J’écris le brouillon de cet article d’une seule main sur mon téléphone. Je suis bien installée sur le sofa, Minilove s’est endormi à mon sein et le soleil de novembre nous réchauffe au travers de la fenêtre. C’est sa troisième sieste depuis ce matin.
Il est midi et je n’ai presque rien fait depuis ce matin. J’ai passé plusieurs heures à coller mon bébé qui a eu une très mauvaise nuit et une rude matinée #MerciVaccins. J’ai quand même pris le temps de m’habiller, mais pas lui. Il est encore dans son pyjama de camion de pompier taché du Tempra qu’il recrache systématiquement. C’est fou comment le temps passe différemment quand on s’y attarde.
J’ai mis de côté mon rôle d’étudiante pour être à 100% dans mon rôle de parent-soignante. Merci à l’université d’offrir les cours à distance en asynchrone cette session; ça me permet de mieux jongler avec ma conciliation études-famille.
Possiblement que ce soir, quand mon amoureux va rentrer du travail, je vais être contente de passer le relais. La journée aura mis à l’épreuve ma patience et m’aura possiblement épuisée. Parce que même si je n’ai « rien fait », j’ai fait beaucoup.
Ces journées collées me permettent de connecter au moment présent. Aujourd’hui, mon bébé habituellement actif, curieux et souriant a plutôt besoin de se blottir contre moi et c’est parfait comme ça. Je me mets entièrement disponible pour lui et je savoure cette chaleur qui nous unit. Je sais que des lendemains de vaccins et des journées de maladies vont parsemer les mois/années qui viennent. J’espère avoir le privilège de pouvoir toujours être disponible pour Minilove et mettre de côté tout le reste pour répondre à ses besoins. Je souhaite qu’il sache qu’il passera toujours en premier, peu importe ma to-do list de la journée.
Toutefois, je ne trouve pas cela toujours facile de ralentir ainsi. Mon cerveau est en constante analyse de ce que je pourrais/devrais faire. Ma tête est dans l’action et l’efficacité, tandis que mon cœur est dans le ressenti et le moment présent. J’essaie de les faire se rencontrer plus souvent, ces deux-là. Pour qu’ils réussissent à séjourner ensemble dans l’être plutôt que dans le faire.
Alors, je lève mon verre à ces journées collées. Ces journées de bébé plus maussade, demandant et dépendant. Merci d’exister et de me permettre de me recentrer sur ce que je trouve le plus important et précieux dans ma vie. Merci de tester et repousser mes limites. Merci de m’inviter à tout mettre en veille pour réconforter et coller mon enfant. Merci de me faire travailler sur moi et de me faire évoluer comme maman pour devenir plus présente et résiliente. Et merci à mon fils de me faire confiance et me permettre de répondre à ses besoins.
À pareille date l’an dernier, je vous confiais que mon fils croyait encore au Père Noël, du haut de ses 11 ans. Depuis, il est entré au secondaire et je me doutais bien que la fameuse conversation devait tôt ou tard arriver. Sans compter qu’avec l’éloignement dû à la COVID, le besoin de se plonger corps et âme dans l’esprit des fêtes est déjà bien présent chez toute ma petite famille. La semaine dernière, entre deux bouchées de sandwich, il s’est exclamé: « Je sais déjà ce que je vais demander au Père Noël! » J’ai eu un doute. Y croit-il encore vraiment? Est-ce qu’il va en parler à l’école et se faire ridiculiser par la suite? J’ai pris la décision qu’on devait avoir une bonne discussion et sa réaction m’a émue aux larmes. C’est pourquoi j’avais envie de vous la partager.
À 12 ans, la maturité s’installe et je me doutais (en fait, j’espérais très fort) qu’il ne serait pas triste ou fâché d’apprendre que le Père Noël n’est qu’une belle légende. J’ai eu un peu peur qu’il croie qu’on lui avait menti et que sa confiance en nous soit ébranlée. D’autant plus qu’outre le Père Noël, nous avons 3 lutins qui débarquent à la maison le 1er décembre depuis plusieurs années. Je ne savais pas par où commencer et je tournais autour du pot maladroitement. Je voyais bien que mes hésitations l’inquiétaient plus qu’il ne le faut, car il semblait croire qu’on allait parler de quelque chose de très grave et sérieux. Je l’ai rassuré et il a compris où je m’en allais avec mes gros sabots.
