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Aujourd’hui, j’ai mal à ma zone

(CHRONIQUE)

Je m’étais bien dit que je n’écrirais pas sur ça… mais là, sachant que ma région vient de passer au rouge… ça me chavire le cœur, même si c’était à prévoir. Malgré tous les mots d’encouragement, les tapes dans le dos et les marches en plein air pour se changer les idées, ce maudit virus aura réussi à miner mon moral et celui de mes troupes.

Normalement, je suis quelqu’un d’assez hop la vie. Lorsque survient un imprévu ou un changement, j’essaie toujours de prendre du recul face à la situation et d’évaluer les pour et les contre dans leur ensemble. Et souvent, ça passe, je gère bien! Sauf que là, à force d’épauler tout le monde, de tenir à bout de bras le moral de chacun, d’expliquer les faits sans terroriser mes enfants… je n’en peux plus! J’ai besoin d’air, besoin de retrouver mon quotidien sans crainte, besoin de revoir la normalité poindre le bout de son nez. Chasser ce vilain virus qui nous met tous sur nos gardes nous fait craindre le pire au moindre contact.

À force de suivre à la lettre toutes ces mesures qui sont là pour protéger tout le monde, j’en conviens et je les respecte sans rechigner, on se déshumanise et la spontanéité disparaît. Je me considère choyée d’avoir un conjoint et des enfants à qui je peux encore faire des câlins et les serrer dans mes bras. Je pleure pour ceux qui sont seuls et qui auraient tellement besoin de chaleur humaine. Je rêve du jour où l’on pourra à nouveau serrer nos proches dans nos bras et recevoir les tant détestés « becs en pincette de matante Ginette »!

À quelques semaines de Noël, l’effort est encore plus demandant. Je vois nos festivités (même minimes) s’envoler à coups de traits rouges et je trouve ça désolant, tant pour mes enfants que pour mes parents. Je sais que ces mesures sont mises en place pour le bien de tous, pour préserver la santé physique de ceux qu’on aime, mais la santé mentale elle, qui y a pensé? Les jours raccourcissent, les heures de vitamine D diminuent et avec elles s’envolent les accolades dont on aurait tant besoin.

Il ne me reste plus qu’à reprendre mon souffle, déjà très court, relever mes manches, qui sont presque à hauteur d’épaules, et continuer à faire mon devoir de citoyenne… Pour que l’espoir de jours meilleurs revienne et nous permette à nouveau de se serrer fort dans nos bras!

Comment vivez-vous la période actuelle?

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Les essentiels pour la popote avec les enfants

(CHRONIQUE)
Il y a deux ans et demi, j’ai initié ma cocotte aux joies de la cuisine en commençant par l’asseoir sur le comptoir (en la surveillant, bien entendu) lorsque je préparais ses premières purées. Déjà, elle était si curieuse. Elle regardait et goûtait avec beaucoup d’appétit et d’enthousiasme. Avec le temps, on a ajouté quelques outils à notre cuisine pour rendre la popote agréable, tant pour les parents que pour l’enfant. Voici donc mes indispensables!

Une tour d’observation

Petite, quand c’était l’heure de préparer les repas, ma fille devenait rapidement un bébé-bras. C’était simple : elle voulait voir tout ce que je faisais. Mon conjoint a donc fabriqué une tour d’observation pour qu’elle puisse être à côté de moi et tout regarder. Maintenant, elle amène sa tour où elle veut pour pouvoir aider ou se servir elle-même un verre d’eau.
On vous a d’ailleurs déjà parlé de la fameuse tour d’apprentissage sur TPL Moms; c’est vraiment un essentiel de la cuisine avec les petits.
Crédit:Daphné Trottier

Un couteau de bois 

« Moi aussi maman, moi aussi coupe! » Comment dire non? Grâce à un petit couteau en bois facile à manipuler, elle coupe depuis longtemps le fromage, les concombres et autres aliments mous. Les couteaux sont faciles à prendre pour les petites mains dès 18 mois (avec surveillance). On en trouve différents modèles faits au Québec, avec ou sans poignée. Vous pouvez en trouver notamment chez JUstenbois et chez Atelier Saint-Cerf.
Récemment, on a ajouté un degré de complexité avec les choses plus dures. Maintenant qu’elle manie le couteau avec beaucoup de précision et de prudence : les carottes et les patates! La coupe est pas mal plus inégale, mais le souper est bien meilleur avec son aide.

