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Faire la paix avec mon adolescence

Ces derniers temps, j’ai beaucoup arpenté les couloirs de mon ancienne école secondaire. Ma fille y fait son entrée cette année et les visites se sont succédé, que ce soit pour la visite guidée, la rentrée ou les réunions d’information. 

Curieusement, les lieux ont changé, mais tout en subtilité. Chaque couloir, chaque recoin, me ramène des souvenirs de mon adolescence, alors que j’ai passé une bonne partie de mon temps entre ces murs. 

J’ai toujours ressenti une certaine amertume lorsque je me rappelle de cette période de ma vie. Il y a dans mon adolescence des choses que je n’aimerais pas que ma fille traverse. J’ai vu mon père mourir alors que j’avais 15 ans. J’ai vu ma mère s’enfoncer dans une mélancolie qu’elle a pris des années à dissiper. Je suis devenue le deuxième parent de ma famille. J’ai eu des grandes responsabilités qu’une jeune fille n’a pas à porter sur ses épaules normalement. 

J’étais solitaire. Un peu mal dans ma peau. Je n’écoutais pas vraiment les autres. J’étais un peu trop centrée sur mes propres problèmes. Je me suis souvent sentie différente, mais je n’en tirais pas de fierté particulière. J’enviais mes amies et leurs petites vies que je trouvais parfois simplistes. Elles n’avaient pour toute responsabilité que de passer la balayeuse de leur chambre et de faire leurs devoirs de maths. À 16 ans, je partageais la charge mentale de ma mère parce qu’on m’avait dit qu’en étant l’aînée, il faudrait que je travaille fort pour que mes petits frères ne souffrent pas trop d’être orphelins. 

J’étais mal dans ma tête, j’étais mal dans mon coeur. J’étais trop orgueilleuse pour en parler et je tirais une espèce de fierté malsaine du fait qu’on admirait mon courage et mon implication pour ma famille. Je traînais ce bagage avec moi partout, même sur les bancs de classe. 

Et tous mes souvenirs se sont mélangés, ne conservant qu’une vague impression de tristesse et de malaise. Je n’aime pas parler de mon adolescence. Instinctivement, j’ai eu peur pour mon enfant alors qu’elle entre tranquillement dans les mêmes lieux que j’ai côtoyés, qu’elle vivra les mêmes années que j’ai vécues. J’ai eu peur que la vie ne soit pas tendre avec elle. J’ai ressassé mes vieilles craintes et je les ai projetées sur elle. Seulement, elle n’est pas moi. Elle aura ses propres démons à affronter, sans que je lui projette l’ombre des miens. 

Après la réunion de parents, j’ai pris un moment seule, j’ai fait une halte devant mon casier. Je me suis arrêtée devant ma photo de graduation. J’ai regardé cette jeune fille un peu maigrichonne avec son sourire timide et sa toge un brin trop grande. C’était moi, mon visage, mes yeux. Et j’ai été surprise de voir que je n’avais pas cet air triste et passif que je croyais retrouver. 

Parmi les nombreux souvenirs qui ont fait surface ces dernières semaines, j’ai revécu certaines choses vivantes, fortes, légères. Car, malgré mon chagrin et mes tourments, j’ai vécu des fous rires, des joies d’amour, des rêveries d’adolescente. J’ai obtenu la meilleure moyenne de mon niveau en histoire, et j’en étais tellement fière. Je travaillais au café étudiant un midi par semaine. Je jouais dans la troupe de théâtre de l’école. Au final, mon adolescence et mon secondaire n’ont pas été que merdiques. Seulement, j’avais choisi d’enfermer certains souvenirs, comme pour donner de la crédibilité à mon mélodrame personnel. 

J’ai tendance à vivre dans le passé. C’est un point sur lequel on a souvent mis le doigt sans que j’en aie pleinement conscience ou que je sente que je puisse y changer quelque chose. J’aurai mis 20 ans à y arriver, mais je sens que j’y suis presque. 

