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Il s’appelait François

(CHRONIQUE)

Survivre à la leucémie de mon grand frère

Le plus vieux souvenir au fond de mon ventre est celui de mon grand frère François m’annonçant qu’il va mourir.

On dessinait sur une ardoise, assis par terre. J’avais les doigts sales et tout sentait la poussière. Mon frère a dit que son sang était malade. C’est mon seul souvenir de lui avec des cheveux.

En 1989, à l’âge de cinq ans, il était méconnaissable quand il a cessé de respirer. Notre père a donné un coup de poing dans un mur de l’hôpital. Il a demandé à nettoyer son fils lui-même, une dernière fois, avant qu’on ne l’emporte pour toujours. Je n’étais pas présent, je ne peux qu’imaginer ce cauchemar, depuis mon enfance. Encore aujourd’hui, j’ignore ce qui pourrait être plus difficile à vivre que ça pour un parent.

Ma vie entière s’est construite sur cette terre brûlée. Ce sont les souvenirs d’un chagrin immense: l’anéantissement de mes parents, la paralysie des oncles et des tantes, puis les préposées qui refont les lits dans les chambres voisines. 

Pour ne pas m’étouffer, je me suis accroché longtemps aux souvenirs de l’époque heureuse. J’ai gardé des Polaroids et des jouets usés dans une boîte. J’ai porté avec moi des jeux de mains secrets et des moments passés seuls sans les adultes. Je l’ai aimé, mon frère. Il avait des yeux sévères et rassurants, il était mon monde.

Après son départ, j’ai détesté l’onde de choc de son cancer. Sa mort a pris toute la place à la maison. Nos parents ne nous regardaient plus dans les yeux. Il n’y avait pas d’air à respirer dans cette maison de cœurs sombres. Trop jeune, camouflé dans la chambre d’à côté, j’ai entendu mon père dire à ma mère: ce qui me fait le plus mal, c’est que je me rappelle de son sens de l’humour. J’aurais préféré ne jamais entendre ça.

30 ans plus tard

Je dévisage souvent les adultes de 36 ans et je me dis qu’il leur ressemblerait. Des fois, ma mémoire est douloureuse et je me demande: Jusqu’où est-ce que je dois me rappeler de toi, mon frère?

Sa vie résonne jusqu’à nous et dans ma paternité, je me demande comment léguer cette histoire à mes enfants, sans leur transmettre un chagrin qui ne leur appartient pas. Il y a tout de même une ressource inespérée au fond de tout ça: j’ai appris à vivre avec la mort. François a créé cet espace dans ma tête pour accueillir tous les deuils, les comprendre et leur donner du temps. Toute ma vie, j’ai pu saluer nos fantômes et ils ne me faisaient pas peur. Voilà quelque chose à léguer, peut-être.

Depuis quelques années, je peux dire que j’ai fait la paix avec mon grand frère. Je fais des efforts et je traîne chaque jour plus loin son souvenir. Et quand j’oublie brièvement de penser à lui, ce sont encore les impacts de sa disparition qui me surprennent de nulle part. Mais je vais bien. Je me suis accordé le droit de vivre, d’aimer et d’être aimé. Je dors dans une maison chaude où chacun a de l’air pour exister. C’est un privilège et je ne l’oublie jamais.

Trente ans plus tard, toutes les joies qui passent et tous les rires d’enfants remplissent l’espace de la vie annulée de mon frère. Dans les moments les plus difficiles, j’arrive à tenir bon parce que je m’accroche un peu pour nous deux, dans le fond. Et chaque hiver où le silence me soigne, chaque diplôme à bout de force, chaque amour comme chaque grande peur sont vécus dans son ombre enveloppante.

Mon fils cadet a six ans et me demande qui est le petit garçon sur la photo encadrée dans la cuisine.

Je lui dis qu’il s’appelait François.

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Suggestions d’activités hivernales pour garder le moral

(CHRONIQUE)

Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais cette année, avec le confinement et les règles sanitaires, j’ai profité plus que jamais de nos beaux paysages en cumulant les activités extérieures. Randonnées, kayak, camping, etc., tout était l’excuse parfaite pour partir m’évader à l’extérieur de la ville. Avec l’hiver qui s’installe, arrive souvent une petite déprime saisonnière et j’ai l’impression que cette année, elle nous guette armée jusqu’aux dents. Alors, voilà quelques idées pour passer à travers cette saison froide qui nous offre tout autant de belles possibilités.

