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Ces petites attentions des papas envers leurs enfants qui font du bien

J’ai affaire à des papas merveilleux dans mon entourage (clin d’œil à notre papa à nous). Je me devais de lever mes bras en l’air et de leur envoyer un gros cœur avec mes mains. Les collaboratrices de TPL Moms ont aussi partagé leurs anecdotes de papas attentionnés. Je vous invite à faire pareil et donner un peu d’encouragement à nos papas d’amour!

Crédit:Limor Zellermayer / Unsplash

Gros cœur pour le papa qui prend le temps de jaser avec sa plus grande au couché et qui arrive à faire disparaître ses angoisses, qu’il soit en live ou par FaceTime.

Gros cœur pour le papa qui inclue toujours la présence de ses enfants dans ses passe-temps. Il fabrique des lits superposés dans la roulotte, il laisse ses enfants faire semblant d’être mécaniciennes avec ses outils et fait des tours de loaders sur demande même s’il en fait toute la journée à son travail.

Gros cœur pour le papa dont la playlist commence par les hits de la Reine des Neiges, de TikTok et de Twilight!

Gros cœur pour le papa qui n’a aucune expérience en cuisine, mais qui sait faire les 3 repas préférés de son enfant : steak, spaghetti, saucisses!

Gros cœur pour le papa qui choisit des horaires stables contre d’autres avantages pour passer plus de temps avec son enfant.

Gros cœur pour le papa qui rapporte des surprises du travail ou qui laisse sa fille décorer son casque de travail avec des collants de licornes.

Gros cœur pour le papa qui crée des routines de bisous avec son petit. Rien de plus beau qu’un bisou d’enfant sur le nez d’un parent.

Gros cœur pour le papa qui donne dans la sécurité; celui qui attache ses enfants avec minutie dans leur banc d’auto et qui termine par le bisou sur le front plus sécurisant que les attaches elles-mêmes.

Gros cœur pour le papa qui court à s’époumoner derrière le vélo à deux roues, qui coach les équipes sportives de chacun de ses enfants, qui installe chaque année une patinoire, qui initie au ski et qui fait répéter le spectacle de danse de sa fille.

Crédit:giphy.com

Gros cœur pour le papa qui laisse sa fillette décider chaque soir de la princesse qui accompagnera papa pour la nuit sur sa table de chevet.

Gros cœur pour le papa qui dessine toujours les mêmes images de chiens, d’ours et de cochons, mais qui le fait chaque fois avec beaucoup de tendresse.

Gros cœur pour les papas qui s’efforcent tant bien que mal de faire une couette avec les cheveux fous de ses filles même si ça finit quand même par avoir l’air d’une vieille couette de 3 jours.

Gros cœur pour les papas qui sont présents à leur façon, qui font de leur mieux, qui donnent ce qu’ils peuvent. Il y a plusieurs façons d’aimer, peu importe la façon dont on s’y prend, l’important c’est d’aimer. Et évidemment, les quelques exemples de gestes attentionnés mentionnés dans cet article ne sont que ça; des exemples. Chaque papa (et chaque parent, en fait) développe sa propre manière de montrer son affection à ses enfants, et dès que c’est bien intentionné, toutes les méthodes sont bonnes.

Comment est-ce que les papas de votre entourage démontrent leur affection?

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Il est encore temps de vous inscrire au 24h Tremblant pour la cause des enfants!

Pour sa 20e édition, le 24h Tremblant s’est donné un ambitieux objectif de 2 millions de dollars à amasser pour la cause des enfants et le coup d’envoi est donné!

Il n’est toutefois pas trop tard pour participer vous aussi au défi qui soutient la santé et le bien-être de nos plus jeunes; vous avez en effet jusqu’au 22 novembre pour vous inscrire!

En plus de la satisfaction de participer à amasser des fonds pour une bonne cause, une autre bonne raison de participer est que ce défi n’a jamais été aussi accessible. En effet, il se déroulera à distance cette année et TOUTES les activités physiques sont acceptées; de la marche à la course en passant par la randonnée de montagne en raquettes ou une course de vélo stationnaire dans le salon. Une seule règle: un 24h d’activité!

Le défi aura lieu de manière virtuelle du 4 au 6 décembre prochain et les fonds amassés iront à 3 fondations: la Fondation Tremblant, la Fondation du CHEO ainsi que la Fondation Charles-Bruneau.

