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Ce banal accident qui a fait remonter toute cette culpabilité que j’éprouve envers mon plus jeune

Tire, tire et tourne. On change de côté, demi-tour s’il vous plait. Tire un peu à droite, un peu à gauche, BOUM!

Le chariot, contenant ma fille de 2 ans, mon bébé de 9 mois et leur ami de 12 mois chavire sans que je puisse réagir d’une quelconque façon, tout se fait trop vite. Seule avec les 3, mon cerveau réagit vite, par terre je m’accroupis et prends les 3 enfants contre moi en me rendant vite compte que le plus jeune est plus affecté par la chute. Mon plus jeune, mon petit Caleb, Calilou pour les intimes. Mon bébé qui a toujours dû partager sa place avec sa sœur, lui qui n’a jamais passé toute une nuit dans mes bras, parce que mes bras sont trop remplis. Mon garçon. Si doux, si petit, si fragile. Lui avais-je fait du mal? Pourquoi avait-il fallu que je tourne ce chariot? Une fois à la maison, Caleb semble pleinement remis de l’incident et rigole avec ses ami.e.s, mais maman, elle n’a rien oublié. Je décide alors d’appeler au 811, en cherchant du réconfort, mais on me dicte plutôt d’aller à l’urgence, le sourire de Caleb ne veut rien dire, il peut y avoir des saignements intracrâniens.  Mon attente à l’hôpital pour enfant d’Ottawa fut la plus longue attente de toute ma vie, j’imaginais mon bébé devoir subir une panoplie de tests et d’interventions médicales pour un évènement qui, selon ma perception, relevait entièrement de ma faute.

Ma faute. C’est moi qui ai tourné le chariot. C’est moi. La vérité c’est que le chariot n’est que la pointe de l’iceberg, ma culpabilité envers Caleb va bien plus loin que cela. Caleb, c’est mon bébé qui grandit trop vite. Il ne peut pas être cajolé pendant des heures et faire ses siestes sur moi. Parce que. Parce que sa sœur est aussi avec nous 24h sur 24. Parce que la pandémie nous a isolés et que nous devons gérer tout seuls. Parce qu’on fait de notre mieux, mais qu’à deux parents, nous ne sommes pas un village, nous sommes juste deux parents.

Caleb s’en sort, sans test, rien. Quelques signes à surveiller pour les prochaines heures, rien de plus. Caleb s’en sort indemne, mais maman devra nettoyer son cœur.

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Les livres de bébés: une montagne de souvenirs à gérer!

À la fin du mois de mai, je fêterai quinze années de mariage avec mon homme. Des noces magnifiques, une journée parfaite où le soleil, la famille, les ami.e.s et l’amour étaient à l’honneur. Suite à un merveilleux voyage en France, nous sommes retournés à la vie normale… où le rythme du métro-boulot-dodo a augmenté sans cesse et où éventuellement, un trio de fillettes est venu compléter notre famille. Bref, nous célébrons nos 15 ans d’union et avec le « répit » de la pandémie, je suis à finaliser NOTRE ALBUM DE MARIAGE. C’est un peu un « running gag » dans la famille que suite à une noce tellement belle, aucun album photo n’ait été disponible. Nous avions bel et bien un photographe, mais le temps de rencontre pour bâtir un recueil d’images digne de ce nom nous a échappé.

Un autre ensemble de souvenirs qui ont failli ne pas voir le jour sont les fameux livres de bébés. Tsé ceux que nous jurons vouloir remplir dans la première année de vie de nos chérubins, mais que finalement, seul un dossier cartonné rempli de bouts de papier annotés est créé… Parce que sérieusement, qui a eu le temps de s’acquitter de cet enregistrement de faits marquants ? Depuis la naissance de mes filles, prendre une douche sans interruption ou faire pipi sans une question posée au travers de la porte sont choses rares. Alors, pfff les livres de bébés, pas une priorité, mettons.