– Ahhhh! tu veux qu’on parle du Père Noël? Je le sais que je ne dois pas en parler à l’école, les autres n’y croient plus.
– Et toi? Tu y crois mon chéri ?
– Oui et non. Certaines choses me font douter que c’est impossible, mais parfois, j’y crois.
C’est à ce moment que je lui ai avoué la vérité, tout en douceur. Et j’ai vu, dans ses yeux, plus d’étoiles encore que lorsqu’il écrit sa lettre au Père Noël, plus d’étoiles encore que le matin de Noël où on se lève et qu’on découvre les cadeaux laissés au pied du sapin. J’y ai vu de le reconnaissance, de l’amour. Il s’est exclamé:
– Ça veut dire que toi et papa, chaque soir, vous deviez entrer dans ma chambre, grimper dans mon lit (superposé) pour prendre mes lutins sans que je me réveille et imaginez des tours?
Je lui ai dit combien de fois on s’en était souvenu en se réveillant en sursaut dans la nuit et qu’on avait élaboré des tours à la dernière minute les yeux tout endormis.
– Ça veut dire que tu fais chaque année, toute la route pour aller me chercher du miel au chocolat? (Le miel au chocolat d’Intermiel que seuls les lutins pouvaient apporter, une fois par année, car c’était bien trop loin d’y aller en voiture.)
Puis, il est parti pour l’école et j’ai pleuré. J’ai pleuré de gratitude envers cet enfant si merveilleux qui a compris, avec cet aveu, tout l’amour qu’on lui porte ainsi qu’à ses soeurs et qui nous a poussé à faire du mieux qu’on a pu pour mettre de la magie dans leur enfance. Et j’ai pleuré, car c’est mon plus jeune et qu’avec cette étape, je viens de boucler la boucle du Père Noël dans notre vie. Malgré tout, on a convenu que cette année, les lutins viendraient encore nous jouer des tours et qu’il pourrait participer lui aussi.
Je me fais la promesse que la magie de Noël ne mourra jamais chez nous et je retiens que, dans toute cette histoire, l’amour est ce qui compte le plus!
On dit que c’est lorsqu’on perd quelque chose qu’on réalise pleinement l’importance qu’on lui accordait. Pour ma part, je m’accommode comme je peux à toutes les nouvelles réalités de la pandémie actuelle. Je constate que nous avons tous en nous une incroyable capacité d’adaptation. Toutes ces choses qui font maintenant partie de mon quotidien, la première fois qu’elles ont frôlé mon esprit, je n’étais pas certaine de pouvoir y arriver. Puis, petit à petit, la résilience embarque. On se fait une raison, ou on se raisonne. Et on continue d’avancer. Un pas après l’autre, un jour à la fois.
Depuis le début de toute cette saga, il y a eu les bons jours et les mauvais. Il y a eu du très beau comme du très laid. On tombe parfois et on se relève. On cherche le bonheur, on se raccroche à l’espoir. On finit par en faire sa nouvelle routine : porter un masque, ne sortir que pour le nécessaire, socialiser avec des écrans, manger son resto à la maison. Tranquillement, je commence à faire mon petit deuil de Noël, pour ne pas être trop déçue dans un mois. J’ai toujours l’espoir, mais avec nos familles nombreuses, je ne sais pas trop ce qu’il sera permis de faire. Alors, je ne me crée aucune attente.
Mais, ces jours-ci, je suis tombée sur une photo de famille. Une photo avec mes deux sœurs; on se tient fort, serrées dans les bras l’une de l’autre. À travers la photo, je voyais l’insouciance, la chaleur, la joie. Et là, toute ma résistance, tout mon courage ont lâché. J’ai pleuré longtemps, comme si subitement, je venais de prendre conscience de tout ce qu’on a mis de côté depuis tant de mois déjà. Ce qui me faisait tant mal dans cette image, c’était de constater l’interdit de contact physique, si banal quand je suis avec elles. Le câlin. Même si je les ai vues quelques fois depuis ce printemps. Même si on se parle souvent, même si on se donne des nouvelles tous les jours. Je ne suis pas seule, mais j’ai eu soudain l’impression qu’une éternité me séparait de mes sœurs.
