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La Fondation CHU Sainte-Justine lance un adorable concours de dessin

La Fondation CHU Sainte-Justine organise un grand concours de dessin chaque année depuis maintenant huit ans. Appelé Dessine-moi un câlin, le concours est ouvert aux enfants de 5 à 12 ans et s’inscrit dans le cadre du Mois des Câlins de Sainte-Justine

Pour participer, il suffit de réaliser un beau dessin en lien avec la thématique du câlin. Le dessin doit absolument être réalisé sur une feuille blanche de format 5 X 7 pouces ou 8 ½ x 11 pouces (format vertical) et doit comporter un fond de remplissage blanc. Cette contrainte est la seule et unique à respecter puisque le dessin gagnant sera reproduit sur l’emballage de l’Embellisseur Lèvres « Rose Câlins » de Clarins. Voici la photo du dessin gagnant de l’an dernier pour vous donner une idée de ce que le résultat final peut avoir l’air :

Crédit:Fondation CHU Sainte-Justine

Outre le fait de voir son dessin être reproduit sur l’emballage d’un produit beauté distribué à la grandeur du Québec, le ou la gagnant.e se fera remettre un chèque-cadeau de 1000$ à dépenser dans un magasin de livre et de jouets. Quel beau prix!

Les enfants peuvent participer jusqu’au 8 mars. Tel que mentionné plus haut, les dessins doivent être envoyés par la poste à la Fondation CHU Sainte-Justine.

Vous trouverez tous les détails du concours ici

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Ce programme gratuit propose 60 capsules vidéo pour faire bouger les enfants

Avec la pandémie, plusieurs programmes gratuits ont été obligés d’arrêter leurs activités… C’est le cas notamment du programme Karibou, disponible depuis trois ans pour les familles montréalaises des milieux plus défavorisés. Ce programme était conçu pour aider les enfants à bouger et à adopter un mode de vie actif. Avec son arrêt, ce sont des dizaines d’enfants qui n’ont plus eu accès aux services.

Face à cette réalité, le programme Karibou a décidé de créer et de lancer 60 capsules vidéo afin d’accompagner à distance tous les enfants qui ont besoin de bouger davantage. Les capsules sont complètement gratuites et sont destinées aux enfants de 1 à 5 ans ainsi qu’à leurs parents. Chaque capsule est d’une durée de 10 minutes et se suit facilement afin d’initier tranquillement l’enfant à l’activité physique. Différents thèmes sont abordés dans les capsules, comme l’équilibre, pour les enfants de 12 à 16 mois, la coordination main-œil pour les enfants de 16 à 20 mois, la coordination générale pour les enfants de 20 mois à 3 ans, la créativité pour les enfants de 2 ans à 2 ans et demi et l’écoute pour les enfants de 3 à 4 ans.

Les vidéos se font sans avoir besoin d’énormément d’équipement. Vous pourrez voir les capsules ainsi qu’en apprendre plus sur le programme Karibou en cliquant ici.

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La «mom rage» dont on ne m’avait jamais parlé

(CHRONIQUE)

Je suis une personne quand même colérique. Il m’est souvent arrivé de lever le ton plus que nécessaire et même, d’arracher ou d’écraser des objets dans des moments d’emportement. Les causes qui me tiennent à cœur peuvent aussi me faire déborder. Mon tempérament est vif et, même si je suis le plus souvent de bonne humeur et easy going, j’ai toujours eu un côté explosif qui ressort de temps en temps (le plus souvent avec mon chum, le chanceux!).

Ceci dit, je ne m’attendais jamais à expérimenter autant de colère en devenant maman. J’ai eu vraiment honte de découvrir toute la hargne qui m’habitait parfois, lors de réveils nocturnes de bébé ou pendant certains moments plus difficiles. Une rage démesurée. Envahissante. Même si elle n’était pas contre mon bébé, elle me perturbait et me troublait. J’écrivais mentalement des lettres de haine à mon chum en pleine nuit, lorsque j’étais avec bébé. Certains jours, je lui hurlais dessus s’il n’était pas parfait dans sa réaction à mon égard ou à avec notre fille. J’explosais régulièrement. In-con-trô-la-ble-ment.

