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Douce nostalgie

(CHRONIQUE)

Je crois qu’on peut dire que je suis quelqu’un qui profite de la vie à fond. Je savoure chaque instant, je veux me souvenir de chaque détail, odeur et sentiment vécu. Je suis celle qui, après une journée de glissades en famille, se trouve chanceuse d’entendre ses ados chanter sur la banquette arrière et qui s’imprègne du moment. Ça fait en sorte que je n’ai que très rarement de regrets, par contre je suis une grande nostalgique. Je parle ici d’une douce nostalgie qui réchauffe le cœur, attendris l’esprit et mouille l’œil de bonheur. J’imagine que c’est pour ça que je suis une véritable collectionneuse de photos et vidéos souvenirs. La preuve, j’ai près de 130 000 photos et vidéos de mes enfants dans mon ordinateur et on aime beaucoup les regarder ensemble.

Crédit:Askar Abayev – Pexels

Je suis sincèrement heureuse d’avoir filmé autant de moments. Bien sûr, j’ai capturé leurs premières fois dans tout et immortalisé nos multiples voyages, mais aussi les petits moments bien ordinaires comme mon fils qui déguste une collation, ma grande qui se peigne les cheveux ou ma belle puce du milieu qui se brosse les dents. Parfois même, je les filmais à leur insu à travers la fenêtre de la cuisine alors qu’ils jouaient tous les 3 dans la cour. Ainsi, j’ai en souvenir des danses douteuses, des jeux de rôles loufoques et très souvent de petits moments tendres entre frère et sœurs.

Crédit:Olia Danilevich – Pexels

C’est fou ce que ça me fait en dedans quand je regarde ces souvenirs. Parfois, j’ai l’impression que ces enfants là, sur mon écran, sont figés dans le temps, qu’ils ne sont pas les mêmes que ceux assis à côté de moi. Ils me font rire et pleurer tellement je les trouve mignons même que par moment, je me dis que j’aimerais un petit 5 minutes avec eux, pour les bécoter dans le cou et leur mordiller les orteils. D’un autre côté, ces êtres fabuleux qui partagent mon présent; ces ados de 13-16 et 18 ans, je ne voudrais les échanger pour rien au monde! Nos conversations sont riches et nos moments ensemble sont de vrais bijoux. En réalité, au fond de moi, je crois que je voudrais les 2 versions de ces petits humains merveilleux. La version cute, dépendante et colleuse que je pourrais prendre dans mes bras et celle mature et drôle avec qui je partage des confidences et des moments privilégiés irremplaçables.

Le temps passe, les choses changent et les gens évoluent, c’est ce qui fait que la vie est si fabuleuse. Notre mémoire ne peut tout retenir avec exactitude alors ces vidéos sont pour moi la chose la plus précieuse que je possède. Et je ne me lasse pas de les regarder encore et encore. Comme si j’étais spectatrice de ma vie d’avant, de qui j’étais à l’époque, de notre quotidien dans notre petit cocon d’amour. J’ai la certitude que dans quelques années encore, je serai nostalgique des moments que je suis en train de vivre présentement, et pour moi, c’est signe que je suis réellement heureuse.

Et vous ? Êtes-vous nostalgiques ?

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L’entreprise québécoise 4T ouvre sa première boutique!

L’entreprise québécoise 4T propose des produits et des soins pour la grossesse et le post-partum depuis déjà deux ans! Établie uniquement sur le web, l’entreprise fait le grand saut et ouvre sa toute première boutique physique en plein centre-ville de Granby.

La fondatrice et propriétaire, Geneviève Côté, a travaillé très fort afin d’ouvrir cette boutique et atelier où elle pourra continuer de faire grandir sa belle compagnie. La boutique offre un beau décor et une ambiance délicate afin que les mamans s’y sentent confortables. Il sera possible d’y trouver tous les produits déjà disponibles sur le site web et quelques exclusivités réservées au magasin.

Les mamans et futures mamans pourront acheter des produits à l’unité ou sous forme de boites thématiques, comme sur le site web!