Il y a si longtemps que je n’ai pas senti leurs bras autour de moi, leurs têtes sur mon épaule. J’ai fait le tour de mes connaissances et de mes amis, je me suis remémoré tous leurs câlins et leurs étreintes. Toute cette chaleur, cette énergie et ce sentiment d’être aimée me manquent. Je crois que mon plus grand sacrifice, c’est celui-là. La pandémie m’a fait réfléchir sur le mécanisme de mon cerveau et de mon cœur, et plus spécifiquement sur mes sentiments et mes impressions. J’ai réalisé des choses que je n’avais pas encore pleinement comprises sur moi. J’ai pris conscience de ma compréhension du monde et des gens qui passent essentiellement par le non verbal. Bien au-delà des conversations et des confidences, malgré la grande bavarde que je suis, je suis vraiment une personne kinesthésique, tactile. Je suis sensible aux expressions du visage, au toucher, à l’énergie qu’une personne dégage en ma présence. J’ai besoin de ressentir tout cela pour comprendre et être à l’aise, pas seulement de voir, de lire ou d’entendre.
Alors que la vie sociale est restreinte, ce qui me manque le plus, c’est de faire et de recevoir des câlins. Comme s’il me manquait un morceau de compréhension. Comme si le message, l’émotion, le moment étaient incomplets. Dans ce monde où demain est incertain, il me semble qu’un câlin m’apaiserait. Je rêve du jour où je pourrai serrer ceux que j’aime dans mes bras, très fort et très longtemps. Effacer, dans une seule étreinte, toute la peur, l’angoisse et la tristesse des semaines parcourues.
« Bonjour! Je m’appelle Geneviève et j’adore les câlins ! »
Le Show du Refuge est un incontournable, tout juste avant les Fêtes, depuis maintenant 30 ans. Toutefois, pour sa 30e édition, celui-ci est forcé de se réinventer à cause des circonstances qu’on connaît qui mettent véritablement en péril son financement. En effet, il n’y aura pas de public pour le spectacle cette année (donc pas de vente de billets) et seuls les dons des téléspectateurs qui l’écouteront du confort de leur foyer pourront servir à financer le Refuge des Jeunes de Montréal.
À titre de comparaison, ce sont 2200 billets qui avaient été vendus l’année dernière et qui ont contribué à cette cause importante pour l’avenir de nos jeunes. Le Show du Refuge a donc grandement besoin d’attirer l’attention du public afin que tout le monde sache que plus que jamais, chaque don compte et fera une différence monumentale! En effet, à lui seul, le Show du Refuge permet de financer 25% des besoins financiers de l’organisme!
Mais en plus de faire une bonne action pour les jeunes, le public pourra profiter, le 13 décembre prochain à 20h sur ICI Télé, d’un spectacle absolument extraordinaire. En effet, de grands noms comme Lara Fabian, Lulu Hughes, Bruno Pelletier, Brigitte Boisjoli, Marie-Nicole Lemieux, Maka Kotto, Mélissa Bédard et le rappeur Sans Pression performeront pour notre plus grand plaisir! Et, quand on y pense bien, c’est quand même exceptionnel (dans le bon sens) de pouvoir profiter d’une telle soirée du confort de notre chez-nous avec les enfants, en pyjama si on le désire et avec des petites collations pour couronner le tout!
Comment nomme-t-on un Show du Refuge où vous êtes absents au spectacle mais quand même présents pour les jeunes ? Le No…
Si vous êtes abonné.e à la page Facebook du Woodooliparc, vous avez dû voir passer l’annonce comme quoi le parc serait fermé durant la saison hivernale, empêchant ainsi la tenue du célèbre univers de Frima.
MISE À JOUR – Malheureusement notre thématique FRIMA, la magie de Noël, ne pourra avoir lieu cette année… Les explications dans cette vidéo. Par contre, les créateurs de magie n’ont pas dit leur dernier mot… À SUIVRE 🎅🤶😉
Posted by Woodooliparc on Tuesday, November 3, 2020
Cette nouvelle est bien malheureuse, mais l’équipe créative du Woodooliparc a travaillé très fort dans les dernières semaines pour présenter une option intéressante aux familles québécoises : l’univers Frima en mode virtuel! Cette expérience se décline en différents forfaits adaptés à tous les budgets.
