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Le sport fait de moi une meilleure maman

(CHRONIQUE)

Lundi, 18h30. Une froide soirée de novembre, on vient de revenir à l’heure normale de l’Est. Il veut neiger, mais seuls quelques flocons timides frôlent le sol.

« Maman, on peut aller faire un tour du bloc? »

Bon, ma fille de presque 7 ans veut dépenser son énergie. J’enfile mon manteau d’hiver, mon foulard, ma tuque, mes mitaines, bref, tout ce que j’ai de plus chaud. On va faire un p’tit tour, je n’aurai pas le temps de me réchauffer de toute façon.

Cinq tours plus tard, on court toujours. Inutile de vous dire que la tenue hivernale était de trop. On a fini par jogger quatre kilomètres en se parlant dans une langue imaginaire « pour que les gens ne comprennent pas ». Ça fait rire ma fille, même si on ne se comprend pas plus. Mais on se comprend autrement. On sait toutes les deux que bouger nous fait le plus grand bien.

Je suis une athlète. Pas professionnelle, loin de là, sauf que le sport, de plus ou moins haut niveau, a toujours fait partie de ma vie. C’est grâce à lui que je suis qui je suis.

Si je suis déterminée, c’est grâce à l’athlétisme.

Si je prône la collaboration et l’entraide, c’est grâce au soccer.

Si je m’adapte facilement à toutes sortes de situations et d’environnements, c’est grâce au ski de fond.

Si j’ai autant d’endurance, c’est grâce à la natation.

Si je n’ai pas peur d’affronter de nouveaux défis, c’est grâce à la boxe.

J’ai grandi dans une famille de skieurs. Avant même de commencer l’école, je suis tombée amoureuse du ballon rond. Adolescente, je partais courir pendant des heures pour chasser ma colère. Enceinte, la piscine et mes gants de boxe étaient mes meilleurs amis.

Puis, deux césariennes plus tard, je continue de m’entraîner cinq fois par semaine. Je continue de remercier mon corps de suivre, de me permettre, encore aujourd’hui, de pratiquer toutes ces activités qui ont forgé mon caractère. Surtout, je continue parce que je sais qu’en m’imitant, mes enfants se découvriront, à leur tour, une foule de belles qualités.

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10 raisons d’encourager votre enfant à écrire des cartes de vœux de Noël

Ah, les fameuses cartes de voeux! Sont-elles vraiment essentielles, ou juste un morceau de papier de plus qui ira bientôt au recyclage? Je crois personnellement qu’elles sont une petite attention bien adorable et j’ai pensé vous donner aujourd’hui 10 bonnes raisons d’encourager votre enfant à les écrire avec vous (et pourquoi pas les bricoler en famille plutôt que de les acheter en magasin, tant qu’à y être?).

1 – Parce que ça fait partie de la magie de Noël.

Ah la la! Noël! La neige qu’on regarde tomber depuis sa fenêtre, le sapin joliment décoré par nos bambins, les sablés qui sortent du four, Michael Bublé qui entonne ses classiques et les cartes de vœux!

Une tradition tendre et chaleureuse que nous devons absolument transmettre à nos mini-nous, parce qu’avouons-le, des vœux par courriel, ça n’a pas le même charme!

2 – Parce que recevoir une carte postale procure tellement de bonheur.

Quelle joie de découvrir au milieu des factures, des journaux et des circulaires ce petit bout de carton rectangulaire avec notre nom joliment écrit en manuscrit dessus. Un petit trésor en papier qui a plus de valeur que tous les bijoux de la Terre. Une attention qui apportera assurément le sourire à la personne qui la recevra.

3 – Parce que ça permet à notre enfant de pratiquer son écriture.

Les mini-nous en ont assez de faire leurs devoirs? Voici la solution! Un exercice de français dissimulé derrière cette activité qu’on justifiera par « Mais ça fera tellement plaisir à votre grand-mère! ».

4 – Parce que 2020 nous a éloignés des nôtres.

Il n’est pas question de garder comme seul souvenir de 2020 l’éloignement, le manque, l’absence de nos proches. Quoi de mieux que d’apporter de la douceur à cette année qui en a cruellement manqué? Alors, comme il nous est impossible d’aller serrer fort dans nos bras tous ces personnes chères à notre cœur, cette petite attention postée y déposera un baume.