Outre les produits pour les mamans, l’entreprise propose une gamme pour la maison et des produits qui conviennent aux hommes, comme des tisanes et des huiles essentielles. La boutique accueillera aussi des produits d’autres compagnies, comme la culotte menstruelle VIITA, la mousseline de coton Sous une feuille de chou, les chandelles et fragrances de l’entreprise Marée, les compresses d’allaitement et serviettes hygiéniques lavables d’Omaïki et les coussins d’allaitement et oreillers en écales de sarrasin de Coussins etc.

Vous trouverez plus d’informations sur la boutique et l’entreprise 4T ici.

Bravo pour cette nouvelle étape! 

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Mes enfants, ces anges à l’école

(CHRONIQUE)

J’ai croisé l’enseignante de ma fille sur la rue dernièrement et on a marché un bloc ensemble.

« Je voulais vous dire à quel point je suis contente de l’avoir dans ma classe.  Elle est tellement gentille, polie, généreuse, douce avec les autres. Elle prend certains enfants en difficulté sous son aile, elle organise leur pupitre et leur horaire… »  

« Ah oui?  Je veux dire…  Ah oui! »

Ma fille
Crédit:www.saramaudephotographie.com

Je crois que j’ai eu l’air bête, ou mêlée dans ma ponctuation.

Ce n’est pas que je n’étais pas contente ou fière du commentaire, j’avais juste l’impression (encore une fois) qu’on me parlait d’une autre enfant que la jeune pré-ado qui vit sous mon toit. Un contraste à la Dr. Jekyll et Mr. Hyde.

Bon, je ne dis pas que ma fille est complètement à l’opposé de ces belles qualités. N’allez pas croire non plus que je ne la trouve pas fabuleuse, elle l’est. Toutefois, à la maison c’est un peu différent.  La politesse est son défi pour lequel nous avons un calendrier à collants et le partage et les besoins de l’autre alimentent  beaucoup les disputes. Et que dire de l’organisation?  Ah!  Seigneur! Ce n’est pas dans sa chambre qu’on la remarque (ou on ne la comprend peut-être pas). Notre quotidien est souvent pimenté de conversations (argumentations) qui finissent en « t’es plaaaaaaaaate », en réflexions, en excuses aux plus jeunes et j’en passe.  Disons de façon bienveillante que ça semble moins naturel ici. 

Mais bon, qu’est-ce que tout cela veut dire ? Je remarque également la même situation avec mes propres élèves lorsque je rencontre leurs parents, ça doit donc être relativement commun.  Ça m’arrive régulièrement qu’un parent me mentionne: “Quand il n’écoute pas, on lui dit qu’on va te le dire.”  C’est souvent mentionné à la blague, mais je comprends l’idée et ça me rappelle drôlement ma propre fille.

Pourquoi donc? Je m’amuse à croire que mon éducation de feu ainsi que les valeurs et attitudes positives que je travaille avec ma grande, et dont on discute jour après jour, portent finalement fruit (il faut bien s’encourager n’est-ce pas).  J’imagine aussi que le milieu familial est un endroit qui lui permet de “ventiler”. Ça me fait drôlement penser aux fois où je suis impatiente à la maison, ça vous arrive ? Lorsqu’on tombe sur la tête de notre conjoint ou conjointe après une grosse journée. On ne se permettrait assurément pas ça au travail.

Ma fille
Crédit:www.charlottebdomingue.com

Cet événement n’était pas le premier et le running gag de la discordance entre l’école et la maison revient souvent ici. « Heille, on a encore encensé son attitude positive. » Je suis fière, je le crois, mais je ne peux pas m’empêcher de trouver ça drôle. J’aimerais pouvoir l’observer à l’école, voir comment elle évolue en société lorsque je ne suis pas là.

Et vous ? Est-ce que vos enfants semblent différents à l’école et la maison?

