Catégorie : Art de vivre
Le sommeil… AH, le fameux sommeil! Ce sujet cause bien de l’angoisse à de nombreux parents et nous en comprenons les raisons, effectivement, nous avons tous besoin de dormir! Lorsque nos enfants ne dorment pas ou dorment très peu, et que nous manquons également de repos, il nous est difficile de bien gérer le quotidien. Nous vous avons donc préparé une petite liste de conseils afin d’aider le sommeil de vos enfants. Cependant, il est important de noter que chaque enfant étant différent, certains conseils pourraient ne pas être adaptés à votre situation ou à votre enfant. À vous de faire une sélection!
Créer une routine apaisante
L’établissement d’une routine identique avant tous les dodos viendra rassurer l’enfant avant cette longue période de séparation. De plus, il vaut mieux éviter les écrans quelques heures avant le dodo (même pour les adultes!), afin de favoriser un bon endormissement. Par exemple, votre routine pourrait être celle-ci : bain, lecture, chanson et fermeture des lumières.
Avoir un objet de transition
Si votre enfant a un objet qui le rassure, cela pourrait l’aider à s’endormir seul. Par exemple, cela pourrait être la suce, le toutou ou la doudou.
Le cododo, oui ou non ?
Dans certains cas, le cododo est la meilleure solution pour permettre un bon sommeil à toute la famille alors que dans d’autres cas, les membres de la famille dorment mieux chacun dans leur chambre. Cela dépend des parents et de l’enfant. Le cododo nécessite l’approbation de tous. Aucune des deux techniques n’est meilleure, tout dépend de vous!
Les siestes
Parfois, nous croyons à tort que les siestes nuisent au sommeil. Au contraire, l’enfant est rassuré par une routine constante et maintenir sa sieste l’aidera à bien dormir le soir.
Faire des jeux calmes
Avant de commencer votre routine du dodo, vous pourriez jouer à un petit jeu calme en famille ou laissez votre enfant faire de petits jeux calmes seul. Par exemple, vous pourriez faire des jeux de société, des dessins ou des casse-tête.
Pour l’enfant craignant les monstres
Vous connaissez le vaporisateur chasseur de monstres? Mettez de l’eau colorée dans une bouteille et vaporisez la chambre de l’enfant en lui expliquant que ce vaporisateur chassera les monstres de la chambre. Ce petit truc semble complètement fou, mais il a fait ses preuves auprès de plusieurs enfants.
La veilleuse
Certains enfants peuvent être rassurés par une petite veilleuse éclairant un peu la chambre. Le but est de rendre la chambre apaisante et propice à l’endormissement.
La chambre ne doit pas servir de lieu de punition
Cela est parfois complexe à respecter, mais le but ici est simplement de garder la chambre comme un lieu de repos et de réconfort afin que l’enfant n’en vienne pas à percevoir sa chambre négativement. Dans le même ordre d’idée, nous pouvons essayer de garder la chambre bien rangée et de lui donner des couleurs calmes et apaisantes.
Bref, plusieurs petits trucs existent et c’est à vous de déterminer ce qui fonctionnera dans VOTRE famille. N’oublions pas que les jeunes enfants n’ont pas les mêmes cycles de sommeils que les adultes et que le sommeil, comme toute autre chose, est un apprentissage dans la vie de l’enfant. Je vous souhaite une bonne nuit!
C’est l’été et qui dit été dit : propreté! Oui, oui, propreté! Effectivement, plusieurs parents veulent profiter de la période estivale pour aider leurs enfants à utiliser les toilettes. C’est vrai qu’en été, mini peut se promener tout nu dans la maison, en espérant qu’il n’y ait pas trop de dégât! Cependant, est-ce vraiment la bonne stratégie?
Si votre enfant est prêt pour cet apprentissage, alors c’est super, allez-y! Cependant, si l’enfant n’est pas prêt, vous pouvez le mettre tout nu, en culotte ou toute la journée sur la toilette, rien ne fonctionnera. Effectivement, l’enfant a besoin d’acquérir certaines compétences avant d’être capable de faire pipi sur le pot. Par exemple, il doit être capable de s’asseoir seul sur cette toilette, de descendre et de remonter ses pantalons, de nommer son envie, de retenir son envie d’uriner et de comprendre des consignes simples.