Canyoning de glace – Québec

Crédit:Photo https://canyoning-quebec.com/chute-jean-larose-hiver/

Pour une expérience hors du commun et complètement féérique à travers les cascades gelées, je vous suggère le canyoning de glace au Mont Ste-Anne, dans la région de Québec. Vous n’avez besoin que de vêtements d’hiver chauds, adaptés à la température du moment, puisque tout l’équipement nécessaire est fourni dans le forfait. Cette activité qui s’adresse aux plus de 14 ans, est d’une durée de 3 à 4h et opère de décembre à mars.

Village Val-Jalbert

Crédit:https://www.valjalbert.com

Pour la première fois depuis 1998, le village ouvre ses portes durant l’hiver. Vous êtes donc invités à prendre part aux activités telles que la glissade, prendre un chocolat chaud au bord du feu, admirer les chutes gelées, déguster de la tire de bleuet sur la neige ou encore parcourir les sentiers en raquettes ou en ski de fond.

Entre cimes et racines – Canton-de-l’est

Crédit:Photo https://entrecimesetracines.com

Cet endroit vous propose une multitude d’éco-gîtes pour dormir en forêt et vivre une expérience fort originale. Celui qui retient particulièrement mon attention; le Hobbit, premier habitat troglodytique (sous terre) en location au Québec. Vous serez transportés dans le monde fantastique de Tolkien, auteur du Seigneur des anneaux.

Aux tipis de la Rivière Sauvage

Crédit:Photo https://auxtipisdelarivieresauvage.com

Vous pourrez passer la nuit dans un tipi chauffé, marcher dans les sentiers au bord de la rivière ou encore réserver une expérience détente avec un massage suédois.

Domaine enchanteur

Crédit:Photo https://www.domaineenchanteur.com

Au domaine de la forêt perdue vous propose plus de 10 km de sentiers glacés sous forme de labyrinthe où patiner en amoureux ou en famille. Si vous préférez la raquette, vous serez également servis, car c’est 8 km aller-retour qui vous attendent. Un parc animalier enchantera petits et grands.

Équitation en hiver

Crédit:Photo par Arseny Togulev – Unsplash

Si vous n’avez jamais expérimenté l’équitation durant la période hivernale, laissez-vous tenter ! Si toutefois vous préférez vous laisser porter sur la neige, il est possible d’opter pour une balade en carriole ou en « sleighride ». D’une durée variant de 50 minutes à 1h30, ceci est, à mon avis, l’activité par excellence pour se mettre dans l’ambiance des Fêtes.

Parc de la Gorge de Coaticook

Crédit:Photo https://gorgedecoaticook.qc.ca

Que ce soit pour y faire de la randonnée, du vélo sur neige, de l’escalade sur glace ou du patin, le parc de la Gorge de Coaticook vaut le détour. Vous pourrez également découvrir le Yukigassen, une combinaison entre le ballon chasseur, le drapeau et le hockey. Plaisir assuré !

Marchés de Noël

Crédit:Photo Kerstin Winkler

La plupart des marchés de Noël seront virtuels cette année, notamment ceux de la grande région de Montréal. Toutefois, Québec a donné le feu vert pour certains marchés tels que les Jardins de Noël Allemand ou encore Le Grand Marché de Noël donc si vous demeurez dans la région, profitez-en pour aller siroter un vin chaud tout en encourageant nos artisans québécois.

 Visiter un zoo

Crédit:Photo https://zoodegranby.com/fr/le-zoo/hiver

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Durant l’hiver, quelques zoos et parcs animaliers restent accessibles au public offrant ainsi une fenêtre différente sur la vie des animaux durant la saison froide au Québec. Parmi ceux-ci on compte entre autres le Parc Oméga, le Zoo de Granby et le Familyzoo du Complexe Atlantide. Visitez leur site internet respectif afin de connaître les différentes mesures sanitaires en place durant la Covid.