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Ma petite histoire d’infertilité: un jour on sera une famille

(CHRONIQUE)

Ce texte est le dernier d’une série de trois. Nous vous invitons à lire la première et la deuxième partie avant celle-ci.

Le 30 décembre 2020. Le jour J. Mon conjoint s’est présenté en matinée à la clinique pour fournir un échantillon de sperme. Je m’y suis aussi rendue quelques heures plus tard. On m’avait dit d’avoir la vessie pleine pour faciliter le procédé. J’ai bu de l’eau. Beaucoup d’eau. Malheureusement pour moi, cette journée-là, il y avait du retard à la clinique (ça ne m’était jamais arrivé). J’ai donc patienté environ 25 minutes dans la salle d’attente. On m’a ensuite installée dans une salle d’examen. Couchée sur la table, nue du bas, recouverte d’un petit drap de papier, attendant 20 minutes avec l’une de ses envies de pipi du pas possible. C’était long, très long. Sans parler de l’angoisse due au processus d’insémination lui-même.

Le médecin arrive finalement. Je vous dirais que je n’ai pas eu le temps de dire grand-chose, ça se voyait qu’il rushait, car il semblait pressé. Il me montre une petite fiole (de sperme) et me demande de lire les noms. J’y vois le mien et celui de mon conjoint. Il me dit, avec un ton humoristique : « on veut être sûr que je le fasse avec la bonne personne, hein ? » Il essaie de détendre l’atmosphère, c’est correct. Je lui souris, un peu. Il procède ensuite à l’insémination. Je vous épargne les détails techniques, mais ça dure un gros maximum d’une minute. Il me demande ensuite de rester allongée pendant 10 minutes. Je vous rappelle que j’ai toujours vraiment envie, ces 10 minutes à regarder le plafond me semblent donc durer des heures.

Il s’en passe des choses dans ma tête en 10 minutes. Je me rends compte à quel point avec une insémination on est loin, très loin, de la magie du moment de concevoir un enfant naturellement. Je m’imaginais mon peut-être futur enfant me demander un jour comment il a été conçu… Vous voyez le portrait. Ça frôle l’absurde. Je me consolais en me disant qu’il ne pourra jamais prétendre ne pas avoir été désiré.  Après une longue réflexion avec mon moi intérieur et quelques dessins sur les tuiles du plafond pour passer le temps, le 10 minutes s’est enfin écoulé. J’ai pris mes cliques et mes claques et j’ai couru jusqu’à la salle de bain.

Ça aura été un processus rempli d’émotions pour mon conjoint et moi. Ça en a toutefois valu la peine, parce qu’après seulement une insémination, je peux enfin dire que je suis enceinte. Notre petite famille s’agrandira finalement en septembre 2021.

Cette série traite d’infertilité et de tout ce que ça peut entrainer. Il est important de partager ces histoires qui sont beaucoup plus fréquentes que l’on ne le pense. Si vous avez une histoire que vous aimeriez partager n’hésitez pas à nous écrire à info@tplmag.com

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Mon désir d’enfant projeté sur ma meilleure amie

(CHRONIQUE)

Mon amie, ma sœur d’armes. Ensemble, nous avons remporté des batailles, mené de durs combats et nous en sommes, à chaque fois, ressorties plus soudées. Je connais ses forces et ses faiblesses, elle connaît les miennes et nous en faisons une arme. Elle a les mots et le timing pour me ramener sur Terre quand il le faut. Moi, j’ai la force et le caractère pour la protéger envers et contre tous.

Elle a vu naître mes enfants. Elle les a vu grandir tous les jours pendant près de 4 ans. Un nouvel emploi l’a éloignée physiquement de nous, mais pandémie ou pas, elle sait se faire sentir présente pour moi, sa filleule et sa nièce de cœur. Mes enfants se l’approprient affectueusement en lui donnant le surnom de : « Ma Lily ».

J’ai fait le deuil, cette année, de ce troisième enfant qui ne viendra pas. Les circonstances actuelles de ma vie amoureuse ne me permettent pas une troisième grossesse. C’est une décision arrache-cœur parce que je ressens toujours ce vide, ce trou, ou plutôt cet espace dans mon cœur qui n’est pas comblé.

