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Ma petite soeur est une héroïne des temps modernes

(CHRONIQUE)

Ma soeur a 5 ans de moins que moi. J’ai toujours eu le sentiment que je devais lui montrer l’exemple. Elle est un peu comme mon premier bébé. Je me sens protectrice envers elle. Ça fait partie de mon rôle de grande soeur. 

Or, maintenant, ma petite soeur est devenue une femme forte et indépendante. Elle a cherché sa voie quelque temps, j’imagine que j’ai pavé le chemin en ce sens… Puis, elle s’est arrêtée sur la profession d’infirmière auxiliaire. Elle a complété sa formation avec un immense succès. Elle a même réussi à obtenir la deuxième meilleure note lors de la passation de l’examen de l’ordre professionnel. 

À la sortie de sa formation, elle avait gagné une confiance en elle rafraîchissante. Elle a travaillé quelque temps dans un hôpital, sur différents étages. Elle a été dans l’obligation de faire une pause à la suite d’une blessure. C’est à ce moment que la pandémie a frappé. 

Close-up view of young female doctor examining the patient chart while using mock up laptop computer in her office room
Crédit:Bongkarn Thanyakij / Pexel

C’est une moment charnière dans la vie de bien des personnes. Pour ma soeur, c’est le moment où elle a senti qu’elle devait faire son devoir. Quand sa blessure à été guérie, elle a décroché un poste de coordonnatrice des soins dans une résidence pour personnes âgées. Dans les premiers moments de la pandémie, cette jeune femme est allée soutenir au meilleur de ses compétences un des milieux de vie les plus affectés par le virus. 

À la fin de l’été, elle nous a annoncé qu’elle avait été engagée pour travailler dans les régions éloignées. Ça a été un peu un choc pour nous. Tous les membres de notre famille étaient heureux et inquiets, à différents niveaux. C’était plus difficile pour nos parents. Ma mère nous répète souvent qu’elle va se faire du souci pour nous jusqu’à sa mort, peu importe qu’on soit adultes et autonomes! 

Crédit:Cedric Fauntleroy / Pexel

Donc, depuis quelque temps déjà, ma petite soeur est dans les confins de l’Abitibi. Elle travaille de longues heures. Puis, elle rentre à l’endroit où elle loge et nous donne des nouvelles. Certains jours, les discussions sont courtes parce qu’elle est très fatiguée. Quand sa série est terminée, elle rentre à la maison, où elle est malheureusement encore seule, confinement oblige. Elle se repose quelques jours et repart dans un coin reculé du Québec. 

Ma petite soeur est infirmière auxiliaire en régions éloignées. C’est une jeune femme merveilleuse, autonome et épanouie. Elle est dévouée, empathique et talentueuse. Je l’admire du plus profond de mon coeur. Je suis si fière d’elle que ça fait presque mal. 

Ma petite soeur, c’est une héroïne des temps modernes. 

Qui sont les héros de votre entourage? 

Vous avez une histoire à partager? Écrivez-nous au info@tplmag.com

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Ma quête de l’anxiété sans complexe

(CHRONIQUE)

L’anxiété est entrée dans ma vie, il y a quelques années. Mon rôle de maman n’avait jamais été aussi éprouvant, avec toute l’intimidation que vivait ma fille au secondaire et sa détresse psychologique qui me grugeait aussi par l’intérieur. Depuis, j’ai développé un trouble anxieux invalidant. Ce qui veut dire que je me levais le matin, une boule dans l’estomac, sans savoir comment l’expliquer, ni la calmer et elle était toujours là le soir, l’heure venue d’aller me coucher. C’est par un heureux hasard que je suis tombée sur le livre L’anxiété sans complexe du Dr. Sophie Malffolini, à la pharmacie. Et c’est si beau que je devais vous le partager.