Fast forward 13 ans, en pleine pandémie avec beaucoup de temps, et me voilà avec une montagne de « souvenirs » à gérer. Et pas juste des notes éparpillées avec des dates importantes, mais la première brosse à dents, une mèche de cheveux, la première dent tombée, les premières bottines, la peluche préférée… la chandelle du baptême, le pyjama 0-3 mois, la dernière suce, l’empreinte de la main ET du pied. Merde. Que je suis. Dans. La. Merde. Je dois vraiment me rappeler quand elle a marché à quatre pattes pour la première fois ? C’est quoi la différence entre les premiers pas et le moment où elle a marché seule ? Doit-on compter les fois où nous la tenions par les mains ? Celles où elle se tient debout et se lève seule ? C’est pareil ou non ? Le premier légume mangé ? MAIS QUI ÉCRIT CES QUESTIONS ??? ET OÙ SONT MES NOTES ??? ET POURQUOI JE FAIS CET EXERCICE ENCORE ???

J’ai terminé ma mission en mars. Trois coffres personnalisés avec 12 mois de mémento pour la postérité de mes enfants. Tout ce dont j’ai parlé ci-haut, plus des bricolages de garderie. Je sais. Je sais. C’est capoté. JE. Suis. Capotée. Mais si elles ne partent pas du nid familial avec leurs coffres, je pourrais y retourner et revivre de beaux moments, non ? Être nostalgique en attendant les petits-enfants… Comme avec mon album de mariage ? Feuilleter et fouiller pour me remémorer la magie, le bonheur, le plaisir, la famille et l’amour. Parce que c’est ça dans la fond l’utilité des livres de bébés, sourire en se souvenant et réaliser notre chance d’avoir créé des petit.e.s humain.e.s uniques qui nous apportent magie, bonheur, plaisir, famille et amour… Du moins, c’est la raison que je me suis donnée.

Et vous, vous avez terminé vos satanés livres de bébés ?

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Hymne à mes filles, celles qui me rappelle qui je suis

Il y a des semaines comme celle-ci où des questions existentielles se bousculent dans ma tête. La fameuse question qui tue, celle à laquelle j’ai tant de mal à répondre : « qui suis-je? » Perdue entre la vision qu’ont les autres de moi et celle que j’aimerais avoir de moi-même, je me demande parfois laquelle est juste.

En regardant mes enfants, je m’y retrouve. Elles me ressemblent. Lorsque je les écoute attentivement, que je les regarde agir entre elles, je remarque qu’elles me ressemblent. Elles sont comme un mélange magique de leur papa et moi, dans une enveloppe corporelle qui leur appartient. Elles sont uniques tout en me représentant si bien.

L’une est romantique. Elle regarde attentivement les bourgeons de roses. Elle touche chaque petit cœur qui naît de notre plan de cœurs saignants. Elle cueille ses tulipes en prenant bien soin de les choisir au goût de maman, de sa sœur, de mamie, de tout le monde qu’elle aime, avant elle-même.

Crédit:Jill Wellington / pexels.com

Elle pense à sa meilleure amie en organisant sa propre fête. Elle choisit son gâteau en fonction des préférences de sa sœur. Elle cueille la pomme la plus rouge pour quelqu’un de spécial. Elle est généreuse et attentionnée. Prends garde, ma petite, à te choisir en premier quand le temps sera venu.

Elle est respectueuse et exigeante. Un peu soupe au lait. Il faut lui remettre la monnaie de sa pièce. Elle n’accepte pas qu’on lui coupe la parole. Elle n’accepte pas qu’une amie rie d’elle ou la boude sans raison. Elle n’accepte pas qu’on la touche si elle ne veut pas. Si elle a besoin de temps, elle a besoin de temps. C’est bien ça, ma fille, ça s’appelle s’écouter.

