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Une collection de vêtements par des survivantes de violence conjugale

Est-ce que vous saviez que chaque année à Montréal,15 500 appels au 911 sont dus à de la violence conjugale et/ou intrafamiliale? Je travaille dans le domaine de la violence conjugale depuis plus de douze ans déjà. J’en ai vu des injustices. Mais j’ai aussi eu le privilège d’être témoin de la résilience des survivantes. Dans le cadre de mes fonctions, j’ai par ailleurs eu l’opportunité de travailler pour un super projet qui verra le jour bientôt.

En effet, tout a débuté avant la pandémie. Rachel-Diane Epoupa m’a approchée pour me parler du projet qu’elle voulait mettre sur pied en collaboration avec des survivantes de violence conjugale. Rachel-Diane détient une maîtrise en développement économique et communautaire de l’Université Concordia, est designer et propriétaire de la compagnie Niango (qui signifie Femme en langue Bassa’a et Duala du Littoral au Cameroun).

Un groupe composé de cinq mères, qui ont survécu à différents types de violence, s’est créé. Il était question de permettre à ces femmes de partager leur vécu dans un espace sécuritaire et, par ce fait, de tisser des liens entre elles. Par la suite, elles ont discuté de mode, de leurs goûts, de textures, de couleurs, d’accessoires, du dessin de vêtements, etc. Mais surtout, elles ont discuté du message qu’elles veulent faire passer avec cette collection.

Le thème de la renaissance revenait souvent. Sortir d’une relation violente, c’est comme renaître vers une nouvelle vie. De là vient le nom de cette collection de vêtements Renaître. Ce projet d’art communautaire a pour but d’augmenter l’estime de soi des participantes et de contribuer à leur autonomie financière.

Pour chaque vente de la collection Renaître, 20% des bénéfices seront distribués aux participantes. Ce projet d’art communautaire veut surtout sensibiliser la population à la problématique de la violence conjugale.

Le projet en est à la deuxième phase, mais des dons sont nécessaires afin de poursuivre le travail. Les fonds serviront entre autres à la confection des patrons, d’échantillons, l’achat des tissus, confection des designs, la logistique, etc. Il est à noter que les broderies et le perlage seront faits à la main par des femmes artisanes autochtones d’ici.

L’objectif est de 8 500$, mais seulement 1 651$ ont été recueillis et il ne reste que 39 jours pour atteindre l’objectif financier. Si vous voulez contribuer à ce super projet et, ainsi, contribuer à l’autonomie financière de ces survivantes; vous pouvez le faire ici.

Au nom des ces super mamans, de Rachel-Diane ainsi que de moi-même; nous vous remercions infiniment pour votre générosité.

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Je fais découvrir les cultures autochtones à mes enfants

« Un peuple qui ne connaît pas son passé, ses origines et sa culture ressemble à un arbre sans racines. » – Marcus Garvey

Je connais l’histoire de mes ancêtres et j’en parle régulièrement à mes enfants. Nous avons un bel arbre généalogique à la maison que nous avons bricolé ensemble. Je suis curieuse et j’aime l’humain. Je suis particulièrement touchée par la culture autochtone. Cette communauté véhicule des valeurs incroyablement profondes depuis des millénaires. C’est une culture riche, spirituelle et extrêmement respectueuse de la terre et de la nature. S’y plonger est un retour aux sources inévitable.

Le drame de la mort de Joyce Echaquan m’a beaucoup ébranlée, comme tant d’autres Québécois.es. Je me suis demandé comment faire pour que le racisme systémique n’influence pas l’éducation de mes enfants. Je devais absolument faire un move.  Lorsque l’humain ne connaît pas, il a peur et lorsqu’il a peur, il juge. Il est grand temps d’apprendre à connaître l’humain au-delà de ce qui nous a toujours été présenté dans nos livres d’histoire et dans la société. Si on arrive à casser cela, nos enfants pourront enfin voir au-delà de la version discriminatoire de l’histoire qu’on nous enseigne actuellement sur des peuples qui étaient ici bien avant nous.