Crédit:Photo Isabelle Comtois

Cette femme souffre également d’anxiété et elle est passée par toutes les phases de ce mal qui nous ronge par l’intérieur. Je parle au présent, car on ne peut pas réellement se débarasser d’elle, par contre, on peut l’aimer, l’accueillir et apprendre à vivre avec elle. Sophie le dit elle-même : « Au terme d’une longue quête personnelle, j’ai appris à l’accueillir avec compassion plutôt qu’à l’éviter et à la rejeter. C’était le début de la liberté. Et si on déposait enfin les armes et que l’on faisait de l’anxiété notre alliée? » J’ai vu son livre comme une douceur surgir dans mon quotidien. Je me suis lancée dans cette quête, non pas contre un dragon qui garde captive une princesse, mais pour me sauver moi, du mal que je m’infligeais, sans en avoir conscience. Et cet outil est devenu mon allier.

Crédit:Photo Isabelle Comtois

Non seulement lorsqu’on l’ouvre, la douceur des couleurs et la beauté des photos nous enveloppent, mais on se sent épaulée, car Sophie s’adresse à nous comme à une amie. Durant ce voyage qui s’échelonne sur 7 semaines, on apprend les mécanismes du fonctionnement de notre cerveau, des techniques de méditation pleine conscience, de cohérence cardiaque et de relaxation. Elle nous aide également à déterminer nos habitudes de vie anxiogènes et à les éviter. Il faut toutefois s’investir complètement dans le processus. D’ailleurs, Sophie nous demande de tenir un journal quotidien et de pratiquer les exercices durant une semaine avant de passer à l’étape suivante. Ce qui procure une guérison graduelle. Pour ma part, il m’est arrivé d’avoir besoin d’un peu plus de temps pour maîtriser une technique et, pour une fois, je me suis donné le droit de le prendre.

Crédit:Photo L’anxiété sans complexe – Edition Cardinals

Le plus beau dans tout ça, c’est que je dois avouer avoir ressenti un soulagement assez rapidement lorsque j’ai baissé la garde et c’est ce que je souhaite à tous ceux qui vivent avec un problème d’anxiété. J’ai repris le contrôle sur mes émotions, sur ma vie, sur mon bien-être. Je respire plus librement et lorsque « Madame anxiété » revient cogner à ma porte, je sais quand et comment lui accorder du temps afin d’éviter qu’elle prenne toute la place. Ce livre ne remplace pas un suivi psychologique, mais il est un outil excellent à considérer pour cheminer vers un mieux-être.

Bonne lecture.

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Une délicieuse recette de jujubes à l’érable à cuisiner en famille

L’Halloween approche et trois essentiels de cette célébration sont clairement les costumes, les décorations… et les bonbons. Cette année, le porte-à-porte sera assez différent de ce qui s’est fait dans le passé et plusieurs familles choisiront même de fêter avec les enfants dans le confort de leur foyer. Que vous ayez envie d’une célébration 100% à la maison ou que vous cherchiez simplement une activité amusante à faire avec les minis, l’Érable du Québec vous propose la recette parfaite: des jujubes à l’érable.

Est-ce qu’on peut faire plus « canadien » comme recette d’Halloween? Je ne crois pas! Comme si ce n’était pas déjà assez excitant comme ça, la recette en question ne demande que 3 ingrédients naturels, dont de l’eau. Le plus difficile, ce sera d’attendre le temps de réfrigération de 2 heures avant de se lancer dans la dégustation!

Vous vous demandez comment recréer ces mignons petits oursons sucrés et vous croyez encore que cette tâche sera ardue? Sachez que vous n’aurez besoin que de sirop d’érable, d’eau et de gélatine! Oui, c’est tout!

Vous pouvez découvrir la recette sur le site de l’Érable du Québec dès maintenant!

En plus d’être une activité familiale amusante, ces bonbons sont aussi une alternative naturelle aux options commerciales qu’on retrouve en magasins et qui sont remplies d’ingrédients aux noms imprononçables. Ça donne envie de courir vers nos casseroles, non?