Crédit:24h Tremblant / Les enfants parrainés

« Charles Bruneau aujourd’hui, ce n’est plus uniquement mon fils, c’est l’ensemble des enfants de la province qui vivent le drame d’un cancer. Tous les jours, on reçoit des témoignages qui confirment l’importance de notre engagement dans les centres hospitaliers. Que ce soit à Charlevoix, en Gaspésie ou en Estrie, toutes les familles québécoises ont accès à des installations spécialement pensées pour elles dans les quatre Centres et Unités Charles-Bruneau. Le précieux soutien du 24h Tremblant est plus qu’essentiel, car il nous permet aussi de maintenir les équipes de recherche en place et par le fait même, de guérir des enfants qui n’ont d’autre solution que de compter sur ces projets novateurs » explique Pierre Bruneau par voie de communiqué. 

Allez-vous relever le défi?

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La Fondation Véro & Louis lance des tuques pour la bonne cause

La Fondation Véro & Louis vient tout juste de donner le coup d’envoi à une nouvelle campagne de financement et on tenait à vous partager les informations en lien avec cette nouveauté. Créée en 2016, la Fondation Véro & Louis s’engage à créer des milieux de vie adaptés aux besoins des adultes de 21 ans et plus avec un TSA (trouble du spectre de l’autisme).

Comme les différentes mesures du confinement empêchent les organismes de faire des levées de fonds plus traditionnelles, la Fondation Véro & Louis a décidé d’innover en proposant des items comme des t-shirts ou des tuques. La nouvelle campagne met de l’avant deux superbes modèles de tuques « Différent comme toi ».

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Les tuques «Différent comme toi» 2020 sont maintenant disponibles! 1)Tuque style « Beanie ». 2)Tuque à grosses mailles, elle se porte en deux looks différents. Merci à notre directrice générale @kattytaillon qui s’est prêtée au jeu. 30$ chacune Unisexe et taille unique Création québécoise d’@imagefolie Emballée et livrée avec amour par @groupe_taq Merci à @lowes_canada et @107.3_rouge pour le précieux partenariat. CLIQUEZ LE LIEN DANS NOTRE BIO POUR ACHETER! Ne manquez pas le lancement officiel des tuques «Différent comme toi,» aujourd’hui dès 15h55 à @veroniqueetlesfantastiques . 📷: @Jprphotographe – #differentcommetoi #fondationveroetlouis #autisme #autismawareness

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Au coût de 30$, les deux modèles de tuques sont offerts en taille unique. Un des modèles présente de grosses mailles dans une couleur gris foncé tandis que l’autre propose un style « beanie » de couleur gris pâle.

Les tuques seront livrées par le Groupe TAQ, une entreprise locale qui engage principalement des employés qui vivent avec une limitation fonctionnelle, comme le trouble du spectre de l’autisme.

Les profits de la vente des tuques contribueront directement à la mission de la Fondation, soit de créer des milieux de vie pour les adultes TSA.

Vous pouvez vous procurer un des modèles de tuque juste ici

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Avoir des enfants rapprochés: mon constat 2 ans plus tard

Mon conjoint et moi avons un écart d’âge de 12 ans et, lorsque nous nous sommes rencontrés, il était déjà papa d’un petit garçon. Notre relation a évolué rapidement et nous avons eu notre fils, de 6 ans le cadet de son grand frère (demi-frère pour être exacte, mais chez nous, on préfère dire frère). Et puis SURPRISE! J’étais de nouveau enceinte de ma fille, qui s’est pointée le bout du nez 15 mois plus tard.  

Donc voici le topo à ce jour : un grand de 9 ans, un mini de 3 ans et une mini de bientôt 2 ans.

Je me fais souvent questionner à savoir si un court écart d’âge entre les enfants a été facile à gérer pour nous. Dans cet article, je vous livre donc un débriefing, 2 ans plus tard, de notre vécu familial, en espérant que notre expérience puisse aider à préparer un couple qui souhaite vivre une parentalité avec des enfants rapprochés en âge!

*N’oubliez pas qu’il s’agit de notre réalité, sur notre vécu familial et qu’il peut être tout à fait différent d’une famille à l’autre. Je vous invite à commenter pour nous offrir votre point de vue sur le sujet, qu’il soit différent ou similaire!*

Donc, si c’était à refaire, est-ce que j’envisagerais d’avoir des enfants rapprochés? Oui, absolument!