Chaque fois, lorsque j’étais calmée, j’avais terriblement honte, je m’excusais et je me promettais de ne pas recommencer toute cette violence. Peine perdue. Ça ne prenait parfois que quelques heures avant que j’explose à nouveau. Et le concept selon lequel « des excuses sans changement de comportement, ça ne vaut rien » me hantait. Qu’est-ce qui m’arrive? C’est quoi encore, cette nouvelle patente inconnue du monde de la maternité? Qui est cette nouvelle humaine agressive?

Jusqu’au jour où, sur une des nombreuses pages Instagram anglophones relatives à la maternité auxquelles je suis abonnée, j’ai découvert le concept de mom rage. Depuis, j’ai fait quelques recherches pour voir ce que le monde francophone en disait, mais je n’ai rien trouvé. Pourtant, la même recherche avec ces mots anglais dévoile une tonne d’articles, podcasts, vidéos et textes incroyablement soulageants.

Ça existe. Mon état portait un nom. Je n’étais pas simplement devenue une personne infâme… et je ne comprends toujours pas pourquoi je n’ai jamais entendu parler de ça avant.

La maternité est une boîte de Pandore stupéfiante, un mélange étrange de « il faut le vivre pour le comprendre » et « il ne faut pas faire peur aux potentielles futures mamans en donnant trop de détails », ce qui entraîne un peu trop de surprises à mon goût, alors que je pensais naïvement être quand même bien préparée. Oui, chaque expérience avec un nouveau bébé est différente, chaque maman l’est aussi, mais n’en reste pas moins que beaucoup (trop) de sujets sont tout simplement tabous. Que ce soit par honte ou pour faire comme si c’était facile — #êtrepositive — on ne parle pas assez des aspects les plus éprouvants de l’expérience. Les aspects comme la mom rage, notamment.

La colère est une émotion humaine bien normale, que nous expérimentons tous et qui n’est pas toujours facile à gérer, trop souvent vue comme « mal » ou « méchante ». J’ai 33 ans et je me sens encore coupable d’être en colère et je tente souvent de la réprimer au lieu de l’adresser convenablement! La rage, par contre, c’est la colère qui a perdu les pédales et est hors de contrôle. Elle dépasse les limites de l’expression saine d’une émotion.

Je commence tout juste à identifier ce qui est un trigger pour moi, un déclencheur d’irritation qui peut rapidement dégénérer en colère et, si ignoré trop longtemps, en rage. Ainsi, je suis souvent irritée de me sentir seule, sans contrôle sur mon existence et surtout, dépassée. Si, pendant ces moments d’inconfort, j’entends par exemple mon conjoint rire avec un collègue au téléphone — il est en télétravail depuis la fin de son congé de paternité — ça peut suffire à me mettre en colère: « Ah lui, il l’a facile hein? Il rigole toute la journée avec les collègues, en me laissant toute la job sale! »

Si, lorsque ma colère est attisée, il finit de travailler un peu plus tard ce soir-là, la rage peut commencer à gronder: « Il me manque tellement de respect, on ne compte pas pour lui, il ne pense qu’à lui, je fais tout ici. » Et lorsqu’il finira sa journée, c’est à une bombe sur le bord d’exploser qu’il demandera innocemment s’il reste des trucs à préparer pour le souper. Oh-oh. Boum. C’est parti. L’accumulation d’un million de petites choses, vraies et imaginées, s’abat sur lui. Et assurément pas de la façon non-violente et en parlant au « je » comme il est recommandé de procéder dans les cours de communication.

Pour d’autres, la mom rage commence un peu plus tard, en réaction à certains comportements de leur(s) enfant(s). De mon côté, j’en suis encore seulement à de l’irritation et parfois de la colère, surtout contre la réalité et pas tant encore contre mon p’tit chat de 10 mois. Sachant ce qui s’en vient dans son développement, je travaille fort à mieux me contrôler en amont, afin d’apprendre à évacuer avant d’exploser. Les mots que l’on prononce, impossible de les rattraper.

