Invité récemment au podcast Hugo Girard Sans Limite, Bruno Pelletier est revenu avec franchise sur une facette de sa carrière qu’il a moins appréciée.
Lorsque Hugo Girard lui a demandé s’il avait ressenti une perte de contrôle au moment où Notre-Dame de Paris a pris une telle ampleur, Bruno Pelletier a offert une réflexion sincère sur cette période charnière de sa carrière.
«Moi, je n’ai pas aimé ça (…) J’ai compris, là, ce que ça voulait dire, le vedettariat à haut niveau, à très haut niveau (…)», affirme-t-il, avant de raconter une anecdote marquante: il avait été invité à chanter aux World Music Awards pour représenter la troupe de Notre-Dame de Paris. À son arrivée à Monaco, il a été propulsé dans un tout autre univers, celui des grandes vedettes internationales, se retrouvant à chanter devant des stars comme Pamela Anderson.
«Je suis catapulté là-dedans, moi, en dedans d’un an (…) je vis des affaires surréalistes et, par-dessus ça, tu ajoutes le vedettariat, on va dire, de très haut niveau, où tu ne peux même plus prendre le métro parce que ce n’est pas le fun, tout le monde te reconnaît partout (…)», explique-t-il, en ajoutant qu’il n’avait pas été préparé à vivre une telle réalité.
«Moi, dans un sens, quand tu es un petit c*l, depuis toujours, qui veut faire de la musique, qui rêve de gagner sa vie en faisant ça, tu rêves un peu de ce que tu voyais de tes idoles (…)», témoigne-t-il, en expliquant que tu sais ce que c’est, mais qu’il faut le vivre pour réellement le comprendre.
«À un moment donné, je l’ai vécu et j’ai compris que, comme artiste, je n’étais pas cet artiste-là. Je n’étais pas celui qui veut ça. Je veux une reconnaissance comme artiste, mais je ne veux pas une reconnaissance comme vedette. Et à partir de là, j’ai pris des décisions qui font que, peut-être, j’aurais pu avoir une plus grosse carrière encore que qu’est-ce que j’ai. Je me suis un petit peu… pas saboté, mais j’ai pris des décisions qui ont fait que ça n’a pas, peut-être, été aussi gros que ce que ça aurait pu être (…)», lance-t-il.
À l’époque, il a notamment choisi de ne pas poursuivre une carrière aux États-Unis, malgré l’intérêt d’un producteur. Un choix qu’il assume pleinement et qu’il ne regrette pas le moindrement aujourd’hui.
Plutôt que de suivre la route tracée par les autres, Bruno Pelletier a préféré marcher sur celle qu’il s’est lui-même construite!