Je crois que c’est mental, un genre de placebo, mais depuis qu’elle et son conjoint sont en essaie bébé, j’ai le sentiment de m’accomplir à nouveau. Je me dis que peut-être les grossesses, c’est comme les règles; les meilleures amies sont menstruées en même temps! On dirait qu’aujourd’hui, je ressens quasiment l’effet bébé; la plénitude.

Je revis ces instants où j’ai commencé à prendre mes vitamines prénatales pleine d’espoir. La première fois où j’ai fait l’amour sans protection et l’attente des premières règles. J’ai tellement porté attention à mon corps en attendant bébé. Je scrutais chaque parcelle de moi-même. Je me sentais si sereine, comme si j’étais faite pour porter la vie. J’étais tellement posée que je n’arrêtais pas de sursauter pour tout et rien. C’est comme cela d’ailleurs, que j’ai compris que j’étais enceinte pour la deuxième fois.

Maintenant, c’est à son tour et je ressens, à travers elle, le désir de cet enfant. Je garde sous la main tout ce qui pourrait lui être utile. Je rêvasse en imaginant sa chambre de bébé. J’empile déjà les essentiels alors que bébé n’est même pas encore en route. Je me surprends même parfois à tenter d’imaginer son visage.

Je suis en train de rediriger mon désir inassouvi d’enfanter sur elle. Et ça me fait du bien. Est-ce que cette grossesse et ce petit bébé chaton sauront me faire accepter que c’est terminé pour moi? Est-ce que je pourrai prendre un peu d’amour de cette naissance et venir patcher le petit trou qui est là, en dedans de moi?

Mon amie, je promets d’être à tes côtés pour te soutenir, te faire rire et t’écouter pleurer. Je promets aussi d’être disponible pour toutes tes questions sans jugement, avec respect et ouverture, comme d’habitude.

Je promets aussi de ne pas être trop intrusive… enfin… juste un peu!

Et vous, comment avez-vous vécu la grossesse de votre meilleure amie?

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Un prénom, une histoire

(CHRONIQUE)

Je me souviens très clairement, lors de ma première grossesse, avoir eu un sentiment de vertige. Nous devions choisir le prénom de notre fille. Cette décision que prennent les parents est la première d’une longue série de décisions qu’ils devront prendre pour l’enfant et elle est d’une importance capitale. Cette décision suivra l’enfant toute sa vie, il s’identifiera à ce prénom, le portera, les gens le surnommeront en jouant avec les syllabes de ce prénom, ce sera une partie de son identité. En pensant à tout cela, j’ai eu le vertige. Oh que j’étais heureuse de choisir le prénom de mon premier enfant, mais quand je pensais à toute l’influence qu’aurais ma décision sur sa vie future, ça me donnait le tournis.

À dire vrai, j’étais ce genre de personne qui avait une liste de prénoms en tête pour mes futurs enfants. J’aimais tant réfléchir aux jolis prénoms que je pourrais donner, un jour, à ma progéniture. Malgré cette préparation, quand le moment est réellement venu de choisir, je me suis tout de même sentie prise au dépourvu: ça y était, nous allions choisir le prénom de notre enfant, ce prénom qui le suivrait toute sa vie. À côté de cela, les autres décisions parentales peuvent quasiment paraître dérisoires (quasiment, hihi). Puis il faut aussi gérer les commentaires de l’entourage, la volonté des grands-parents, parfois, etc.

Pour ma fille, malgré mon vertige, le choix s’est fait de façon très simple, nous avions un coup de cœur partagé pour le prénom ELZA. Simple, court et délicat. Comme seconds prénoms, ma fille a hérité d’un prénom togolais : Yénam, puisque notre famille est autant québécoise que togolaise, puis elle a eu une partie de mon nom de famille : Violette.