Je me suis familiarisée avec cette culture. Dans mes recherches, je suis tombée in love avec le rappeur québécois d’origine Algonquine, Samian. Ses textes sont lourds de sens et de sensibilité. Je me suis procuré son recueil de poésie, La plume d’aigle, dans lequel je me suis laissée porter. D’ailleurs, Samian sera au côté du rappeur Biz du groupe Loco Locas le samedi 7 novembre à Historia pour présenter un documentaire sur les 30 ans de la crise d’Oka.

Crédit:Biz et Samian Crédit photo: Historiatv

J’ai connu Elisapie, auteure-compositrice-interprète, qui d’ailleurs s’est mérité le Félix de l’artiste autochtone de l’année à L’ADISQ 2020 dimanche soir dernier. Elisapie est la porte-parole du mouvement #JusticeforJoyce. Sa voix est pleine de douceur, mais également très puissante dans ses propos féministes.

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White carpet avec Félix et son amautik! Particulièrement fière de ce prix @adisq pour meilleur show (autres langues) et dans mon cas, l’autre langue c’est ma langue Inuktitut. Nakurmiik gala de l’adisq for the show of the year (autres langues) award. Je partage ce prix avec Gabrielle Rémillard @gabrem pour la mise en scène! Maurin Auxéméry pour absolument tout. @julbidar Management. Sophie Bernier @sophiebrnrb à la prod. @bonsound et agent de booking Pat Naud. Merci à mes musiciens sensibles et ultra généreux qui me font vibrer chaque fois: Joe Grass @joegrassmtl Josh Toal @to.let.you.know @jeansebastienwilliams Evan Tighe @evtighe Pascal Delaquis @oflaki @kusterrobbie @idatoninato @jason.sharp.370 @ameliemandeville @beatricedeerband Tour manager et meilleur sound man en ville @alexfallu pour concept lumière et projections @maxine.drury et @julbasse Alexandre Gemme. @melaniebrisson_styliste pour mes nombreux kit de scène et nombreux souliers qui rend ma valise très lourde 😉 @juliecussonmakeupartist qui arrive à me calmer souvent! Nakurmiik Avataq cultural institut for the visual archives. Les salles de spectacles donc on s’ennuie tant! Nakurmiik to you all who come to our shows. See you en 2021! We miss you and can’t wait to be on stage again. It’s the one place that teaches you to be strong, to be real, a place where it’s ok to be overly emotional 😘• • • • #showdelannee #adisq #galaadisq #felixtrophee #theballadoftherunawaygirl #elisapie #amautik #whitecarpet

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J’ai été étonnée de la liste de lectures disponibles chez Renaud Bray concernant les Premières Nations. J’en ai consulté de l’auteur et anthropologue Serge Bouchard. Je comprends maintenant beaucoup mieux toutes les souffrances que les Premières Nations ont vécues à cause des différentes stratégies d’assimilation qui leur ont été imposées. J’ai consulté des livres pour enfants, dont ceux proposés par TPL Moms ici, ainsi que la collection Les Mohawks, des éditions Premières Nations.

Je sais que j’ai fait très peu, mais je l’ai fait pour familiariser mes enfants et ma famille à cette culture tellement riche. Je me suis émerveillée de connaître la signification du tipi et du capteur de rêve qui décore la chambre de mon enfant. Je me suis éblouie devant le dessin de l’ours et de la tortue comme je ne l’avais jamais fait auparavant.

Est-ce que vous trouvez important d’en apprendre plus sur les cultures autochtones?