Malgré tout, ce n’est pas toujours facile de jongler entre cela et la pression faite par l’entourage. Eh oui, souvent, il y a une grande pression de l’entourage afin que l’enfant soit propre : « Oh, il a trois ans et il est en couche, mmmm… ». Ces petites phrases anodines peuvent sembler inoffensives, mais elles viennent parfois nous heurter dans notre rôle de parents : « Et si j’étais dans l’erreur ? ». Nous n’avons qu’une seule chose à dire : parents, écoutez votre instinct! Votre enfant ne démontre pas tous les signes de propreté, mais vous êtes persuadé qu’il est prêt? Écoutez-vous! Votre enfant démontre tous les signes, mais vous pensez qu’il a besoin d’un peu de temps ? D’accord! Écoutez-vous. La meilleure personne pour prendre soin de votre enfant, c’est vous. Non, vous n’êtes pas dans l’erreur, vous êtes le meilleur parent du monde pour votre tout-petit et c’est tout ce qui compte. Bref, les véritables clés d’un apprentissage à la propreté réussi sont très simples: faites-vous confiance, faites confiance à votre enfant et soyez patients. Bientôt, votre enfant accomplira ce grand apprentissage et vous serez rempli de fierté, faites-vous confiance.
Si vous avez besoin de petits outils qui pourraient encourager votre enfant à aller sur la toilette, voici notre top 8 des meilleurs outils! Bonne découverte!
Est-ce que l’heure du repas est devenue chaotique à la maison ? Avez-vous droit à des refus de manger, des crises ou des refus de s’asseoir à la table? Cette période n’est pas facile dans toutes les familles et ce n’est pas faute d’essayer… Cela peut engendrer beaucoup d’angoisses pour les parents qui souhaitent tant que leurs enfants mangent sainement et suffisamment.
Un seul conseil : la simplicité. Oui, oui, vous avez bien lu! Le secret se cache dans la simplicité! Aussi simple que cela! Nous n’avons aucunement besoin de nous casser la tête avec 10 millions de théories éducatives, non, non! Les enfants n’ont pas besoin de grand-chose. Voici les quelques conseils simplistes afin de revenir à l’essentiel pendant le repas!
Quelques règles simples et constantes
Choisissez vos règles, celles qui sont importantes pour vous et votre famille, puis soyez constants avec celles-ci. Par exemple, cela pourrait être de rester assis à la table pendant tout le repas, de ne pas lancer la nourriture ou de ranger son assiette après le repas. La constance est la clé. Ça vaut la peine de s’asseoir en famille afin de choisir les règles et de les écrire.
Cuisinez en famille
Cuisiner en famille peut encourager l’enfant à manger et à goûter de nouveaux aliments. L’enfant sera naturellement curieux en préparant de nouveaux plats et il sera très content de faire une activité avec vous.
Faire de l’art culinaire
Nous n’avons pas toujours le temps de faire cela, mais parfois, un petit sourire dans l’assiette peut encourager notre enfant à manger! Après tout, on mange d’abord avec les yeux…
Continuer de proposer
Si votre enfant mange peu de légumes, pas de panique! Continuer de proposer chaque aliment, votre enfant y goûtera certainement quand il sera prêt. Ça ne sera peut-être pas aujourd’hui, ni même demain, mais ça viendra. Goûter un nouvel aliment n’est pas nécessairement facile, même pour nous! L’important est que l’enfant y soit souvent exposé. Peut-être va-t-il commencer par le lécher, le cracher ou le repousser. Cependant, en persévérant, il pourrait très bien manger et adorer cet aliment dans les semaines à venir! Ne vous découragez pas!