Et mon conjoint, lui? Pour être honnête… probablement pas aussi rapprochés!!! Notre aisance avec les enfants est différente, mon conjoint s’épanouit pleinement avec les cocos et de plus en plus lorsqu’ils grandissent et gagnent en assurance. Il a évidemment été présent et m’a énormément soutenu tout au long de la période du 0-1 an, mais croyez-moi, il était absolument hors de sa zone de confort!

Il a réellement commencé à prendre ses aises avec notre fils à ses 15 mois. La naissance de la cocotte m’obligeait évidemment à réorganiser mon temps, mais le changement s’est opéré principalement lorsque la vie nous y a obligés. À ses 3 semaines, notre fille a été hospitalisée 10 jours en soins intensifs pédiatriques : j’ai donc passé 10 jours à l’hôpital à ses côtés et, mon conjoint, 10 jours seul avec notre fils de 15 mois. J’étais morte d’inquiétude, pour ma fille évidemment, mais aussi pour mon conjoint qui devait gérer le train-train quotidien seul (les chiens, le travail, l’école, la garderie, les repas, le ménage, etc.). La beauté dans cette épreuve, c’est que mon conjoint a totalement assuré! Il a pris sa place auprès de notre 15 mois et je suis certaine que ces 10 jours ont eu un impact positif sur leur relation père/fils et sur la confiance de mon conjoint quant à son rôle de papa.

Mais, pour ma part, ce que j’ai trouvé le plus difficile durant les 4 dernières années, c’est l’obligation d’adaptation continuelle à laquelle nous avons fait face. Les périodes d’adaptation font partie de l’aventure de la parentalité, mais je crois qu’elles sont décuplées lorsqu’on a des enfants rapprochés en âge.

Je vous explique. Il y a…

L’adaptation à la 1re grossesse — toutes les aspirations, les inquiétudes, les maux, les trimestres, les craintes, l’accouchement, etc. qui bousculent le cours de notre existence.

L’adaptation à la maternité : devenir maman pour la première fois est un changement énorme, la vie fait un 360, c’est une période d’adaptation merveilleuse, mais également éprouvante. Puis, on prend ses marques et on avance de plus en plus avec assurance jusqu’à ce qu’on entre dans une nouvelle ère (allaitement, biberon, purée, DME, dodo changeant, bébé marche, bébé court partout, bébé te met au défi… Et ainsi de suite, pour… TOUJOURS!)

Eh oui, on réalise tranquillement l’ampleur que la parentalité prend avec le temps : je serai maman pour toute la vie et que je continuerai (je l’espère!) de suivre les phases de mes enfants avec intérêt tout au long de leur vie et de la mienne. Cela implique donc une ADAPTATION obligée pour le restant de ma vie!

L’adaptation du couple aussi : entre nos rôles d’amoureux, d’amants, d’amis et de parents, il y a également tout un monde. Le temps pour le couple est moindre, sans parler de mon corps, de mes envies et désirs qui avaient changé. Le tout combiné à notre charge de tâches quotidiennes qui n’allait pas en diminuant! Ouf! De mon point de vue, le couple est rudement mis à l’épreuve et, ironiquement, c’est une des choses que je trouve tellement magnifique dans la parentalité! Car traverser toutes les étapes, franchir nos seuils de tolérance, s’épauler et se soutenir dans toutes les circonstances nous a rendus plus proches que jamais (bien malgré la distance qu’un bébé peut créer dans un couple!)

L’adaptation de la fratrie : un petit bonhomme qui passait soudainement d’enfant unique à grand frère, c’est beau, mais ça passe évidemment par des hauts et des bas!  

L’adaptation dans notre vie sociale, qui englobe le temps consacré à nos loisirs, à nos amis et notre famille. Sans oublier les relations qui changent et évoluent selon différents facteurs comme le statut parental, les choix, la disponibilité, etc. de nos proches et de nous-mêmes.

Et puis, dans le cas d’une 2e grossesse rapprochée, toutes ces adaptations s’ajoutent à…

L’adaptation à la 2e grossesse, qui dans bien des cas, ne sera absolument pas identique à la première. Le tout en gérant son bébé de 6 mois qui poursuit son développement.