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De magnifiques albums pour enfants écrits en français et en cri

Nous ne pouvions pas passer à côté de ces livres, il fallait que nous vous en parlions! En plus d’être tout simplement magnifiques, les albums de la série Chansons du vent du Nord sont rédigés de manière bilingue, soit en cri et en français.

Les trois albums de la série proposent des récits qui nous plongent dans la culture natale de l’auteur, Tomson Highway. Originaire d’une région isolée du nord du Manitoba, l’écrivain et musicien cri a gagné de nombreux prix pour ses diverses œuvres. Ces albums permettent non seulement de découvrir le territoire et les coutumes des Cris du Nord du Manitoba, mais aussi d’être exposé à la langue cri, ce qui n’est malheureusement pas assez fréquent dans notre culture quotidienne.

Voici les trois titres compris dans la collection :

  • Un renard sur la glace – Maageesees Maskwameek Kaapit : On suit Joe et Cody qui pêchent sur la glace avec leurs parents. Joe et sa maman s’allongent un moment dans le traîneau, mais les chiens repèrent un renard au pelage flamboyant et s’élancent à sa poursuite. Jusqu’où Joe et sa mère iront-ils?
  • Le chant des caribous/Ateek Oonagamoon : Joe, Cody et leurs parents suivent les caribous en traîneau. Des milliers de bêtes répondent à l’appel de Joe et Cody, et plutôt que d’en être effrayés, les enfants ouvrent leurs bras et leur cœur pour accueillir l’esprit du caribou.
  • Les libellules cerfs-volants/Pimithaagansa : Joe et Cody s’amusent tout l’été avec les libellules. Ils s’imaginent qu’elles sont comme des cerfs-volants. Dans leurs rêves, les enfants retrouvent les libellules et s’envolent dans les cieux avec elles.

Les albums se vendent 15,95$ chacun. Vous pourrez les trouver sur le site de Les libraires.

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Comment la dépression s’est immiscée dans ma vie

(CHRONIQUE)

J’ai des prédispositions génétiques à la maladie mentale. J’ai d’ailleurs toujours su que mon cerveau fonctionnait d’une drôle de manière. Je suis une personne très angoissée. Je suis aussi une personne très courageuse. J’ai toujours continué, je ne me suis jamais arrêtée à écouter cette vilaine petite voix dans ma tête. J’ai fait des études, j’ai voyagé, j’ai fondé une famille, j’ai eu une belle carrière. Je n’ai toutefois pas été en mesure d’échapper à la dépression qui s’est frayé un chemin sinueux à travers toutes les sphères de ma vie, tel un serpent venimeux.

J’avais peu de symptômes reconnus de la dépression, si bien que lorsque je soupçonnais sa présence, je finissais toujours par me dire que je n’étais pas si mal en point. Demain serait une meilleure journée. Ce n’était pas toujours rose, c’est vrai, mais ce n’était pas noir non plus. J’ai toujours cru que la dépression se manifesterait comme un bon coup de pelle en pleine face, mais pas dans mon cas. Était-ce du déni? Peut-être. J’en suis venue à m’effacer, lentement, mais sûrement. J’étais fade, j’étais vide et j’étais triste. Mis à part ces drôles de sentiments qui m’habitaient, tout allait comme sur des roulettes, jusqu’à ce que je commence à m’isoler; le début de la fin.

Je faisais tout mon possible pour éviter les réunions entre amis. Quand j’y allais, j’avais l’impression de me fondre dans la tapisserie. Je me sentais jugée, rejetée. Je n’avais plus envie de voir ma famille. J’étais certaine qu’ils ne m’aimaient plus. J’attendais de longs moments dans l’auto quand mon copain allait voir ses parents. Je ne me reconnaissais plus. J’avais honte de moi.

J’ai été diagnostiquée après quelques années de combat : dépression majeure et trouble d’anxiété généralisé. Je me sentais prisonnière de mon esprit. Dans ma tête, le chaos. Dans mon cœur, une mélancolie constante. Sur mon visage, des cernes sous les yeux, des larmes sur mes joues.

