Toute la journée du 19 août, A&W Canada remettra 2$ par Teen BurgerTM vendu à la Société canadienne de la sclérose en plaques. Si jamais on avait besoin d’une raison supplémentaire pour aller s’acheter un bon burger au A&W, la voici!
C’est en constatant qu’il y a en moyenne onze Canadien.ne.s par jour qui reçoivent un diagnostic de sclérose en plaques que A&W s’est dit qu’il fallait agir. Le Canada affiche en effet un des taux les plus élevés de SP au monde. Cette maladie auto-immune chronique touche beaucoup plus de gens que l’on croit…
C’est pourquoi, pour une treizième année consécutive, la chaîne de restauration rapide récolte des fonds et sensibilise la population sur le sujet. Le Rendez-vous A&W pour stopper la sclérose en plaques est une manière simple de contribuer à améliorer la vie des gens atteints de cette maladie.
Crédit:Courtoisie
Concrètement, il suffit de se rendre au A&W le plus près de chez vous ou de commander via l’application mobile du restaurant ou d’un service de livraison de tiers (UberEats, Skipthedishes, etc.). Il faut choisir un Teen BurgerTM pour que 2$ soit remis à la Société canadienne de la sclérose en plaques, mais vous pouvez aussi arrondir le montant de votre facture et la différence ira à la Société. Vous pouvez aussi faire un don directement sur ce site.
C’est une belle initiative de la part de A&W Canada et ça nous donne une bonne raison de manger un burger ce soir!
La fin de semaine dernière, j’ai eu la grande chance d’être invitée pour assister à une soirée des Grands Feux du Casino Lac-Leamy et mon expérience s’est tellement bien déroulée que j’ai le goût de vous la partager afin de vous donner une idée d’activité à faire en famille!
Les Grands Feux du Casino Lac-Leamy ont lieu depuis 1996 et l’événement est très apprécié des familles. Il s’agit d’un des événements les plus importants de la région de la Capitale-Nationale et il attire chaque année plusieurs touristes d’ici et d’ailleurs. Récemment, l’événement a été repris de main de maître par Les Fondateurs, une jeune firme œuvrant dans le domaine du divertissement de l’Outaouais.
Pour l’édition 2021, il a fallu repenser la formule, car il y avait encore plusieurs contraintes dues à la COVID. Cette année, plutôt que cinq soirs de feux d’artifices, c’était deux semaines d’activités et 11 soirs de spectacles pyromusicaux qui prenaient place au Musée canadien de l’histoire. Pour l’occasion, deux spectacles thématiques de calibre international sont proposés en alternance les fins de semaine. C’est la firme Royal Pyrotechnie qui est derrière la conception et la gestion des spectacles.
L’édition 2021 affiche déjà complet depuis quelques semaines, donc il ne sera malheureusement pas possible d’y assister cet été (sauf si vous allez dans la région et que vous observez les feux d’ailleurs à Gatineau ou Ottawa). Par contre, gardez l’événement en tête, car l’an prochain aura lieu le 25e anniversaire des Granss Feux et l’équipe est prête à nous en mettre plein la vue.
Crédit:Courtoisie
Parmi les choses que j’ai trouvées vraiment géniales pour les familles, c’est l’expérience virtuelle XFEU. Cette expérience numérique amène les visiteurs à découvrir l’envers du décor des grands spectacles pyrotechniques et laissez-moi vous dire que c’est tout un projet que d’organiser un spectacle de feux d’artifice! Aussi, il y avait vraiment une belle animation sur place grâce à une installation multimédia interactive appelée Îlot de chaleur (les enfants s’amusaient beaucoup autour de l’installation!). Une autre chose que j’ai particulièrement aimée et qui m’a beaucoup impressionné, c’est le spectacle en soi. Plus que de simples feux d’artifice, le spectacle pyrotechnique incluait des jeux de lumière et une synchronisation parfaite avec une trame sonore. C’était vraiment génial!
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Bref, c’est vraiment une sortie super pour les familles! En plus, ça donne une raison de visiter Gatineau et la capitale nationale. Je vous recommande vraiment cette sortie pour le 25e anniversaire des Grands Feux l’an prochain!
Pour plus d’informations sur les Grands Feux du Casino Lac-Leamy, cliquez ici.
C’est un gamin qui a du style. Une chevelure de feu, des yeux ricaneurs, un sourire radieux agrémenté par des taches de rousseur à profusion. C’est un garçon de 12 ans, actif comme ses parents; BMX, vélo de montagne, snowboard, trottinette, etc. Il est vif et brillant. Il s’appelle Malik.