L’adaptation au nouveau bébé et à tous les aspects de la maternité qui reviennent (allaitement, début de l’alimentation, le sommeil, etc.).

L’adaptation de la fratrie qui revient et qui diffère, parce qu’à 15 mois, le nouveau grand frère ne comprend absolument pas pourquoi maman a un autre bébé dans les bras! Il doit apprendre à laisser de la place à sa nouvelle petite sœur, le tout en affrontant l’arrivée hâtive du terrible two!

Et je pourrais continuer à énumérer les adaptations obligatoires qui ont traversé notre chemin depuis, mais je pense que vous avez compris l’idée!

Ahh et pourquoi pas! Encore quelques-unes : l’adaptation aux couches lavables, à la propreté, aux débuts à la garderie, au retour au travail, des chiens et du chat, dans l’avancement de nos projets et j’en passe… ! Vous le voyez bien maintenant, le portrait que j’essaie de dresser?

Eh oui, je suis d’accord, l’adaptation fait évidemment partie de la vie de tous : la roue tourne et on est continuellement confrontés à de nouveaux défis. Mais, de ma jeune expérience, je me permets de constater qu’avant les enfants, je m’adaptais à une situation et je vivais ainsi pour un bout de temps avant d’en arriver à un nouveau changement. Mais depuis les enfants, c’est une avalanche de changements qui nous ensevelit! Et avec l’arrivée d’un 2e bébé rapproché, l’avalanche ne s’arrête pas : dès qu’on s’assied dans une zone de confort, une nouvelle étape arrive et on se remet à s’adapter, encore et encore! J’ose croire qu’en ayant des enfants avec un écart d’âge plus grand, même si les parents vivent fort probablement le même lot d’adaptations, ils ont un peu plus de temps pour profiter de chaque étape! 

À l’aube des 2 ans de ma fille, je constate que l’avalanche s’essouffle tranquillement, les changements s’opèrent moins rapidement et on s’installe dans des zones de confort de plus en plus durables. Ça fait du bien! Les activités que nous pouvons faire en famille sont de plus en plus nombreuses et surtout, de plus en plus simples à organiser. Je n’ai plus constamment un bébé dans les bras et j’arrive à prendre plus de temps pour moi, pour mon couple, pour mes amis et ma famille.

Malgré l’avalanche, il y a eu tellement de beau, et l’étape que nous entamons avec mon 3 ans et ma 2 ans me ravit. Tout près de la fin des couches, mes 2 cocos qui s’expriment bien, qui dorment leur nuit, qui jouent de façon autonome ensemble, etc.   En comparant ma situation à celle de mes amies qui replongent dans la maternité après 2 ans ou 3 ans et qui recommencent toutes les étapes, alors que pour nous plusieurs sont franchies et terminées, je suis convaincue que cette avenue était la bonne pour nous.

Comprenez-moi bien, je ne remets pas du tout en question leur choix! Je suis absolument heureuse pour elles et je suis certaine qu’elles sont tout à fait satisfaites de leur situation familiale. Mais de prendre le temps de comparer leur situation à la mienne me permet de réitérer ma position : Oui, je suis heureuse et reconnaissance envers la vie d’avoir eu mes 2 enfants rapprochés. Mon conjoint et moi aimons quand les choses bougent et évoluent rapidement, nous avons mille et un projets et un n’attend pas l’autre! Alors, j’imagine que pour nous, l’avalanche était simplement la continuité naturelle de notre vie! 

Est-ce que je considère que le chemin a été de tout repos? Évidemment que non. Mais je suis certaine qu’un chemin différent, qu’il soit avec des enfants ayant un plus grand écart d’âge, avec des jumeaux ou autre, apporte tout autant son lot d’épreuves. Chaque chemin a ses particularités (ses défis et ses avantages) et chaque chemin est unique et beau! Chérissez le vôtre!

Et si vous tentez de déterminer lequel est le mieux pour votre famille en devenir, sachez qu’avec du recul, peu importe votre choix ou le choix que la vie vous imposera, ce sera le bon pour vous! 