Paraski

Crédit:Photo https://lanaudiere.ca/fr/activites-lanaudiere/paraski-plein-air/

Pour les amateurs de sensations fortes et de nouvelles expériences, pourquoi ne pas essayer le paraski? Il s’agit de skier, tiré par la force du vent, attaché à un cerf volant. Il faut par contre savoir qu’il faut un certain investissement de base, car un cours d’initiation est requis. Cependant, l’équipement peut être loué ou prêté selon l’endroit. Paraski Plein Air à Terrebonne ou encore Wax Kitesurf dans la région de Trois-Rivières offrent différents forfaits.

Alors voilà, j’espère que vous trouverez chaussure à votre pied avec cette liste. Sinon, bien sûr, il reste toujours la traditionnelle glissade sur tube, les chocolats chauds au coin du feu ou encore la bataille de boules de neige.

Bon hiver!

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Ma fille et ses animaux

(CHRONIQUE)

Je vais vous raconter une très jolie histoire. Tout a commencé il y a 9 ans, lorsqu’après avoir expérimenté la vie de jeunes parents, on a voulu découvrir les responsabilités d’un propriétaire d’animal de compagnie. Nous avons opté pour un chien, et comme on ne voulait pas d’un défi et que nous avions une enfant de 4 ans, nous avons choisi le chien emblématique des familles américaines; le golden retriever.

Et c’est comme cela que Clémentine est entrée dans nos vies. Un chien, les 6 premières années de sa vie, c’est essentiellement un mélange de bambin et de tornade. Puis, ça finit tranquillement par se prendre pour un tapis: tapis de salon, de cuisine, ou de la pièce où l’on se trouve. Notre chienne est vraiment merveilleuse (une fois qu’elle a eu terminé de manger tout ce qui lui tombait sous les dents): elle est douce, calme, obéissante. Et surtout, très protectrice de sa petite maîtresse. Clémentine est un radar à émotions, et surtout un radar à tristesse. Elle est toujours là pour nous réconforter si on pleure ou qu’on a les vagues à l’âme. Elle est devenue la compagne de jeu de ma fille lorsqu’elle jouait dans la neige, lorsqu’on allait courir au parc ou qu’elle dansait dans le sous-sol.

Crédit: photos personnelles de Geneviève Bédard

Maintenant qu’elle est plus âgée, et moins active, Clémentine est d’une compagnie calme et réconfortante. Mais parfois, l’espace de quelques minutes ou de quelques heures, elle redevient pleine de vigueur et joue avec ma fille. Je souhaite un animal comme elle dans la vie de chaque enfant. 

Il y a deux ans, comme on s’est aperçu qu’un chien nous remplissait de joie, on a décidé d’essayer avec un chat. Et c’est d’un refuge que vient notre battante Hermione. Malgré les difficiles six premiers mois de sa vie, elle est aujourd’hui parfaitement à l’aise avec nous. Sous sa silhouette gracile se cachent une puissance physique surprenante et une volonté de fer. Il faut bien l’avouer, c’est elle qui bosse à la maison. Tout lui appartient, et elle s’imagine sans doute la souveraine incontestée et adulée de la Terre entière. Hermione a été plus longue à apprivoiser, et tout son amour est presque exclusivement réservé à notre fille. 

Crédit: photo personnelle de Geneviève Bédard

Enfin, par un pur hasard est arrivé Harry, notre deuxième chat. Secouru alors qu’il errait sur une autoroute, nous sommes tombés sous le charme de ses grands yeux verts remplis de douceur. Hermione l’a accepté, à la condition qu’il se soumette à sa loi, et c’est ce qu’il a fait. Harry est plus doux et réservé que sa compagne, et il n’a pas sa confiance et son assurance. Mais c’est un chat tellement gentil et câlin. Il recherche toujours la compagnie de nos bras et ronronne très fort. Et, pour lui aussi, tout son amour est dirigé vers la plus jeune humaine de la maison. 