L’autre est amoureuse du genre humain. Elle se fout du jaune éclatant du pissenlit. Elle aime la personne qui le lui offre. Elle aime celui qui lui fait les câlins les plus serrés. Elle est facile d’approche, ouverte à aimer, charmante et indépendante à la fois. Son cœur est facile à cueillir, mais attention, qui le cueille doit en prendre bien soin.

Crédit:Josh Willink / pexels.com

Caractérielle, oui, mais assez terre-à-terre pour se mettre en mode solution lorsque le calme revient. Je suis fière de toi ma Rose, la détermination promet de grandes choses.

J’ai rencontré une dame un jour, une voyante. Elle m’a dit que mes enfants étaient nés pour moi, pour me sauver la vie. C’est ce qu’elles font, chaque jour, sans s’en rendre compte. Elles me ramènent à moi-même, me repositionnent sur mon X, elles m’empêchent de m’égarer dans cette vie instable. Elles me rappellent aussi la valeur la plus importante que mon père m’a transmise; le respect de soi.

Voilà qui je suis, voilà qui elles sont, voilà qui nous sommes. Merci mes amours.

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La Dictée P.G.L vous propose de tester votre vocabulaire en famille!

Aujourd’hui avait lieu La Dictée P.G.L, une activité pédagogique qui a comme objectif de valoriser la langue française et d’encourager la persévérance scolaire. C’est la Fondation Paul Gérin-Lajoie qui est derrière l’organisation de cette dictée et l’UQAM a accueilli cette année la 30e édition de l’événement. 

Cette année, le thème de la dictée est la biodiversité, un enjeu important pour les jeunes. L’événement virtuel se déroulait le 18 mai à 13h et était animé par François-Étienne Paré, diplômé de l’UQAM en théâtre. Le rendez-vous linguistique a réuni 120 finalistes âgés de 10 et 11 ans qui ont eu la chance d’entendre Laure Waridel, professeure associée à l’Institut des sciences de l’environnement de l’UQAM, cofondatrice d’Équiterre et coinstigatrice de Mères au front, lire la dictée rédigée par le média de l’action climatique au Québec Unpointcinq.

Si vous voulez relever le défi, l’événement a été enregistré et la vidéo sera disponible sur la page Facebook de la dictée. Le corrigé sera aussi mis en ligne, mais attention, pas de tricherie! C’est une belle activité à faire en famille afin de sensibiliser les enfants à l’importance de la langue française et aux enjeux de biodiversité.

Relèverez-vous le défi?

Pour en savoir plus sur la dictée, cliquez ici

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6 endroits magnifiques à visiter en famille pour profiter des pommiers en fleurs

Le Québec est en fleurs ces jours-ci et les pommiers le sont aussi. Plusieurs vergers accueillent d’ailleurs les visiteurs durant les prochains jours pour assister à ce fabuleux spectacle de Dame nature. Voici donc quelques idées pour une petite escapade en famille à proximité de Montréal.

Saint-Joseph-du-Lac

Le décor pittoresque de Saint-Joseph-du-Lac est l’endroit tout indiqué pour assister à la floraison de ses nombreux vergers. C’est un dépaysement assuré et un magnifique endroit où passer un bon moment en famille. N’oubliez pas l’appareil photo! (Pour ceux et celles qui utilisent autre chose que leur cellulaire…)

Crédit:sjdl.qc.ca

Cidrerie Lacroix

La Cidrerie Lacroix propose un menu BBQ en formule take-out les week-ends et ouvre ses sentiers aux promeneurs et photographes d’un jour. La Cidrerie vient aussi de lancer une série de cidres naturels en quantité limitée. Profitez-en pour repartir avec l’une de leurs quatre nouvelles saveurs.

Crédit:Cidrerie Lacroix/Facebook

Domaine Lafrance

Le Domaine Lafrance offre aux visiteurs la possibilité de pique-niquer et de faire une promenade parmi les 13 000 pommiers que compte le domaine. C’est aussi l’occasion de se procurer leur tout nouveau cidre bio TIN TOÉ ou encore de se laisser tenter par les nombreux produits offerts à la boutique, dont leurs fameux beignes aux pommes. Le site agrotouristique compte aussi plusieurs modules de jeux pour amuser les petits.