Je suis en paix avec mon adolescence.

Avec ce que j’y ai vécu de beau et de laid.

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Une nouvelle année scolaire… avec des uniformes !

Je l’ai souvent dit lors de mes billets précédents, ma fille entre au secondaire. Ce passage obligé amène sous mon toit beaucoup de changements. Ce n’est pas qu’on n’aime pas ça, le changement. Mais en toute honnêteté, il y aura toujours un petit soupçon de déception dans ce tourbillon de nouveaux défis. 

Pour ma fille, le secondaire représente plus de liberté, plus de responsabilités, l’entrée officielle dans le monde des grands. Je la sens nerveuse, enthousiaste et un peu fébrile. Une de ses petites déceptions est qu’à partir de maintenant, elle doit se présenter en classe vêtue de l’uniforme scolaire.  

L’uniforme scolaire se compose de polos déclinés dans des teintes neutres et arborant le logo de l’institution. Il est possible de compléter avec un cardigan gris ou une veste plus « sport » avec une capuche. Pour les cours d’éducation physique, le t-shirt rouge et le short de basket sont obligatoires. Des vêtements simples, classiques, sobres. 

Ma fille ne les aime pas. Sa plus grande déception, c’est l’interdiction de porter des leggings. Elle ne vit que pour les leggings et les robes. Le jeans et le polo ne collent pas du tout à son look. Depuis toujours, elle aime les vêtements et elle a développé un style vestimentaire bien à elle. Pour elle, l’uniformité n’a pas grand-chose d’intéressant. Par deux ou trois fois, je l’ai entendue ces derniers jours m’expliquer ce qu’elle aurait aimé porter pour la rentrée si elle avait eu le choix. 

Je comprends tous les points positifs et les motifs d’une telle imposition vestimentaire. C’est plus facile à gérer pour le personnel de l’école, ça ne crée plus de distinctions sociales et donc l’intégration et le respect s’imposent plus facilement à un âge sensible. Ça peut créer un sentiment d’appartenance à l’école et à ses valeurs. Aussi, je constate le côté pratique. Pas de questions à se poser le matin, pas de perte de temps à chercher quoi mettre (dans mon cas, c’est tout un point). Je dois dire que les uniformes sont bien coupés, de bonne qualité et ils sont fabriqués au Québec.

Le port de l’uniforme sera nouveau pour nous. Déjà que j’étais la maman un peu lunatique qui oubliait parfois le chandail de camp ou qui le lavait en catastrophe un matin de sortie, je sens que je devrai moi aussi vivre une petite adaptation. Je n’ai jamais fréquenté une école qui l’imposait. Mais je constate que de plus en plus d’institutions, même publiques, ont adopté cette nouvelle façon de faire. 

Lors de la visite guidée, j’ai constaté que malgré l’uniformité recherchée, il y avait un petit quelque chose dans la manière de le porter, dans les accessoires et dans l’attitude qui rendait chaque élève différent. L’uniformité est une utopie qui ne pourra jamais être atteinte (du moins, je l’espère). Connaissant ma fille, elle trouvera une manière de sortir un peu du lot, sa personnalité transpercera à travers ce polo qui l’attend pour les cinq prochaines années. 

Votre enfant fréquente-t-il une école où l’uniforme est imposé?

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La cloche a sonné: l’anxiété du retour en classe

La rentrée, ce n’est pas un événement qui est vécu de la même manière par tous les enfants. Certains sont vraiment enthousiastes, alors que d’autres sont pas mal plus grognons à retrouver leur quotidien scolaire.

En cette période de rentrée, c’est important de se rappeler que le retour en classe comporte souvent bien des défis et des tracas pour plusieurs jeunes. La performance scolaire, le manque de confiance en soi, la crainte d’être jugé, l’intimidation, le changement, etc., sont des facteurs apportant leur lot de stress et d’anxiété, problématiques de plus en plus présentes chez les jeunes.