Crédit: photo personnelle de Geneviève Bédard

Ma fille a sa petite meute qui la suit partout. Nos trois animaux dorment dans sa chambre, ils s’installent au salon si elle regarde la télévision. Ils l’attendent à la porte de la salle de bain s’ils n’ont pas été assez rapides pour y entrer. Elle est continuellement « dérangée » par l’un ou l’autre (quand ce n’est pas les trois en même temps) de nos animaux. Ils se bousculent et se pilent dessus pour être le plus près d’elle. Si son attention est consacrée davantage à l’un, les deux autres rappliquent. Et depuis que je travaille de la maison, j’ai remarqué qu’ils savent à quelle heure elle est de retour de l’école. Tranquillement, ils sortent de leur cachette un peu avant, et se tiennent près de la porte ou à la fenêtre, pour l’attendre. Et c’est la fête quand elle pousse la porte.

Crédit: photo personnelle de Geneviève Bédard

Ma fille n’a pas eu la chance d’avoir un frère ou une sœur, mais elle a trois compagnons qui ne vivent que pour elle. Je suis tellement heureuse de cette magnifique relation qu’elle a développée avec eux. 

Et, pour info, on est en pourparlers avec mon conjoint, pour un troisième chaton. Ça nous prendrait un petit rouquin, prénommé Ron, pour fermer notre trio ! 

Crédit: Giphy

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Acheter une première maison en confinement

(CHRONIQUE)

« Le confinement a eu raison de notre vie en appartement. » C’est une phrase que je ne cesse de répéter depuis le mois de juin où nous avons acheté notre maison, car c’est tout simplement la vérité.

En fait, ça faisait déjà quelques années que nous avions commencé à éplucher les sites d’agences immobilières, autant les maisons «hors du budget» et celles qui avaient dépassé le stade du manque d’amour. Les « On a entendu dire que vous pensiez vendre votre maison » s’accumulaient en appelant les habitants des villages autour de nous (vive la campagne et la proximité de chacun!). Nous regardions aussi les ventes de successions en priant pour trouver une famille tannée de s’occuper d’une maison qui n’est pas la leur.

Avec le temps, nous avions décidé de choisir une grande maison de rang à rénover. Nous n’étions pas trop difficiles, nous voulions simplement que la fondation et la structure ne soient pas endommagées. C’est devenu notre petit rêve de recycler une vieille maison. Nous n’étions pas si pressés de trouver la perle rare, même si nous savions que ça devait être dans un avenir approché.

Et puis, il y a eu le confinement.

Toujours à la maison, enfermée entre mes quatre murs beiges avec deux enfants de moins 18 mois. L’appartement s’est transformé en salle de jeux, y compris la salle de bain et ma chambre. Cette pièce qui me servait de salle d’allaitement pour tuer l’ennui d’être encore dans le salon. J’avais accroché des jouets d’éveil sur les pieds de la bassinette pour que ma plus grande puisse s’amuser pendant que je devais m’occuper de ma plus jeune.

Les rues de mon village sont devenues ma cour et mes marches quotidiennes d’après-midi sont devenues mon échappatoire aux murs qui se refermaient sur moi. Avec un bébé qui pleure plus que la première, les nuits étaient loin d’être faciles. Je vais être sincère, c’était un bébé très bruyant et pas toujours de la plus belle façon. On s’inquiétait pour nos voisins, priant pour que personne ne se plaigne des pleurs constants.

C’est au mois de mai que nous avons hissé le drapeau blanc; nous devions arrêter de vivre en appartement. En fait, les signes étaient déjà présents, mais le confinement a été la goutte qui a fait déborder le vase. Comme le destin fait bien les choses, une maison que nous avions regardée quelques mois plus tôt avait baissé de prix et affichait maintenant un prix raisonnable pour nous.

Mon mari a contacté les propriétaires un dimanche à l’heure du midi et nous visitions la maison en fin d’après-midi de la même journée. Le vendredi, nous avions rendez-vous avec notre conseillère financière pour l’obtention du prêt, l’inspection le samedi et le dimanche après-midi, l’offre d’achat été acceptée et signée. En l’espace d’un mois, un tout petit mois, nous sommes passés de « On regarde un peu les maisons » à « On habite dans une maison ».