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Je me sens tellement loin, merci d’être proche

(CHRONIQUE)
Je me suis exilée à 19 ans, loin de mon cocon familial, loin de mon univers. Toi aussi, dans ces eaux-là. Je ne savais pas trop ce que je ferais à cette époque, où je vivrais, ce que je deviendrais. J’étais naïve de croire que je n’aurais pas besoin de ma famille à mes côtés, que je pourrais voler de mes propres ailes sans perdre l’équilibre. Je voyais ces 300 kilomètres comme une distance facile, et pourtant.
Il y a eu les premiers succès, les amours, les nachos, les jujubes. Gilmore Girls en boucle les yeux semi-fermés sur le divan. Il y a eu les déceptions, les coeurs qui débordent, les frustrations. De grandes ados à adultes, on a fait nos chemins à notre façon. Et ils sont restés croisés.
La première maison, les coups de pinceau. Tes trop nombreuses boîtes de livres dans les escaliers de ton appartement. L’annonce d’une deuxième ligne rouge. La crème glacée de grossesse, baleine sur deux pattes. La compagnie les soirs de célibat, juste parce que. La visite à l’hôpital qui fait du bien. Il y a eu ton nouveau chez-toi, tes formes qui t’ont trahie, encore plus de nachos si ça passe.
Tu as été là pour ma fille, dès le début. Fidèle au poste, toujours prête à venir prêter main forte, tendre l’oreille, donner tout plein d’amour.
Puis, les premiers colleux à l’hôpital. Ta petite cocotte resplendissante. Respirer son odeur de bébé et la cajoler. Quand on ne savait pas encore, si près de la date, ce à quoi on serait tous confrontés.
COVID-19. Confinement. Zone rouge.
Pas de colleux, pas de bisous, mais pas non plus de bras, d’aide, de soutien. Si tu savais combien de soirs j’aurais aimé vous dire de sortir, d’en profiter, pendant que j’allais m’occuper de bébé.
Les messages sans fin. Les coucous rapides à l’extérieur. Les marches à 2 mètres. Apercevoir ta fille derrière la fenêtre de ta voiture. Être ta ressource ici s’il advenait un pépin, savoir que l’inverse est aussi vrai. Ça fait du bien.
On s’est tricoté une bulle comme on a pu, quand on le pouvait. Mais on a eu cette chance de ne pas avoir 200 ou 300 kilomètres qui nous séparaient. Le temps est lourd ces temps-ci, loin des personnes qui comptent tant pour nous.
On s’est exilées si jeunes. Si l’on avait su, l’aurait-on quand même fait? Peut-être que oui. Peut-être que non. Cette belle liberté dans une ville si paisible.
Merci d’être proche, je me sens si loin des miens. Et toi aussi.
À toi, la meilleure matante-amie que l’on puisse avoir. (Je m’excuse pour l’émotion!)
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Je ne serai plus jamais enceinte et c’est difficile à accepter

(CHRONIQUE)

Comment, en l’espace de quelques petites années, suis-je passée de « j’ai encore le temps pour avoir des enfants » à « c’est maintenant ou jamais »? Que s’est-il passé pour qu’un tel changement s’opère dans ma réflexion? Combien d’années se sont écoulées? Cinq? Peut-être six? Et me voilà à me sentir à l’hiver de ma maternité, comptant les grains de sable qui s’écoulent dans mon sablier.

Physiologiquement, je peux encore avoir des enfants et c’est peut-être cet état qui m’empêche de faire mon deuil. Parce que cette possibilité crée en moi un espoir. M’ouvre une porte vers une éventuelle autre grossesse. Pourtant, ma famille est complète. J’ai eu deux magnifiques petites filles. Je me sens comblée, heureuse, gâtée même, d’avoir eu cette chance de vivre la maternité quand bon nombre de femmes en sont privées.

Suis-je égoïste d’en vouloir plus? Suis-je une éternelle insatisfaite?

Non, je ne le pense pas.

J’ai juste du mal à faire le deuil de ce qui a été pour moi deux des plus beaux moments de ma vie. Porter mes enfants. Les mettre au monde. Leur donner la vie et magnifier la mienne par la même occasion.

Parce que ces deux petits êtres, ces deux magiciennes malgré elles, ont, en l’espace d’un instant, transformé à jamais mon existence.

En posant les choses à plat, je suis consciente que je ne vivrai plus de grossesse. Mais l’accepter m’est encore impossible. Non. Je n’y arrive pas. Et ça me fait mal de me dire que tout ceci est désormais une partie entière de mon passé.