5 – Parce qu’il y a l’excitation d’attendre une carte en retour.

C’est certain que la génération des mini-nous ne connaissent pas ce que c’est d’attendre puisque tout est si instantané de nos jours, mais pourquoi ne pas leur faire découvrir?

6 – Parce que ça nous replonge dans notre enfance.

Vous souvenez-vous, quand vous étiez petit.e, votre correspondance avec cet enfant qui habitait parfois dans un autre pays, parfois dans la ville d’à côté? Ou avec vos amis pendant les longues vacances d’été? Cette excitation de recevoir de leurs nouvelles nous poussait à vérifier la boîte aux lettres 5 fois dans la journée et à guetter la tournée du facteur.

Ces longues lettres où l’on racontait, sans artifice, les moindres détails, même les plus insignifiants, de nos journées.

7 – Parce qu’une carte, ça laisse une trace et crée de magnifiques souvenirs pour plus tard.

Alors, oui, nos mini-nous ne se rendent pas encore compte de la valeur d’un souvenir, mais dans le futur, quand ils replongeront dans cette boîte à chaussures où ils auront conservé toutes les cartes reçues de Grand-Maman et de Grand-Papa, ils souriront. Et rien que pour ça, ça vaut le coup de les pousser un peu à la tâche.

8 – Parce qu’il y a l’excitation d’acheter la carte, l’écrire, choisir le timbre et la poster.

Ce n’est pas juste d’envoyer la carte qui compte, c’est aussi le temps que nous avons pris pour la choisir, composer le texte, soigner son écriture, choisir son timbre et glisser la précieuse carte dans la fente de la boîte aux lettres. Toutes ces petites étapes qui peuvent paraître banales, mais qui ajoutent une petite pincée d’émotion.

9 – Parce que c’est une belle activité à proposer à son enfant pour lui sortir le nez de son écran.

Si on souhaite pousser l’activité plus loin, on peut même proposer à nos mini-nous de confectionner eux-mêmes ladite carte de vœux!

10 – Parce que Grand-Maman et Grand-Papa aimeraient recevoir autre chose que la liste du père Noël. 

Imaginez la surprise de Grand-Maman et de Grand-Papa! Une carte de la part de nos mini-nous. Une carte qui leur envoie juste plein d’amour. Une carte à laquelle eux aussi vont prendre beaucoup de plaisir à répondre.

Finalement, tout le monde y gagne et la magie perdure!

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La Parade des jouets de Québec aura lieu en formule «safari» cette année!

Malgré toutes les incertitudes de la situation pandémique actuelle, l’incontournable Parade des jouets aura bel et bien lieu cette année et cette annonce est assurément un petit baume sur le quotidien de nombreuses familles de la ville de Québec qui attendent chaque année cet événement avec impatience.

Évidemment, l’équipe d’organisation de la parade a dû faire preuve de créativité pour imaginer une formule à la fois magique et sécuritaire pour tous; c’est donc une parade en formule « safari en voiture » qui sera proposée le 14 novembre prochain. Il y aura des départs toutes les demi-heures, entre 10h et 16h, et vous pourrez réserver gratuitement votre place dès le 10 novembre à 10h sur le site de la Parade des jouets. La réservation est obligatoire pour participer à l’activité!

Crédit:Parade des jouets

Plutôt que de se déplacer, les chars allégoriques fantastiques animés par des danseurs, des personnages et des musiciens vous attendront tout au long du parcours que vous découvrirez du confort de votre voiture. Évidemment, le père Noël sera aussi de la partie et les enfants pourront lui remettre leur lettre comprenant leurs plus grands souhaits pour les Fêtes. Si vous voulez notre avis, c’est encore mieux comme ça, surtout si les températures sont fraîches cette journée-là! 

« Nous avons tous été touchés d’une façon ou d’une autre par cette crise de la COVID-19 et encore plus les enfants. C’est pour eux que nous travaillons à mettre sur pied cet événement depuis bientôt 20 ans et cette année c’était plus important que jamais. Nous avons fait les efforts nécessaires et travaillé très fort pour que notre édition 2020 soit une formule spéciale, mais surtout un événement magique. Nous sommes particulièrement très fiers, grâce à nos partenaires, de pouvoir offrir un événement, et ce dans un environnement tout à fait sécuritaire » explique M. Pierre Dolbec, Président du CA de la Parade des jouets, par voie de communiqué.