Nous avons trouvé une maison ni trop grande, ni trop petite, rénovée au goût du jour avec sa propre pièce pour les jouets (c’était devenu un critère de sélection), une cour arrière, dans le village mais pas trop dans le village puisque notre voisin a un cheval. Une maison centenaire digne d’un film d’époque, blanche avec sa grande galerie avant et sur le côté de la maison, ses volets bleus et son champ arrière. Mes filles se plaisent dans leur nouvelle demeure, elles s’approprient la cuisine qui devient une piste de course, un salon pour y faire mille et un mauvais coups. On peut prendre l’air frais tout près de la rivière d’en face et quand nous jouons dehors, nous jouons dans la terre de notre jardin.

Nous nous approprions chaque parcelle de cette nouvelle vie qu’est la nôtre, d’heureux propriétaires d’un parfait petit chez-soi.

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Envoyer de la magie par la poste pour ravir les minis et leurs grands-parents

(CHRONIQUE)

Nul besoin de vous mentionner que les grands-parents s’ennuient à mourir de leurs petits-enfants en 2020. C’est à se demander ce qui aura raison de leur santé; le virulent vilain microbe ambulant ou l’isolement constant? Il nous faut garder espoir et trouver le beau, à travers l’imagination et la créativité de nos cocos.

Ainsi, en cette période où les festivités sont restreintes, nous avons choisi, comme famille, de troquer la déception de la contrainte par de petites doses de projets plaisants. Je souhaitais d’ailleurs vous proposer cette activité aux pouvoirs de contamination joviale indéniables.

Cette offre est toutefois applicable pour les enfants de grade scolaire frisant l’analphabétisme! Autrement, inutile de vous mentionner qu’ils sauront reconnaître à qui est réellement dédiée leur concrétisation. Enfin bref, je ne sais pas pour vous, mais ici, la boîte aux lettres regorge de revues et autres publicités de jouets divers.

Ce qui m’amène à vous présenter les éléments requis pour réaliser ce petit projet pas compliqué du tout:

– papier au choix
– colle
– ciseaux
– enveloppe
– timbre
– crayon
– toute publicité papier en lien avec des jouets de Noël (catalogues de divers magasins distribués dans le courrier ou à la porte)

Et voici les étapes à suivre:

Première étape :
On procède à la sélection et au découpage des images de jouets, livres et autres désirs de chouchou.

Deuxième étape:
On colle le tout sur un papier. L’assemblage prend alors la forme d’une liste de cadeaux destinée au Père Noël.

Troisième étape :
On propose à l’enfant d’écrire à sa place une lettre d’explications adressée au barbu nordique pro-du-confinement. On rédige mot pour mot les idées de son crû. Et croyez-moi, ça donne de jolies phrases sorties du coeur de même que des souhaits inusités, voire rigolos. De beaux barbeaux peuvent également être ajoutés, de la main motivée de votre chérubin. Et pourquoi pas une photo?

Quatrième étape:
Ne reste plus qu’à insérer le tout dans une enveloppe avec timbre et d’y écrire l’adresse postale suivante :
HoHo Grandpapi et Grandmamie Noël
(Avec la véritable adresse de vos parents)

Vous voyez l’entourloupe? Simple, simple, simple. Des grands-parents recevront ce bijou postal. Et, si le coeur leur en dit, ils retourneront la magie de Noël sous la forme d’une réponse dans la boîte aux lettres. En bonus, si le courrier se trouve à distance de la maison, une belle promenade pour s’y rendre pourra agrémenter votre quotidien.

Combien de coups, finalement, pour une seule pierre? On en est à notre 4e lettre sortie tout droit du trop-plein de créativité de fiston (oui, oui, 4!). Il en résulte une tonne d’étoiles dans les yeux de tous et chacun. Voilà donc une activité qui saura égayer petits et grands allègrement!

Je vous la recommande chaudement (autour d’un bon chocolat chaud!).

Que faites-vous pour ajouter un peu de magie aux Fêtes 2020?