Un kit de petit chef

Ma meilleure amie lui a offert son premier kit de petit chef : tablier, mitaine de four, chapeau de cuistot et petits outils de cuisine. Au départ, elle s’en servait pour faire semblant de cuisiner ou avec de la pâte à modeler. Maintenant, elle va chercher ses propres spatules et demande à tourner les crêpes elle-même. Elle utilise son mini-fouet dès qu’elle le peut et écrase ses biscuits avec son petit rouleau.
Crédit:Daphné Trottier

Une cuisinette comme maman

Voyant tout l’intérêt qu’elle a pour la popote, nous avons décidé de lui offrir une petite cuisinette pour ses 3 ans. Si on ne fait pas une recette dans la cuisine, je l’entends en faire une à ses toutous dans le salon. Même si je veux l’encourager à ouvrir ses horizons et à jouer avec différents jeux, on voit bien qu’elle a développé un grand intérêt pour la popote! Ici, j’ai opté pour la cuisinette Duktig du Ikea, pour son look passe-partout et sa grosseur qui permet de la déplacer du salon à la salle de jeux lorsqu’on a de la visite et qu’on veut ranger un peu.
Vous pouvez aussi découvrir 5 modèles de cuisinette pour que les enfants s’amusent longtemps, approuvés par les TPL Moms.

De la patience

Ça, ça ne s’achète pas, mais c’est de loin l’outil le plus précieux. La patience, c’est essentiel quand on popote avec un tout-petit. Les soirs de semaine, ce n’est pas toujours évident. J’aimerais souvent pouvoir couper les patates plus rapidement, gérer le souper seule à toute vitesse pendant qu’elle joue de son côté. Elle le comprend si je lui demande, mais je vois bien la déception dans ses yeux. Alors, on développe la patience, on mange un peu plus tard, on fait des recettes plus simples. Et puis, c’est si plaisant de cuisiner ensemble. Avec sa mamie, on fait même des journées popote, et elle participe tout le long.

Ne pas regarder les dégâts

La farine sur le plancher, les coquilles d’oeuf à enlever du mélange, le lait versé à côté… Et alors? Ne regardons pas les dégâts et profitons du moment! Par la suite, on peut jouer ensemble à ramasser. On peut mettre un tablier ou un chandail foncé, ou juste lâcher prise et faire fi des taches sur les vêtements. On garde aussi un petit balai à portée de main, c’est toujours utile!
Je pense qu’il y a des tonnes d’avantages à faire participer son enfant dans la cuisine. C’est sûr qu’avec un seul enfant, c’est plus facile, moins de gestion. Mais je crois qu’il y a une façon d’adapter les séances popote pour toute la famille, en faisant participer papa, maman et tous les enfants. Ma fille adore goûter à tout pendant qu’on cuisine, des desserts à la viande, des épices à la soupe, alors qu’elle a tendance à ne rien vouloir goûter de nouveau dans son assiette (oh, ironie…). Elle a également développé sa patience, sa concentration et sa minutie. Ce sont de précieux moments!

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Derrière l’image d’une femme forte

(CHRONIQUE)

Je m’appelle Mathilde, j’ai 35 ans, deux enfants, des amis, une carrière, une maison. Je n’ai pas besoin d’avoir un homme dans ma vie; pourtant, j’aimerais vivre une belle et longue histoire d’amour. Seulement, on dirait que je n’ai pas le droit de le dire. Ça dérange, ça met les autres mal à l’aise. Une femme seule qui s’assume, ça va, c’est accepté. Une femme seule qui aimerait ne plus l’être, dans la vingtaine ou au début de la trentaine, ça passe encore. Mais dans la mi-trentaine? Dans la quarantaine? Non. On préfère qu’elle se taise.