C’est pour toutes ces raisons qu’aujourd’hui, on vous parle d’une magnifique initiative de Tel-Jeunes.

En effet, Tel-Jeunes constate que la proportion de prises de contact liées aux questionnements de santé psychologique chez les jeunes s’élève à 38% de toutes leurs interventions (appels, messages textes, clavardage et courriels). Les sujets relevés sont notamment l’estime de soi, l’anxiété, l’inquiétude, la gestion des émotions et les idées suicidaires.

Si autrefois les jeunes semblaient majoritairement plus curieux et tracassés par la sexualité, ils sont désormais davantage soucieux de leur santé mentale et à la recherche d’écoute et de conseils à ce sujet.

Aider, c’est branché! Un programme de prévention qui a fait ses preuves auprès des jeunes

Qui dit tracas chez les jeunes, dit également besoin de se confier.

De ce fait, la majorité des jeunes se confie d’emblée à leurs amis afin de chercher un réconfort et des conseils auprès d’eux. Il n’est toutefois pas donné à tous d’avoir une oreille attentive et de bien conseiller selon les différentes problématiques vécues, c’est pourquoi Tel-jeunes a conçu le programme d’entraidants Aider, c’est branché! il y a près de 20 ans pour répondre au besoin des jeunes désirant aider leurs amis.

Quel beau programme pertinent et essentiel!

Le programme propose des ateliers dynamiques animés gratuitement dans les écoles secondaires par les formateurs professionnels de Tel-Jeunes. Aider, c’est branché! a comme objectif de transmettre de l’information sur les différentes problématiques vécues par les jeunes tout en les outillant afin qu’ils développent des attitudes et des comportements sains et responsables en relation d’aide.

Sans se substituer aux professionnels de leur milieu, les jeunes deviennent ainsi de véritables sentinelles aptes à détecter les signes de détresse et à répondre adéquatement aux confidences des autres jeunes.

On salue cette initiative!

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Le Québec marche pour les prématurés

Préma-Québec vous invite à la 11e Marche pour les Prématurés qui aura lieu le samedi 7 septembre prochain de 9h à 12h à travers le Québec, dans 6 villes (Saguenay, Longueuil, Québec, Rimouski, Rouyn-Noranda et Sherbrooke).

La prématurité, c’est un sujet qu’on a régulièrement abordé sur TPL Moms. Que ce soit un sujet qui vous touche de près ou de loin, c’est un enjeu dont il est vraiment important de parler.

Pour cette raison, Préma-Québec souhaite sensibiliser la population à la prématurité et lever le voile sur cette réalité encore très méconnue du grand public.

Cette année, Préma-Québec souhaite parler du devenir de ces enfants, briser les idées préconçues et démontrer que la grande majorité (85%) des enfants prématurés s’en sortent sans séquelles et que pour les autres, les séquelles ne sont pas toutes majeures.

Ainsi, avec La Marche pour les Prématurés, Préma-Québec veut à la fois sensibiliser la population, donner espoir aux parents et amasser des fonds pour cette cause importante. Pour y participer, sachez qu’il faut absolument s’inscrire en ligne.

Vous pouvez aussi faire un don.

La Marche pour les Prématurés est l’événement annuel de collecte de fonds provincial de Préma-Québec dont l’objectif cette année est d’amasser 50 000 $. C’est pas rien!

Préma-Québec est le seul organisme qui vient en aide aux parents d’enfants nés prématurément dans la province. Tous les profits amassés lors de cette journée permettront à Préma-Québec d’améliorer la qualité de vie des enfants prématurés en offrant un appui éducatif, psychologique et financier à leurs parents. Depuis sa fondation en 2003, près de 1 000 000 $ ont été amassés en dons et commandites.

Pour connaitre les détails de la journée, l’horaire et pour faire un don, c’est par ICI.