Crédit:domainelafrance.com

Rougemont

Rougemont compte un demi-million de pommiers. Pas surprenant qu’on la surnomme la « Capitale de la pomme ». C’est un endroit magnifique où vous aimerez vous promener et prendre le temps de visiter les différents marchants qu’on trouve sur le bord de la route.

Crédit:Bernard Breault/Municipalité de Rougemont

Potager Mont-Rouge Halte Gourmande

Le Potager Mont-Rouge Halte Gourmande est un arrêt incontournable pour se ravitailler de produits maisons. Surtout, assurez-vous de vous procurer leurs asperges fraîchement cueillies qui sont tout simplement délicieuses! Pour les minis, plusieurs activités sont aussi proposées, dont un trampoline géant et une visite du poulailler.

Crédit:Potager Mont-Rouge Halte-Gourmande

Cidrerie Michel Jodoin

La Cidrerie Michel Jodoin est l’endroit tout indiqué pour un pique-nique avec la petite famille. Le site est très bien aménagé avec de nombreuses tables installées dans le verger. Pour accompagner votre lunch, cidres et moûts de pomme sont en vente à la boutique. Il est aussi possible de faire une randonnée de 2,6 km dans le mont Rougemont, culminant avec une magnifique vue sur la région. L’accès est au coût de 4$ et se fait à l’entrée de la cidrerie.

Petite astuce 

Renseignez-vous sur la période de floraison avant de vous déplacer dans la région choisie. Consultez les sites touristiques de Tourisme Rougemont et des Basses-Laurentides pour plus de détails et pour d’autres idées d’activités.

En bonus

C’est la Semaine du cidre jusqu’au 16 mai prochain. Certaines cidreries offrent des rabais sur plusieurs de leurs produits. Des ateliers de dégustation sont également offerts en mode virtuel. C’est une belle occasion de prolonger le plaisir!

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Parentalité et environnement, pas toujours compatibles!

Quand je suis devenue maman, j’ai poursuivi sur ma lancée : couches lavables, lingettes lavables, achat d’articles usagés, etc. C’était facile. Facile parce qu’il s’agissait d’éléments sur lesquels j’avais le contrôle. Mais dans la vie, on ne contrôle que très peu de choses. Surtout quand il y a des enfants dans le portrait. Je continue à faire de mon mieux, bien sûr, mais j’ai dû lâcher prise et accepter que sur certains trucs je n’aie pas le contrôle. Parce qu’à certains égards, parentalité rime avec gaspillage.

Alors je serre les dents, et je gaspille. Surtout en ce qui concerne…

Les bricolages et les dessins

La quantité de bricolages et de dessins qui se retrouvent au recyclage depuis que j’ai des enfants est effarante. J’ai beau réutiliser tant que possible (papier brouillon, boîtes de carton, rouleaux de papier de toilette, cartons d’œufs) et conserver les retailles, je ne fournis pas, et c’est du papier neuf qu’on utilise le plus souvent. Les dessins — souvent diverses réinterprétations du même concept — s’empilent sur la table de la cuisine à une vitesse folle, me forçant à faire le tri au moins une fois par semaine. J’en affiche certains, j’en conserve d’autres, mais il est tout simplement impossible de tout garder. Et je ne vous parle même pas de ce que les garçons ramènent de l’école et du service de garde! Mais faudrait-il vraiment les empêcher de développer leur créativité? Bien sûr que non. Alors je recycle…