Crédit:Catherine V.Laviolette

Pour mon garçon, les choses étaient plus complexes, car nous n’étions pas d’accord. Mon mari adorait le prénom Caleb alors que moi j’aimais Isaac. Finalement, après plusieurs semaines à tester les deux prénoms et en chercher un autre sans succès, nous avons opté pour Caleb. Maintenant que mon garçon est là, je vois que son prénom lui va à ravir. Caleb a aussi eu son prénom togolais : Maléki, et je lui ai donné le prénom de mon frère mort à la naissance, Olivier.

Crédit:Catherine V.Laviolette

Il y a autant d’histoires de prénoms qu’il y a de prénoms.

Bref, le choix du prénom est quelque chose de totalement personnel. Ce choix à une grande importance, c’est par lui que votre rôle de parent débute et que l’enfant dans votre cœur prend son identité. Certaines personnes décideront de faire ce choix après avoir vu le visage de bébé, d’autres le feront pendant la grossesse (comme nous). D’autres feront participer la famille, d’autres donneront le prénom d’un arrière-grands-parents ou d’un proche parti trop vite, alors que certaines personnes accorderont de l’importance à la signification du prénom et d’autres seulement à sa sonorité. L’important dans tout cela c’est que votre choix soit le vôtre et… celui de votre petit trésor.

Et vous, quelle est l’histoire du prénom de vos enfants?

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Le 24e Festival International du film pour enfants de Montréal dévoile sa programmation complète!

À la veille de la semaine de relâche, le Festival international du film pour enfants de Montréal dévoile sa programmation. Cet évènement se déroulera du 27 février au 7 mars prochain pour le plaisir de tout.e.s les jeunes cinéphiles (et des plus vieux et vieilles aussi). La sélection 2021, présentée uniquement en ligne sur la plateforme du festival au fifem.com, offre une panoplie de longs et de courts-métrages magnifiques. La liste comprend d’ailleurs des premières mondiales, internationales, nord-américaines et canadiennes. 

Grâce à la riche sélection de longs métrages en compétition officielle, vous pourrez voyager à travers la France, la Pologne, la Belgique et l’Autriche, pour ne nommer que ces pays. 11 courts-métrages amusants et touchants font aussi partie du volet compétition.

Pour les plus jeunes cinéphiles, on vous suggère de visionner le film Calamity, une enfance de Martha Jane Cannary de Rémi Chayé qui est un récit d’aventures rempli de dangers et de rencontres. Cette vous permettra du même coup de découvrir la mythique Calamity Jane. Les amateur.trice.s de chevaux seront certainement ravi.e.s!

Calamity, une enfance de Martha Jane Cannary
Crédit:FIFEM

Il est aussi fort probable qu’ils/elles apprécient aussi le film Les Blagues de Toto de Pascal Bourdiaux. C’est une comédie qui suit les aventures du jeune Toto, ou plutôt, les catastrophes qui l’entourent. C’est un bon divertissement!

Le FIFEM a aussi concocté un Focus Hispanique, en collaboration avec le festival de films pour enfants chilien Cine Ojo de Pescado. Vous y retrouverez quatre longs-métrages qui proviennent du Mexique, de la Colombie, du Chili et de l’Argentine. Il est important de noter que ces films seront disponibles en version originale espagnole avec sous-titres français ou anglais. C’est une bonne opportunité d’approfondir nos connaissances en cinématographie latine, tout ça dans le confort de notre foyer.  

Corazon de Mezquite
Crédit:FIFEM

Des passes familiales sont offertes en prévente au coup de 80$ et vous permettront de visionner l’entièreté du contenu disponible. Vous pourriez même faire votre propre festival à la maison en attribuant des notes à chaque film comme un vrai jury et faire une cérémonie de clôture si le cœur vous en dit. Les pouvez aussi acheter des billets et regarder les films à l’unité.

Sur ce, bon cinéma!