Crédit:Crédit : Instagram/_happyasamother

Quelques pistes pour éviter les explosions :

  • Seule:
    • Identifier ce qui déclenche notre irritation, notre colère
    • Oser exprimer les émotions ressenties, par écrit ou à voix haute
    • Prendre du temps pour soi, d’une façon qui nous fait du bien
    • Quitter les lieux, lorsque c’est sécuritaire de le faire
    • Trouver du soutien (par exemple, les groupes de mamans sur Facebook offrent souvent beaucoup d’écoute et d’empathie)
    • Pratiquer la méditation ou des techniques de relaxation
  • Avec les autres:
    • Verbaliser les émotions ressenties sans laisser les évènements s’accumuler (facile à dire!)
    • Demander de l’aide — j’ai envie d’écrire EXIGER de l’aide, particulièrement de l’autre parent, s’il y a lieu
    • Communiquer nos besoins avec précision
    • Mettre par écrit la répartition des tâches de chacun et la respecter

J’ai beaucoup de travail à faire pour apprendre à communiquer mes émotions, mes attentes et mes besoins, mais déjà, de savoir que je ne suis pas brisée est un immense réconfort.

La maternité est un ensemble de changements vraiment perturbants et c’est toujours rassurant de savoir que d’autres sont passées par là, ont survécu et ont même décidé de recommencer (ça, c’est la partie qui me dépasse). Si je peux faire une petite différence dans le monde, avec la portée que j’ai ici, ce sera pour rendre encore plus transparent ce passage: j’aurais aimé savoir un paquet de trucs avant d’être maman.

Je sais que c’est un apprentissage en continu pour toujours, que ça peut faire peur de trop en savoir à l’avance, mais je suis convaincue qu’on gagnerait vraiment à être davantage honnêtes dans notre parcours, parce que la vulnérabilité est effrayante, oui, mais oh combien rassembleuse.

Si ce texte vous interpelle, je vous en prie, faites quelques lectures à ce sujet, ça fait un bien fou!

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Ma prise de conscience sur ma séparation

(CHRONIQUE)

Je me suis séparée parce qu’au fond de moi, je traînais sans cesse un sentiment de solitude comme un boulet à la cheville. Cette relation qui durait depuis des années ne comblait pas certains besoins viscéraux; me sentir aimée, être en confiance, pouvoir me déposer sur son épaule et me sentir prioritaire dans ses choix de vie.

6 petits mois se sont écoulés depuis son départ pendant lesquels j’ai fait des tours de montagnes russes interminables. Je retrouve enfin un peu de stabilité. Je reviens sur Terre. J’arrive maintenant à une prise de conscience: je voulais le grand jeu.

De retour à ma réalité de mère de 2 enfants en bas âge et séparée; je ne me suis jamais sentie aussi seule. Je me sens seule quand je n’arrive pas à ouvrir le pot de cornichons marinés alors que mes enfants me crient : « Monsieur Corni, Monsieur Corni! » dans les oreilles. Quand je dois changer la sapristi de cruche d’eau qui pèse une tonne.  Quand je dois déneiger l’entrée, le balcon, le camion et la porte de garage.

Tout ça ce n’est pas grand-chose. Je m’habitue. Je me trouve même plutôt choyée quand mon père vient pelleter et que mon copain déneige mon camion. J’apprécie les petites choses, disons! Lorsqu’il est question des enfants, le boulet de solitude est beaucoup plus pesant.

J’ai eu énormément de difficulté avec les dodos de ma plus jeune dans les derniers mois. Des crises qui pouvaient durer parfois des heures. Je n’y arrivais tout simplement pas (j’y suis arrivée quand même). Certains soirs, j’aurais voulu que papa prenne le relais. J’aurais voulu qu’on en discute ensemble, qu’on s’encourage. Nous étions seuls, les pleurs de ma fille et moi.