Comment faire le deuil d’une chose qui nous est encore possible, offerte, accessible, quand la raison prend le dessus? Comment équilibrer la balance entre mon désir de vivre à nouveau une grossesse et la réalité familiale, sociale, physique, financière? Mon âge aussi.

Mais pourquoi ne sommes-nous pas préparées à vivre cette étape pourtant inévitable dans notre vie de mère?

Avancer et se retourner uniquement avec une nostalgie remplie de tendresse. Sans amertume. Sans regret. Sans sentiment d’inachevé.

Ce deuil se fera avec du temps. Beaucoup de temps, peut-être. Mais une chose est certaine, il y aura toujours beaucoup de douceur et de tendresse quand je repenserai à ces 18 mois cumulés de bonheur.

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Le sport fait de moi une meilleure maman

(CHRONIQUE)

Lundi, 18h30. Une froide soirée de novembre, on vient de revenir à l’heure normale de l’Est. Il veut neiger, mais seuls quelques flocons timides frôlent le sol.

« Maman, on peut aller faire un tour du bloc? »

Bon, ma fille de presque 7 ans veut dépenser son énergie. J’enfile mon manteau d’hiver, mon foulard, ma tuque, mes mitaines, bref, tout ce que j’ai de plus chaud. On va faire un p’tit tour, je n’aurai pas le temps de me réchauffer de toute façon.

Cinq tours plus tard, on court toujours. Inutile de vous dire que la tenue hivernale était de trop. On a fini par jogger quatre kilomètres en se parlant dans une langue imaginaire « pour que les gens ne comprennent pas ». Ça fait rire ma fille, même si on ne se comprend pas plus. Mais on se comprend autrement. On sait toutes les deux que bouger nous fait le plus grand bien.

Je suis une athlète. Pas professionnelle, loin de là, sauf que le sport, de plus ou moins haut niveau, a toujours fait partie de ma vie. C’est grâce à lui que je suis qui je suis.

Si je suis déterminée, c’est grâce à l’athlétisme.

Si je prône la collaboration et l’entraide, c’est grâce au soccer.

Si je m’adapte facilement à toutes sortes de situations et d’environnements, c’est grâce au ski de fond.

Si j’ai autant d’endurance, c’est grâce à la natation.

Si je n’ai pas peur d’affronter de nouveaux défis, c’est grâce à la boxe.

J’ai grandi dans une famille de skieurs. Avant même de commencer l’école, je suis tombée amoureuse du ballon rond. Adolescente, je partais courir pendant des heures pour chasser ma colère. Enceinte, la piscine et mes gants de boxe étaient mes meilleurs amis.

Puis, deux césariennes plus tard, je continue de m’entraîner cinq fois par semaine. Je continue de remercier mon corps de suivre, de me permettre, encore aujourd’hui, de pratiquer toutes ces activités qui ont forgé mon caractère. Surtout, je continue parce que je sais qu’en m’imitant, mes enfants se découvriront, à leur tour, une foule de belles qualités.

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10 raisons d’encourager votre enfant à écrire des cartes de vœux de Noël

Ah, les fameuses cartes de voeux! Sont-elles vraiment essentielles, ou juste un morceau de papier de plus qui ira bientôt au recyclage? Je crois personnellement qu’elles sont une petite attention bien adorable et j’ai pensé vous donner aujourd’hui 10 bonnes raisons d’encourager votre enfant à les écrire avec vous (et pourquoi pas les bricoler en famille plutôt que de les acheter en magasin, tant qu’à y être?).

1 – Parce que ça fait partie de la magie de Noël.

Ah la la! Noël! La neige qu’on regarde tomber depuis sa fenêtre, le sapin joliment décoré par nos bambins, les sablés qui sortent du four, Michael Bublé qui entonne ses classiques et les cartes de vœux!

Une tradition tendre et chaleureuse que nous devons absolument transmettre à nos mini-nous, parce qu’avouons-le, des vœux par courriel, ça n’a pas le même charme!

2 – Parce que recevoir une carte postale procure tellement de bonheur.

Quelle joie de découvrir au milieu des factures, des journaux et des circulaires ce petit bout de carton rectangulaire avec notre nom joliment écrit en manuscrit dessus. Un petit trésor en papier qui a plus de valeur que tous les bijoux de la Terre. Une attention qui apportera assurément le sourire à la personne qui la recevra.

