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Dans les coulisses

Canadien : l’Action de grâce, Xavier Bourgault et le premier choix des Oilers

Nous sommes présentement à un mois (et des poussières) de Noël. Plus précisément, c’est l’Action de grâce aux États-Unis. Bonnes célébrations à ceux qui le célèbrent… et bon football aux autres.

De dirais bien bon hockey à tous, mais la LNH a choisi, pour la deuxième fois en trois jours, de ne présenter aucun match aujourd’hui.

Mais bon. Ce que je veux dire, c’est que pour les amateurs de hockey, la Thanksgiving américaine, c’est synonyme de date charnière. C’est du moins ce que les gens qui ont travaillé dans la LNH disent.

Pourquoi? Parce que l’échantillon est assez grand pour dire que les équipes qui ont déjà assez de retard au classement n’arriveront pas à remonter la pente pour revenir en séries. Ce n’est pas 100 % vrai, mais souvent, ça s’applique.

Évidemment, on ne dit pas que les huit meilleures équipes de chaque association en date d’aujourd’hui feront assurément les séries. Si un club cogne aux portes des séries en novembre, il a ses chances.

Mais si une équipe est déjà loin, ses chances de se qualifier sont minces. C’est notamment le cas des Blue Jackets, par exemple.

(Crédit: ESPN)

Comme on peut le voir, le Canadien de Montréal est à trois points des séries. Il est donc trop tôt pour lancer la serviette, même si on voit bien que ça ne va pas en s’améliorant.

Malgré tout, il y a de bonnes équipes à dépasser pour monter au classement. Ce ne sera pas simple.

C’est pour ça que de plus en plus, on parle d’échanger des joueurs ailleurs en marge de la date limite. Et même, dans le cas des gardiens, on parle de le faire sous peu. #Edmonton

Évidemment, si on y va avec la logique de l’Action de grâce, il est trop tard pour les Oilers… mais dans la réalité, le talentueux club de l’Alberta ne peut pas lancer la serviette en novembre. Ça ne passerait pas.

(Crédit: ESPN)

Mais en cette fête américaine, Kent Hughes et Jeff Gorton peuvent essayer de se placer en position pour que ce soit les Oilers, un club en position précaire, qui doivent payer plus que cher pour se sortir du trou.

Rappel : personne ne va aider les Oilers sans en retirer un petit quelque chose.

Plus tôt cette semaine, Darren Dreger a soulevé la possibilité (très hypothétique, mais quand même) de voir le Canadien et les Oilers y aller d’une très grosse transaction#Blockbuster

Est-ce que cela va assurément arriver? Pas forcément, non.

Mais on peut quand même penser qu’en raison des vétérans dont le CH dispose, des besoins des Oilers et de la situation des gardiens, il y a moyen de trouver un arrangement entre les deux équipes.

À ce sujet, Brian Wilde (Global News) a fait du chemin dans sa chronique en mentionnant quelques noms qui pourraient intéresser les Oilers. Est-ce que des Sean Monahan ou David Savard pourraient, avec un gardien, aller en Alberta? Et que dire de Josh Anderson?

Ce qui est intéressant, dans tout ça, c’est que les Oilers ont des atouts intéressants pour danser. Si le CH est prêt à aider les Oilers avec leur situation des gardiens et à leur donner un patineur intéressant, il y a des Xavier Bourgault et autres qui peuvent être dans le viseur du CH.

Mais aussi, il y a le premier choix du club. Et Edmonton n’aura possiblement pas un grand choix au repêchage…

Pour un Canadien qui a un seul joueur parmi les 50 meilleurs jeunes joueurs/espoirs de moins de 24 ans de la LNH (ou deux, selon la façon dont on se raconte l’histoire), obtenir un autre premier choix pourrait être un atout de choix, non?

C’est un pensez-y bien… et avec le plafond qui montera, qui sait à quel point les Oilers pourraient aider le CH à les aider.

En rafale

– Dur coup.

– Un ajout chez le CH.

– Patrik Laine absent de l’entraînement.

– Aucun détail sur l’absence de Corey Perry.

– Rendu là…