On salue cette belle initiative!

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Au tour de Walmart d’offrir la livraison d’épicerie à domicile

Après avoir vu IGA et Metro se mettrent à la livraison d’épicerie à domicile, Walmart a suivi la danse et s’est associé à Foodora pour offrir ce service au coût de 9,97$, selon ce qu’on peut lire dans La Presse.

Pour l’instant, ce sont seulement les clients de l’île de Montréal qui ont accès à ce service. L’entreprise a toutefois assuré qu’elle veut étendre son offre ailleurs au Québec.

Au cours des 2 dernières années, les commandes passées en ligne devaient être cueillies en magasin, comme c’est le cas pour Provigo et Maxi. Maintenant, le géant américain fera compétition à IGA et Métro qui offrent aussi la livraison à domicile.

Sachant que le Québec est la dernière province canadienne à se voir offrir la livraison d’épicerie à domicile par Walmart, on se dit que c’est un peu surprenant que le service ne soit ouvert qu’aux Montréalais.es pour l’instant.

Le détaillant explique toutefois ces délais en disant qu’il « cherchait le bon partenaire pour faire la livraison » parce que son partenaire habituel, Instacart, n’est pas actif au Québec; ce sera donc Foodora.

Foodora fait sa place tranquillement aux côtés d’Uber Eats pour la livraison de repas provenant d’une foule de restaurants.

Bien qu’ailleurs (dans 200 magasins au Canada), la livraison d’épicerie à partir du Walmart est possible en moins d’une heure, les consommateurs québécois devront se contenter d’une livraison le lendemain ou de la possibilité de planifier sa livraison jusqu’à 21 jours d’avance.

Être pressés a un coût, celui de 9,97$. Walmart ne cache rien. Le prix comprend « la sélection, la préparation, l’emballage et la livraison ».

Avez-vous l’intention d’essayer ce service?

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Un nouveau manège unique au Canada

La Vipère, c’est ainsi que le nouveau manège sera appelé. Ça donne des sueurs froides juste à y penser!

La Ronde a annoncé que le nouveau manège, en remplacement au Super Manège qui a rendu l’âme le 25 août dernier (mais qui en était à sa dernière saison de toute façon, après 40 ans de vaillant service), sera ouvert au public pour sa saison 2020.

Crédit: La Ronde

En ce qui concerne Vipère, il s’agira de la première montagne russe à vol libre au Canada. Nous avons bien hâte de voir tout ce que ça implique! Nous avons toutefois quelques détails:

? Quatre véhicules munis d’ailes qui se déploient à l’extérieur du rail et comptant chacun 8 sièges, quatre côte à côte et dos à dos.
? Des tours et inversions à 360 degrés entraînant les passagers, sens dessus dessous, dans un plongeon faisant vivre une sensation d’apesanteur.
? Chaque véhicule tourne librement sur lui-même, pour une expérience différente chaque fois qu’on monte à bord.

On a de la difficulté à s’imaginer tout ça, mais les quelques images disponibles nous laissent croire que ça va être bien amusant (et surtout très effrayant)!

 

 

 

 

 

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Maïka Desnoyers livre un témoignagne très touchant

Si vous suivez des comptes de mamans et de parents sur Instagram, vous savez que beaucoup de monde véhiculent une vision « parfaite » de la vie de famille. Jamais de jouets qui trainent dans le salon, pas de taches sur les vêtements, pas de cernes sous les yeux, etc.

À force d’être confrontées à ce type de vision très lisse de la parentalité, on peut vite se sentir inadéquates.

Aujourd’hui, on est tombées sur un témoignage de Maïka Desnoyers, co-animatrice de Vendre ou Rénover et blogueuse et on a eu envie de vous le partager:

On se rappelle que Maïka Desnoyers, dont le conjoint est Étienne Boulay, a donné naissance à Livia il y a environ une semaine.