Lors de mes rencontres avec la psy, elle qualifiait ma dépression de sournoise. Une ombre qui s’est immiscée dans ma vie comme une hypocrite. Je me faisais ronger de l’intérieur petit à petit. Un peu comme le principe de la grenouille qui s’acclimate à l’eau bouillante. Elle s’habitue à l’eau toujours un peu plus chaude, plus chaude encore, un peu plus chaude, jusqu’à bouillir et y laisser sa peau.

Maintenant, je contrôle la température de l’eau à l’aide de ma médication, bien sûr, mais aussi en prenant soin de moi. D’abord, j’écoute mon corps. Je ne l’ignore plus. Je m’éloigne des situations émotionnellement difficiles. Je me repose et je fais des projets qui me tiennent à cœur. J’essaie de me redéfinir. Je pratique la méditation pleine conscience, je parle ouvertement de mes sentiments et je fais confiance à mes amies que j’aime d’amour et à ma famille pour prendre soin de moi.

Le mot d’ordre maintenant dans ma nouvelle vie: DOUX. Douceur avec moi-même.

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«Caller» malade de fatigue psychologique

(CHRONIQUE)

Est-ce que ça vous arrive des fois d’appeler votre boss et de caller malade pour cause de fatigue psychologique? Depuis que je suis maman, je m’absente plus souvent du travail qu’avant et je n’ai pas honte d’avouer que parfois, je ne rentre pas parce que j’ai besoin d’un mental health day. Tsé, une journée pour recharger mes batteries de mère fatiguée.

Ça fait du bien une fois de temps en temps de dire f*ck off, je reste chez moi aujourd’hui; de lâcher prise et de passer la journée en pyjama à écouter la TV. Au début, je me sentais coupable, voire un peu égoïste, vis-à-vis mon employeur, car j’avais l’impression de mentir. Mais ce n’est plus le cas, car je réalise que ma santé mentale est tout aussi importante que ma santé physique.

Ayant déjà souffert de dépression dans le passé, j’essaie d’être à l’écoute de mon corps. Quand ça fait plusieurs jours que je suis irritable, que je pique les nerfs sans raison et que je me cache pour pleurer, ce sont normalement des signes que j’ai besoin de temps off. Être parent c’est émotionnellement demandant et parfois, je m’oublie. Avec les journées qui raccourcissent et la pandémie qui perdure, c’est important de prendre du temps pour soi lorsque nécessaire.

Je pourrais comparer ma vie familiale à des montagnes russes. Il y semaines où tout va bien et d’autres où j’ai de la misère à me lever tellement je suis brûlée. Se coucher de bonne heure, faire de l’exercice et prendre un bain chaud sont de bons moyens de diminuer le stress certes, mais ça ne suffit pas toujours. Parfois, ce dont j’ai réellement besoin est de tout simplement passer du temps seule même si c’est seulement pour quelques heures. Prendre une douche chaude sans me faire déranger, écouter autre chose que la Pat Patrouille, apprécier le silence et savourer un bon café non réchauffé; avoir la paix, quoi!

Dans mon cas, cette fameuse journée me permet de me recentrer et d’éviter de craquer et d’avoir un meltdown. C’est une journée qui fait la différence et qui permet à mon coeur de maman de ralentir et de reprendre son souffle.

Suis-je la seule dans cette situation? 

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10 indices que vous êtes un enfant des années ’90 devenu parent

Ah, les enfants des années 1990, ceux qui ont grandi à l’époque de la Nintendo, des Pokémon et de la mode plus que douteuse, tout en étant fascinés (et un peu apeurés) par Barney le dinosaure mauve.

Eh bien, pour vous donner une idée, les gens nés en 1990 ont maintenant 30 ans. Ce sont (biologiquement, du moins) des adultes! Puis, de plus en plus, les 90′s kids ont des enfants. Ce sont donc des PARENTS!

Pour s’amuser, j’ai consulté certaines de mes collègues TPL Moms, qui sont aussi des 90′s kids, pour vous pondre cette savoureuse liste de 10 indices que vous êtes un enfant des années 1990 devenu parent.

