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Dans les coulisses

Carey Price et Shea Weber : deux candidats logiques au Temple de la renommée

Carey Price et Shea Weber font partie de la grande histoire du Canadien.

Le gardien a passé toutes les années de sa carrière à Montréal et le défenseur a porté le « C » sur son chandail jusqu’au moment où il n’était plus capable de jouer.

Les deux hommes se sont donnés corps et âme pour le logo du Canadien et ils ont respectivement connu toute une carrière.

Le seul exploit qui leur manque, c’est la Coupe Stanley… Mais Price et Weber ont pratiquement tout gagné dans les dernières années.

Une médaille d’or et un trophée MVP au Championnat du monde junior (2007), une médaille d’or aux Jeux olympiques (2014), une médaille d’or à la Coupe du monde (2016), un trophée Hart, un trophée Vézina, un trophée Lester-Pearson, un trophée Williams Jennings, (tous ces trophées ont été récoltés en 2015), finaliste au trophée Vézina à deux reprises…

La liste est assez longue dans le cas de Carey Price, et ça pousse Félix Séguin (TVA Sports) à croire que le gardien mérite sa place au Temple de la renommée du hockey.

Le cas de Weber est un peu différent… Mais pas tant que ça.

Il a été finaliste au trophée Norris à cinq reprises (il a terminé deuxième au scrutin des votes en 2011 et en 2012), il a des médailles d’or aux Jeux olympiques de 2010 et 2014 (il a joué un rôle important pour la formation canadienne), une médaille d’or au Championnat du monde junior en 2005, une médaille d’or au Championnat du monde en 2007…

Le défenseur a été l’un des joueurs les plus dominants lors de son séjour dans la LNH et ce n’est pas à oublier non plus.

Weber est éligible à faire son entrée au Temple de la renommée dès l’an prochain et avec les différents exploits accumulés lors de sa carrière, l’idée de le voir rejoindre les autres membres du Temple de la renommée commence à faire son chemin sérieusement.

Du moins, c’est ce qu’affirme Greg Weshynski (ESPN) :

C’est difficile à dire, parce que d’autres grands joueurs de la LNH pourront également faire leur entrée au Temple de la renommée l’an prochain.

Pavel Datsyuk, Henrik Zetterberg, Ilya Kovalchuk, Ryan Miller, Sergei Gonchar, Keith Tkachuk, Alexander Mogilny…

Rappelons que seulement quatre joueurs masculins et deux joueuses peuvent être intronisés chaque année et que le comité de sélection est composé de 18 membres. 

Les candidats qui figurent sur 75 % ou plus des bulletins de vote finaux sont élus au Temple de la renommée et les joueurs inactifs du hockey professionnel pendant trois saisons complètes ou plus sont éligibles, même s’ils n’ont pas encore annoncé leur retraite. 

C’est pour cette raison que Weber sera éligible à faire son entrée en 2024, puisqu’il n’a pas joué depuis la saison 20-21. Price, lui, sera éligible en 2025 s’il ne revient pas au jeu… Mais on sait que cette possibilité-là est désormais inexistante. 

Ont-ils leur place parmi les grands? C’est la question qui faut se poser.

Mais si on se fie à ce qu’ils ont accompli lors de leur carrière, il faut croire qu’ils sont des candidats logiques au HOF.

En rafale

– Malade.

– Oh, wow!

– Un premier entraînement pour le nouveau coach des Oilers.

– Il a le bon mindset.

– Effectivement. Le noyau des Penguins ne rajeunit pas.