Les pansements

Je me souviens que, petite, je croyais que se cachaient dans les pansements des petits travailleurs qui venaient réparer mon bobo. Par conséquent, dès que je me faisais une petite égratignure, je me mettais un pansement pour qu’elle puisse guérir! Quel gaspillage! J’ai donc expliqué à Coco et à Bout d’Chou que les pansements sont généralement inutiles pour les blessures qui ne saignent pas. Et je dois dire que bien souvent ils se montrent raisonnables. Souvent, je donne des bisous magiques ou j’applique de la glace pour faire passer la grosse peine causée par le petit bobo. Mais il y a des fois où rien, absolument rien d’autre qu’un pansement ne saurait faire l’affaire. Ces fois-là, je me rends à l’évidence. Il faut savoir respecter la magie des pansements…

La nourriture

Je suis une adepte de la théorie qui veut qu’aux repas, les parents décident de la qualité, les enfants décident de la quantité. Autrement dit, je décide ce qui va dans l’assiette, et Coco et Bout d’Chou décident ce qu’ils en mangent. Ça permet d’exposer régulièrement les enfants à une variété d’aliments (et parfois après quelques mois, ils finissent par accepter certains légumes), mais ça fait aussi que les assiettes ne sont jamais vides à la fin du repas. Il reste systématiquement une pile de poivrons, d’épinards ou d’autres mal-aimés qui vont finir leur vie au compost. Et gaspiller de la nourriture, je déteste vraiment, mais vraiment ça. Mais je ne peux pas non plus cesser de proposer des oignons aux enfants…

Alors voilà. Je n’aime pas ça, mais je gaspille. Je me console en me disant que c’est temporaire. À 18 ans, les enfants ne devraient plus passer au travers d’autant de pansements, non?

Et vous, sur quelles batailles environnementales avez-vous lâché prise?

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Le Parc Safari ouvre ses portes le 21 mai prochain et il y aura des nouveautés!

L’été s’en vient et on a, peu à peu, de l’information sur nos activités estivales favorites. En effet, le Parc Safari a annoncé sa réouverture le 21 mai prochain aujourd’hui! On a déjà hâte de pouvoir passer une journée à visiter les 5 continents et à faire connaissance avec les animaux qui s’y trouvent, comme les guépards, les girafes et les éléphants.

Ce site bien connu a ouvert ses portes le 15 juillet 1972 et fêtera son 50e anniversaire l’an prochain. Durant toutes ces années, le Parc Safari a accueilli plus de 13 millions de visiteurs tout en protégeant et conservant diverses espèces animales menacées que nous avons eu la chance de découvrir et de redécouvrir avec grand plaisir. Ces 500 animaux provenant de tous les continents nous attendent encore une fois cet été et le Parc ajoute à ceci quelques nouveautés.

L’Oasis tropicale

L’Oasis tropicale nous offre 3 nouvelles glissoires, une grande piscine plus profonde et une aire de détente pour toute la famille. Deux de ces glissades se font sans tube alors que la Descente du Nil est une aventure qui se fait en tube. Lors de la descente de cette dernière, vous aurez la chance de vous transformer en aventurier et d’explorer les territoires de la Nubie et de l’Ouganda en passant par le Soudan et L’Égypte. Ce parcours aux décors féériques plaira aux amateur.trice.s de pyramides et aux voyageurs dans l’âme et vous pourrez en faire l’essai dès le 24 juin prochain.

Le nouveau Pavillon découvertes

Au Pavillon découvertes vous aurez la chance d’observer une patte de dinosaure, divers insectes et animaux et plusieurs minéraux. L’exposition saura piquer votre curiosité en vous informant sur différents champs de recherche du futur qui nous permettront de préserver la qualité de la vie sur la Terre.

En plus de ces 2 nouveautés, vous pourrez vous rafraîchir dans l’Aquaparc Safari, le Lagon des dauphins et la pataugeoire Dino, où les petit.e.s et les grand.e.s auront beaucoup de plaisir à patauger dans l’eau.

