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Le président Joe Biden tente de justifier sa faible énergie lors de sa récente confrontation télévisée avec Donald Trump en pleine montée des inquiétudes liées à son âge après le débat de la semaine dernière. Depuis, Joe Biden fait face à une surveillance accrue, tant de la part des dirigeants républicains que des démocrates. Lors d’une récente collecte de fonds en Virginie, il a reconnu sa performance décevante, attribuant son manque de vigueur à un emploi du temps de voyage intense dans les semaines précédant l’événement.

Le président a indiqué qu’il avait réalisé plusieurs voyages internationaux juste avant le débat, mentionnant même qu’il avait failli s’endormir sur scène. Des membres de l’équipe de campagne de Biden ont aussi signalé que son rhume avait compromis sa performance. Sa présentation, caractérisée par une voix rauque et des erreurs de rhétorique, a suscité l’inquiétude de nombreux démocrates.

Au cours des semaines avant le débat, Biden s’est rendu en Italie pour participer au sommet du G7 et en France pour la célébration du 80^e anniversaire du Débarquement de Normandie. Après ces visites, il a assisté à une importante collecte de fonds à Los Angeles et passé plusieurs jours à Camp David pour se préparer au débat.

Sa performance médiocre lors du débat a déclenché des critiques sévères au sein du Parti démocrate. Bien que des figures comme Obama continuent de le soutenir publiquement, certaines sources indiquent que des démocrates de la Chambre des représentants envisagent demander la démission de Joe Biden si ses performances ne s’améliorent pas rapidement.

Le président sera l’invité de George Stephanopoulos sur ABC News pour une interview diffusée vendredi à 18h30, heure de l’Est. Pendant cet entretien, Biden cherchera à persuader le public et les membres de son parti de sa capacité à assumer les responsabilités du poste le plus important du pays.

Il est certain que les prochaines semaines seront déterminantes pour l’avenir de Biden alors que ces discussions détournent l’attention de plusieurs controverses concernant son adversaire, Donald Trump.

David Aaronovitch, présentateur à la BBC, a suscité la controverse en publiant sur le réseaux social X un message, maintenant supprimé, suggérant que l’ancien président Donald Trump soit assassiné sur ordre de Joe Biden.

Aaronovitch a fait ces commentaires en réaction à une décision de la Cour suprême des États-Unis concernant l’immunité présidentielle, déclenchant un vif mécontentement en affirmant que s’il était à la place de Biden, il ferait rapidement éliminer Trump, arguant que ce dernier constitue une menace pour la sécurité de l’Amérique.

Aaronovitch, ayant depuis retiré le tweet, a tenté de clarifier ses intentions en décrivant sa publication comme satirique.

Il a exprimé son mécontentement face aux réactions, indiquant qu’un mouvement d’extrême droite interprétait maintenant son tweet sur la décision de la Cour suprême concernant l’immunité présidentielle comme une incitation à la violence, alors qu’il affirme qu’il s’agissait clairement de satire.

Il convient de rappeler que dans une décision rendue à six voix contre trois, la Cour suprême a statué que les anciens présidents ne pouvaient être poursuivis pour leurs actes officiels. Cette décision, qui a suscité des réactions, a été marquée par des opinions dissidentes cosignées par les juges Sonia Sotomayor et Ketanji Brown Jackson.

Ces dernières ont averti que cet arrêt pourrait exempter les anciens présidents de toute responsabilité pour des actes graves, y compris le meurtre hypothétique de leurs opposants politiques.

Suite à sa publication provocatrice, Aaronovitch a été qualifié d’irresponsable et de déchet, et a été accusé de souffrir du Syndrome de Dérangement de Trump sur les réseaux sociaux.

En réponse, il a répliqué à plusieurs de ses détracteurs en leur demandant s’ils avaient pris connaissance de la décision de la Cour suprême, et a affirmé que ceux qui l’insultaient étaient parmi les personnes les plus stupides sur X.

Un récent sondage politique réalisé par CNN aux États-Unis a révélé des changements importants dans les opinions des électeurs démocrates, notamment à la suite de la performance de Biden lors de son débat avec Trump, affectant les perspectives du président actuel pour l’élection de novembre. Les résultats suggèrent que la vice-présidente Kamala Harris aurait de meilleures chances de remporter l’élection que Joe Biden si ce dernier se retirait de la course.