Les personnes qui m’entourent sont fières de ce que j’accomplis. Moi aussi. Le jour où j’ai signé les papiers d’achat de ma maison chez le notaire, j’étais extrêmement fière d’avoir réussi à accomplir cela toute seule. Quand je règle un conflit entre mes enfants sans personne pour m’appuyer, je suis fière d’être la mère que j’imaginais devenir. Quand je répare mon four qui a brisé, que je débloque mon évier ou que je coule du béton toute seule, je suis fière de moi, évidemment. Mais cette fierté se mêle à de profondes bouffées de tristesse.

J’aimerais tant, parfois, ne pas avoir à faire tout cela toute seule. J’aimerais tant, parfois, pouvoir m’appuyer sur quelqu’un.

Les gens me disent : « mais demande de l’aide! » C’est simple, non? Et je le fais. Mes amis viennent me donner un coup de main pour ouvrir ma piscine, le chum de ma copine vient m’aider pour certaines rénovations qui ne sont clairement pas dans mon champ d’expertise. Mais vient toujours un moment où je me sens mal de demander aux chums de mes amies de me dépanner. Ce n’est pas avec moi qu’ils sortent, après tout! Je pile sur mon orgueil, la plupart du temps, mais parfois, je n’ai tout simplement plus le courage de le faire.

Le soir, lorsque je me déshabille avant d’aller dormir, je regarde mon corps nu dans la glace et je me trouve belle, plus belle encore qu’à vingt ans. Mais cela me rend triste, car personne d’autre que moi ne voit mon corps. Personne ne me touche, personne ne me dit que je suis magnifique le matin au réveil, ou que les fils blancs qui parsèment maintenant mes cheveux illuminent mon visage. Mes amies me disent en rigolant : « Pas besoin d’un homme quand t’as un bon vibrateur! » Mais je n’ai jamais vu de vibrateur avec option tendresse.

On me dit :

« Profite de ce temps-là pour travailler sur toi! » C’est beau, ça va, je suis célibataire depuis des années et j’ai eu tout le temps qu’il me fallait pour examiner mes bibittes, merci.

« Profite de ton célibat pour t’amuser! Tu pognes encore! » Ça aussi je l’ai fait, merci. Mais vient un moment où les histoires d’un soir ne suffisent plus. Elles ne font que me rappeler à quel point j’aimerais avoir plus qu’un échantillon de désir et de complicité.

« Peut-être que tu devrais apprendre à t’aimer avant d’aimer une autre personne! » Mais je m’aime! Pourquoi est-ce que les gens pensent toujours que si on est célibataire, c’est parce qu’on n’est pas « prête » ou qu’on a quelque chose à « réparer? » Ça met encore plus de pression sur nous, et ça instigue l’idée que l’amour, c’est une question de mérite : si on fait assez d’efforts, ça va miraculeusement nous arriver! Je suis désolée, mais ce n’est pas comme ça que ça marche.

« Tu es trop indépendante, tu fais peur aux hommes! » Je souhaite être aimée telle que je suis. Je ne vais pas changer ma personnalité pour rassurer ceux qui sont insécures.

« Tu es trop difficile! » C’est vrai, je préfère encore être seule plutôt que d’être avec quelqu’un qui ne fait pas briller mes yeux. Est-ce que c’est être difficile, ça? Il me semble plutôt que c’est normal…

« C’est toujours quand on arrête de chercher que l’amour nous tombe dessus! » J’ai arrêté de chercher à plusieurs reprises et non, l’amour ne s’est étonnamment pas pointé à ma porte pour autant. Statistiquement, je ne vois pas comment cette phrase pourrait être véridique. Arrêtez de dire ça, tout simplement.

