire pour des jours. Des nuits blanches avant un premier jour d’école. Un désintérêt face à une situation plus délicate. Un refus de manger après une journée pénible. Je me disais que mon enfant était sensible, un peu mélancolique. Mais, un matin, à son réveil, je lui ai annoncé une terrible nouvelle. Son grand-papa s’était couché pour ne jamais se réveiller. Son père était parti là-bas pour quelques jours, et on irait le rejoindre dès que ce sera possible. Mon enfant me posait sans cesse la même question: « Quand ? ». Et devant mon incapacité à lui donner une réponse précise et immédiate, son monstre a surgi devant moi: tremblements, respiration difficile, sanglots incontrôlables. Il m’a fallu plusieurs minutes pour le calmer et le ramener avec moi. Des minutes que j’ai trouvé interminables. Ce n’était pas seulement un immense chagrin face à la mort, c’était bien pire. C’était une peur viscérale, paralysante. 

C’était la première fois que je voyais distinctement la silhouette de ce monstre. J’ai commencé à faire mes recherches, à demander des avis aux personnes de mon entourage. Tranquillement, les liens que je tissais formaient un mot dans le canevas de ma pensée: ANXIÉTÉ. Ce n’était pas seulement que mon enfant était émotif, sensible. Il y a quelque chose de tapi au fond de lui, quelque chose qui peut tuer sa joie, l’enfermer dans un brouillard et mélanger sa confiance en lui. Il y a en lui une peur qui l’empêche de poursuivre le cheminement normal de ses jours. 

Crédit: Priscilla Du Preez/Unsplash

Ces derniers temps, le monstre s’est manifesté souvent, violemment. À un point où il prend tellement de place qu’il perturbe notre quotidien. Je ne sais pas comment apprendre à mon enfant à dompter cette peur qui ne le quitte plus. Je sais que le monstre restera toujours là, dans un recoin de son esprit. Je sais qu’ils devront apprendre à cohabiter. Je sais aussi que lorsque la vie sera trop stressante, la tension trop forte, l’angoisse essaiera encore de prendre toute la place. Je veux ce qu’il y a de mieux pour mon enfant, je veux lui donner toutes les chances d’être heureux. Je veux qu’il dispose d’outils, de repères et de mécanismes pour s’épanouir malgré cette ombre qui le suit pas à pas. 

J’ai décidé de l’amener consulter à un niveau plus élevé, car j’ai besoin d’aide pour mon enfant, pour que nous affrontions cela ensemble. J’ai un peu peur, d’autant que je crois que le monstre vit dans ma tête aussi. 

Catégories
Art de vivre

Un auto parc voit le jour à Saint-Jean-sur-Richelieu

En temps de COVID, il faut innover! L’International de montgolfières de Saint-Jean-sur-Richelieu et la municipalité ont uni leurs forces pour présenter une toute nouvelle activité qui risque de plaire aux familles!

L’aéroport de la ville a été transformé en auto parc et des spectacles d’humour et de musique ainsi que des projections de films seront présentés tout au long de l’été. En tout, l’équipe derrière le projet Piko Parc souhaite présenter 22 spectacles en tout genre afin de divertir les résidents du coin et des environs.

Comme le concept se base sur les cinéparcs, les mesures de distanciation pourront facilement être respectées. Les tarifs pour les différents spectacles et projections est aussi très intéressants, à 27,13$ plus taxe par véhicule. Des options de passeports seront aussi offertes.

C’est vraiment un projet innovant!

Pour plus d’informations et pour voir la programmation, on vous invite à visiter le site web de l’International des montgolfières

Catégories
Art de vivre

Infectée par la COVID-19, je subis les insultes

Oui, je respectais la distanciation sociale. Oui, je désinfectais à l’eau de javel, diluée dans l’eau froide au bon ratio, tous les jours. Oui, je me lavais les mains. Oui, j’utilisais du gel hydroalcoolique. Oui, je lavais mon linge à l’eau chaude puis séchais au cycle le plus chaud. Oui, j’utilisais le cycle le plus chaud de mon lave-vaisselle (ma facture d’électricité s’en ressent d’ailleurs). Oui, je portais un masque propre correctement, sans y toucher.