Crédit:Parade des jouets

La Parade des jouets récoltera aussi, en collaboration avec La Société de Saint-Vincent de Paul et La Joujouthèque Basse-Ville, les denrées alimentaires non périssables ainsi que des jouets usagés (ou neufs) pour les redistribuer aux enfants de familles dans le besoin de la grande région de Québec. Exceptionnellement, les toutous ne sont pas acceptés pour des raisons d’hygiène. Tous les items recueillis seront mis en quarantaine avant d’être redistribués.

De quoi faire le bonheur de bien des familles et ajouter un peu de magie dans la période des Fêtes!

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Les mots que j’écris à mon enfant

(CHRONIQUE)

Depuis que Minilove est né, je lui écris régulièrement. Je lui raconte une histoire, son histoire. J’ai reçu un beau carnet tout simple au shower de bébé et j’ai décidé, un peu avant sa naissance, de prendre le temps de lui écrire pour lui laisser des traces de mes pensées. Je lui écris à la main, je trouve que c’est encore plus intime de cette façon.

Au départ, l’idée de lui écrire venait du fait que je voulais être certaine qu’il sache à quel point je l’aime si jamais je devais mourir (un peu dark je sais). Personne n’est à l’abri d’un accident, d’une maladie ou d’une quelconque tragédie. Je me disais que l’écriture était un moyen de laisser parler mon cœur et de lui transmettre tout l’amour que j’ai pour lui. Évidemment, je ne souhaite pas mourir avant longtemps!

Je ne me mets pas de pression, j’écris quand j’ai le temps et quand j’en ressens l’envie. De quelques phrases à plusieurs paragraphes par semaine, je laisse libre cours à mes idées, mes pensées, mes inquiétudes et mes fiertés. Je lui adresse une sorte de lettre. Je tente de relater les événements importants, de lui parler de son sommeil difficile et de ses sourires éblouissants. Je lui ai raconté le déroulement de sa grossesse, les péripéties de sa naissance, la joie de son premier « maman » et la fierté de ses premiers pas.

Je ne relis pas ce que je lui écris, pas pour l’instant du moins. Je suis certaine que parfois mes phrases ne sont pas cohérentes, que les idées se perdent et s’entremêlent, sans compter les probables fautes d’orthographe qui s’y glissent. J’y barbouille parfois des mots pour en utiliser des plus justes. Ce qui m’importe, c’est de tenter de transmettre l’importance qu’il a dans ma vie, l’amour inconditionnel que je lui porte et à quel point il me permet de grandir chaque jour. Je veux qu’il sache que je chéris chacune des siestes collées et les nuits en cododo, même si ce n’est franchement pas toujours facile. Je souhaite lui rappeler que j’adore passer mes doigts dans ses cheveux et que je me sens pleinement accomplie dans mon rôle de maman lorsqu’il pose son regard dans le mien. Bien que certaines pages aient vu mes larmes tomber, la plupart sont remplies de phrases criantes de vérité, de sincérité et de bonheur.

J’aime penser qu’un jour, il feuillettera peut-être les nombreuses pages de son cahier et qu’il sera ému, surpris ou heureux en lisant mes mots. Dans quelques années, peut-être, je relirai mes textes, le cœur nostalgique et la larme à l’œil. J’espère pouvoir rire de ma naïveté de nouvelle maman et réaliser l’ampleur du chemin parcouru. Une chose est certaine, je ne pense pas que je lui dirai trop souvent à quel point je l’aime.

Quelles traces laissez-vous de votre histoire de parents?

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Une collection de vêtements par des survivantes de violence conjugale

Est-ce que vous saviez que chaque année à Montréal,15 500 appels au 911 sont dus à de la violence conjugale et/ou intrafamiliale? Je travaille dans le domaine de la violence conjugale depuis plus de douze ans déjà. J’en ai vu des injustices. Mais j’ai aussi eu le privilège d’être témoin de la résilience des survivantes. Dans le cadre de mes fonctions, j’ai par ailleurs eu l’opportunité de travailler pour un super projet qui verra le jour bientôt.