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J’aimerais pouvoir être là pour ma soeur qui vient d’accoucher

(CHRONIQUE)

Lorsque j’ai accouché de ma fille au début de l’année, ma sœur fut réellement ma bouée dans la tempête. Sans elle, j’aurais sans doute été complètement paniquée devant la montagne de changements et d’incertitudes qui se présentait à moi. Grâce à elle, ma maternité est un chemin beaucoup plus tranquille. Quand quelque chose cloche, je peux toujours compter sur elle pour m’épauler et me prodiguer des conseils simples et concrets. Je souhaite à toutes les nouvelles mamans de pouvoir compter sur une personne comme ça, qui saura les calmer et les ramener sur Terre lorsque nécessaire.

Donc évidemment, lorsque ma sœur m’a annoncé sa nouvelle grossesse, je me suis dit que je voulais lui rendre la pareille. Sans doute pas de la même manière, mais je voulais qu’elle puisse compter sur moi, malgré la distance, le travail et nos réalités différentes. Je voulais être là pour l’aider à sa sortie de l’hôpital. L’aider avec les tâches ménagères du quotidien qui deviennent des épopées avec un bébé tout neuf dont il faut s’occuper. L’aider à gérer son plus grand qui ne comprendra pas pourquoi il n’est soudainement plus l’unique priorité de maman. L’aider à retomber sur ses pieds et à retrouver le fragile équilibre qui permet aux nouvelles mamans de manger chaud et de prendre une bonne douche chaude.

Depuis quelques semaines, j’essaye de me forcer à accepter l’inacceptable; je ne pourrai pas être là pour ma sœur, du moins pas de la manière dont j’aurais voulu. Avec la deuxième vague de la COVID qui frappe la province d’un peu partout, je comprends qu’il est plus important que jamais de limiter nos contacts. La dernière chose que je voudrais, c’est de rendre ma sœur et son bébé malade. Même si c’est très rationnel, c’est difficile à accepter. D’autant plus que nous n’habitons pas dans la même région. Je ne pourrai même pas ne serait-ce que lui laisser de petits plats chauds sur le perron en lui faisant des « bye-bye » par la fenêtre.

Plus le temps passe, plus j’ai peur de ne pas voir ma nouvelle nièce avant longtemps. Très longtemps. Et je ne parle même pas de ma fille qui grandit sans sa famille. Lorsque je vois les gens se regrouper dans les parcs ou dans les centres d’achat, je pense à ma sœur et à toutes ces familles qui devront ramener leur nouveau bébé à la maison sans aide pour faciliter la transition. J’enrage à l’idée que l’insouciance de certains coûte si cher à d’autres personnes, qui elles, respectent les règles avec soin.

Comme toutes ces femmes qui ont accouché dans les derniers mois, je sais que ma sœur s’en sortira. Elle peut compter sur un mari extraordinaire prêt à tout pour prendre soin d’elle et de leurs enfants. Ce ne sera sans doute pas des premières semaines faciles pour eux, mais elles finiront par passer. Comme cette deuxième vague, qui finira par passer un jour, comme tout le reste.

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Auteur(e)s recherché(e)s pour plus de diversité en enseignement

Parce que plein de cocos veulent des écrivains qui les représentent. J’enseigne dans la grande région de Montréal depuis de nombreuses années. J’ai donc la chance d’enseigner à des élèves qui ont pour la majorité vécu dans un autre pays. Ça nous permet d’échanger sur leurs cultures et leurs réalités. En classe, j’en profite pour parler de leur langue maternelle et de faire des parallèles avec le français. J’ai aussi un projet avec des livres bilingues.

Quand j’organise une activité en classe, j’aime qu’elle reflète la diversité présente dans la classe et dans la société. Depuis maintenant quelques années, il y a un programme du gouvernement, le programme Répertoire culture-éducation (un nom zéro sexy, mais qui dit bien ce que c’est). Il permet d’avoir du financement pour inviter des artistes de tous genres en classe, autant au primaire qu’au secondaire. De nombreux écrivains, musiciens et autres artistes talentueux offrent des activités culturelles aux élèves. Malheureusement, dans certaines catégories, il y a peu de diversité. Comme je ne représente pas la diversité présente dans ma classe, j’essaie d’inviter des artistes qui eux, représentent les différentes nationalités des élèves.