1- Vous jouez à Pokémon Go avec vos enfants, mais c’est surtout pour votre plaisir nostalgique.

2- Vous avez fait écouter à vos enfants Harry Potter alors qu’ils étaient un peu trop jeunes, ce qui leur a fait peur.

3- Vous jouez à Mario Kart avec vos enfants et prenez un malin plaisir à les battre.

4- En outre, vous refusez que vos enfants jouent sur VOTRE partie; vous ne voulez pas qu’ils gâchent votre progrès!

5- Vous cherchez désespérément les élastiques avec deux billes pour faire les parfaites lulus vintage.

6- Vos enfants écoutent très souvent (parce que c’est vous qui l’imposez) les films préférés de votre enfance tels que Histoire de jouets, Le roi lion ou, pendant les Fêtes, Maman, j’ai raté l’avion! D’ailleurs, quand la plateforme Disney+ a été lancée, vous débordiez de joie.

7- Vous êtes excités de lire vos vieux livres d’enfance à vos enfants, mais ils sont davantage attirés par les nouveaux livres aux couleurs beaucoup plus attrayantes!

Crédit:Alex Perron

8- Vous avez conservé vos Polly Pocket et vous demandez régulièrement à vos enfants d’y jouer avec vous.

9- Vous achetez des rouleaux aux fruits Fruit-O-Long en dessert spécial à vos enfants et vous pensez être le parent le plus cool au monde (vos parents ne voulaient jamais vous en acheter!).

10- Vous étiez plus excité que vos enfants quand vous avez vu en magasin le jouet Puppy Surprise.

Crédit:Walmart

En bonus, on se doit de mentionner le retour en force de Passe-Partout: depuis que cette émission est revenue en ondes, vos enfants regardent les émissions, ont les pyjamas et écoutent la playlist Spotify dans l’auto.

Vous le constatez, les 90′s kids sont connus pour être des personnes nostalgiques.

Faites-vous partie de cette bande? Vos enfants aiment-ils les classiques de votre enfance?

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Tout sur le Salon du livre de Montréal 2020

Avec le confinement qui vient d’être prolongé à Montréal, on continue de se demander ce qu’il adviendra de nos événements préférés (et de nos restos locaux aussi, mais ça c’est une autre histoire). Heureusement, le Salon du livre de Montréal avait vraisemblablement prévu le coup et nous propose une programmation 100% en ligne, et 100% attrayante!

En effet, du 12 au 15 novembre prochain, c’est la province au complet qui pourra profiter de cet événement habituellement couru principalement par les Montréalais.es. Cette 43e édition n’aura peut-être pas de kiosques, mais gageons que les 450 activités prévues, les 70 animations diffusées en direct sur le web, les 90 capsules littéraires, les 75 événements virtuels et les tête-à-tête avec 230 auteurs et autrices nous le feront vite oublier!

Les incontournables tête-à-tête seront possibles

Si vous parcourez habituellement les allées du Salon à la recherche de votre auteur ou de votre autrice préféré.e, vous serez ravi.e d’apprendre que les incontournables tête-à-tête auront lieu malgré une édition complètement en ligne.

En effet, à l’achat d’un livre, il sera possible de rencontrer en privé, via vidéoconférence, l’auteur ou l’autrice de votre choix. Marilou Addison, Jean-Philippe Baril-Guérard, Dany Laferrière, Pierre-Yves McSween, Alexie Morin, Jean-Christophe Réhel, Marie-Ève Thuot et Bernard Werber seront notamment de la partie, et bien d’autres aussi!

Une multitude d’activités interactives

70 animations – des entrevues confidences, des tables rondes et des cabarets festifs – seront diffusées en direct sur le site web du Salon du livre de Montréal et aborderont 5 thèmes: 2020, et après?; le féminisme; la pluralité des voix; le récit et l’inspiration ainsi que la famille et l’enfance.