Je m’appelle Mathilde, j’ai 35 ans, deux enfants, des amis, une carrière, une maison. Les personnes qui m’entourent me voient comme un modèle de femme forte. Lorsque je leur dis que je me sens seule, j’ai l’impression que je les déçois. On dirait que n’ai pas le droit d’être à la fois forte et fragile, d’être indépendante mais d’avoir envie que quelqu’un prenne soin de moi. Mais pourtant, oui.

Personne ne devrait avoir besoin de se conformer à un modèle, même si c’est un modèle qui nous rend fière. Je peux être une féministe badass, indépendante et forte, mais avoir tout de même envie d’aimer et d’être aimée.

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Un concours pour que les jeunes imaginent un monde meilleur

Les enfants ont une imagination débordante alors, pourquoi ne pas en profiter pour imaginer un monde meilleur? C’est ce que ce concours de dessin les invite à faire!

Dès maintenant et jusqu’au 8 janvier 2021, les enfants de 15 ans et moins du Canada sont invités à allier leur créativité et leur dévouement à l’environnement en dessinant leur voiture de rêve du futur.

Crédit:Earth Saver Car, Miguel Gallermo, 7 ans

Mais c’est beaucoup plus qu’un « simple » concours de dessin, puisque les petits artistes doivent aussi expliquer comment leur voiture de rêve aidera à changer le monde pour le mieux. Est-ce qu’elle sauvera les animaux? Les océans? Est-ce qu’elle sèmera le bonheur sur son passage? Avec chaque dessin, une description et une explication du projet de rêve doivent être fournies.

Les gagnants canadiens seront admissibles au concours mondial pour courir la chance de gagner 15 000$ américains. Qui a dit que ce n’était pas payant de rêver?

Crédit:Safari Rescue Unit, Thomas Qui, 11 ans

Les dessins peuvent être réalisés avec de la peinture, des feutres, des crayons de couleur, des craies de cire ou tout autre moyen traditionnel, mais les oeuvres numériques ne sont malheureusement pas acceptées.

Pour en savoir plus sur le Concours de dessin de la voiture de rêve de Toyota, découvrir les participations gagnantes des années précédentes et remplir le bulletin de participation, rendez-vous sur le site de Toyota.

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Mon début de grossesse en temps de pandémie

(CHRONIQUE)

Il est cinq heures et demie le matin. Il y a quelques jours à peine, les rayons du soleil commençaient à éclairer ma chambre à cette heure hâtive. Or, en ce début de mois d’octobre, il fait encore noir comme l’ébène. Seule la veilleuse de ma fille, blottie contre moi, me permet de voir qu’elle dort encore profondément.

Moi, je suis bien réveillée. En me couchant hier soir, j’avais hâte de me réveiller. Même si le test acheté au Dollarama que j’avais fait il y a deux jours était négatif, un doute (ou était-ce l’espoir?) avait persisté. Je l’avais pourtant regardé de tous les angles possibles, sous la lumière sévère de ma salle de bain. La deuxième ligne n’était pas apparue. Je n’étais pas surprise, je ne m’attendais pas à en voir une non plus. À peine deux cycles, espacés de plus de quarante jours, avaient frappé mon corps depuis mon petit deuxième. Je n’avais alors aucune idée de ma date d’ovulation.

Le lendemain, en me rendant à la pharmacie pour acheter des suces (comment font-elles pour disparaître si rapidement et définitivement dans mon petit appartement?), je n’ai pas pu m’empêcher d’acheter un Clearblue digital. Ce test-là, il ne ment pas. Lire les mots « Pas enceinte », ça ne laisse pas de doute, juste un petit goût amer.

Je me lève donc à pas feutrés et j’exécute les quelques enjambées qui me mènent à la salle de bain. Je fais le test sans attendre. D’habitude, ça prend une bonne minute ou deux pour apparaître, donc je dépose le test en me faisant croire que je ne vais pas le fixer anxieusement jusqu’à ce que la vérité s’expose à moi.