Malik a terminé, en juin dernier, sa 6e année. Le dernier jour de l’année scolaire, pendant les célébrations de graduation, il s’est effondré. Il est tombé, sans aucune raison apparente. Il a été transporté à l’hôpital pour subir une batterie de tests. Le verdict; Malik a besoin d’un nouveau cœur pour poursuivre sa vie. On pourrait penser qu’il a roulé les 12 premières années de sa vie avec un pneu sur le flat, sans qu’on s’en aperçoive. Maintenant, il faut changer la mécanique au complet s’il veut continuer sa route.
Je veux qu’il vive. Je veux qu’il gagne des championnats d’un sport qu’il aimera plus que les autres. Qu’il fasse des études dans un domaine qui l’accomplira. Je souhaite qu’il tombe amoureux. Qu’il ait sa première peine d’amour. Qu’il puisse dire à sa mère que son 2e cœur est brisé et qu’il s’en remette encore plus fort. Je veux qu’il s’écorche les genoux en skate et qu’il pleure. Je veux qu’il vieillisse, entouré de ceux qu’il aime et qu’un jour, s’il le désire, qu’il ait des enfants. Qu’il les aime comme il est aimé.
On n’est pas dans New Amsterdam ni dans Grey’s Anatomy. On est ici, chez nous, à Ste-Justine. Vous pourriez, vous aussi, avoir un petit Malik dans votre entourage qui a besoin d’aide. Un petit cousin, un voisin, un ami, qui serait peut-être obligé de passer l’été entre les fenêtres de l’hôpital à rêvasser d’aller passer l’après-midi au skatepark.
Crédit:Malik Déry / Crédit photo Mick Déry
Je conçois que le don d’organe soit un sujet difficile à aborder. C’est inimaginable, pour un parent, de seulement songer un instant à laisser aller la vie de son enfant. Mais malheureusement, il est indispensable de discuter des options en cas de « si jamais quelque chose arrivait » avec nos proches. Asseyons-nous à la table avec nos parents, discutons du terrible « si ». Discutons-en pour nos enfants. Prenons la décision ensemble, en tant que parents, pendant que nos enfants sont en mesure d’abîmer leurs vêtements de vert gazon et de faire des bombes dans la piscine.
Quant à moi, depuis que j’ai l’âge de signer, je choisis de donner ce qu’il restera de vivant en moi. Je le redis, ici, haut et fort à ma famille; si je perds ma vie, sauvez-la-leur. Je ferais la même chose avec mes enfants.
Au moment où vous lisez ces lignes, Malik tient le coup, sa famille aussi. En attendant de recevoir un cœur, il reçoit beaucoup d’amour.
Pour tous ceux, comme Malik, dont le don d’organe pourrait sauver la vie, jetez un coup d’œil derrière votre carte d’assurance maladie. Si votre signature n’y est pas apposée, vous pouvez compléter un document officiel sur le site de la RAMQ. Il y a plusieurs façons d’aider lorsque, comme moi, la santé vous sourit. Plusieurs collectes de sang sont organisées près de chez vous régulièrement. Donnez, vous sauverez des vies.
Geneviève O’Gleman, la réputée nutritionniste, lance un tout nouveau livre qui risque de plaire à plusieurs personnes. AppeléFast food santé, le nouvel ouvrage culinaire propose des recettes décadentes qui satisferont vos envies de malbouffe sans pour autant être aussi grasses et/ou sucrées.
Crédit:Les Éditions de l’Homme
La nutritionniste souhaitait créer des recettes savoureuses et rapides à préparer, tout en étant économiques pour les familles.
«J’ai voulu créer des recettes qui goûtent tellement la vraie affaire qu’on oublie leur côté santé», mentionne Geneviève O’Gleman.
Le livre propose donc des recettes simples et goûteuses pour tous les goûts. Pour les végétarien.ne.s, la recette de hot-dog végé tout garni, du Big Mac végé, de la sauce à poutine végé ou du burger au tofu croustillant seront tout simplement parfaites. Les nostalgiques trouveront aussi leur compte avec des recettes de queues de castor, de saucisses en pâte et de soda à la fraise. Les cuisinier.ère.s qui aiment l’audace seront servi.e.s avec les recettes de cornichons frits et de soupe cheeseburger tandis que les personnes à la dent sucrée adoreront les recettes de beignes glacés au miel et de chaussons aux pommes. Enfin, des recettes classiques comme des rondelles d’oignon, des poutines et des hamburgers se trouveront aussi dans le livre.