Sous le thème de la famille et de l’enfance, mentionnons notamment qu’il y aura une table ronde intitulée La lecture comme outil de dialogue avec Dïana Bélice, Simon Boulerice et Guylaine Guay (15 novembre à 11h30) ainsi qu’une discussion intitulée Beau-père, belle-mère: mode d’emploi avec Anne-Lovely Étienne, Ingrid Falaise, Magalie Joncas et Valérie Roberts (15 novembre à 10h30).

De plus, les enfants ne sont pas oubliés, loin de là! Les créateurs et créatrices jeunesse animeront diverses activités originales et stimulantes à l’aide de tablettes, ordinateurs et tableaux blancs interactifs. Les auteurs, autrices, illustrateurs et illustratrices préféré.e.s des jeunes y seront, dont Isha Bottin, Tristan Demers, Catherine Girard-Audet et Caroline Merola.

Pour découvrir la programmation complète, rendez-vous sur le site du Salon du livre de Montréal.

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L’équité ou te quitter?

(CHRONIQUE)

Jamais, dans mon couple (ou dans n’importe quel autre, je crois) pourra-t-on parler d’égalité. En matière de respect, d’amour, de confiance, peut-être. Mais en frais de tâches et de charge mentale; j’en doute fort.

Novembre dernier, j’écrivais un texte criant de douleur et d’épuisement. Je me relis et j’en frémis. Mais que s’est-il passé? J’ai croulé sous les dettes de sommeil, cumulé trop de corvées inachevées, oublié ma personne et surtout, ignoré les offres d’aide pourtant offertes ouvertement. « Capable toute seule », comme dit mon grand de 4 ans. Capable aussi de m’embourber. Au point de couler.

C’est la somme indubitable de mes choix, vous me direz. Mathématiques déconcertantes. Soustraction de mes besoins fondamentaux, multiplication de l’amour au carré, mais division du temps pour l’apprécier. Plus plus plus plus de cernes. Moins moins moins moins de patience. Additionnons à ceci un papa en mode « j’achète une entreprise ». J’ai flanché. Je crois.

Nul besoin de vous dire qu’en l’absence physique de mon conjoint, pour le soutenir dans son projet, je me suis investie dans la majorité des actions reliées à la maison. Ce qui m’a conduite à l’inévitable déraison.
Et quand l’on fait la sommation des actes accomplis, de notre interminable liste de tâches et soucis, on ne peut que trucider du regard son chéri, le jalouser pour l’inégalité. Alors pourquoi pas, rendu là, tout quitter?

J’en suis possiblement venue à une overdose de gestion. J’ai pris sur moi bien des choses, pendant plusieurs saisons, pensant soulager mon homme de plusieurs fonctions, pour le bien de sa carrière chérie, menant ainsi à ma propre dysfonction.

Quand, à bout de souffle, j’ai crié à l’injustice, à l’inégalité, j’ai voulu abandonner le navire, tout quitter. À boutte. Pis toute pis toute. Mais. L’amour triomphe. Quand on se parle, qu’on communique, on trouve le moyen de se rééquilibrer.

Nous avons convenu parler d’équité, plutôt que d’égalité, en frais de corvées. Nous nous sommes promis de partager nos inquiétudes et notre fardeau, plutôt que de se quitter. Nous avons choisi de nous outiller, plutôt que d’utiliser « le tap-out », comme à la boxe, pour se sortir in extremis d’une fâcheuse semaine. Nous ne nous rendrons plus à cette impression d’être écorchés au sang, jusqu’à l’écorce, les dents serrées d’épuisement, la vapeur prête à fuir du conduit auditif.

Nous avons délibérément voté pour la valorisation verbale, pour notre équilibre familial. Nous avons choisi un agenda commun. Et nous en sommes plus heureux, an pour an, à ce jour.

L’équité; l’étiquette d’un couple équilibré.

Est-ce que vous préférez parler d’égalité ou d’équité dans votre couple, concernant la charge mentale et les tâches à accomplir?

