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Jean-Philippe Dion était de passage au balado Moi, c’est assez animé par l’ex-Dragon et entrepreneure Danièle Henkel et sa fille Nawel Henkel, un épisode dans lequel l’animateur et producteur est revenu sur la maladie de sa mère et sa relation avec celle-ci.

Face au duo mère-fille, qui entretient une relation soudée, Jean-Philippe n’a eu d’autre choix que d’exprimer ses sentiments concernant les relations familiales et sa propre relation avec les siens.

«(…) les rapports familiaux, c’est pour moi la base de mon existence, moi la famille (…) je pourrais annuler ma carrière demain matin s’il fallait que je quitte tout pour m’occuper (…)», affirme-t-il.

Jean-Philippe, qui est porte-parole du CAP santé mentale, un organisme sans but lucratif qui vise à soutenir les proches des personnes vivant avec la maladie mentale, est, à ce moment, revenu sur un sujet qu’il a par le passé déjà abordé: la maladie de sa mère.

«Par exemple, ma mère est hospitalisée en psychiatrie en ce moment, depuis plusieurs mois, et c’est une obsession, en ce moment, de me dire: Est-ce qu’un jour, je devrais quitter ma profession pour aller m’occuper de ma mère?», s’ouvre-t-il, ajoutant que sa profession l’oblige à être à Montréal, alors que ses parents se trouvent dans les Cantons-de-l’Est.

D’avoir le duo mère-fille devant ses yeux est probablement quelque chose d’admirable pour Jean-Philippe qui aurait aimé vivre cette dynamique avec sa propre mère.

«(…) C’est ce que je me souhaite pour les prochains temps, de pouvoir renouer, d’avoir ce type de contacts-là avec ma maman», affirme la star.

Un peu plus tard, alors qu’il s’ouvrait sur son passé et les épreuves qu’il a traversées, qui l’ont forgé en tant qu’être humain, l’animateur est revenu sur le sujet.

«(…) Ma mère, qui a été malade a plusieurs reprises dans ma vie, en santé mentale (…) c’était des chocs à chaque fois, ça brassait beaucoup (…)», lance-t-il.

Nawel lui a donc demandé s’il avait été présent tout au long et s’il l’était toujours pour sa mère.

«(…) Je suis très présent (…) j’aimerais ça l’être encore plus (…) mais depuis, en ce moment, ça fait peut-être sept mois qu’elle est hospitalisée et tous les samedis, je suis à l’hôpital avec elle (…)», affirme Dion, qui ajoute qu’il s’agit de quelque chose de très important pour lui et que si ce n’est pas le samedi, c’est le dimanche.

«(…) Je me suis toujours dit, le jour où elle partira ou moi je partirai, je ne veux pas avoir de regrets, je veux toujours avoir été là pour ma mère», continue-t-il.

Quelques minutes après que Jean-Philippe se soit ouvert sur son rôle dans la fondation dont il est le porte-parole, Nawel lui a demandé comment il a appris à prendre du recul et à être bien dans la situation, qui est de toute évidence complexe, tout en prenant soin de lui-même.

À ce moment, l’animateur de Star Académie a affirmé que le moyen qu’il avait trouvé d’être bien était d’être dans l’action, de s’occuper.

L’animateur se souvient que, lorsqu’il avait entre 12 et 14 ans et que sa mère était hospitalisée, il souhaitait tellement aider son père qu’il préparait les chèques dès que la facture d’Hydro arrivait, en se disant que son père n’aurait qu’à les signer ensuite.Tout ce qu’il pouvait faire pour alléger ses parents, il le faisait!

«(…) À peut-être 16 ans, j’appelais la psychiatre de ma mère pour lui dire: Non, là, ça ne va pas, je ne pense pas qu’elle vous dit vraiment comment ça se passe. Moi, je vais vous raconter ce qu’on vit à la maison», se remémore-t-il, ajoutant que la psychiatre était très heureuse de ces appels, puisqu’elle pouvait avoir des avis extérieurs.

«(…) Moi, je serais mort si je n’avais pas senti que j’étais utile. Je me serais effondré (…)», conclut-il.

Participer à la solution est donc une source de réconfort pour Jean-Philippe, qui ressent le besoin de passer à l’action pour se protéger.

De bouleversantes confessions de la part d’un homme d’une grande générosité.