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Arthur L’aventurier présentera des spectacles virtuels durant la semaine de relâche

Arthur L’aventurier est un des chanteurs et artistes préférés des enfants! Ses chansons entrainantes et son univers créatif plaisent autant aux petits qu’aux plus grands. Comme la relâche scolaire approche à grands pas, Arthur L’aventurier a décidé de surprendre les familles québécoises en leur proposant deux spectacles virtuels les 2 et 3 mars.

Ces deux spectacles feront voyager les familles! Un des spectacles a comme thématique les Rocheuses canadiennes tandis que le deuxième a comme thématique l’Australie. Chaque spectacle proposera de belles images, des chansons entrainantes et des histoires impressionnantes.

Les billets sont en vente dès maintenant et il n’y a que 200 « places » virtuelles! Votre billet vous donnera accès à une rediffusion du spectacle pendant cinq jours. Chaque spectacle sera interactif et les enfants pourront poser des questions à Arthur L’aventurier ou demander leur chanson préférée. Ils auront aussi la chance de gagner un DVD et une peluche d’Arthur.

« En début de pandémie, j’ai fait une série de rendez-vous virtuels qui ont été grandement appréciés par les enfants. J’ai vraiment hâte de retrouver les aventuriers sur scène! D’ici là, c’est un plaisir pour moi de les divertir dans le confort de leur maison. Ça me permet de garder ce lien précieux avec le jeune public qui est ma priorité depuis maintenant 25 ans! », explique Arthur.

 

Vous trouverez plus d’informations sur les spectacles en cliquant ici

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Pourquoi pas elle(s)?

(CHRONIQUE)

Je me suis posé la question je ne sais plus combien de fois et je ne trouve jamais la réponse. À vrai dire, je trouve des « raisons » plus ou moins valides, mais la réponse qui revient est la suivante: je ne le sais juste pas.

Pourquoi pas elle(s)? Pourquoi est-ce que ma belle-famille ne prend jamais ma fille (maintenant mes filles) pour la journée comme ils le font avec mes garçons? Mes 2 plus vieux passent régulièrement la journée avec mes beaux-parents, soit chacun leur tour ou les 2 ensemble. Ce n’est jamais le tour de ma petite 3e, non, ce n’est jamais arrivé. Auparavant, je me disais: « elle est plus petite et de toute façon elle ne s’en rend pas compte ». Mais maintenant, elle commence à s’en rendre compte du haut de ses 2 ans et demi. Ça me brise le cœur de savoir qu’elle voit l’un de ses frères préparer son sac tout heureux d’aller chez grand-maman et grand-papa, mais pas elle.

Pourquoi pas elle(s)? Je suis capable de trouver 1 million de raisons, mais aucune n’est vraiment valable. C’est comme ça et que je dois l’accepter… Je suis si triste que ma cocotte ne puisse pas profiter de ses beaux moments où elle est seule et à toute l’attention juste pour elle. Je suis encore moins optimiste pour ma petite dernière, si déjà la 3e est mise de côté, je doute encore plus qu’elle ait la chance de vivre ce genre de moment.

Pourquoi pas elle(s)? L’excuse qu’elle est plus jeune, je n’y crois pas du tout, car ils ont toujours pris les garçons même lorsqu’ils étaient bébés. Mon 2ème un peu plus tard que le 1er, mais il faut dire qu’il régurgitait tellement que sa demandait plus de gestion. Mon 1er est un coco avec des besoins et des défis qui demandent beaucoup plus d’attention, alors l’excuse qu’elle pourrait demander plus d’énergie n’est pas valide, car son grand frère bat tous les records.

Pourquoi pas elle(s)? Je ne saurai probablement jamais. Mon conjoint voulait leur en parler et j’ai refusé. Je ne veux pas que ça vienne de nous, je n’imposerai pas mes filles à quelqu’un qui ne semble pas vouloir plus que des visites occasionnelles.

Pourquoi pas elle(s)? Elles sont merveilleuses et magnifiques, elles sont enjouées et têtues. Ma 3ème a un cœur en or et un paquet d’amour à donner et sa sœur découvre le monde qui l’entoure de plus en plus.