En effet, tout a débuté avant la pandémie. Rachel-Diane Epoupa m’a approchée pour me parler du projet qu’elle voulait mettre sur pied en collaboration avec des survivantes de violence conjugale. Rachel-Diane détient une maîtrise en développement économique et communautaire de l’Université Concordia, est designer et propriétaire de la compagnie Niango (qui signifie Femme en langue Bassa’a et Duala du Littoral au Cameroun).

Un groupe composé de cinq mères, qui ont survécu à différents types de violence, s’est créé. Il était question de permettre à ces femmes de partager leur vécu dans un espace sécuritaire et, par ce fait, de tisser des liens entre elles. Par la suite, elles ont discuté de mode, de leurs goûts, de textures, de couleurs, d’accessoires, du dessin de vêtements, etc. Mais surtout, elles ont discuté du message qu’elles veulent faire passer avec cette collection.

Le thème de la renaissance revenait souvent. Sortir d’une relation violente, c’est comme renaître vers une nouvelle vie. De là vient le nom de cette collection de vêtements Renaître. Ce projet d’art communautaire a pour but d’augmenter l’estime de soi des participantes et de contribuer à leur autonomie financière.

Pour chaque vente de la collection Renaître, 20% des bénéfices seront distribués aux participantes. Ce projet d’art communautaire veut surtout sensibiliser la population à la problématique de la violence conjugale.

Le projet en est à la deuxième phase, mais des dons sont nécessaires afin de poursuivre le travail. Les fonds serviront entre autres à la confection des patrons, d’échantillons, l’achat des tissus, confection des designs, la logistique, etc. Il est à noter que les broderies et le perlage seront faits à la main par des femmes artisanes autochtones d’ici.

L’objectif est de 8 500$, mais seulement 1 651$ ont été recueillis et il ne reste que 39 jours pour atteindre l’objectif financier. Si vous voulez contribuer à ce super projet et, ainsi, contribuer à l’autonomie financière de ces survivantes; vous pouvez le faire ici.

Au nom des ces super mamans, de Rachel-Diane ainsi que de moi-même; nous vous remercions infiniment pour votre générosité.

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Je fais découvrir les cultures autochtones à mes enfants

« Un peuple qui ne connaît pas son passé, ses origines et sa culture ressemble à un arbre sans racines. » – Marcus Garvey

Je connais l’histoire de mes ancêtres et j’en parle régulièrement à mes enfants. Nous avons un bel arbre généalogique à la maison que nous avons bricolé ensemble. Je suis curieuse et j’aime l’humain. Je suis particulièrement touchée par la culture autochtone. Cette communauté véhicule des valeurs incroyablement profondes depuis des millénaires. C’est une culture riche, spirituelle et extrêmement respectueuse de la terre et de la nature. S’y plonger est un retour aux sources inévitable.

Le drame de la mort de Joyce Echaquan m’a beaucoup ébranlée, comme tant d’autres Québécois.es. Je me suis demandé comment faire pour que le racisme systémique n’influence pas l’éducation de mes enfants. Je devais absolument faire un move.  Lorsque l’humain ne connaît pas, il a peur et lorsqu’il a peur, il juge. Il est grand temps d’apprendre à connaître l’humain au-delà de ce qui nous a toujours été présenté dans nos livres d’histoire et dans la société. Si on arrive à casser cela, nos enfants pourront enfin voir au-delà de la version discriminatoire de l’histoire qu’on nous enseigne actuellement sur des peuples qui étaient ici bien avant nous.

Je me suis familiarisée avec cette culture. Dans mes recherches, je suis tombée in love avec le rappeur québécois d’origine Algonquine, Samian. Ses textes sont lourds de sens et de sensibilité. Je me suis procuré son recueil de poésie, La plume d’aigle, dans lequel je me suis laissée porter. D’ailleurs, Samian sera au côté du rappeur Biz du groupe Loco Locas le samedi 7 novembre à Historia pour présenter un documentaire sur les 30 ans de la crise d’Oka.

Crédit:Biz et Samian Crédit photo: Historiatv

J’ai connu Elisapie, auteure-compositrice-interprète, qui d’ailleurs s’est mérité le Félix de l’artiste autochtone de l’année à L’ADISQ 2020 dimanche soir dernier. Elisapie est la porte-parole du mouvement #JusticeforJoyce. Sa voix est pleine de douceur, mais également très puissante dans ses propos féministes.