Crédit:Les Éditions de l’Homme
Fast food santé sera disponible dans les librairies dès le 19 août.
Récemment, je vous suggérais des activités kid-friendly dans le Kamouraska et dans la région de Rimouski que nous avons découvertes pendant nos vacances. Après ces deux arrêts, nous nous sommes éloignés du fleuve pour nous diriger vers le Témiscouata. Et là aussi, évidemment, nous avons trouvé de beaux endroits parfaits pour les familles!
Le Parc national du Lac-Témiscouata
Crédit:Quartz
Les parcs de la Sépaq sont toujours agréables à visiter, et le Parc national du Lac-Témiscouata ne fait pas exception! Le secteur du Grand Lac Touladi (magnifique!) a été le favori des enfants. Nous avons loué un pédalo pour nous promener sur le lac, et Coco et Bout d’Chou ont affirmé à de nombreuses reprises qu’il s’agissait du plus beau jour de leurs vies. De retour sur la terre ferme, ils ont profité de la belle plage, essayé d’attraper des poissons dans l’eau peu profonde et joué dans le coin jeu, avant de se diriger vers le sentier des Curieux de nature, un petit sentier d’hébertisme avec mini-tyrolienne et mur d’escalade.
Le lendemain, nous avons loué des vélos dans le secteur de l’Anse-à-William. Nous avons choisi de rouler sur le sentier Grey-Owl, plat et facile, mais il y a plusieurs sentiers cyclables entre lesquels choisir. En plus, la location de vélos pour enfants et de remorques à vélo est gratuite à la Sépaq, alors ça vaut vraiment la peine!
Le parc Clair Soleil
Crédit:Quartz
Avec des enfants, un parc, c’est toujours gagnant. Un parc comme le parc Clair Soleil, ça l’est encore plus! Les enfants qui ont besoin de dépenser de l’énergie ont un grand espace vert pour le faire, et ils peuvent choisir entre différentes sections avec des structures de jeu et même des jeux d’eau. De plus, le parc est situé sur une rue où se trouvent plusieurs endroits où acheter de quoi boire ou manger, comme la boulangerie Tentations gourmandes ou la crèmerie Les folies glacées (Coco et Bout d’Chou nous parlent encore de leur tornade!).
La plage municipale de Cabano
Crédit:Quartz
Je triche un peu, parce que la plage était fermée en raison de mauvaise qualité d’eau lors de notre passage. Coco et Bout d’Chou ont été très déçus parce qu’elle était vraiment bien aménagée! L’espace de baignade est délimité par un quai à partir duquel on peut descendre à l’aide d’une échelle ou carrément se lancer à l’eau en utilisant une glissade. Les espaces de stationnement ne manquent pas, il y a un vestiaire où se changer et on va se le dire, l’eau est plus chaude que celle du fleuve! C’est également un bon endroit où admirer l’immense Lac Témiscouata, surtout au coucher du soleil. Nous ne manquerons pas de nous y baigner la prochaine fois que nous serons à Cabano!
Avez-vous d’autres suggestions d’activités dans le Témiscouata?
Le Cirque Éloize a annoncé aujourd’hui qu’il y aurait un nouveau volet à son spectacle Le Maître-Nageur et que le tout sera présenté gratuitement au parc Jean-Drapeau. Le Maître-Nageur, la suite, est un nouveau volet du spectacle familial d’art clownesque et circassien. La première partie avait été présentée l’an dernier, à l’été 2020. La Société du parc Jean-Drapeau accueille donc pour une deuxième fois le Cirque Éloize, pour le plus grand bonheur des petits et des grands!
Alors que le premier volet du spectacle se situait dans un univers aux inspirations des années 50-60, le deuxième volet sera plutôt campé dans une ambiance du début des années 70. Ça promet d’être entrainant!
Le spectacle met en scène un Maître-Nageur qui aime rire et conserver l’harmonie et la sécurité de manière bienveillante sur la plage. Lorsqu’une nouvelle collègue arrive, tout le monde est impressionné par ses habiletés athlétiques, mais le Maître-Nageur la trouve un peu trop sévère… Est-ce qu’il finira par bien s’entendre avec la nouvelle Maître-Nageuse?