Pourquoi pas elle(s)? Eux seuls connaissent la réponse. Qu’ils ne se plaignent pas plus tard que mes filles ne veulent rien savoir d’eux. Si cela se produit, je n’hésiterai pas à leur poser cette question qui me hante depuis 2 ans : pourquoi pas elle(s)?

Est-ce que des grands-parents de votre entourage ont déjà agi de la même façon?

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Enfin je recommence à jouir!

(CHRONIQUE)

L’anorgasmie, c’est la difficulté à atteindre l’orgasme. Ce qui ne veut pas dire absence de plaisir, non. Simplement que l’excitation sexuelle n’atteint pas le palier de non-retour et donc, l’acte sexuel ne se conclut pas par un une explosion orgasmique. Au moment où on sent venir l’extase, ça meurt dans l’œuf. Les orgasmes s’envolent en fumée. Oui c’est frustrant, mais ça se travaille!

Étonnamment, selon la psychologue clinicienne et sexothérapeute Marjorie Cambier, « l’anorgasmie est une dysfonction sexuelle relativement fréquente ». Une femme sur trois en souffre au moins une fois dans sa vie! Maintenant, à défaut de vous lancer d’autres définitions, je vous lance une statistique taboue : 67% des femmes ont déjà simulé l’orgasme. Pourquoi? Parce qu’elles savent que, de toute façon, elles ne l’atteindront pas. C’est trop long, l’excitation va s’essouffler avant.

Alors nous y voilà, la vérité toute crue : est-ce que les femmes jouissent à tout coup? Non, parfois pas, parfois oui et d’autres femmes, jamais. Est-ce que c’est grave? Non. Est-ce que le sexe peut être délicieux tout de même? Bien évidemment. Est-ce qu’on peut réapprendre à jouir? La bonne nouvelle c’est que oui.

L’anorgasmie c’est avant tout psychologique. Cela peut survenir après un traumatisme émotionnel. Porter un enfant, le mettre au monde. La maternité est un choc en soi. Le corps change, l’inconscient peut ne pas l’accepter tout à fait. Il y a aussi la dimension du lâchez prise. S’abandonner, se laisser aller, ce n’est pas acquis. Et la fameuse charge mentale, cela aussi peut vous empêcher d’atteindre la jouissance. Le petit hamster est tellement habitué de courir à fond qu’il ne peut pas s’arrêter l’espace d’un orgasme.

J’ai été confronté à l’anorgasmie. Après avoir mis au monde mon premier enfant, j’ai fait une dépression. J’ai mis un autre enfant au monde, j’ai fait une autre dépression. L’anxiété, c’est très mauvais pour l’orgasme! J’ai commencé à prendre une médication pour m’aider à revenir sur la mappe. Les médicaments pour contrôler les problèmes de santé mentale jouent sur les neurotransmetteurs. C’est une des nombreuses causes de l’anorgasmie.

Je me suis séparée. J’ai un nouveau partenaire. Il faut réapprendre à se connaitre et ce n’est pas si simple. C’est important pour un homme d’avoir une bonne moyenne au bâton. Il faut éviter la pression parce que la pression, ça ne fait pas jouir. Il faut s’en parler. Il faut s’abandonner aussi à ce nouveau partenaire. Le niveau de confiance au lit, c’est quelque chose qui se développe.

Pour travailler ce qui se joue dans le cerveau, la méditation et la relaxation peuvent aider. Cela permet de relaxer le corps, d’écouter ces sensations, de se connecter à soi-même. Pour se connecter à l’autre, il me faut le regard. C’est dans ses yeux que j’arrive à me perdre.

Je vous partage mon dernier petit secret pour « venir » : être égoïste! Au diable les si, peut-être, est-ce que ci, est-ce que ça? Je suis ÉGOÏSTE. Je fais ce qu’il me plait, quand ça me plait et en prime, je lui dis quoi faire. Pour le peu de fois que ça m’arrive, je mérite bien un bon coup!

Prochain défi, atteindre le double orgasme! Let`s go girls!