Je faisais tout ce que je devais faire… Mais que s’est-il passé ? Mon conjoint était asymptomatique. Alors, me voilà, avec mes maladies chroniques, infectée par la COVID-19. Oui, j’ai passé les deux tests désagréables. Oui, j’ai respecté la quarantaine. Mais je n’étais pas préparée aux insultes. Je n’étais pas préparée aux jugements gratuits.

« T’aurais dû faire plus attention ! » Ah bon ? Bien sûr. Comment ? Déjà que nous étions en confinement total, nous interdisant de voir proches et amis, alors en plus, je ne devais plus enlacer ni mon enfant ni mon conjoint « au cas où » ? Plus aucune marque d’affection ? Jamais ? J’aurais dû m’exiler dans un autre appartement, briser ma famille, jusqu’au vaccin ? J’aurais dû garder mon masque 24h par jour, tous les jours ? Aller passer les tests de la COVID tous les jours ? Je vous le demande : Qu’aurais-je pu faire de plus ? Comment aurais-je pu me douter que malgré toutes mes précautions et le fait que mon conjoint et moi étions des cas à risque, qu’il serait asymptomatique ?

En plus d’être pro-masque, peut-on être pro-respect ? Peut-on aussi réaliser que j’ai été honnête. Dès que j’ai compris que j’avais la COVID (et c’est plus difficile qu’on pourrait le croire !), j’ai appelé à tous les endroits où j’étais allée en mentionnant les dates de mes visites. J’ai mis en garde les personnes que j’avais rencontrées lors de rendez-vous importants. J’ai fait tout ce qu’il fallait.

 

Plusieurs personnes auraient pu croire que ce n’était qu’une mauvaise grippe, mais j’ai été me faire tester pour être certaine de protéger tout le monde. Je me suis même excusée alors que j’avais tout fait pour me protéger et que cette situation était absolument hors de mon contrôle.

Et on m’a traitée comme si j’étais le bourreau, alors que je suis la victime. Et pourtant, de mon côté, je n’ai pas jugé important d’appeler la Terre entière pour savoir qui avait donné ce virus à mon conjoint, qui est tout aussi prudent que moi. Peut-être qu’il l’a attrapé d’une personne asymptomatique comme lui, ou d’une autre qui a éternué en pensant n’avoir que des allergies?

Est-ce que j’en veux à la personne qui a contaminé mon conjoint ? Pas du tout. Peut-être que cette personne ne le savait pas elle-même ! Cela dit, j’en veux à tous ceux et celles qui m’ont traitée en criminelle. J’en veux à tous ceux et celles qui m’ont jugéee. Je vous en veux terriblement. Le virus, je n’en voulais pas. Je l’ai eu. Et ce qui m’inquiète le plus, c’est que je ne sais pas ce que ça fera à long terme dans mon corps.

Alors, la dernière chose que j’ai besoin d’entendre, ce n’est pas un « T’aurais dû faire plus attention ! » Ce que j’ai besoin d’entendre, c’est : « Courage. Prompt rétablissement. » Et un bol de soupe de poulet maison, j’aurais bien aimé aussi, accessoirement. Ça ne guérit rien, mais c’est une attention remplie de douceur, de générosité, de positivité qui fait du bien à l’âme.

La maladie nous fait peur, parce qu’elle est imprévisible. On ne sait jamais sur quel côté on va tomber. Et du haut de mes trois maladies chroniques, j’étais bien la dernière à vouloir ce virus dans mon corps. Alors, s’il vous plaît : réalisez l’importance de vos mots. Réalisez que par votre négativité, votre manque de compréhension, vous poussez peut-être les gens à mentir sur leur état.

Nous sommes tous des victimes de la maladie : pas les bourreaux. Soutenons-nous. Encourageons-nous. Acceptons que nous ayons peur de la maladie. Que c’est anxiogène. Que nous créons un climat hostile. Et essayons de changer les choses pour du positif.

Merci !

Ce texte nous a été envoyé par une lectrice. Vous avez aussi une histoire à partager?

Écrivez-nous au info@tplmag.com