L’an prochain (ou selon la COVID-19), j’aimerais monter un projet d’écriture sur plusieurs semaines avec un auteur auquel mes élèves pourraient s’identifier. Je souhaite leur montrer qu’écrire des livres n’est pas réservé à une certaine catégorie de gens et que leur réalité et leurs idées valent la peine d’être exprimées et lues.

En ce moment, le programme est justement en période d’inscription pour les artistes et écrivains jusqu’au 15 janvier 2021. Passez le mot!

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J’anticipe le mois de novembre et la déprime saisonnière

(CHRONIQUE)

Depuis plusieurs années, j’ai remarqué que mon moral est affecté par l’hiver. Même si tout l’hiver est souvent difficile, c’est le mois de novembre qui est le pire. Sans avoir de diagnostic officiel, je fais probablement partie des personnes qui présentent des symptômes légers de dépression saisonnière.

Une perte générale de motivation, une fatigue qui ne semble jamais s’en aller, les émotions à fleur de peau et un manque d’intérêt envers les choses qui me rendent habituellement heureuse sont mes symptômes principaux. Ce sont des symptômes somme toute légers, certaines personnes peuvent être beaucoup plus affectées par la dépression saisonnière, allant même jusqu’à avoir des idées suicidaires.

Le manque de lumière, de soleil et de chaleur sont souvent en cause. Le changement d’heure est souvent l’élément déclencheur dans mon cas. Je me rappelle d’une année particulièrement difficile, c’était ma dernière année de bac et j’étais en stage final à l’hôpital. Je partais de la maison tôt le matin avant le lever du soleil et je quittais l’hôpital en fin de journée quand le soleil se couchait.

Au fil des années, j’ai essayé de trouver une façon de mieux m’adapter à cette période. Sortir à l’extérieur pour marcher le midi au travail m’aide beaucoup (merci à mes collègues qui m’accompagnent beau temps ou mauvais temps!). J’essaie aussi de rester active via l’entraînement et le yoga. Une année, je suis même allée en voyage dans le sud un peu plus tard dans l’hiver et, sérieusement, ça avait aidé (mon moral, mais pas mon budget).

L’an dernier, j’appréhendais beaucoup le mois de novembre. Avec Minilove qui devait naître vers la fin octobre, je me disais que ça allait probablement aller super bien ou super mal. Les changements hormonaux post-partum, le baby blues, le manque de sommeil : une combinaison gagnante pour affecter le moral. Au final, la petite boule de joie qui est arrivée au début novembre a su mettre assez de lumière et de chaleur dans mon cœur pour bien passer au travers de ces mois plus difficiles.

Cette année, avec les enjeux du confinement qui m’affectent de plus en plus, ma situation temporaire d’étudiante à distance/à la maison, le manque de sommeil accumulé depuis un an et les gyms et studios de yoga qui sont fermés, je ne sais pas comment ça va se passer. J’anticipe le mois de novembre chaque année, mais le fait de me laisser le temps et l’espace pour reconnaître les signes et d’avoir des ressources qui me font du bien me permettent probablement de naviguer cette période mieux outillée. Je pourrai aller marcher dès que le soleil se pointera le bout du nez, prendre des bains chauds quand j’aurai trop froid, m’engager dans une routine de bienveillance avec moi-même et me fixer des objectifs pour me garder motivée.

Est-ce que les changements de saison vous affectent aussi?

Surtout, n’hésitez pas à aller chercher de l’aide si la situation vous dépasse.

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Les amitiés précieuses de l’enfance

(CHRONIQUE)

Nous étions voisins à la base, puis nous avons été amis, même meilleurs amis, pendant bien des années durant notre enfance. Je me souviens à quel point nous passions tous nos temps libres ensemble. Je me souviens à quel point notre amitié était simple, malgré que nous étions bien différents.