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5 boutiques ésotériques surprenantes à découvrir au Québec

La première fois que j’ai mis les pieds dans une boutique ésotérique, j’avais 14 ans. Je me souviens qu’on avait compté notre « petit change » ma gang de filles et moi, pour prendre le métro en direction de Montréal. Je l’avoue, on trippait sur le film Practical magic et on rêvait de pouvoir jeter des sorts d’amour et concocter des potions. On a vite compris qu’il s’agissait d’autre chose, mais 20 ans plus tard, j’aime toujours autant y faire un saut. Et comme j’aime découvrir de nouvelles boutiques, j’ai eu envie de vous partager mes coups de coeur et tout ce qu’on peut y dénicher.

Que ce soit par curiosité ou par réel intérêt, je vous suggère de mettre de côté les préjugés et de vous laisser emporter par la magie!

Charme & Sortilège – Montréal

Crédit:Photo – Charme et Sortilège

C’est là que nous sommes allées, mes amies et moi, pour la première fois à l’époque. À peine entré.e, vous serez transporté.e sur le chemin de Traverse au coeur de l’univers d’Harry Potter. Vous y trouverez des jeux de tarot tous plus originaux les uns que les autres, des livres, des pendules et une multitude d’encens, bougies et potions. Mais également des herbes et épices, huiles essentielles ainsi que toute une panoplie de tisanes aux propriétés surprenantes.

Runes et Magie – Ste-Marthe-sur-le-Lac

Crédit:Photo Runes et Magie

Cette boutique mystique regroupe des artisans québécois très talentueux. Idéal pour dénicher de petites merveilles originales et uniques puisque chaque objet y est fait à la main. Baguettes d’intention, capteurs d’énergie, sels de bains rituels, rituels en bouteilles, « encenrcelés » (encens fait maison), cristaux et plus encore. Sachez qu’on y donne également des cours de phytothérapie, d’interprétation des rêves, de mythologie nordique et même de cryptozoologie (étude des créatures mystiques et fantastiques). Vous y serez accueilli.e à bras ouverts dans toutes vos facettes spirituelles et croyances.

Mille et une pierres – Vieux Terrebonne

Crédit:Photo Boutique cadeaux Mille et une pierres

Située tout près de l’Île des Moulins, cette boutique est principalement spécialisée en pierres et cristaux. Que ce soit pour favoriser la concentration, réduire l’anxiété, aider la digestion ou encore calmer les migraines, vous trouverez la pierre qu’il vous faut. Si vous êtes plutôt du type bijoux, sachez que vous y trouverez des pierres serties pour toutes les bourses ainsi que de magnifiques bracelets et pendentifs.

Derwydd – Québec

Dans la région de Québec, cette boutique est un incontournable. Si vous avez un petit après-midi de libre, allez y faire un saut. Je crois que c’est l’endroit où il y a la plus grand choix d’encens en résine et racines. On y trouve même la fameuse mandragore (à utiliser avec prudence). En ces temps de stress, d’incertitude et d’anxiété, une petite séance de relaxation dans un bain floral, à la flamme d’une bougie fait le plus grand bien.

Anges et Dragon – St-Sauveur

Crédit:Photo par Magic Bowls – Unsplash

Dans cette boutique, en plus de tout ce que l’on retrouve traditionnellement dans le milieu de l’ésotérisme, vous pourrez vous initier au bol tibétain (bol chantant). Qu’est-ce que c’est? Un instrument de musique? Un objet de méditation? Tout ça et plus encore. Ces bols chantants, que l’on frotte ou frappe avec un maillet, peuvent aider à apaiser, améliorer la concentration, renforcer le système immunitaire et stimuler la circulation sanguine grâce aux vibrations et les sons qu’ils produisent. Sur place, vous pourrez les essayer afin de trouver celui qui vous convient le mieux.

Alors voilà, j’espère vous avoir donné l’envie d’explorer un peu cet univers. Pour ma part, c’est un de mes « plaisirs coupables ».

Êtes-vous attiré.e par l’ésotérisme et ce qui l’entoure?