Au menu : dix artistes de cirque présenteront des numéros acrobatiques impressionnants et entrainants. En tout, 24 représentations seront offertes gratuitement lors des week-ends du 14-15, 21-22 et 28-29 août, dans l’Agora de l’Espace 67. Les représentations d’une trentaine de minutes sont rendues possibles grâce à la contribution du Conseil des arts et des lettres du Québec.
Pour plus d’informations sur le spectacle, cliquez ici.
Pour certaines d’entre vous, la grossesse peut être synonyme de bonheur, de nausée, d’incertitudes… Pour moi, elle est synonyme de courage et d’abnégation (don de soi).
Ma première grossesse a été pratiquement oubliée par tous. Il est certain que lorsqu’une grossesse se termine à 13 semaines, peu de gens en gardent le souvenir. Toutefois, cela reste l’épreuve la plus difficile que j’ai eu à vivre. Les ami.e.s et la famille évite d’en parler, ce qu’on ne dit pas n’existe pas. Les gens l’appellent ma fausse couche, moi, je lui avais déjà donné un nom, Alice.
Ma deuxième grossesse m’a semblé idyllique pendant un temps. J’étais en forme, je travaillais, je me sentais vraiment épanouie jusqu’à ce qu’à 25 semaines, sans crier gare, les médecins me confirment que mon travail a commencé. J’ai dû être alitée, couchée 24 heures sur 24 heures, avec permission de prendre une douche ALLÉLUIA ! Je suis restée couchée durant 3 mois. Je suis devenue littéralement un incubateur, j’ai perdu mes muscles, mes intérêts et une partie de ma fierté. Par la fenêtre, j’ai regardé l’hiver fondre et le printemps fleurir. Ça en a valu la peine, ma fille, Ophélie, est née à 37 semaines en pleine santé.
Ma troisième grossesse n’est pas encore arrivée, j’aimerais me dire que c’est terminé, mais je ressens le besoin d’avoir un autre enfant et vous savez comme moi, qu’il est impossible de taire ce désir ou de le raisonner…
Je dois avouer qu’il me faut une dose de courage, d’espoir et de naïveté pour me rembarquer dans cette belle aventure.
Nous avons une bonne nouvelle à vous partager! Espace pour la vie a décidé de répéter l’expérience de La nature près de chez vous pour une deuxième édition, ce qui veut dire que les parcs et espaces publics du Grand Montréal seront prochainement visités par des équipes d’animation, et ce, tout à fait gratuitement!
Crédit:Claude Lafond
La nature près de chez vous est un merveilleux projet d’Espace pour la vie en collaboration avec Hydro-Québec. Cette année, ça sera la deuxième fois que le projet est proposé aux familles du Grand Montréal et il y a quelques nouvelles activités qui s’ajoutent à la programmation! Jusqu’au 6 septembre, il sera possible de croiser une des trois équipes d’Espace pour la vie dans un parc ou un espace public près de chez vous. Le but de ces équipes est de faire découvrir la nature aux jeunes et moins jeunes par le biais d’animations et de présentations.
Crédit:Claude Lafond
Les enfants pourront ainsi en apprendre plus sur la végétation, les animaux et les étoiles grâce aux animateur.trice.s chevronné.e.s! En tout, 66 parcs et espaces publics seront visités par les équipes d’Espace pour la vie, donc il est très possible qu’une animation se déroule près de chez vous.
Outre ces animations gratuites, deux autres activités ont été organisées par Espace pour la vie dans le cadre du projet La nature près de chez vous. La première se situe au parc de l’Honorable-George-O’Reilly, à Verdun. Sur place, il sera possible de voir de belles œuvres en bois coloré et d’en savoir plus sur la biodiversité. La deuxième se situe sur la promenade Luc-Larivée, au coin de la rue Charlemagne dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve. Les passant.e.s pourront admirer une magnifique murale sur la biodiversité faite par ASHOP.
Pour connaitre les horaires de visite et savoir si une animation aura lieu près de chez vous, cliquez ici.
Je me plais à me dire que mon bébé m’a fait un cadeau en venant au monde par césarienne.
Ma fille était attendue pour le début du mois d’avril et j’avais beaucoup d’espoir que sa naissance me réconcilie avec mon premier accouchement. J’avais pleinement confiance que cette deuxième grossesse aboutirait par un AVAC complété. Aucune raison que ça ne fonctionne pas après tout? Ma première césarienne était due à une grossesse gémellaire. Cette fois-ci, un seul bébé et bien placé à part de cela.