C’est donc l’occasion parfaite d’accueillir (virtuellement) des lutins chez vous et de vivre un beau moment en famille. L’Expérience Féérie virtuelle de Frima comprend une carte virtuelle pour se guider à travers les neuf vidéos de rencontre avec les lutins et la famille Noël, les deux contes, un spectacle de magie, dix vidéos racontant les secrets, traditions et origines de Noël, une routine d’exercice de la part du lutin Timbré, toutes les fiches des personnages, un cahier « Mon lutin et moi » et une visite en 360 degrés de la Maisonnée, de la Poste du père Noël et de la Fabrique de jouets. Toutes ces activités sont proposées au coût de 29,99$, c’est très abordable!
Si vous voulez vivre une expérience encore plus grandiose, vous pourriez opter pour l’un ou l’autre des trois forfaits proposés par Woodooliparc. Chaque forfait comprend l’Expérience Féérie virtuelle ainsi qu’un petit extra, comme une préparation prête à mélanger de chocolats chauds, une boîte gourmande de produits de la cabane à sucre ou des livres contenant les contes traditionnels du Woodooliparc.
C’est vraiment une excellente idée et une bonne manière d’apporter un peu de magie dans les foyers québécois malgré la situation exceptionnelle.
Vous trouverez plus d’infos sur les forfaits juste ici.
Noël, c’est tout un lot de recettes, de décorations et d’activités familiales qui nous rendent aussi heureux que nostalgiques. Il y en a des choses à penser! Heureusement, on peut faire participer les enfants; c’est même quelque chose qu’ils apprécient et des souvenirs qu’ils risquent de chérir longtemps. Aujourd’hui, je vous propose 10 bricolages (auxquels ils voudront assurément participer) qui amèneront la magie de Noël dans votre foyer.
1-Souvenirs de Noël
Je ne sais pas vous, mais moi, je collectionne les souvenirs, j’aime tellement cela. Je vous propose ici de beaux ornements souvenirs à faire avec vos enfants. Sur les photos, vous pouvez voir ce que j’ai fait avec mon bébé l’an passé, pour son premier Noël.
J’avais utilisé une boule de Noël standard et brillante (disponible au Dollarama). Différents ornements sont possibles pour ce projet. Vous pourriez en trouver plusieurs au Michaels tels que celui-ci ou celui-là. Pour réaliser ce projet, vous devez, sur l’ornement choisi, y peinturer les traces de pieds ou de mains de votre enfant ou encore, avec un enfant plus grand, le laisser peinturer et créer ses propres motifs de Noël. De plus, il existe de belles boules de Noël en plastique dans lesquels nous pouvons mettre une photo (Dollarama); cela peut aussi créer de beaux souvenirs.
2- Couronne de Noël en pâtes
Encore un bel ornement pour le sapin: j’aime tellement quand les décorations du sapin racontent une histoire. Ma fille a 18 mois et cette activité a vraiment été gagnante, mais le serais aussi avec des enfants plus grands. Avec ma fille, nous avons d’abord exploré les pâtes (toucher, trier, etc.). Ensuite, j’ai voulu les peinturer avec elle au pinceau, mais c’était difficile. Nous avons donc opté pour la peinture en sac!
Je vous explique: nous devons mettre les pâtes dans un sac en plastique refermable. Nous y ajoutons deux ou trois teintes de verts (peinture acrylique), en les versant tout simplement dans le sac. Ensuite, l’enfant s’amuse à brasser le sac. Ma fille a adoré puisqu’elle me voit souvent mariner mon poulet ainsi, avant de le congeler (pas avec de la peinture, je vous rassure!). Pour les plus grands, peinturer les pâtes au pinceau serait une bonne option. La dernière étape du bricolage consiste à coller le tout, à l’aide de la colle chaude, en forme de couronne.