Les perspectives de Joe Biden pour obtenir l’investiture du Parti démocrate ont subi un coup sévère après son débat télévisé et sa performance jugée décevante face à Donald Trump. Cette situation a rapidement provoqué une crise au sein du Parti démocrate, puisque, selon les dernières prévisions, les chances de Biden auraient chuté à un niveau record.

Avec ces bouleversements majeurs au sein du parti, les chances de succès de la vice-présidente Kamala Harris dans la course présidentielle auraient considérablement augmenté, la positionnant en tête par rapport à tous les autres candidats démocrates potentiels pour les élections, dans l’hypothèse où Biden verrait sa candidature remplacée pour les élections de 2024.

De récents sondages affirment que Kamala Harris est la candidate le plus viable pour affronter Trump. Dans un face-à-face hypothétique entre Trump et Biden, le sondage montre que Trump aurait six points d’avance sur Biden. Harris, cependant, serait plus proche avec 47% des électeurs qui la soutiennent, alors que Trump aurait 45% des votes.

Kamala Harris est considérée comme plus populaire auprès des femmes et des électeurs indépendants que Joe Biden, ce qui contribue grandement à renforcer la performance du camp démocrate.

À mesure que les élections de novembre approchent, le Parti démocrate connaît une période de turbulences sans précédent. Les membres du Parti sont incertains du maintien du leadership de Biden et se demandent s’ils devraient plutôt miser sur Kamala Harris.

La représentante de New York au Congrès Alexandria Ocasio-Cortez a déclaré sur X son intention de soumettre une demande de destitution des juges de la Cour suprême des États-Unis à la suite d’une décision controversée qui accordera aux futurs présidents l’immunité pour des crimes commis pendant leur mandat.

Nombreux sont ceux qui ont affirmé que la décision de la Cour d’élever le président au-dessus de la loi constituait un danger pour la démocratie américaine.

Dans un arrêt découlant d’une affaire fédérale dans laquelle Donald Trump était impliqué, il a été déclaré que si les anciens présidents jouissent d’une immunité absolue dans l’exercice de leurs fonctions, cette immunité ne s’étend pas aux actions privées.

Ses avocats ont alors fait valoir que les efforts que Trump aurait déployés pour inverser les résultats des élections présidentielles de 2020 faisaient partie intégrante de ses fonctions de président. Les procureurs ont toutefois maintenu que Trump n’agissait pas en tant que président, mais bien tant que candidat à la présidence.

Ocasio-Cortez reproche à la Cour suprême d’être pris d’une crise de corruption sans précédent. La décision de la Cour suprême est décrite par AOC comme une «attaque contre la démocratie américaine». Elle rappelle également que le Congrès est chargé de protéger le pays d’un «contrôle autoritaire».

Ocasio-Cortez a toutefois peu de chances de voir ses efforts aboutir, car les républicains détiennent la majorité des sièges de la Chambre des représentants et les dirigeants du Parti démocrate ne sont pas encore tout à fait d’accord avec son idée de destituer un juge.

Le chef de la minorité de la Chambre des représentants, Hakeem Jeffries, mentionne qu’une destitution n’est pas la solution.

Les démocrates intensifient présentement leurs efforts pour exercer une plus grande influence sur la Cour suprême, qui est embourbée par plusieurs scandales, notamment l’annulation de la jurisprudence Roe v. Wade.

Rudy Giuliani a été radié du barreau. Cette décision a été prise par le département d’appel de la première division de New York qui a jugé ses propos erronés et trompeurs à la suite de l’élection présidentielle de 2020.

Cette mesure marque la fin de sa carrière juridique et souligne ses accusations sans fondement de fraude électorale alors qu’il était l’avocat personnel de l’ancien président Donald Trump.

Dans une déclaration, le tribunal n’a pas mâché ses mots en affirmant que Giuliani avait activement contribué à la discorde nationale qui a suivi les élections présidentielles de 2020.

L’ex-avocat s’est vu retiré sa license de pratique en 2021, démontrant la gravité et l’ampleur de ses actes. Le tribunal avait alors souligné:

«Rien dans les dossiers dont nous disposons ne permet de conclure que le défendeur n’était pas conscient de la fausseté de ses nombreuses déclarations.»

Giuliani et son porte-parole Ted Goodman n’ont pas hésité à réagir à la radiation. Goodman a qualifié la décision du tribunal de «corrompue» et a promis d’en faire appel.

Ça sent la fin pour Rudy…