3 – Parce que ça permet à notre enfant de pratiquer son écriture.

Les mini-nous en ont assez de faire leurs devoirs? Voici la solution! Un exercice de français dissimulé derrière cette activité qu’on justifiera par « Mais ça fera tellement plaisir à votre grand-mère! ».

4 – Parce que 2020 nous a éloignés des nôtres.

Il n’est pas question de garder comme seul souvenir de 2020 l’éloignement, le manque, l’absence de nos proches. Quoi de mieux que d’apporter de la douceur à cette année qui en a cruellement manqué? Alors, comme il nous est impossible d’aller serrer fort dans nos bras tous ces personnes chères à notre cœur, cette petite attention postée y déposera un baume.

5 – Parce qu’il y a l’excitation d’attendre une carte en retour.

C’est certain que la génération des mini-nous ne connaissent pas ce que c’est d’attendre puisque tout est si instantané de nos jours, mais pourquoi ne pas leur faire découvrir?

6 – Parce que ça nous replonge dans notre enfance.

Vous souvenez-vous, quand vous étiez petit.e, votre correspondance avec cet enfant qui habitait parfois dans un autre pays, parfois dans la ville d’à côté? Ou avec vos amis pendant les longues vacances d’été? Cette excitation de recevoir de leurs nouvelles nous poussait à vérifier la boîte aux lettres 5 fois dans la journée et à guetter la tournée du facteur.

Ces longues lettres où l’on racontait, sans artifice, les moindres détails, même les plus insignifiants, de nos journées.

7 – Parce qu’une carte, ça laisse une trace et crée de magnifiques souvenirs pour plus tard.

Alors, oui, nos mini-nous ne se rendent pas encore compte de la valeur d’un souvenir, mais dans le futur, quand ils replongeront dans cette boîte à chaussures où ils auront conservé toutes les cartes reçues de Grand-Maman et de Grand-Papa, ils souriront. Et rien que pour ça, ça vaut le coup de les pousser un peu à la tâche.

8 – Parce qu’il y a l’excitation d’acheter la carte, l’écrire, choisir le timbre et la poster.

Ce n’est pas juste d’envoyer la carte qui compte, c’est aussi le temps que nous avons pris pour la choisir, composer le texte, soigner son écriture, choisir son timbre et glisser la précieuse carte dans la fente de la boîte aux lettres. Toutes ces petites étapes qui peuvent paraître banales, mais qui ajoutent une petite pincée d’émotion.

9 – Parce que c’est une belle activité à proposer à son enfant pour lui sortir le nez de son écran.

Si on souhaite pousser l’activité plus loin, on peut même proposer à nos mini-nous de confectionner eux-mêmes ladite carte de vœux!

10 – Parce que Grand-Maman et Grand-Papa aimeraient recevoir autre chose que la liste du père Noël. 

Imaginez la surprise de Grand-Maman et de Grand-Papa! Une carte de la part de nos mini-nous. Une carte qui leur envoie juste plein d’amour. Une carte à laquelle eux aussi vont prendre beaucoup de plaisir à répondre.

Finalement, tout le monde y gagne et la magie perdure!

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La Parade des jouets de Québec aura lieu en formule «safari» cette année!

Malgré toutes les incertitudes de la situation pandémique actuelle, l’incontournable Parade des jouets aura bel et bien lieu cette année et cette annonce est assurément un petit baume sur le quotidien de nombreuses familles de la ville de Québec qui attendent chaque année cet événement avec impatience.

Évidemment, l’équipe d’organisation de la parade a dû faire preuve de créativité pour imaginer une formule à la fois magique et sécuritaire pour tous; c’est donc une parade en formule « safari en voiture » qui sera proposée le 14 novembre prochain. Il y aura des départs toutes les demi-heures, entre 10h et 16h, et vous pourrez réserver gratuitement votre place dès le 10 novembre à 10h sur le site de la Parade des jouets. La réservation est obligatoire pour participer à l’activité!

Crédit:Parade des jouets

Plutôt que de se déplacer, les chars allégoriques fantastiques animés par des danseurs, des personnages et des musiciens vous attendront tout au long du parcours que vous découvrirez du confort de votre voiture. Évidemment, le père Noël sera aussi de la partie et les enfants pourront lui remettre leur lettre comprenant leurs plus grands souhaits pour les Fêtes. Si vous voulez notre avis, c’est encore mieux comme ça, surtout si les températures sont fraîches cette journée-là! 