Pour une expérience encore plus spéciale, vous pouvez réserver un séjour d’une nuit et deux journées dans une Coolbox. Les Coolbox sont de mini-maisons équipées d’une cuisinette et d’une salle de bain qui se trouvent directement sur le site. Ce concept permettra aux familles d’être aux premières loges de la vie nocturne des animaux, tout ça accompagné d’un guide. Vous aurez ainsi le plaisir de voir les oiseaux de proie de près, de marcher au crépuscule sur le site et de déjeuner avec les lions!

Crédit:Parc Safari

Pour plus d’information ou pour réserver dès maintenant vos billets pour une journée d’aventure au Parc Safari vous pouvez visiter ce site web.

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Le Village du Père Noël ouvre ses portes cet été!

Nous avons une bonne nouvelle pour vous : le Village du Père Noël ouvrira ses portes cet été! Le rendez-vous est donné dès samedi le 19 juin.

Cet hiver, le Village a malheureusement dû garder ses portes fermées considérant la situation actuelle avec la COVID-19. Les familles pourront se reprendre cet été en visitant l’établissement et en profitant des multiples activités à faire sur le site. Il sera notamment possible de s’amuser dans des modules de jeux, des circuits de voitures, des glissades d’eau, une pataugeoire et un jeu d’eau.

Outre les activités mentionnées ci-haut, il sera aussi possible de faire des activités d’hébertisme, de l’escalade et de la tyrolienne. Le Palais des glaces et le petit train seront aussi disponibles pour les visiteur.se.s. De plus, les enfants pourront observer à distance plusieurs animaux de la ferme, comme des chevaux miniatures, des moutons et des chèvres.

Le père Noël ne sera toutefois pas présent physiquement sur le site, mais il sera possible d’échanger avec lui en direct du pôle Nord. Des mascottes seront toutefois présentes au Village et interagiront (à distance) avec les familles, leur permettant ainsi de créer des souvenirs magiques!

Il sera obligatoire d’acheter vos billets à l’avance via le site web du Village du Père Noël. Les réservations débuteront dès le 5 juin. Vous trouverez plus d’informations ici

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Je voudrais que tu t’aimes assez pour le quitter

Toute petite, tu étais tellement attachante. Je me souviens encore des longs câlins qu’on aimait tant se faire. J’ai essayé de te donner le meilleur de moi-même avec ce que j’avais. Il faut dire que moi-même je n’ai pas eu grand-chose de mes parents. Je sais que je n’ai pas été parfaite, mais je te jure que j’ai toujours fait de mon mieux. Je me sens tellement coupable du manque d’amour propre que tu as.

Je suis devenue une étrangère pour toi. Tout cela parce que je ne cautionne pas la relation amoureuse que tu as actuellement. Je n’ai jamais eu de problème avec ton amoureux jusqu’au jour où il t’a laissé et que j’ai dû te ramasser à la petite cuillère. Peu de temps après, tu m’as nommé des comportements violents qu’il avait avec toi. J’ai pris soin de toi afin de te remonter le moral et de t’aider à traverser ce deuil. Puis, quelque temps après, j’ai appris que tu es revenu avec lui. Je ne suis pas d’accord avec ton choix et depuis ce jour, tu me détestes. Tu ne comprends pas pourquoi je n’accepte pas ta relation amoureuse.

Il est doux avec toi maintenant; c’est ce qu’on appelle la lune de miel. Il te promet plein de belles choses. Mais dans quelques semaines ou quelques mois, tu vas sentir cette tension que tu as déjà ressentie avec lui. Tu vas penser que tu fais mal les choses. Il va sûrement t’agresser en criant, lançant des objets et en te traitant de toutes sortes de noms. Ensuite, il va se justifier en te disant calmement qu’il s’excuse, mais que tu l’as provoqué. Et il sera encore doux avec toi. Et ce cycle va continuer à vitam aeternam.