3- Sapin de Noël en pâte
Encore des pâtes! Que voulez-vous, c’est beau, des pâtes. Ce petit sapin peut être intégré à un village de Noël près du sapin ou à la crèche, ou placé en décoration sur la table. Tout d’abord, vous devez peinturer les pâtes avec votre enfant (voir le bricolage numéro 2). Ensuite, pour fixer le tout, vous devez, avec une feuille de papier, créer un petit cône en tournant la feuille puis en la collant ainsi à l’aide de colle chaude. Pour finir, toujours à l’aide de la colle chaude, vous devez coller chaque pâte une à une en partant du bas. N’oubliez pas d’ajouter une pâte en boucle sur le dessus et vous pourriez aussi décorer votre arbre en collant quelques perles entre les branches ou en y ajoutant de la couleur.
4- Village de Noël
Le merveilleux village de Noël! Je n’en ai pas encore, mais j’aimerais le faire avec mes enfants quand ils seront plus grands. Différentes options s’offrent à vous comme utiliser de vieux blocs de bois pour les assembler en forme de maisons avant de les peinturer (à la peinture acrylique). Vous pourriez aussi construire les petites maisons avec du carton ou opter pour des maisonnettes de carton déjà assemblées à peinturer (disponible au Michaels). Le sapin de pâtes du bricolage ci-dessus ferait fureur dans votre village de Noël. Vous pourriez aussi faire de petits personnages en tissu ou bien avec des branches de bois: laissez aller votre créativité, toutes les idées sont bonnes!
5-Couronne de Noël
Pourquoi ne pas faire participer les enfants à la décoration extérieure de la maison? Voilà qui devrait les rendre fiers! Vous avez ici plusieurs options; il y a la couronne en papier (comme des guirlandes de papier que vous pouvez assembler pour créer une belle couronne, ou bien découper de belles feuilles de papier et assembler en couronne sur un cercle formé de la grosseur voulue avec une corde métallique), il y a la couronne traditionnelle à laquelle nous ajoutons nos peintures et bricolages (comme sur la photo où il y a une peinture réalisée par Nathalie Venne, artiste peintre, à partir du patron de l’artiste Renée Mullins), et plein d’autres options s’offrent à vous. Laissez votre imagination vous guider!
6-Biscuits et maisons en pain d’épices
Faire de vrais biscuits et maisonnettes en pain d’épices est tellement amusant et le résultat est si mignon qu’il fait mal de les manger. J’ai la solution pour vous : faire des biscuits et maisons en pain d’épices en carton, ils seront ainsi éternels. Vous pouvez créer les biscuits pour qu’ils viennent décorer le sapin (découper la forme dans le carton puis laisser l’enfant décorer avec de la peinture à relief comme il le ferait avec du crémage). La maisonnette pourra venir s’ajouter à votre village de Noël ou bien venir décorer la table. Une fois le carton découpé dans la forme voulue puis assemblé (la colle chaude est votre meilleure amie), ajoutez-y dentelles, rubans, boutons, peinture et tout ce qui pourra lui donner l’allure d’une maisonnette colorée en pain d’épices. Vous pourriez aussi réaliser ce projet proposé par Michaels: une maison de pain d’épices en céramique que vous trouverez ici.
7- Papier d’emballage
Emballer les cadeaux peut être un fardeau alors pourquoi ne pas transformer cette tâche en activité créative avec les enfants? Utilisez un papier cartonné ou un papier journal pour emballer vos présents et laissez vos enfants décorer vos emballages (peinture, dessins, collage, tout est permis!).
8- Sapin de Noël à velcro
Sur la photo, vous pouvez voir un sapin que j’ai fait pour ma fille; elle adore. C’est très simple à réaliser. Il suffit de peinturer un sapin sur un carton et d’y ajouter des décorations à l’aide de velcro. Ainsi, l’enfant pourra s’amuser à décorer le sapin comme il le souhaite en collant lui-même les décorations. Bien sûr, vous avez la possibilité de faire cela en format géant sur le mur. Dans ce cas, vous pourriez utiliser de la feutrine ou du carton de couleur pour couper le gros sapin et faire les petites décorations.