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White carpet avec Félix et son amautik! Particulièrement fière de ce prix @adisq pour meilleur show (autres langues) et dans mon cas, l’autre langue c’est ma langue Inuktitut. Nakurmiik gala de l’adisq for the show of the year (autres langues) award. Je partage ce prix avec Gabrielle Rémillard @gabrem pour la mise en scène! Maurin Auxéméry pour absolument tout. @julbidar Management. Sophie Bernier @sophiebrnrb à la prod. @bonsound et agent de booking Pat Naud. Merci à mes musiciens sensibles et ultra généreux qui me font vibrer chaque fois: Joe Grass @joegrassmtl Josh Toal @to.let.you.know @jeansebastienwilliams Evan Tighe @evtighe Pascal Delaquis @oflaki @kusterrobbie @idatoninato @jason.sharp.370 @ameliemandeville @beatricedeerband Tour manager et meilleur sound man en ville @alexfallu pour concept lumière et projections @maxine.drury et @julbasse Alexandre Gemme. @melaniebrisson_styliste pour mes nombreux kit de scène et nombreux souliers qui rend ma valise très lourde 😉 @juliecussonmakeupartist qui arrive à me calmer souvent! Nakurmiik Avataq cultural institut for the visual archives. Les salles de spectacles donc on s’ennuie tant! Nakurmiik to you all who come to our shows. See you en 2021! We miss you and can’t wait to be on stage again. It’s the one place that teaches you to be strong, to be real, a place where it’s ok to be overly emotional 😘• • • • #showdelannee #adisq #galaadisq #felixtrophee #theballadoftherunawaygirl #elisapie #amautik #whitecarpet

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J’ai été étonnée de la liste de lectures disponibles chez Renaud Bray concernant les Premières Nations. J’en ai consulté de l’auteur et anthropologue Serge Bouchard. Je comprends maintenant beaucoup mieux toutes les souffrances que les Premières Nations ont vécues à cause des différentes stratégies d’assimilation qui leur ont été imposées. J’ai consulté des livres pour enfants, dont ceux proposés par TPL Moms ici, ainsi que la collection Les Mohawks, des éditions Premières Nations.

Je sais que j’ai fait très peu, mais je l’ai fait pour familiariser mes enfants et ma famille à cette culture tellement riche. Je me suis émerveillée de connaître la signification du tipi et du capteur de rêve qui décore la chambre de mon enfant. Je me suis éblouie devant le dessin de l’ours et de la tortue comme je ne l’avais jamais fait auparavant.

Est-ce que vous trouvez important d’en apprendre plus sur les cultures autochtones?

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J’aimerais pouvoir être là pour ma soeur qui vient d’accoucher

(CHRONIQUE)

Lorsque j’ai accouché de ma fille au début de l’année, ma sœur fut réellement ma bouée dans la tempête. Sans elle, j’aurais sans doute été complètement paniquée devant la montagne de changements et d’incertitudes qui se présentait à moi. Grâce à elle, ma maternité est un chemin beaucoup plus tranquille. Quand quelque chose cloche, je peux toujours compter sur elle pour m’épauler et me prodiguer des conseils simples et concrets. Je souhaite à toutes les nouvelles mamans de pouvoir compter sur une personne comme ça, qui saura les calmer et les ramener sur Terre lorsque nécessaire.

Donc évidemment, lorsque ma sœur m’a annoncé sa nouvelle grossesse, je me suis dit que je voulais lui rendre la pareille. Sans doute pas de la même manière, mais je voulais qu’elle puisse compter sur moi, malgré la distance, le travail et nos réalités différentes. Je voulais être là pour l’aider à sa sortie de l’hôpital. L’aider avec les tâches ménagères du quotidien qui deviennent des épopées avec un bébé tout neuf dont il faut s’occuper. L’aider à gérer son plus grand qui ne comprendra pas pourquoi il n’est soudainement plus l’unique priorité de maman. L’aider à retomber sur ses pieds et à retrouver le fragile équilibre qui permet aux nouvelles mamans de manger chaud et de prendre une bonne douche chaude.

