Le tofu serait donc l’une des meilleures réponses pour les femmes qui sont en mesure de produire la molécule spécifique appelée équol, métabolisée par les bactéries de l’intestin lorsqu’une personne digère du soya.
Malheureusement, ce ne sont pas toutes les femmes qui produisent ce métabolite. Pour en arriver à cette conclusion, rapporte Science World Report, des scientifiques ont suivi 357 participantes de 45 à 55 ans.
Leur apport en soya devait être de 3 fois ou plus par semaine, et elles devaient inscrire la fréquence et le niveau de dérangement que causaient les chaleurs et les sueurs nocturnes. Un dispositif posé sur la peau mesurait l’intensité des chaleurs, tandis qu’un test d’urine déterminait celles qui produisaient l’équol.
Dans l’article publié dans la revue spécialisée Menopause, Margery Gass, l’une des scientifiques, encourage les femmes à faire l’essai du tofu et d’autres aliments à base de soya pendant 4 à 6 semaines. Celles-ci, si la diète fonctionne, verront des changements.