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Voir le positif du confinement

(CHRONIQUE)

Ahhh, ce confinement! Cette chose qui s’est invitée chez nous comme un bouton sur le front ou un mal de ventre avant un souper gastronomique. Nous avons dû changer beaucoup de trucs dans notre quotidien et dans notre vie. Je pourrais probablement écrire un texte de 500-600 mots sur tous les côtés négatifs. Mais essayons autre chose. Connaissez-vous l’expression anglophone « To find the silver lining »? En gros, lorsqu’une situation négative arrive, c’est d’arriver à voir le bon côté. Eh bien, contre toute attente, j’ai mon « silver lining » de confinement : le voisinage.

Nous sommes des personnes, mon conjoint et moi, qui avons besoin de voir du monde, amis et famille. Je suis une personne très familiale qui a comme « besoin » de voir ma sœur et mes parents de façon assez récurrente. On s’entend que ces choses sont quasi impossibles en zone rouge. Un moment donné, le manque de conversations d’adultes en personne (avec une autre personne que chéri) s’est fait sentir. Je peux toujours parler avec ma mère et ma sœur au téléphone, mais, entre vous et moi et la boîte à pain, ce n’est pas pareil.

De mars à août, quand les enfants étaient encore à la maison, on se faisait un devoir d’aller jouer dehors à 16h00 lorsqu’on terminait de travailler. Et c’était la même chose pour nos voisins. On se disait bonjour régulièrement, mais jamais de grosses conversations. Tranquillement, chaque jour, les conversations s’allongeaient. On faisait nos 4@6 à tous les jours (sauf lors de grosses averses).

On est 4 maisons : 8 adultes, 8 enfants (et une adolescente qui est… une adolescente). Nos enfants ont tous entre 4 et 11 ans. Ça n’a pas été long que les enfants se sont liés d’amitié même à distance : course de trottinette chacun dans les entrées, vélo sur le trottoir. Et pour les adultes, je pense que je peux dire qu’une amitié s’est formée aussi. On s’est trouvé des points communs et ça nous permettait de jaser avec d’autre monde que nos conjoints (no offense minou!). Quand il y a eu relâchement des règles, nous avons même fait un petit barbecue et un ciné-parc pour les enfants. Je ne pense pas que j’aurais été aussi « sereine » face au confinement si je n’avais pas eu cette belle relation avec le voisinage (j’aurais peut-être fini par habiter chez ma mère, haha).

Donc, pour nous, le confinement a aussi eu du bon; il nous a permis de créer des nouvelles amitiés à distance et ça nous fait du bien.

Et vous, votre silver lining, c’est quoi?

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Une trousse pour la santé mentale des ados

En ce moment, les adolescents vivent des moments plus difficiles que jamais. La pandémie fait en sorte qu’ils sont privés de la majorité des contacts physiques avec leurs ami.e.s et leur famille hors bulle familiale alors que ce type de relations est excessivement important, surtout à cette période de leur vie. Le temps des fêtes leur fera vivre encore plus d’isolement, car il n’y aura pas l’école pour leur permettre de socialiser en personne avec leurs ami.e.s.

Face à cette réalité préoccupante, la Fondation Jeunes en Têtes a pensé à créer des trousses numériques d’accompagnement pour les jeunes et pour les adultes. Ces trousses ont été développées avec des experts, comme psychiatres, des psychologues et des éducateurs.trices spécialisé.e.s.

Les deux trousses sont disponibles gratuitement sur le site web de la Fondation. La trousse pour ados est conçue afin de les aider à développer des outils pour une santé mentale saine. Elle contient plein d’astuces, de conseils, de quiz et d’exercice de pleine conscience. La trousse pour adultes quant à elle permet d’outiller les parents à accompagner leurs enfants dans leurs passes plus difficiles.

C’est une magnifique initiative qu’il est important de partager en grand nombre!

Vous trouverez plus d’infos ici.

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Quelques idées de cadeaux économiques pour les budgets serrés

Je ne sais pas pour vous, mais avec la pandémie qui perdure, je vis une remise en question par rapport à mes finances personnelles. Je comprends mieux l’importance d’avoir un fond d’urgence et je suis davantage consciente de mes dépenses. Le temps des fêtes sera différent et particulièrement difficile pour beaucoup de familles dont les parents ont perdu leurs emplois récemment ou qui se remettent encore financièrement des jours de travail manqués.