Au final, ce qui n’était pas comblé auparavant ne sera que plus difficile (ou impossible) à atteindre désormais. Je vis seule. Même si j’ai un copain qui va et vient entre chez lui et chez moi, je vis seule. Nos priorités sont nos enfants, et ce ne sont pas des enfants communs. Le soir venu, c’est chacun chez soi, avant 20 heures. Mes angoisses de fin de journée, les discussions sur l’oreiller, les inquiétudes à partager, ça n’existe que rarement.

Mes besoins viscéraux, quels besoins viscéraux? Je me croyais mal aimée, mise de côté, mais j’avais quelqu’un qui m’écoutait dramatiser ma vie pendant que je pliais la dernière brassée de linge de la journée. J’avais un papa qui me disait « je m’en occupe » quand les enfants se réveillaient la nuit. J’avais un chum qui déneigeait l’entrée avec les enfants pendant que j’essayais de faire une sieste. J’avais un Superman pour ouvrir le tant attendu pot de cornichons.

La séparation m’aura appris deux choses : 1. On ne tombe pas en amour avec l’amour. Les feux d’artifice, c’est éphémère. 2. Je ne serai la priorité de personne et c’est correct ainsi. Je dois apprendre à être la priorité de moi-même.

Et vous, qu’est-ce que votre séparation vous a appris?

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Éducazoo fait maintenant partie du Répertoire culture-éducation du gouvernement!

Voici une nouvelle qui réjouira très certainement plusieurs enseignant.e.s! L’organisme Éducazoo, qui accueille et offre un milieu de vie à des centaines d’animaux exotiques, fait maintenant partie du Répertoire culture-éducation du gouvernement, ce qui signifie que les activités qu’il propose peuvent désormais être subventionnées par le programme La culture à l’école.

Comme une des missions principales d’Éducazoo est d’éduquer et sensibiliser le public à adopter des comportements responsables vis-à-vis des animaux, il est tout à fait logique que l’organisme fasse maintenant partie de la liste des activités admises dans le Répertoire culture-éducation.

Éducazoo fait partie du Répertoire dans la catégorie « Science » et côtoie des grands noms comme l’Aquarium de Québec! Pour obtenir son accréditation, Éducazoo a développé tout plein de programmes ultra intéressants pour les élèves de différents niveaux. Les thématiques ont été développées par l’équipe de biologistes du refuge et ciblent les objectifs du Guide de progression des apprentissages du ministère de l’Éducation. Par exemple, il est possible de réserver un atelier sur la perception lumineuse et sonore pour les jeunes du secondaire. Durant cet atelier, des concepts plus complexes comme les longueurs d’onde et la fréquence sont expliqués à l’aide des animaux!

«Tout est parti de la volonté d’aider le personnel enseignant ! Avec Éducazoo, on côtoie la réalité du dur travail des professeurs et on sait à quel point on leur demande d’être spécialiste de tout ! Nos activités ont pour mission d’aller compléter l’enseignement et aider les professeurs à motiver les jeunes sur des sujets scientifiques parfois abstraits. C’est notre façon d’appuyer le personnel enseignant et de leur donner un coup de main !  Peu de gens savent à quel point on leur demande de réaliser l’impossible avec peu de ressource !  », décrit Joanie Asselin, propriétaire d’Éducazoo, lorsqu’elle parle de cette nouvelle accréditation.

C’est vraiment une bonne nouvelle pour l’organisme et pour tous les enseignant.e.s qui seraient intéressé.e.s à réserver un des excellents ateliers d’Éducazoo!

Pour en savoir plus sur les activités dédiées au préscolaire, cliquez ici. Pour celles du primaire, cliquez ici et pour celles du secondaire, cliquez ici.

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Comment j’ai décidé de devenir doula et coach périnatale

(CHRONIQUE)

Quand j’ai appris que j’étais enceinte, je me suis mise à beaucoup lire sur le sujet. J’étais fascinée par ce que le corps d’une femme pouvait faire, par l’évolution du fœtus. J’étais captivée par mon application de suivi de grossesse et m’informais de tout auprès de mon médecin. Quelques mois avant mon accouchement, mon conjoint et moi avons décidé d’aller à la rencontre de Nancy Richard, une fière de maman de deux grandes filles, passionnée d’éducation, mais aussi une entrepreneuse qui a fondé, il y a quelques années, l’École Cybèle.