Depuis quelques semaines, j’essaye de me forcer à accepter l’inacceptable; je ne pourrai pas être là pour ma sœur, du moins pas de la manière dont j’aurais voulu. Avec la deuxième vague de la COVID qui frappe la province d’un peu partout, je comprends qu’il est plus important que jamais de limiter nos contacts. La dernière chose que je voudrais, c’est de rendre ma sœur et son bébé malade. Même si c’est très rationnel, c’est difficile à accepter. D’autant plus que nous n’habitons pas dans la même région. Je ne pourrai même pas ne serait-ce que lui laisser de petits plats chauds sur le perron en lui faisant des « bye-bye » par la fenêtre.

Plus le temps passe, plus j’ai peur de ne pas voir ma nouvelle nièce avant longtemps. Très longtemps. Et je ne parle même pas de ma fille qui grandit sans sa famille. Lorsque je vois les gens se regrouper dans les parcs ou dans les centres d’achat, je pense à ma sœur et à toutes ces familles qui devront ramener leur nouveau bébé à la maison sans aide pour faciliter la transition. J’enrage à l’idée que l’insouciance de certains coûte si cher à d’autres personnes, qui elles, respectent les règles avec soin.

Comme toutes ces femmes qui ont accouché dans les derniers mois, je sais que ma sœur s’en sortira. Elle peut compter sur un mari extraordinaire prêt à tout pour prendre soin d’elle et de leurs enfants. Ce ne sera sans doute pas des premières semaines faciles pour eux, mais elles finiront par passer. Comme cette deuxième vague, qui finira par passer un jour, comme tout le reste.

Vous avez une histoire à partager? Écrivez-nous au info@tplmag.com

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Auteur(e)s recherché(e)s pour plus de diversité en enseignement

Parce que plein de cocos veulent des écrivains qui les représentent. J’enseigne dans la grande région de Montréal depuis de nombreuses années. J’ai donc la chance d’enseigner à des élèves qui ont pour la majorité vécu dans un autre pays. Ça nous permet d’échanger sur leurs cultures et leurs réalités. En classe, j’en profite pour parler de leur langue maternelle et de faire des parallèles avec le français. J’ai aussi un projet avec des livres bilingues.

Quand j’organise une activité en classe, j’aime qu’elle reflète la diversité présente dans la classe et dans la société. Depuis maintenant quelques années, il y a un programme du gouvernement, le programme Répertoire culture-éducation (un nom zéro sexy, mais qui dit bien ce que c’est). Il permet d’avoir du financement pour inviter des artistes de tous genres en classe, autant au primaire qu’au secondaire. De nombreux écrivains, musiciens et autres artistes talentueux offrent des activités culturelles aux élèves. Malheureusement, dans certaines catégories, il y a peu de diversité. Comme je ne représente pas la diversité présente dans ma classe, j’essaie d’inviter des artistes qui eux, représentent les différentes nationalités des élèves.

L’an prochain (ou selon la COVID-19), j’aimerais monter un projet d’écriture sur plusieurs semaines avec un auteur auquel mes élèves pourraient s’identifier. Je souhaite leur montrer qu’écrire des livres n’est pas réservé à une certaine catégorie de gens et que leur réalité et leurs idées valent la peine d’être exprimées et lues.

En ce moment, le programme est justement en période d’inscription pour les artistes et écrivains jusqu’au 15 janvier 2021. Passez le mot!

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J’anticipe le mois de novembre et la déprime saisonnière

(CHRONIQUE)

Depuis plusieurs années, j’ai remarqué que mon moral est affecté par l’hiver. Même si tout l’hiver est souvent difficile, c’est le mois de novembre qui est le pire. Sans avoir de diagnostic officiel, je fais probablement partie des personnes qui présentent des symptômes légers de dépression saisonnière.

Une perte générale de motivation, une fatigue qui ne semble jamais s’en aller, les émotions à fleur de peau et un manque d’intérêt envers les choses qui me rendent habituellement heureuse sont mes symptômes principaux. Ce sont des symptômes somme toute légers, certaines personnes peuvent être beaucoup plus affectées par la dépression saisonnière, allant même jusqu’à avoir des idées suicidaires.

Le manque de lumière, de soleil et de chaleur sont souvent en cause. Le changement d’heure est souvent l’élément déclencheur dans mon cas. Je me rappelle d’une année particulièrement difficile, c’était ma dernière année de bac et j’étais en stage final à l’hôpital. Je partais de la maison tôt le matin avant le lever du soleil et je quittais l’hôpital en fin de journée quand le soleil se couchait.