Nous étions dans la même classe tout le primaire. Nous étions même souvent assis un à l’arrière de l’autre en classe grâce à l’ordre alphabétique. En revenant à la maison, nous faisions toujours nos devoirs ensemble avant de pouvoir aller jouer. J’ai à peu près 3 235 souvenirs avec lui: nos glissades extrêmes, les potions magiques dégueulasses, nos expéditions dans le champ, les forts d’hiver avec nos frères, les « t’es pas game » dans sa cabane de bois, nos étés à jouer au soccer, les jeux vidéo dans son sous-sol, nos parcours dans les modules de bois au parc, nos marches pour se rendre à l’école, etc. Je me rappelle même qu’il était toujours à mon party de famille pour mon anniversaire et vice-versa. 

Il est un des meilleurs amis que j’ai eu dans ma vie. En effet, je n’ai pas eu beaucoup d’amis qui se sont lancés dans le fossé simplement pour que j’arrête de pleurer (j’en ris encore). Nous avons appris ensemble que l’amitié c’était s’amuser simplement et se soutenir dans tous les moments.

Nos frères nous taquinaient bien souvent en disant que nous avions l’air de p’tits amoureux. Ils n’avaient pas tout à fait tort. Il a été le premier garçon à me déclarer son amour. Un soir de semaine sur la trampoline avant que ma mère flash les lumières, signe du couvre-feu du début des années 2000. Ça me touche encore de penser à quel point ce petit garçon a été courageux de m’avouer ses sentiments. Je ne savais pas encore c’était quoi de l’amour à cet âge-là. 

Nos chemins se sont malheureusement séparés à l’adolescence quand ses parents ont déménagé. Il reste toutefois une personne importante pour moi parce qu’il a été le meilleur complice que j’aurais pu avoir durant mon enfance. Quand je raconte ces souvenirs en le nommant, j’ai le sourire aux lèvres. 

Je souhaite de tout mon cœur que mes enfants puissent avoir un aussi bon complice pour partager leur enfance. Les amitiés d’enfance sont des plus précieuses pour les humains que nous bâtissons. 

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Ma petite soeur est une héroïne des temps modernes

(CHRONIQUE)

Ma soeur a 5 ans de moins que moi. J’ai toujours eu le sentiment que je devais lui montrer l’exemple. Elle est un peu comme mon premier bébé. Je me sens protectrice envers elle. Ça fait partie de mon rôle de grande soeur. 

Or, maintenant, ma petite soeur est devenue une femme forte et indépendante. Elle a cherché sa voie quelque temps, j’imagine que j’ai pavé le chemin en ce sens… Puis, elle s’est arrêtée sur la profession d’infirmière auxiliaire. Elle a complété sa formation avec un immense succès. Elle a même réussi à obtenir la deuxième meilleure note lors de la passation de l’examen de l’ordre professionnel. 

À la sortie de sa formation, elle avait gagné une confiance en elle rafraîchissante. Elle a travaillé quelque temps dans un hôpital, sur différents étages. Elle a été dans l’obligation de faire une pause à la suite d’une blessure. C’est à ce moment que la pandémie a frappé. 

Close-up view of young female doctor examining the patient chart while using mock up laptop computer in her office room
Crédit:Bongkarn Thanyakij / Pexel

C’est une moment charnière dans la vie de bien des personnes. Pour ma soeur, c’est le moment où elle a senti qu’elle devait faire son devoir. Quand sa blessure à été guérie, elle a décroché un poste de coordonnatrice des soins dans une résidence pour personnes âgées. Dans les premiers moments de la pandémie, cette jeune femme est allée soutenir au meilleur de ses compétences un des milieux de vie les plus affectés par le virus. 

À la fin de l’été, elle nous a annoncé qu’elle avait été engagée pour travailler dans les régions éloignées. Ça a été un peu un choc pour nous. Tous les membres de notre famille étaient heureux et inquiets, à différents niveaux. C’était plus difficile pour nos parents. Ma mère nous répète souvent qu’elle va se faire du souci pour nous jusqu’à sa mort, peu importe qu’on soit adultes et autonomes! 