Nous avons décidé de nous tourner vers elle afin d’obtenir des conseils de sa part pour nous préparer à la naissance de notre fille. Ses connaissances comme doula, docteure en naturopathie et coach périnatale nous ont été très bénéfiques. Nous avons quitté son bureau en étant encore plus prêts, plus rassurés. De mon côté, j’ai été impressionnée par son travail, son expertise et ses conseils qui, eux, me sont restés en tête – même en plein travail lors du jour J.

Lors de mon accouchement, j’ai pu mettre en pratique ce qu’elle nous avait suggéré et me remémorer tous ses bons trucs et ses encouragements positifs. Je sais qu’elle a fait une différence dans mon appréhension face à mon accouchement et sur ma manière de le vivre. Après le grand jour, Nancy était encore là, pas trop loin du téléphone, si j’avais des questions. Elle a d’ailleurs été d’une bonne aide alors que j’avais des interrogations sur l’allaitement et ses difficultés.

Son parcours, mais surtout son apport, m’a beaucoup inspirée. Dans la dernière année, trois amies de mon entourage rapproché ont eu la chance de porter et donner la vie. Et je ne sais pas pourquoi, mais celles-ci se sont très souvent tournées vers moi pour obtenir des conseils ou pour être rassurées. Et c’est un rôle que j’ai pris très au sérieux et qui m’a beaucoup touchée! En fait, j’ai pris grand plaisir à me replonger dans mes propres souvenirs, à relire mes notes de pré-maman/nouvelle maman et bien sûr, à fournir des conseils transmis par mon accompagnante à la naissance. Tout comme elle, je souhaitais être sécurisante et positive.

Dans la dernière année, j’ai aussi beaucoup lu. Beaucoup de livres sur la grossesse, sur le cerveau de l’enfant, sur son développement. Je me suis rendu compte que le sujet m’intéressait énormément. J’ai réalisé que je souhaitais réellement bonifier mes connaissances, explorer encore plus en profondeur la périnatalité et ainsi pouvoir encore mieux aider les femmes qui m’entourent.

Et c’est pourquoi… Sous peu, je plongerai donc dans une nouvelle aventure avec grand bonheur : celle de débuter officiellement ma formation de doula et coach périnatale avec Nancy! Je suis très heureuse de pouvoir entamer ce nouveau chapitre et d’avoir la chance d’être formée par celle qui a assurément fait naître, inconsciemment, mon intérêt pour le sujet. La transmission de son savoir me rend hyper fébrile et j’ai très hâte de pouvoir approfondir mes connaissances à son maximum. En devenant maman, je ne pensais pas qu’un tel intérêt pouvait se développer. Et je n’en reviens pas d’avoir l’occasion de pouvoir suivre ce type de cours!

Être bien accompagnée et soutenue durant la grossesse et après l’accouchement m’a été si important. Je compte un jour pouvoir, à mon tour, faire ma part auprès de futurs parents.

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Une petite pause improvisée

(CHRONIQUE)

Ce matin, j’ai annulé tous mes engagements.

J’ai mis sur pause les innombrables tâches qui tachent ma liste, qui gâchent mes rares temps libres.

Mal de ventre. Rien d’inquiétant. Juste assez, en temps de COVID, pour oser la prudence. Au final, c’est ma tête qui me parle.

C’est mon corps qui me remémore l’absence de repos récent. Qui me rappelle les 47587 heures de travail, de corvées, de jeux libres prolongés à genoux, dos courbé, avec mes douces moitiés.

Réminiscence physique du bonheur, entremêlée de candeur et de labeur. Cumul de nuits d’horreur, de crises de bacon de ma petite deuxième, des nombreuses quêtes colériques de privilèges par mon mini ado de cinq années.

Ce matin, j’ai confié mes précieux à la garderie.