9-Bas de Noël
Ceci est mon propre bas de Noël datant de ma jeunesse. Que de beaux souvenirs. C’est ma maman, Nathalie Venne artiste peintre, qui a cousu ce bas. Il n’est pas nécessaire de le coudre si, comme moi, vos talents en couture sont limités, mais vous pourriez personnaliser les bas de la famille en y ajoutant les prénoms ou des motifs. Le tout pourra se faire à l’aide de la peinture pour tissus (soit peinture à relief pour tissus ou sans relief). N’hésitez pas à demander aux enfants de participer. Vos enfants pourraient même créer des mini bas de Noël décoratifs en feutrine; ça serait tellement joli, soit dans le sapin ou sur la rampe d’escalier.
10-Crèche de Noël
La belle crèche de Noël de la photo a été peinte par ma mère, Nathalie Venne artiste peintre, à partir du patron de l’artiste Renée Mullins. Vous pourriez, comme elle, peindre les personnages de votre crèche à partir de ce patron. Vous pourriez aussi créer une crèche complètement différente. Par exemple, faire les personnages en tissus, en rouleaux de papier de toilette, en bâtonnets de bois, etc. Faites participer les enfants au projet et écoutez leurs idées. Votre crèche sera assurément mémorable!
11- Idée bonus! La porte du petit lutin de Noël!
Pourquoi ne pas agrémenter la légende du lutin de Noël en y ajoutant une mini porte par laquelle il passera? Celle-ci peut être coupée dans le carton puis décorée par les enfants. Vous pourriez aussi construire une petite maison de carton à votre lutin pour qu’il se repose quand il est trop fatigué. Il y a tellement de possibilités.
Le fameux calendrier de l’Avent chocolaté, tout le monde l’adore, mais pourquoi ne pas tenter de le modifier un peu afin de nous aider à patienter jusqu’à Noël différemment? Il y a tellement d’idées disponibles sur le web que j’en ai regroupées quelques-unes ici en commençant par 5 idées pour fabriquer un calendrier à la main puis 6 idées de contenus pour votre calendrier.
Fabriquer un calendrier de l’Avent : Oui, c’est possible!
1- Vous pouvez vous procurer un modèle en bois tel que celui-ci (disponible chez Michaels). Il ne vous reste plus qu’à le peinturer en famille! Vous le trouverez ici!
2- Utilisez un sac de rangement de chaussures tel que celui-ci (il doit avoir au moins 24 pochettes) et le décorer. Chaque pochette représentera alors une journée. Vous trouverez celui de la photo ici.
3- Utilisez du carton pour créer vous-même les petits tiroirs. Pour ce faire, vous aurez besoin de carton, de colle chaude et de beaucoup de patience!
4- Utilisez des rouleaux de papier de toilette vides que vous refermerez avec un carton après les avoir remplis. Vous pourrez les décorer et les coller pour former un sapin de Noël ou encore les emballer individuellement avec du papier coloré afin de créer ce qui ressemblera à un bonbon. Vous l’aurez compris: un rouleau = une journée.
5- Utilisez une enveloppe pour chaque jour et accrochez-les avec des épingles à linge sur un cintre ou un mobile.
Des idées pour remplir votre nouveau calendrier de l’Avent
1-Vous pourriez lire un livre de Noël différent chaque jour. Vous pouvez choisir de placer les livres dans le calendrier (si vous avez un format géant), ou d’y glisser seulement le titre du livre du jour.
Vous trouverez de nombreux titres festifs en librairie et dans les bibliothèque. Personnellement, j’adore celui que je vous présente ci-dessous et que vous trouverez ici.
2- Pourquoi ne pas remplacer les chocolats par les bonbons d’Halloween? C’est une façon originale de les terminer.
3- Vous pourriez aussi cacher un petit papier dans chaque pochette de votre calendrier. Sur ce papier, une activité familiale serait inscrite chaque jour; prendre un bon chocolat chaud plein de guimauves, faire des crêpes pour souper, aller glisser dans la neige, écouter un film de Noël en famille, cuisiner des biscuits en pain d’épice ensemble, écouter des chants de Noël, lire une histoire de Noël, faire un dessin de Noël, etc.
4- Une collaboratrice TPL Moms m’a aussi donné une idée merveilleuse : envoyer une lettre par la poste à l’enfant chaque jour de décembre. Cette lettre pourrait venir du père Noël en personne. Il pourrait proposer des activités, cacher de petits chocolats dans certaines de ses lettres, il pourrait aussi encourager l’enfant dans ses tâches quotidiennes, etc.