Si vous avez un budget limité et/ou que vous ne voulez pas vous endetter, ces idées cadeaux sont pour vous!

Cadeaux pour les minis

Un cadeau usagé

Offrir un cadeau usagé est un bon moyen de sauver de l’argent. Certaines personnes trouvent que ça ne se fait pas de donner un présent qui n’est pas neuf, mais la vérité est que votre enfant n’y verra que du feu et s’en fout pas mal.

Je suis une adepte des friperies et il m’arrive souvent de tomber sur des jouets neufs ou en parfaite condition. Chaque Noël, j’offre un cadeau à mon fils que j’ai trouvé au Village des Valeurs ou à l’Armée du Salut pour quelques dollars. Cette année, j’ai profité de l’Halloween pour lui procurer un costume Iron Man, car il adore se déguiser.  

Livres pour initier les enfants à la finance

La série de livres sur l’économie et la finance de David Descôteaux est superbe pour initier vos enfants à partir de 4 ans à ces concepts tout en s’amusant. Les livres sont en autres disponibles sur Amazon en français et en anglais. C’est important d’enseigner aux plus jeunes l’importance de mettre de l’argent de côté, peu importe la somme. 

Une banque 

Une piggy bank est aussi une bonne option pour encourager les enfants à mettre des sous de côté. Il se vend même maintenant des modèles qui comptent l’argent pour vous. Mon garçon a seulement 3 ans, mais mon chum et moi avons commencé à lui montrer comment mettre son change dans sa banque. Il participe au retour des canettes vides et en échange, on lui laisse les sous. 

Une carte cadeau 

Les cartes cadeaux sont moins le fun à déballer pour les enfants, mais offrir un certificat, par exemple, pour s’abonner à Disney+ et/ou Netflix permet de réduire la liste de paiements mensuels qui s’accumulent durant l’année. Dans mon cas, nous avons coupé Disney+ il y a quelques mois pour sauver de l’argent, mais je planifie de me procurer une carte bientôt, car je préfère payer une seule fois. C’est aussi winner pour un ami ou un parent qui a de la difficulté à joindre les deux bouts.

Vêtements évolutifs 

J’ai récemment découvert les pantalons et chandails évolutifs (« grow with me ») et je trouve ça fantastique! Pour ceux et celles qui ne connaissent pas, ce sont des vêtements qui grandissent avec votre enfant. Là où j’habite, il n’y a pas beaucoup de magasins de vêtements pour les tout-petits, c’est donc une bonne alternative pour acheter local en plus de sauver de l’argent à long terme. Les TPL Moms vous suggèrent de jeter un coup d’oeil à Little Yogi, GeekieBaby, Zak & Zoé ainsi que Nautical Nerys si vous aimez le style nautique/West Coast.

Cadeaux pour les adultes

Des articles avec la photo de votre enfant

Des articles (quétaines) avec la photo de votre enfant à faire faire à la pharmacie et/ou au Costco. Ça fait bizarre à dire, mais mon garçon me fait sauver de l’argent, car depuis qu’il est né, j’utilise son joli minois pour faire faire des tasses, des calendriers et des décorations personnalisées pour l’arbre de Noël. La famille est bien contente et ça s’offre bien avec une carte. 

Un livre sur les finances personnelles ou le minimalisme

L’argent est un sujet encore tabou dans certaines familles et donc, offrir un livre est une façon plus délicate d’introduire le sujet pour aider quelqu’un que vous connaissez qui dépense peut-être trop ou qui a de la difficulté à gérer son argent.

Mes suggestions:

  • Vivre avec Moins: se réinventer pour faire place à l’essentiel de Vicky Payeur

  • La magie du rangement illustrée par Marie Kondō et Yuko Uramoto 

  • Mieux conserver ses aliments pour moins gaspiller d’Anne-Marie Desbiens

  • Ça coûte cher, être un adulte!: comment gérer tes finances comme un pro (ou presque) de Béatrice Bernard-Poulin

  • The Total Money Makeover de Dave Ramsey (anglais seulement)

  • La retraite à 40 ans: comment déjouer le système pour atteindre la liberté financière de Jean-Sébastien Pilotte (non, nous ne sommes pas apparentés) 

  • Liberté 45 et En as-tu vraiment besoin? de Pierre-Yves McSween 

Avez-vous d’autres idées de cadeaux économiques?