Tout au long de la grossesse, j’ai eu un (énorme) souci de prendre soin de moi et de mettre toutes les chances de mon côté pour réussir mon AVAC. J’allais régulièrement en ostéopathie pour prendre soin de ma bedaine et soulager les inconforts engendrés par celle-ci. J’ai consulté une chiropraticienne pour aligner mon bassin et favoriser ainsi un accouchement par voie vaginale plus facile. J’ai vu une physio périnéale qui m’a donné des exercices pour préparer le plancher pelvien. J’ai eu des traitements d’acupuncture de façon régulière en fin de grossesse pour aider le travail à commencer. Temps, énergie et argent ont été investis sans compter. Je voulais mettre au monde mon bébé comme les femmes mettent au monde leur bébé depuis la nuit des temps.
Les semaines ont passé. À 40 semaines, mon corps n’avait toujours pas compris qu’il était temps que bébé sorte. J’avais l’impression que mon corps était défectueux. J’étais en colère. Tout au long de la grossesse j’avais une pleine confiance de réussir mon AVAC, mais avec chaque jour qui passait après ma date prévue d’accouchement, mes espoirs s’effondraient.
À 41,2 semaines, je me suis rendue à l’hôpital accompagnée de mon mari et de mon immense bedaine. C’était le matin de mon déclenchement. Déclenchement qui n’a rien donné, mon col était toujours intact au bout de plusieurs heures. J’abdique. J’abandonne. Je suis vidée. Les larmes coulent sur mes joues, je me sens impuissante et résignée. J’accepte la césarienne qu’on me propose de programmer pour le lendemain matin. Nous retournons, papa et moi, à la maison pour une courte nuit.
À 8h58, à 41,3 semaines de grossesse, mon bébé naît. C’est un bébé au sexe surprise et nous sommes ravis d’accueillir notre fille! Mais la vraie surprise, c’est son poids. Un bébé de 10,5 lb. Un énorme bébé!
Ma fille était estimée à terme à 7,5lbs – 8lbs. Au poids qu’elle pesait, j’ai vite compris qu’elle m’a fait un cadeau en naissant par césarienne. Sa naissance, si elle avait eu lieu par voie basse, lui aurait causé une dystrophie des épaules et j’aurais inévitablement eu une épisiotomie selon la gynéco.
Bref, je n’ai pas eu l’accouchement que je souhaitais. J’étais triste et déçue à l’idée de ne jamais connaître l’accouchement par voie basse. J’étais amère d’avoir investi autant de temps, d’énergie et d’argent à me préparer à l’accouchement vaginal. Malgré ces sentiments, je suis heureuse de ma démarche et fière d’avoir tout tenté. Je suis aujourd’hui sereine avec la naissance de ma fille. Elle complète notre famille à merveille et je n’ai aucun regret. césarienne
Avez-vous un récit d’accouchement que vous aimeriez partager ? Si oui, n’hésitez pas à nous écrire à l’adresse suivante:info@tplmag.com
Je ne suis pas un trampoline. Je l’ai appris à mes dépens, tout juste hier soir, gracieuseté de ma deuzans. Je ne suis pas non plus un pouf, sur lequel peut s’échouer le popotin de mon bambin, au gré de ses envies, au fil de son ennui. Je n’ai ni ressorts abdominaux ensachés ni ventre capitonné. Je suis dodue, mais guère peu coussinée. Or, laissez-moi vous dire que le coccyx d’un enfant enthousiasmé frise la cruauté.
Je dois admettre que c’est sous l’effet de cet impromptu coup au ventre que j’ai reçu ma véritable gifle au visage. L’arrière-train de mon chérubin m’aura ramenée à la réalité. Celle de ma nouvelle et pourtant troisième grossesse. Celle de ma vulnérabilité novice, omise ou négligée. Après près de 5 mois d’étourderie, de train-train quotidien, et malgré un ventre bien rebondi, j’ai enfin compris. Je porte en moi la vie.
Et je suis maintenant d’avis qu’il me faut revêtir un scaphandre anti-chute ou du moins, une ceinture doublée de papier bulles, si je souhaite mener à terme cette ultime grossesse. Petite soirée improvisée aux urgences de la maternité, pas plus tard qu’hier. Conséquence d’un bête accident généré par une coquinette d’à peine deux ans. Voilà de quoi me rappeler à l’ordre, me sortir de mon insouciance. Et Dieu merci, bébé chéri, au tréfonds de mon utérus encore petit, s’accroche à la vie.
J’y vois là une opportunité d’intégrer le message bien clair que m’envoie l’univers: prends.soin.de.toi.