Au fil des années, j’ai essayé de trouver une façon de mieux m’adapter à cette période. Sortir à l’extérieur pour marcher le midi au travail m’aide beaucoup (merci à mes collègues qui m’accompagnent beau temps ou mauvais temps!). J’essaie aussi de rester active via l’entraînement et le yoga. Une année, je suis même allée en voyage dans le sud un peu plus tard dans l’hiver et, sérieusement, ça avait aidé (mon moral, mais pas mon budget).

L’an dernier, j’appréhendais beaucoup le mois de novembre. Avec Minilove qui devait naître vers la fin octobre, je me disais que ça allait probablement aller super bien ou super mal. Les changements hormonaux post-partum, le baby blues, le manque de sommeil : une combinaison gagnante pour affecter le moral. Au final, la petite boule de joie qui est arrivée au début novembre a su mettre assez de lumière et de chaleur dans mon cœur pour bien passer au travers de ces mois plus difficiles.

Cette année, avec les enjeux du confinement qui m’affectent de plus en plus, ma situation temporaire d’étudiante à distance/à la maison, le manque de sommeil accumulé depuis un an et les gyms et studios de yoga qui sont fermés, je ne sais pas comment ça va se passer. J’anticipe le mois de novembre chaque année, mais le fait de me laisser le temps et l’espace pour reconnaître les signes et d’avoir des ressources qui me font du bien me permettent probablement de naviguer cette période mieux outillée. Je pourrai aller marcher dès que le soleil se pointera le bout du nez, prendre des bains chauds quand j’aurai trop froid, m’engager dans une routine de bienveillance avec moi-même et me fixer des objectifs pour me garder motivée.

Est-ce que les changements de saison vous affectent aussi?

Surtout, n’hésitez pas à aller chercher de l’aide si la situation vous dépasse.

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Les amitiés précieuses de l’enfance

(CHRONIQUE)

Nous étions voisins à la base, puis nous avons été amis, même meilleurs amis, pendant bien des années durant notre enfance. Je me souviens à quel point nous passions tous nos temps libres ensemble. Je me souviens à quel point notre amitié était simple, malgré que nous étions bien différents.

Nous étions dans la même classe tout le primaire. Nous étions même souvent assis un à l’arrière de l’autre en classe grâce à l’ordre alphabétique. En revenant à la maison, nous faisions toujours nos devoirs ensemble avant de pouvoir aller jouer. J’ai à peu près 3 235 souvenirs avec lui: nos glissades extrêmes, les potions magiques dégueulasses, nos expéditions dans le champ, les forts d’hiver avec nos frères, les « t’es pas game » dans sa cabane de bois, nos étés à jouer au soccer, les jeux vidéo dans son sous-sol, nos parcours dans les modules de bois au parc, nos marches pour se rendre à l’école, etc. Je me rappelle même qu’il était toujours à mon party de famille pour mon anniversaire et vice-versa. 

Il est un des meilleurs amis que j’ai eu dans ma vie. En effet, je n’ai pas eu beaucoup d’amis qui se sont lancés dans le fossé simplement pour que j’arrête de pleurer (j’en ris encore). Nous avons appris ensemble que l’amitié c’était s’amuser simplement et se soutenir dans tous les moments.

Nos frères nous taquinaient bien souvent en disant que nous avions l’air de p’tits amoureux. Ils n’avaient pas tout à fait tort. Il a été le premier garçon à me déclarer son amour. Un soir de semaine sur la trampoline avant que ma mère flash les lumières, signe du couvre-feu du début des années 2000. Ça me touche encore de penser à quel point ce petit garçon a été courageux de m’avouer ses sentiments. Je ne savais pas encore c’était quoi de l’amour à cet âge-là. 

Nos chemins se sont malheureusement séparés à l’adolescence quand ses parents ont déménagé. Il reste toutefois une personne importante pour moi parce qu’il a été le meilleur complice que j’aurais pu avoir durant mon enfance. Quand je raconte ces souvenirs en le nommant, j’ai le sourire aux lèvres. 

Je souhaite de tout mon cœur que mes enfants puissent avoir un aussi bon complice pour partager leur enfance. Les amitiés d’enfance sont des plus précieuses pour les humains que nous bâtissons. 

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