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Maman de garçons… et enceinte d’un 3e enfant

(CHRONIQUE)
Je suis une mom of boys, et présentement enceinte de mon troisième enfant. Pour cette grossesse-ci, on a pris la décision de ne pas connaître le sexe du bébé avant sa naissance. Cette décision, on l’a prise pour plusieurs raisons. Non seulement pour notre plaisir d’avoir la surprise à la naissance, mais aussi pour être cohérents avec le fait que nous serons heureux d’accueillir bébé 3, que ce soit une fille ou un garçon. Ce bébé est désiré, attendu et déjà aimé. Nous serons comblés peu importe qui se joindra à notre famille. 
J’ai senti que cette décision de ne pas connaître le sexe bousculait un peu certaines personnes autour de nous. Plusieurs mamans autour de moi m’ont dit qu’elles auraient été incapables d’attendre. Je peux comprendre qu’il soit excitant de connaître le sexe de son bébé-bedon et d’ainsi préparer minutieusement son arrivée tout au long de la grossesse. Pour ma part, j’ai vécu cette frénésie d’attendre deux garçons, de magasiner les petites tenues et de préparer la chambre. Cette fois-ci, j’avais envie de vivre une expérience différente et unique. Ma décision étant réfléchie, assumée et bien ancrée avec mes valeurs, je suis loin de trouver l’attente insoutenable de ne pas savoir qui se cache dans ma bedaine.
Cela dit, j’ai senti que certains de nos proches étaient plus curieux et impatients que papa et moi de connaître le sexe de notre bébé. Ces mêmes personnes, de manière explicite ou non, me font sentir qu’il serait presque décevant d’accueillir un troisième garçon. Je suis choquée qu’on accorde autant d’importance au sexe d’un bébé et ça m’attriste de ressentir cette pression que la famille espère une petite fille. Je suis choquée aussi d’avoir entendu plusieurs proches nous souhaiter une petite fille pour compléter notre famille, et ce, avant même de nous souhaiter un bébé en santé et à terme… d’autant plus que mes garçons sont nés prématurés. Je ne sais pas si ce sont les hormones de grossesse et mon émotivité plus à fleur de peau en ce moment, mais ça vient me chercher dans mon for intérieur. Ce petit être qui grandit dans ma bedaine, on va l’accueillir avec autant de bonheur que ce soit un petit homme ou une petite mademoiselle.
Bref, je suis consciente que personne n’a de mauvaises intentions en me souhaitant ouvertement une fille. Au contraire, c’est sans doute parce qu’il y a du beau à élever une fille et que notre société cultive une image de la famille parfaite. Mais pour moi, ma famille parfaite… C’est celle que j’ai et qui m’apporte tellement d’amour et de fierté.
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Construisez vos propres meubles IKEA en pain d’épice

Une des activités traditionnelles du temps des fêtes, c’est de construire une maison en pain d’épice. Dès que Noël approche, on peut facilement trouver des ensembles pour fabriquer une maison dans les épiceries et autres commerces du genre. Par contre, ces ensembles sont souvent très génériques et ne vous permettent pas d’assembler des meubles ou d’autres items du genre afin de rendre votre maison plus originale.

Si vous êtes du genre à vouloir une maison en pain d’épice des plus originales, IKEA a pensé à vous! En effet, le géant suédois a lancé un ensemble d’instructions vous permettant de construire des meubles en pain d’épice inspirés des articles emblématiques de l’entreprise.

Reprenant le look des traditionnelles instructions d’assemblage des meubles IKEA, les plans pour les meubles en pain d’épice sont faciles à suivre.

 

 
 
 
 
 
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Il suffit de préparer votre pâte à pain d’épice (n’importe quelle recette de biscuits en pain d’épice fera l’affaire), découper les pièces pour vous guider, tailler la pâte, la cuire et assembler les morceaux!

Quelle excellente idée!

Vous trouverez plus d’infos ici