Je me suis coulé un café. Puis un bain. Je me suis dit : , charge tes batteries. Tu le vaux bien.

Panse ton corps lésé. Pense à ton corps usé.

Fais-toi du bien, petite maman.

Et puis redistribue exponentiellement.

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Une pétition demande l’accès à l’éducation sexuelle pour les jeunes

Pendant plusieurs années, les cours d’éducation sexuelle ont été abolis du programme scolaire. En 2018, le gouvernement a annoncé que le cours serait réintégré au programme, mais n’a pas réellement fourni de mesures supplémentaires afin d’aider et d’encadrer les professeur.e.s dans cette nouvelle tâche.

Face à cette réalité, la Coalition ÉduSex, qui comprend un regroupement d’une centaine de groupes communautaires et syndicats d’enseignement, et qui est chapeautée par la Fédération du Québec pour le planning des naissance (FQPN) a lancé une pétition afin de transmettre plusieurs revendications au gouvernement. Parmi ces revendications, il y a notamment le droit à une éducation à la sexualité positive, inclusive et émancipatrice. La Coalition ÉduSex souhaite aussi qu’un meilleur financement soit offert aux écoles et aux différents organismes communautaires qui abordent l’éducation sexuelle, et qu’un réseau de soutien et de formation continue soit mis en place pour garantir la compétence des intervenants.

Pour propager la pétition, une campagne de sensibilisation a aussi été lancée. Elle a été conçue par le Club Sexu, un média sans but lucratif qui a comme mission de proposer une image positive et inclusive de la sexualité.

Vous pourrez voir la pétition et en apprendre plus sur l’initiative de la Coalition ÉduSex en cliquant ici.

C’est vraiment une initiative importante!

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L’appel de la maternité

(CHRONIQUE)

Pour certaines d’entre vous, il s’agit d’une certitude, ancrée en vous, depuis votre tendre enfance. Pour d’autres, une suite logique, cognitivement calculée, mutuellement entendue, naturellement cédulée. Enfin, il y a de celles qui vivent au son de leurs tripes, au gré de leurs instincts les plus primitifs. Et c’est à cette catégorie que je m’identifie, en matière de fibre maternelle.

L’appel de la maternité. Rien à voir avec le calendrier. Rien à cirer des conventions. Biologie pure et dure, en ce qui me concerne. Deux en deux. J’ai laissé la chair m’appeler à la réalité.

Moi, de carrière investie, j’ai connu l’ultime révélation maternelle. Je l’ai sentie vibrer dans mon bas-ventre. Affluer dans mon sang. Inonder ma pensée de multiples couches à changer. J’aspirais à allaiter, langer, bercer. Ce fut viscéralement planifié. Deux en deux. Une véritable nouvelle obsession. Sortie de nulle part. Sortie au hasard. Nourrie par l’amour et l’espoir.

Vers la fin de ma vingtaine, j’ai senti chacun de mes pores de peau prêts à se lancer dans l’aventure maman.
J’avais le coeur et le corps brûlants d’envie. Les pleurs d’un enfant, jadis stridents à mon oreille, se faisaient doux maintenant. J’étais tout caramel, face à des poussettes ambulantes. Je caressais un ventre vide, rêvant de plénitude assouvie.

J’ai eu la chance de concevoir par pur désir et amour, deux petits êtres adorables. Malgré toutes les embûches et difficultés apportées par la maternité, je me suis laissée guider par cette nature nouvelle et charnelle. Me voilà face à une troisième envie. Je la sens pétiller en moi. Est-ce le début d’un nouveau commencement?

Devrais-je un jour faire le deuil d’une envie non assouvie ou cette fibre se nouera-t-elle d’elle-même en une finalité rassasiée?

Devrais-je laisser la raison l’emporter sur l’émotion?

Qui dicte la fin de la reproduction?