Je n’accepte pas cette relation parce que je t’aime et que j’ai tellement mal de savoir que tu ne t’aimes pas assez pour mettre fin à cette relation toxique. Mais tu es une adulte. Tu dois faire des choix et vivre avec les conséquences de tes choix. Mais c’est tellement difficile pour une mère de voir son enfant se détruire. Tout ce que je peux faire c’est attendre et espérer que cet homme ne soit pas trop violent et que tu ne fasses pas partie des victimes de la vague de féminicides que l’on connaît depuis les derniers mois.

Tout ce que je veux c’est que tu t’aimes pour que tu puisses vivre. Que tu puisses continuer de faire tes longues marches sur la plage que tu affectionnes tant depuis ton enfance.

Si vous, ou une personne de votre entourage êtes victime de violence conjugale, voici des ressources que vous pouvez consulter:

Violence Info

S.O.S violence conjugale

L’R des centres de femmes du Québec

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Sourires, bizous baveux et câlins-forts-forts valent tous les défis du monde!

La parentalité comporte son lot de défis, ce n’est pas une nouvelle pour personne. Avec ma « petite » expérience de 18 mois dans la maternité, il me reste pas mal de challenges à vivre c’est certain. N’empêche que présentement, certains défis affectent plus mon quotidien que d’autres.

Le sommeil

Le sommeil de Minilove, comme celui de plusieurs autres toddlers j’en suis certaine, n’est pas un grand fleuve tranquille. Le casse-tête du coucher le soir, les réveils nocturnes encore très fréquents, les nuits qui se terminent invariablement en cododo… Bref, plusieurs défis font en sorte que mon sommeil de maman n’est pas du tout optimal depuis sa naissance. Bien que j’aie décidé de suivre le rythme de mon bébé et d’accepter les aléas du marchand de sable, je ne peux pas vous cacher que je rêve d’une nuit complète sans réveil. Toutefois, malgré les blocs de sommeil qui avoisinent rarement plus de 3 heures, le grand sourire que mon fils m’offre à son réveil à la suite d’une nuit paisible me confirme que je fais bien de continuer ainsi. 

Maman, maman, maman, juste maman

La période d’anxiété de séparation est parfois très exigeante. Personnellement, même si c’est une période que je tente de chérir, je trouve certaines journées plus difficiles que d’autres. Ces journées où Minilove me demande du « lait de maman » aux 30 minutes tout l’avant-midi, lorsqu’il refuse que je le dépose par terre, peu importe la raison, qu’il pleure à l’infini lorsque c’est papa qui va le rejoindre dans sa chambre la nuit. Bien souvent dans ces situations, mon amoureux se sent limité dans ce qu’il peut faire pour m’épauler. Toutefois, quand Minilove grimpe sur moi pour me donner une série de bizous baveux, j’accepte volontiers de le coller encore quelques minutes contre moi pour profiter de ce privilège immense.

Les jours de travail

Je suis de retour au travail depuis le mois de janvier. Cette transition entre l’année de maternité et le travail m’a laissé passablement essoufflée. J’essaye que la routine se fasse dans la douceur, même si sortir mon bébé du lit au son d’une alarme me brise le cœur tous les matins. Je sais très bien que ma fatigue va s’accumuler au fil de la journée avec la lourdeur d’un emploi dans le réseau de la santé en cette période de pandémie. J’anticipe toujours le retour à la maison et les quelques petites heures qui me restent pour profiter de mon fils. Entre le souper et la routine du dodo, je trouve qu’il y a bien peu de temps pour voir évoluer mon coco qui apprend de nouvelles choses à un rythme fou. Toutefois, quand Minilove m’accueille à la maison avec son « Maman! » heureux et ses câlins-forts-forts, ça met un baume immense sur la lourdeur de ces journées.

Les grands sourires, les bizous baveux et les câlins-forts-forts… je crois qu’au final, c’est ce qui est le plus important pour moi. C’est ce qui me recentre sur l’essentiel et qui m’aide à m’ancrer dans le moment présent. Les défis sont passagers, bien d’autres m’attendent dans les années à venir. J’espère me rappeler surtout cette proximité avec mon bébé et la chaleur qui nous unit.