Ça n’a pris que quelques secondes. Dix, peut-être douze, je n’ai pas eu le temps de compter.

« Enceinte »

QUOI? Je vois des points noirs. Je suis surprise comme jamais je ne l’ai été aux tests positifs de mes grossesses précédentes. Je pensais que je m’étais fait des idées, que les petits maux de cœur matinaux que j’avais vécus les derniers jours étaient tout droit sortis de mon imagination. Je m’assois sur le couvercle de la toilette. « Je suis enceinte », que je me répète.

Cette nouvelle chamboule mon quotidien pas mal plus que lors de mes grossesses antérieures. Cette fois, il y a une PANDÉMIE. Je serai en retrait préventif. En conséquence, tous mes collègues apprendront immédiatement ma grossesse. Je ne verrai plus mes élèves. Je ferai encore plus attention lors de mes sorties obligées. Je demanderai à mon chum qui travaille à l’urgence d’un hôpital de recommencer à prendre sa douche immédiatement en arrivant de la job. En plus, si tout va bien, c’est ma dernière grossesse, c’est ça le plan. Ouf, je suis étourdie. Ça fait beaucoup d’informations pour mon petit cœur. Je ne pensais pas que cette grossesse arriverait aussi rapidement!

Je respire, je souris.

Je suis vraiment contente.

Je suis vraiment chanceuse de vivre ça.

Ce sera une grossesse particulière, c’est certain. Il faudra que j’accepte, encore un peu plus, de ne pas tout contrôler (ce n’est pas ma force).  Sauf que je sais que ce sera beau. Surtout, dans quelques mois, je rencontrerai un nouvel humain. Et je vais l’aimer.

Je l’aime déjà.

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Ce site web propose d’adorables coloriages et jeux d’Halloween

On a trouvé un super site (qui est aussi une application) pour les coloriages et petits jeux pour enfants! Le site s’appelle Kiddi Coloriage et propose des centaines de beaux dessins à colorier.

En plus des mignons coloriages séparés par thème, Kiddi Coloriage propose plusieurs bricolages et petits jeux pour les enfants. Pour Halloween, de nouveaux dessins et jeux ont été ajoutés sur le site, donc ça peut faire une belle activité en famille ce week-end! Vous pourriez même accrocher les dessins des enfants dans les fenêtres de la maison pour décorer en mode Halloween.

Kiddi Coloriage est aussi disponible sur Google Play (pour Android seulement)! Donc pour les trajets en voiture ou les après-midi pluvieux, les enfants pourront s’amuser directement sur la tablette!

Vous trouverez tous les coloriages ici

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Halloween: Télé-Québec a de quoi plaire à toute la famille!

L’Halloween se déroule cette année dans un contexte un peu… particulier (un euphémisme, évidemment). Quoi qu’il en soit, Télé-Québec est là pour nous offrir une programmation complète et diversifiée afin de divertir petits et grands. Voici ce à quoi votre famille peut s’attendre d’ici la fin du mois d’octobre!

Programmation pour les petits

Samedi 24 octobre à 18h: Le chasseur de fantôme de glace (film)

Oui, c’est une histoire de fantôme, mais un fantôme gentil… vert et gluant. C’est aussi l’histoire du jeune Tom qui a peur de tout et qui rencontre ce petit ectoplasme, puis l’aide à réintégrer son monde de glace.

Lundi 26 octobre: Dingue Académie (nouvelle saison de la série) sur Squat

Dans ces 6 nouveaux épisodes, Néo et ses amis se préparent au grand concours de costumes, mais les préparatifs sont chamboulés… par d’étranges événements.

Mercredi 28 octobre à 9h: Nouvelle dictée complètement dingue

Pascal Barriault offre cette fois une dictée sous le thème de l’Halloween, à l’intention des jeunes de la 3e à la 6e année du primaire. Il sera possible de la faire en rattrapage.