Sous la photo publiée hier, on peut lire:

« Parce que ça, c’est la "vraie vie"! Livia a une grosse jaunisse et a passé 24h à l’hôpital. Son poids a descendu de 6,6lbs a 5,14lbs ( ce qui est au dessus du % de perte habituel ). De retour à la maison, je dois allaiter aux 3h, même si elle dort et la « gaver » avec mon lait tiré . Tout ça avec un petit tube relié à mon doigt. Pour vrai, je ne me plains pas du tout, il y a bien pire! Mais je tenais à monter qu’il n’y a pas seulement des retours à la maison parfaits ( même si Livia, elle est complètement/totalement/entièrement parfaite ) »

On trouve ça vraiment important que des personnalités aussi suivies que Maïka Desnoyers partage ce genre de témoignages pour que les nouveaux parents se sentent moins seuls.

Merci Maïka, et bon courage!

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Le Jardin botanique prouve qu’on peut sauver l’environnement

En plus d’offrir des cadres enchanteurs dans lesquels toute la famille prend plaisir à faire un bon petit bain de nature, le Jardin botanique et Espace pour la vie inaugurent officiellement aujourd’hui Les marais épurateurs.

Faisant partie d’un projet plus grand de restauration du Jardin aquatique, il s’agit de la toute première station (sur un total de 7 à voir le jour) du Parcours des phytotechnologies qui vise à « démontrer toute l’importance de développer des alternatives propres et efficaces pour réduire la pollution de l’eau, des sols, de l’air et du bruit. »

Concrètement, il s’agit de deux marais filtrants (un à flux horizontal et l’autre à flux vertical) qui, ensemble, purifient l’eau et la libèrent des résidus qui s’y trouvent pour qu’elle puisse ensuite être utilisée pour arroser les plates-bandes de plantes ornementales.

Crédit: Mathieu Rivard/ Jardin botanique

« Ce fabuleux projet s’inscrit parfaitement dans la Stratégie montréalaise pour une ville résiliente de la Ville de Montréal et dans notre vision de promotion des technologies de pointe pour résoudre divers problèmes environnementaux auxquels sont confrontés les entreprises, les villes, les industries et même les citoyens. Nous sommes heureux de soutenir l’expertise unique développée par les chercheurs du Jardin botanique et de l’Institut de recherche en biologie végétale (IRBV) » a affirmé par voie de communiqué Mme Laurence Lavigne Lalonde, responsable d’Espace pour la vie au sein du comité exécutif.

C’est donc une belle occasion pour toute la famille de voir des solutions concrètes être mises en oeuvre pour résoudre la crise environnementale qui ne risque malheureusement pas de disparaître du jour au lendemain.

Heureusement que des initiatives comme celles-là voient le jour; ça donne espoir que des solutions (propres en plus) existent!

Lorsqu’il sera complété, le Parcours des phytotechnologies permettra aussi de diminuer l’effet îlot de chaleur du stationnement du Jardin botanique, de stabiliser les berges des étangs et de démontrer comment il est possible de décontaminer les sols et de réduire l’impact des bruits de la ville. Tout ça grâce à des milliers de plantes vivantes!

La nature a vraiment de quoi nous impressionner!

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Faire confiance à la vie

Depuis maintenant 2 ans, pratiquement jour pour jour, ma vie a pris un tournant drastique. Je suis devenue maman pour la première fois, mais je suis également entrée dans un cycle un peu stressant d’incertitude professionnelle. 

Avant de tomber enceinte, je travaillais à contrat et donc, bien que j’aie eu accès au RQAP pour pourvoir à mes besoins le temps de mon congé avec mon bébé, je ne savais pas du tout ce que je ferais ensuite. Avant la fin de ce congé de maternité, j’ai appris que j’étais encore enceinte! Heureusement, le RQAP couvrait également cette grossesse et donc je pouvais avoir une nouvelle année de revenus pour m’occuper de ma fille à naître! 