Crédit:Cedric Fauntleroy / Pexel

Donc, depuis quelque temps déjà, ma petite soeur est dans les confins de l’Abitibi. Elle travaille de longues heures. Puis, elle rentre à l’endroit où elle loge et nous donne des nouvelles. Certains jours, les discussions sont courtes parce qu’elle est très fatiguée. Quand sa série est terminée, elle rentre à la maison, où elle est malheureusement encore seule, confinement oblige. Elle se repose quelques jours et repart dans un coin reculé du Québec. 

Ma petite soeur est infirmière auxiliaire en régions éloignées. C’est une jeune femme merveilleuse, autonome et épanouie. Elle est dévouée, empathique et talentueuse. Je l’admire du plus profond de mon coeur. Je suis si fière d’elle que ça fait presque mal. 

Ma petite soeur, c’est une héroïne des temps modernes. 

Qui sont les héros de votre entourage? 

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Ma quête de l’anxiété sans complexe

(CHRONIQUE)

L’anxiété est entrée dans ma vie, il y a quelques années. Mon rôle de maman n’avait jamais été aussi éprouvant, avec toute l’intimidation que vivait ma fille au secondaire et sa détresse psychologique qui me grugeait aussi par l’intérieur. Depuis, j’ai développé un trouble anxieux invalidant. Ce qui veut dire que je me levais le matin, une boule dans l’estomac, sans savoir comment l’expliquer, ni la calmer et elle était toujours là le soir, l’heure venue d’aller me coucher. C’est par un heureux hasard que je suis tombée sur le livre L’anxiété sans complexe du Dr. Sophie Malffolini, à la pharmacie. Et c’est si beau que je devais vous le partager.

Crédit:Photo Isabelle Comtois

Cette femme souffre également d’anxiété et elle est passée par toutes les phases de ce mal qui nous ronge par l’intérieur. Je parle au présent, car on ne peut pas réellement se débarasser d’elle, par contre, on peut l’aimer, l’accueillir et apprendre à vivre avec elle. Sophie le dit elle-même : « Au terme d’une longue quête personnelle, j’ai appris à l’accueillir avec compassion plutôt qu’à l’éviter et à la rejeter. C’était le début de la liberté. Et si on déposait enfin les armes et que l’on faisait de l’anxiété notre alliée? » J’ai vu son livre comme une douceur surgir dans mon quotidien. Je me suis lancée dans cette quête, non pas contre un dragon qui garde captive une princesse, mais pour me sauver moi, du mal que je m’infligeais, sans en avoir conscience. Et cet outil est devenu mon allier.

Crédit:Photo Isabelle Comtois

Non seulement lorsqu’on l’ouvre, la douceur des couleurs et la beauté des photos nous enveloppent, mais on se sent épaulée, car Sophie s’adresse à nous comme à une amie. Durant ce voyage qui s’échelonne sur 7 semaines, on apprend les mécanismes du fonctionnement de notre cerveau, des techniques de méditation pleine conscience, de cohérence cardiaque et de relaxation. Elle nous aide également à déterminer nos habitudes de vie anxiogènes et à les éviter. Il faut toutefois s’investir complètement dans le processus. D’ailleurs, Sophie nous demande de tenir un journal quotidien et de pratiquer les exercices durant une semaine avant de passer à l’étape suivante. Ce qui procure une guérison graduelle. Pour ma part, il m’est arrivé d’avoir besoin d’un peu plus de temps pour maîtriser une technique et, pour une fois, je me suis donné le droit de le prendre.