5- Il pourrait aussi y avoir un petit cadeau différent pour chaque jour; une canne de Noël, un bijou, de nouveaux crayons de cire, un livre à colorier, un bonnet de Noël, de la pâte à modeler, etc.
6- Le calendrier de l’Avent pourrait se faire en collaboration avec votre lutin de Noël. Le petit lutin pourrait livrer une lettre chaque jour, proposer une idée d’activité, offrir une surprise, etc. Par exemple, le lutin pourrait être trouvé par les enfants baignant dans une tasse de chocolat chaud, cela sera le déclencheur pour l’activité de la journée : faire nos chocolats chauds. Le lutin pourrait aussi être trouvé en train de faire l’ange dans du sable lunaire (farine avec de l’huile végétale ou de bébé), l’activité de la journée sera donc de jouer dans le sable lunaire. J’adore utiliser le traditionnel lutin de cette façon avec mes enfants.
Allez-vous créer votre propre calendrier de l’Avent cette année?
Chaque année, j’essaie de me renouveler dans les décorations de Noël. Toutefois, je le fais sans me lancer dans les dépenses folles. Je réutilise, je transforme, je modifie et je rajeunis le tout. Voici quelques idées déco que j’ai explorées au cours des dernières années.
Les chandeliers et centres de table zéro déchet
J’aime la magie des chandelles et des lanternes en hiver. Pour en créer, je réutilise les boîtes de conserve, les pots Masson et les bouteilles de vin (vides évidemment, il faut les boire avant, pas facile le temps de fêtes!) Je décore le tout de branches de sapin ou de restants d’emballages cadeaux. J’y dépose de petites chandelles ou des fils lumineux aux LED (le LED ne dégage pas de chaleur, c’est plus sécuritaire.)
Il est très facile de se créer un petit centre de table romantique; il faut quelques verres à vin de différentes grandeurs posés à l’envers, quelques décorations de Noël à l’intérieur du verre et une chandelle posée sur le pied. Voilà, le tour est joué.
Les décorations rustiques
Avez-vous fait des travaux de rénovation dernièrement? Il est possible de se faire de belles décorations en bois avec les retailles qui traînent dans le garage. J’ai peint quelques morceaux de bois avec des restants de peinture de maison. J’ai les ai ensuite décorés en cadeau de Noël pour embellir mon entrée.
Vous pourriez aussi utiliser une palette que la shop d’à côté veut jeter. Je les utilise pour protéger mes arbustes de l’hiver. Mes enfants s’en donnent à cœur joie quand vient le moment d’y peindre des bonshommes de neige et des sapins de Noël. Okay… les résultats laissent parfois à désirer, mais les enfants en sont fiers. C’est ça, la magie de Noël!
Les décorations d’intérieur
Est-ce que vos enfants sont comme les miens, c’est-à-dire qu’ils se font des collections de cocottes et de glands de chêne à n’en plus savoir quoi en faire? C’est le moment de les utiliser. Les filles les barbouillent de blanc, je prends quelques boules de Noël, je dispose le tout dans un grand vase dans lequel je glisse un petit fil lumineux LED. Je fabrique aussi quelques décorations naturelles pour le sapin de Noël. Les cocottes, c’est un must!
Avez-vous des idées de décorations récupérées à nous partager?
Pandémie oblige, il faut se réinventer! Le traditionnel Défilé du père Noël de Destination centre-ville ne pourra malheureusement pas avoir lieu, mais l’équipe derrière le Défilé a plus d’un tour dans son sac et propose des dizaines d’activités amusantes pour les familles dans le cadre de l’événement Sur les traces du père Noël.
Pour participer, il faut tout d’abord se procurer le passeport Sur les traces du père Noël (disponible en ligne dès le 21 18novembre). Ce passeport permettra aux enfants de réaliser des défis et de courir la chance de gagner de beaux prix. Le passeport propose de réaliser deux parcours plus amusants l’un que l’autre, soit Le trajet des lutins taquins et La mission de Rudolph.