Mais, mon incertitude professionnelle perdurerait encore un an, car malgré mes applications, personne ne souhaite engager une femme déjà enceinte! Bon, je généralise probablement, enfin je l’espère. Lorsque j’ai su que j’étais enceinte, j’avais 2 entrevues déjà planifiées, durant lesquelles j’ai été honnête en ne cachant pas ma grossesse et, comme vous l’avez sûrement déjà compris, je n’ai pas été engagée (à cause de ma grossesse? Ou simplement parce que je ne correspondais pas aux attentes que les employeurs avaient? Peu importe.) 

J’ai une mentalité très positive concernant toutes les facettes de ma vie. Je travaille fort pour atteindre mes objectifs et je crois fermement que la vie m’amène là où je dois me trouver en temps et lieu. Bref, je fais confiance à la vie, je l’aime et je la chéris. J’essaie d’être la meilleure version de moi même chaque jour et, bien que je n’y arrive pas toujours, je suis fière de ce que j’accomplis et d’où je suis rendue dans la vie. Je travaille fort pour utiliser mes erreurs afin de m’améliorer et ce n’est pas toujours facile, mais je finis toujours par en retirer du positif. (Attention, je ne dis pas que tout est rose, parfait et absolument positif dans la vie. Je dis simplement que j’essaie, autant que faire se peut, de vivre mes bonheurs à 100 %, de traverser mes peines, d’affronter les épreuves et de faire mes deuils afin de pouvoir en ressortir grandie et ainsi continuer mon chemin le plus positivement possible.)

C’est pourquoi, depuis que j’ai commencé mon premier congé de maternité, j’ai toujours dit haut et fort que je trouverais un emploi qui me conviendrait au moment opportun, et j’y croyais. Malgré ma pensée fondamentalement positive, je trouvais très difficile de me définir en tant que femme, et pas seulement comme une maman à la maison. Même si j’adore mes enfants et que je suis très fière de parler d’eux et même si j’ai adoré mes congés de maternité, dans un contexte social, je trouvais bien difficile de ne pas avoir de carrière qui m’attendait, de ne pas avoir une vie autre que ma vie de maman et, surtout, de ne pas savoir ce qui se passerait ensuite. 

Je n’étais pas malheureuse, seulement un peu angoissée à l’idée de me retrouver devant un grand rien et de n’avoir plus un sou en banque. 

Alors me voici, à la fin de ce 2e congé, avec ma fille qui commencera finalement la garderie cette semaine, car mon incertitude professionnelle a finalement pris fin! Comme je l’ai toujours pensé et vécu, la vie a fait en sorte que tout se place, au moment exact où mon 2e congé prenait fin.

En mars dernier, alors que ma fille venait à peine de fêter ses 3 mois, j’ai appliqué sur un processus, pour un emploi au sein d’une organisation que j’aime d’amour et pour laquelle j’ai déjà travaillé 6 ans en tant qu’employée étudiante. Ces années ont forgé ma personnalité professionnelle, certes, mais elles m’ont également fait évoluer sur le plan personnel. Ce fut sans contredit le plus bel emploi de ma vie! Alors, quand j’ai vu un poste qui correspondait à mon profil pour cette même organisation, malgré le trop jeune âge de ma fille, j’ai décidé d’appliquer et de voir ce que ça donnerait. J’ai décidé de faire confiance à la vie, comme je sais si bien le faire! Je me suis dit que si c’était pour moi, tout se placerait en temps et lieu. Je n’ai eu aucune nouvelle jusqu’à très récemment. Je croyais que, finalement, mon profil ne correspondait pas tant que ça et ça m’a même rendue triste à un certain moment. 