« Nous avons tous été touchés d’une façon ou d’une autre par cette crise de la COVID-19 et encore plus les enfants. C’est pour eux que nous travaillons à mettre sur pied cet événement depuis bientôt 20 ans et cette année c’était plus important que jamais. Nous avons fait les efforts nécessaires et travaillé très fort pour que notre édition 2020 soit une formule spéciale, mais surtout un événement magique. Nous sommes particulièrement très fiers, grâce à nos partenaires, de pouvoir offrir un événement, et ce dans un environnement tout à fait sécuritaire » explique M. Pierre Dolbec, Président du CA de la Parade des jouets, par voie de communiqué.

Crédit:Parade des jouets

La Parade des jouets récoltera aussi, en collaboration avec La Société de Saint-Vincent de Paul et La Joujouthèque Basse-Ville, les denrées alimentaires non périssables ainsi que des jouets usagés (ou neufs) pour les redistribuer aux enfants de familles dans le besoin de la grande région de Québec. Exceptionnellement, les toutous ne sont pas acceptés pour des raisons d’hygiène. Tous les items recueillis seront mis en quarantaine avant d’être redistribués.

De quoi faire le bonheur de bien des familles et ajouter un peu de magie dans la période des Fêtes!

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Les mots que j’écris à mon enfant

(CHRONIQUE)

Depuis que Minilove est né, je lui écris régulièrement. Je lui raconte une histoire, son histoire. J’ai reçu un beau carnet tout simple au shower de bébé et j’ai décidé, un peu avant sa naissance, de prendre le temps de lui écrire pour lui laisser des traces de mes pensées. Je lui écris à la main, je trouve que c’est encore plus intime de cette façon.

Au départ, l’idée de lui écrire venait du fait que je voulais être certaine qu’il sache à quel point je l’aime si jamais je devais mourir (un peu dark je sais). Personne n’est à l’abri d’un accident, d’une maladie ou d’une quelconque tragédie. Je me disais que l’écriture était un moyen de laisser parler mon cœur et de lui transmettre tout l’amour que j’ai pour lui. Évidemment, je ne souhaite pas mourir avant longtemps!

Je ne me mets pas de pression, j’écris quand j’ai le temps et quand j’en ressens l’envie. De quelques phrases à plusieurs paragraphes par semaine, je laisse libre cours à mes idées, mes pensées, mes inquiétudes et mes fiertés. Je lui adresse une sorte de lettre. Je tente de relater les événements importants, de lui parler de son sommeil difficile et de ses sourires éblouissants. Je lui ai raconté le déroulement de sa grossesse, les péripéties de sa naissance, la joie de son premier « maman » et la fierté de ses premiers pas.

Je ne relis pas ce que je lui écris, pas pour l’instant du moins. Je suis certaine que parfois mes phrases ne sont pas cohérentes, que les idées se perdent et s’entremêlent, sans compter les probables fautes d’orthographe qui s’y glissent. J’y barbouille parfois des mots pour en utiliser des plus justes. Ce qui m’importe, c’est de tenter de transmettre l’importance qu’il a dans ma vie, l’amour inconditionnel que je lui porte et à quel point il me permet de grandir chaque jour. Je veux qu’il sache que je chéris chacune des siestes collées et les nuits en cododo, même si ce n’est franchement pas toujours facile. Je souhaite lui rappeler que j’adore passer mes doigts dans ses cheveux et que je me sens pleinement accomplie dans mon rôle de maman lorsqu’il pose son regard dans le mien. Bien que certaines pages aient vu mes larmes tomber, la plupart sont remplies de phrases criantes de vérité, de sincérité et de bonheur.

J’aime penser qu’un jour, il feuillettera peut-être les nombreuses pages de son cahier et qu’il sera ému, surpris ou heureux en lisant mes mots. Dans quelques années, peut-être, je relirai mes textes, le cœur nostalgique et la larme à l’œil. J’espère pouvoir rire de ma naïveté de nouvelle maman et réaliser l’ampleur du chemin parcouru. Une chose est certaine, je ne pense pas que je lui dirai trop souvent à quel point je l’aime.

Quelles traces laissez-vous de votre histoire de parents?