Le trajet des lutins taquins propose aux enfants de partir à la recherche des habits du père Noël que les lutins ont cachés dans treize commerces de la rue Sainte-Catherine! Dans le passeport, de précieux indices guideront les familles vers les items sous lesquels une lettre a été inscrite. À la fin du trajet, il faut démêler les lettres trouvées et obtenir les trois mots secrets. Le parcours est d’une durée de 35 à 45 minutes.
La mission de Rudolph propose aux enfants et aux adolescents de suivre la trace des éléments de la nature afin de permettre au traîneau du père Noël de s’envoler. Les familles déambuleront dans le centre-ville à la recherche des éléments et de trois chiffres à noter dans le passeport. Le parcours est d’une durée de 2h30 à 3h.
Avec les informations trouvées lors des deux activités, les familles pourront s’inscrire en ligne et courir la chance de gagner plusieurs cadeaux, dont des chèques-cadeaux de 1000$ provenant des commerces du centre-ville.
Outre les parcours, les familles pourront admirer les chars allégoriques du Défilé, dont le superbe traîneau du père Noël et les 700 illuminations dans les rues. Un atelier de jouets à l’angle des rues Guy et Sainte-Catherine récupérera les jouets dont on ne se sert plus afin de leur donner une seconde vie et de les remettre aux familles dans le besoin.
Toutes ces activités se dérouleront du 21 novembre au 28 décembre 2020. Vous trouverez toute l’info ici.
Psst. Pour les gens de Québec, sachez que la traditionnelle Parade de jouets aura lieu en mode safari cette année. Découvrez-en plus juste ici.
Le temps, on le cherche sans cesse et ne le trouve que rarement. Le temps pour soi, le temps pour nous deux, le temps avec chacun d’eux, le temps pour aider, le temps pour écrire, le temps pour jouer, le temps pour rire, le temps pour vivre. Courrez-vous, comme moi, après le temps?
L’avez-vous trouvé? Je le cherche encore. Je le cherche quand je ferme les yeux, épuisée de ma journée avec l’impression de manquer de temps. Je le cherche quand mes enfants en veulent plus avec moi. Je le cherche, je le cherche. Le temps se fait discret. Nous passons des heures à le chercher, à l’attendre, alors que lui, pendant ce temps, il file à toute vitesse, puis, nous perdons le peu de temps que nous avions. Comme si nous regardions notre vie passer en mode accélérée à la télévision, juste devant nos yeux. Tout va si vite, le temps ne s’arrête jamais.
Et si nous nous arrêtions? Si nous prenions la décision de juste s’arrêter? De prendre une pause de ce rythme trop rapide? De reprendre le contrôle de la manette de nos vies pour enlever le mode accélération, puis, pourquoi pas, mettre sur « pause » le temps d’une respiration. Prendre le temps de rire, de pleurer, de jouer, de profiter. Prendre le temps d’être, puis d’aimer. Prendre le temps, même quand on ne le voit pas, le prendre pareil et forcer le tourbillon autour de nous à s’arrêter, le temps de reprendre sa respiration. Prendre le temps parce que si nous ne le prenons pas, le temps ne viendra pas. Il ne suffit pas de l’appeler pour qu’il accoure, il faut forcer les choses un brin et juste prendre le temps. Prendre le temps de profiter de chaque instant, prendre le temps de profiter de nos enfants pendant qu’ils sont encore des enfants, prendre du temps pour notre couple parce que l’amour, prendre du temps pour notre bien-être parce que nous sommes importantes, prendre du temps pour s’amuser juste parce que, tout simplement, prendre le temps parce que nous le méritons. Prenons le temps. Oublions la liste des choses à faire un instant, juste un instant. Oublions la poussière et la vaisselle, juste un instant. Puis, profitons de cet instant pour vivre plus doucement et voir passer le temps.
J’aimerais profiter de cet article pour vous présenter un journal qui m’a aidée dans ma gestion du temps, mais surtout dans l’établissement de mes priorités pour ne plus courir après le temps, mais marcher, main dans la main, avec lui. C’est le journal SOIES que vous trouverez sur le site web de la compagnie qui a aussi une page Facebook que vous pouvez suivre.
Arrivez-vous à trouver le temps pour tout ce que vous voulez faire?