Crédit:Photo L’anxiété sans complexe – Edition Cardinals

Le plus beau dans tout ça, c’est que je dois avouer avoir ressenti un soulagement assez rapidement lorsque j’ai baissé la garde et c’est ce que je souhaite à tous ceux qui vivent avec un problème d’anxiété. J’ai repris le contrôle sur mes émotions, sur ma vie, sur mon bien-être. Je respire plus librement et lorsque « Madame anxiété » revient cogner à ma porte, je sais quand et comment lui accorder du temps afin d’éviter qu’elle prenne toute la place. Ce livre ne remplace pas un suivi psychologique, mais il est un outil excellent à considérer pour cheminer vers un mieux-être.

Bonne lecture.

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Une délicieuse recette de jujubes à l’érable à cuisiner en famille

L’Halloween approche et trois essentiels de cette célébration sont clairement les costumes, les décorations… et les bonbons. Cette année, le porte-à-porte sera assez différent de ce qui s’est fait dans le passé et plusieurs familles choisiront même de fêter avec les enfants dans le confort de leur foyer. Que vous ayez envie d’une célébration 100% à la maison ou que vous cherchiez simplement une activité amusante à faire avec les minis, l’Érable du Québec vous propose la recette parfaite: des jujubes à l’érable.

Est-ce qu’on peut faire plus « canadien » comme recette d’Halloween? Je ne crois pas! Comme si ce n’était pas déjà assez excitant comme ça, la recette en question ne demande que 3 ingrédients naturels, dont de l’eau. Le plus difficile, ce sera d’attendre le temps de réfrigération de 2 heures avant de se lancer dans la dégustation!

Vous vous demandez comment recréer ces mignons petits oursons sucrés et vous croyez encore que cette tâche sera ardue? Sachez que vous n’aurez besoin que de sirop d’érable, d’eau et de gélatine! Oui, c’est tout!

Vous pouvez découvrir la recette sur le site de l’Érable du Québec dès maintenant!

En plus d’être une activité familiale amusante, ces bonbons sont aussi une alternative naturelle aux options commerciales qu’on retrouve en magasins et qui sont remplies d’ingrédients aux noms imprononçables. Ça donne envie de courir vers nos casseroles, non?

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De magnifiques albums pour enfants écrits en français et en cri

Nous ne pouvions pas passer à côté de ces livres, il fallait que nous vous en parlions! En plus d’être tout simplement magnifiques, les albums de la série Chansons du vent du Nord sont rédigés de manière bilingue, soit en cri et en français.

Les trois albums de la série proposent des récits qui nous plongent dans la culture natale de l’auteur, Tomson Highway. Originaire d’une région isolée du nord du Manitoba, l’écrivain et musicien cri a gagné de nombreux prix pour ses diverses œuvres. Ces albums permettent non seulement de découvrir le territoire et les coutumes des Cris du Nord du Manitoba, mais aussi d’être exposé à la langue cri, ce qui n’est malheureusement pas assez fréquent dans notre culture quotidienne.

Voici les trois titres compris dans la collection :

  • Un renard sur la glace – Maageesees Maskwameek Kaapit : On suit Joe et Cody qui pêchent sur la glace avec leurs parents. Joe et sa maman s’allongent un moment dans le traîneau, mais les chiens repèrent un renard au pelage flamboyant et s’élancent à sa poursuite. Jusqu’où Joe et sa mère iront-ils?
  • Le chant des caribous/Ateek Oonagamoon : Joe, Cody et leurs parents suivent les caribous en traîneau. Des milliers de bêtes répondent à l’appel de Joe et Cody, et plutôt que d’en être effrayés, les enfants ouvrent leurs bras et leur cœur pour accueillir l’esprit du caribou.
  • Les libellules cerfs-volants/Pimithaagansa : Joe et Cody s’amusent tout l’été avec les libellules. Ils s’imaginent qu’elles sont comme des cerfs-volants. Dans leurs rêves, les enfants retrouvent les libellules et s’envolent dans les cieux avec elles.

Les albums se vendent 15,95$ chacun. Vous pourrez les trouver sur le site de Les libraires.