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Lettre à ma grande petite fille de treize mois

(CHRONIQUE)

Treize mois et plus de cartons pour souligner les mois qui passent. On est ailleurs, y’a pas de doute, quoiqu’il y a longtemps que je t’ai gardée contre moi d’aussi longues minutes pour t’amener au sommeil. Ça m’aura pris 13 mois pour rédiger cette fameuse lettre dans ton journal de naissance. Plus d’un an pour trouver les mots, et tu sais quoi, je ne suis même pas certaine de les avoir réellement trouvés.

Tout ce temps, car c’est comme si avant, mon esprit était ombragé par un trop-plein d’émotions que je n’arrivais pas à maîtriser, à comprendre, à apaiser. Comme si j’errais dans la vie, à ne répondre qu’à tes besoins, mais délaissant les miens, ne trouvant plus mon chemin. On ne peut pas faire fi non plus du fait que ta première année de vie s’est écoulée en pleine pandémie. En fait, mon esprit s’est éclairci alors que tu avais environ huit mois, quand je me suis remise à penser à moi. C’est à ce moment que je me suis sentie atterrir dans notre vie, à avoir du plaisir, à apprécier te voir grandir, à te rejoindre dans tes rires, à te laisser t’abandonner dans mes bras. Il était temps maman, me diras-tu. Oui ma poulette, il était temps, mais maman en avait besoin, de ce temps.

Maman avait besoin de ce temps pour apprivoiser ce rôle plus grand que tout ce qu’elle avait connu auparavant. Maman avait besoin de souffler, mais n’avait pas l’espace pour le faire. Maman avait besoin de temps pour trouver sa place dans la maternité, pour dessiner sa façon bien à elle de s’acquitter de cette tâche colossale. Maman avait besoin de soutien, que quelqu’un lui tienne la main pour survivre au quotidien.

Treize mois ont passé depuis que tu es arrivée dans ce grand monde. Que nos vies ont été chamboulées de la plus belle et percutante des façons. Ma grande poule, maintenant que tu as 13 mois, je peux dire sans aucun doute à quel point c’est extraordinaire et un immense privilège d’être ta maman. À ta naissance, ça n’a pas été le coup de foudre, je l’admets un peu timidement, mais plutôt un coup de pelle qui m’a frappée de plein fouet. Mon amour s’est tissé au gré des doux (et moins doux) moments d’allaitement, des siestes collées, des moments de portage et même des crises aussi.

Tu grandis tellement vite, tu accumules les exploits et fais craquer mon cœur, qui fait plus mal, chaque fois. Dire qu’à tes premiers mois, on te décrivait comme douce, sereine et zen. Aujourd’hui, mon bébé, tu es vive, explosive, expressive et la douceur n’est là qu’à tes heures. Comme quand on partage encore ces doux moments rien qu’à nous, juste nous deux, ce lien si précieux. Tu n’as pas de demi-mesure et tu valses à toute allure entre grands élans d’indépendance et besoins forts d’être rassurée, collée serrée.

Mais tu sais quoi, mon bébé? Elle est belle ton intensité, il est énergisant ton besoin de bouger et c’est émouvant de voir ta déjà-grande envie de communiquer! Avec tes airs fiers et tes petits pas décidés, il est devenu clair que ta personnalité, tu ne l’as pas prise à côté et que tu m’en feras sûrement voir de toutes les couleurs.

Mais sache, mon bébé, qu’il n’y a pas plus grande motivation à m’améliorer que toi. Que la vie ne pouvait pas mettre sur mon chemin une meilleure enseignante que toi. Parce que dans tes tempêtes, tu auras besoin que je t’accueille, que je contienne l’intensité, sans m’emporter avec toi. Tu auras besoin que je sois ton guide qui te tient la main dans les temps incertains. Qui te rassurera même quand moi aussi j’aurai peur.  Et je serai là, fidèle au poste. Pour toujours, à faire du mieux que je peux pour être un modèle dont tu seras fière et sur lequel tu pourras toujours te déposer en toute sécurité.

C’est le dernier mois que je soulignerai mon bébé. Continue de pétiller comme tu le fais spontanément chaque jour et maman, elle, va aller regarder des photos de toi pour ne jamais oublier comme le temps passe.

Ta maman qui t’aime à la folie!