Mais, au moment où je n’attendais plus rien, j’ai finalement été appelée pour débuter le processus d’embauche. À la suite de ce très long processus, impliquant des examens, entrevues, tests divers, et j’en passe, j’ai reçu la bonne nouvelle! On m’offre un poste permanent, avec des conditions que je n’aurais même jamais osé espérer, au même moment où mon RQAP prend fin! Évidemment, ce n’est pas tombé du ciel, j’y ai mis les efforts. Mais en mars, alors que ma fille avait seulement 3 mois, j’aurais bien pu passer à côté de cette opportunité si on m’avait proposé le poste, mais la vie a fait en sorte que ça arrive maintenant et pas il y a quelques mois. Merci la vie!

Je me sens sincèrement privilégiée, heureuse et reconnaissante! Je m’en veux même de m’être fait du sang d’encre avec mon avenir professionnel durant les 2 dernières années, mais évidemment, vivre dans l’incertitude, ça fait peur!

Bref, je voulais partager une tranche de ce petit bonheur et des peurs qui m’ont habitées. Parfois on s’en fait tellement pour l’avenir qu’on oublie de profiter du moment présent. Je me suis fait dire trop souvent de profiter du temps avec mes bébés, car ce temps passait trop vite et aujourd’hui, je réalise que c’était ABSOLUMENT vrai! 

Oui, ils sont encore petits et je continuerai de profiter de tous les moments passés auprès d’eux, je continuerai de me dépasser pour être la maman qu’ils méritent, pour être la femme que j’ai envie d’être, mais je ressens quand même une petite amertume de voir ces doux moments déjà terminés. 

Alors, à vous toutes, enceinte ou qui êtes encore en congé de maternité, laissez de côté les milles-et-une tâches qui vous tracassent et concentrez-vous simplement sur votre petit trésor : c’est son moment à lui, à vous! Et il faut en profiter pendant que ça passe! Aimez-vous comme vous n’avez jamais aimé personne et soyez heureuses de vivre ces moments intenses, simplement, sans ressentir la culpabilité de n’avoir rien fait d’autre que de vous lover avec ce petit humain! 

Je ne regrette rien, mais je me souhaite de pouvoir prendre une nouvelle année pour m’occuper à nouveau de ma famille à temps plein, un jour, au moment opportun, quand la vie me le permettra. Je lance ce souhait dans l’univers, vous en êtes témoins, et je suis certaine qu’en y mettant les efforts, un jour la vie le réalisera!

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Mirianne Brûlé : des nouvelles photos de sa fille !

Vous nous connaissez, on ADORE les photos de bébés! Que ce soit les photos de nos enfants, celles de nos ami.e.s ou celles des personnalités locales et internationales qu’on suit sur les réseaux sociaux, c’est vraiment une de nos passions!

Hier, on vous a annoncé que la comédienne et collaboratrice de TPL Moms Mirianne Brûlé a donné naissance à sa première fille Camila. On ne dira jamais assez à quel point on est heureuses pour elle!

C’est sur son compte Instagram qu’on a appris la nouvelle, hier matin!

En effet, Mirianne a publié cette photo d’elle, de son conjoint Leo Manzur et de a petite Camila. Sous la photo, elle annonçait: « J’aurais pu vous montrer une belle photo de mon bébé parfait ( ça viendra sûrement hihi) mais ça c’est la vraie première photo sans filtre, un peu floue de sa naissance. »

On adore le fait d’avoir accès a un moment aussi beau et doux. Dans un cas comme celui-là, pas besoin de filtre, l’image parle d’elle-même!

En regardant le compte Instagram de Mirianne aujourd’hui, on réalise que la comédienne a tenu sa promesse: on peut déjà admirer une autre photo de sa petite famille. On sait pas pour vous, mais nous, on est pas mal émues devant tant de beauté et de cuteness!

Cette séance de peau à peau entre Camila et son papa est absolument magnifique et très touchante!

On est tellement contentes pour la nouvelle petite famille, qui semble comblée de bonheur.

Encore une fois, toutes nos félicitations!