Mercredi 28 octobre à 19h: L’heure du conte avec Geneviève Jetté en direct sur la page Facebook de La CLEF

L’éducatrice à l’enfance et maman fera la lecture aux 5 à 8 ans à partir de sa maison et le tout sera diffusé en direct sur Facebook. Au menu: un conte d’Halloween d’environ 20 minutes.

Samedi 31 octobre à 18h: La famille Addams (film)

Ce film est dans la programmation des petits, mais il plaira assurément à toute la famille. Après tout, c’est un vrai de vrai classique!

Programmation pour les grands (ados et adultes)

Lundi 26 octobre à 19h30: Ça vaut le coût

Marie-Soleil Michon découvre trois compagnies québécoises du domaine du bonbon: Squish, Mondoux et Candylabs.

Mercredi 28 octobre à 19h30: Format familial

Bianca Gervais et Sébastien Diaz nous présenteront leur fameux Top 3 des costumes d’Halloween faits maison.

Weekend du 30 octobre: Trois soirs de cinéma

Nous pourrons (ré)écouter des classiques parfois effrayants, parfois tragiques, avec Carrie le vendredi 30 octobre à 23h, Les autres (v.f. The Others) le samedi 31 octobre à 22h et La petite Aurore, l’enfant martyre le dimanche 1er novembre à 22h.

Samedi 31 octobre à 21h: Belle et Bum

Les invités Yves Lambert, Marie-Pierre Arthur et Antoine Corriveau nous raconteront des récits mystérieux et intrigants.

Samedi 31 octobre à 22h: Cette année-là

Marc Labrèche discutera avec David La Haye et Lucie Laurier de leurs plans pour célébrer l’Halloween.

De quoi oublier (ou presque) que la récolte de bonbons sera un peu plus compliquée cette année!

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Une entreprise québécoise lance le plus beau jeu en bois

Dans le rayon des idées merveilleuses, on trouve le nouveau jeu de l’entreprise québécoise Des enfantillages! Lancé en collaboration avec le magazine BESIDE et la Fabrique 1840 (Maison Simons), ce magnifique item propose un jeu inspiré de « Qui suis-je ».

Les personnages choisis mettent en scène des personnalités connues et inspirantes du milieu environnemental, comme Greta Thunberg! C’est donc à la fois un jeu, mais aussi un outil de sensibilisation aux changements climatiques et à la cause environnementale.

Le jeu a été magnifiquement illustré par l’artiste Cécile Gariépy. Il est confectionné en bois de merisier, merisier russe et en plexi. Tout est conçu et fabriqué à Montréal, à la main!

Vous pourrez trouver le jeu « Devine qui m’inspire » en ligne sur le site de la Fabrique 1840 ou en boutique, chez Des enfantillages.

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Souvenirs d’accouchement un an plus tard

(CHRONIQUE)

Ça fait bientôt un an que j’ai donné naissance à Minilove. Le temps passe et les souvenirs s’estompent. J’aime bien me remémorer les événements marquants de ma vie, mais j’ai toujours un petit pincement au cœur quand je réalise que de plus en plus de détails m’échappent. J’avais pris le temps de mettre par écrit mon récit d’accouchement environ un mois après avoir accouché et déjà, ma mémoire me jouait des tours. J’ai voulu refaire l’exercice un an plus tard.

Je me souviens du mélange d’excitation et de frayeur qui m’habitait au moment de partir pour l’hôpital. Après 41 semaines de grossesse, je n’étais pas tannée d’être enceinte, probablement parce que ma grossesse s’était tellement bien déroulée. Toutefois, après 3 strippings en 2 semaines, 24h de contractions de plus en plus puissantes et rapprochées à la maison et très peu de sommeil, j’avais hâte de rencontrer notre coco.

Il était environ 20h à notre arrivée à l’hôpital. Ce soir-là, le temps passait à la fois vite et lentement. Je me rappelle d’un enchaînement de bain-tourbillon et de marche dans les corridors de l’unité des naissances appuyée sur mon amoureux. Je me souviens d’avoir mal, mais je suis incapable de me rappeler physiquement de l’intensité de la douleur.

Aux petites heures du matin, la fatigue était importante (plutôt normal quand ça fait une quarantaine d’heures que tu n’as pas dormi et que ça fait presque 30 heures que tu as des contractions). Je me souviens d’avoir été découragée de la lenteur de la dilatation de mon col et d’avoir demandé la péridurale. J’ai littéralement fait une sieste dans les minutes qui ont suivi son installation. Ensuite, la gynécologue qui crève les eaux, le travail qui stagne, le début de l’ocytocine pour faire avancer le travail.

La suite s’est passée plus rapidement. Le cœur de Minilove avait de la difficulté à reprendre de la vigueur après les contractions. Les décélérations se faisaient plus importantes au fur et à mesure qu’on approchait du moment de pousser. Je sentais bien les contractions malgré la péridurale. Je me revois en train de grelotter, les pieds dans les étriers, au moment où la dilatation de mon col se complétait : je faisais de la fièvre. On m’a donné un antibiotique IV.

À ce moment de l’accouchement, les souvenirs sont à la fois flous et très clairs. Je me souviens clairement de l’infirmière qui m’explique comment pousser, d’avoir poussé le temps d’une contraction en sa présence avant que le gynécologue arrive. J’avais conscience qu’il y avait beaucoup de monde dans la chambre. Le médecin m’a parlé calmement : « Ton bébé va avoir besoin d’aide pour sortir. Son petit cœur s’affaiblit rapidement. On va devoir utiliser la ventouse et travailler ensemble. On a trois tentatives, si bébé ne réussit pas à sortir, on va devoir aller en césarienne d’urgence. » Minilove est né à la deuxième tentative, juste avant midi. Un peu petit pour un bébé de 41 semaines, mais plein de vigueur, la tête un peu (pas mal) déformée par l’ecchymose causée par la ventouse.

C’est difficile de décrire le sentiment de fierté qui m’habitait tout de suite après la naissance. J’étais fière de moi et fière de lui, du travail qu’on avait fait ensemble. Je ne pense pas que la nouvelle maman que j’étais à ce moment avait pleinement réalisé l’ampleur du bonheur qui entrait dans sa vie.

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Le deuil d’un conjoint: un an plus tard

(CHRONIQUE)

Ça fait maintenant un peu plus d’un an que tu es parti. Un peu plus d’un an officiellement, mais ça faisait plus longtemps que tu n’étais plus tout à fait toi-même.

Une année qui a passé si vite; avec deux enfants en bas âge, la vie est toujours très occupée. Une année remplie de rénovations de la maison, de l’entrée à la garderie de numéro 2, de mon retour au travail. Bref, une année bien chargée. Je suis certaine que tu aurais aimé être avec nous pour vivre tout ça.

Numéro 1 est propre et il parle sans arrêt. Il aime beaucoup sa nouvelle garderie, ses amis, son éducatrice et les longs moments où il joue dehors. Il est cependant pas mal casse-cou, il a une palette bleue depuis un accident de chaise berçante et donc beaucoup de visites chez le dentiste pour un enfant de trois ans.

Numéro 2 marche, court avec un certain manque de coordination et parle de plus en plus. Il aime donner des bisous avec la bouche ouverte, c’est un peu dégueu. Une chance qu’il est cute, ça compense pas mal. Il est aussi dans son terrible two donc il fait souvent le bacon par terre. C’est un peu moins drôle avec le début de l’automne et la bouette, ça me fait faire beaucoup de lavage.

Il s’en est passé des choses en quelques mois, j’aurais aimé que tu sois là pour vivre tout ça. J’ai voulu plusieurs fois t’appeler ou te texter pour te raconter ma journée, même si je sais bien que ce n’est pas possible.

Je pense à toi et je t’aime.