Ne pas forcer
Proposez tous les aliments à l’enfant et ne le forcez pas. Il ne mange pas? D’accord. Parfois, il est difficile en tant que parent de ne pas forcer notre enfant à manger, nous voulons tant qu’il se nourrisse! Cependant, il est possible que l’enfant n’ait pas faim. Les enfants doivent apprendre à écouter leur propre sentiment de satiété interne et nous pouvons les guider avec de petites phrases comme : « Y a-t-il encore de la place dans ton ventre ? », « si tu n’as plus faim, c’est correct », etc.
Manger en famille
En mangeant tous ensemble et en coupant les écrans, vous pouvez créer un temps sacré pour votre famille. D’ailleurs, les enfants seront plus enclins à manger puisqu’ils voudront faire comme leurs parents! De plus, vous pouvez profiter de ce temps pour discuter avec eux, vous aurez certainement de très belles conversations familiales.
Offrir un dessert
Oui, oui, vous avez droit au dessert que l’assiette soit finie ou pas! Le dessert peut être nutritif comme un yogourt ou un fruit. Ainsi, l’enfant qui n’a pas aimé le repas pourra tout de même manger le dessert et avoir quelque chose à se mettre sous la dent.
Et surtout, amusez-vous!
Ma famille habite la Rive-Sud de Montréal, celle de mon chum habite Rimouski. Entre les deux, 567 km, soit environ 5 h 45 de route sans s’arrêter, mais bien plus quand on doit manger, faire le plein, changer une couche et j’en passe. Nous avons fait la route un nombre incalculable de fois avec nos filles à toutes les étapes de la petite enfance (entre 3 mois et 4 ans). À l’approche des vacances estivales, certaines familles prendront la route pour faire de longues distances sans en avoir l’habitude. J’ai eu envie de vous partager mes meilleurs trucs pour conserver votre santé mentale et les quelques notions importantes à savoir pour vous préparer à cette étape stressante, mais obligée pour arriver à la destination désirée.
Être prêts !
La première chose qui semble être une évidence, c’est d’être prêts! Prêts à répondre à tous les besoins et requêtes qui se présenteront à vous au cours du long voyage. Tout doit se retrouver dans les quelques mètres carrés de l’habitacle. D’abord, il n’y a rien de pire qu’un bébé ou un jeune enfant qui a faim. Quand leur glycémie se met à descendre, on se sent comme dans une pub de Snickers! Apportez des collations et des bouteilles d’eau pour tous vos minis et conservez-les à portée de main. Allez-y pour des valeurs sûres, pas trop salissantes (sinon prévoyez-vous des lingettes humides).
Il n’est pas impossible que ce voyage vous fasse découvrir que l’un de vos enfants a le fameux « mal du transport ». Soyez prévoyant et demander du Gravol (ou autre médicament similaire) à votre pharmacien avant de partir. Un parent averti en vaut deux!
Les divertissements!
Ils sont essentiels parce que demeurer immobile plusieurs heures pour de jeunes enfants ça relève du miracle. Prévoyez donc une sélection de jeux et jouets qui sont des succès assurés et qui ont l’habitude de tenir votre enfant occupé longtemps. Privilégiez une variété dans le type de jouet (un livre, une tablette à dessin, une poupée, etc.). Pour des idées de jeux et jouets, je vous suggère cet article.
Quand les jouets ne font plus et que les enfants commencent à être impatients, je vous suggère d’avoir sous la main une playlist de chansons avec laquelle ils sont familiers. Un mélange de ce qu’ils aiment et de ce que vous aimez, bien que j’ai envie de vous dire que quand on est sur le point d’éviter une crise, on focus sur leurs chansons préférées!
Fort heureusement, voyager avec des passagers dans la petite enfance nous donne quelques fois des moments de répit pendant les siestes. N’oubliez pas de prévoir suces (avec un S), toutou et/ou doudou pas trop loin. Ils seront essentiels pour assurer un voyage vers le pays de Morphée pour votre tout-petit.
Ce n’est pas une course!
Il ne faut pas être pressé quand on voyage avec de jeunes enfants à l’arrière. Leur besoin de bouger est essentiel à leur développement et c’est très contre-intuitif de rester assis aussi longtemps. Faites des arrêts pour bouger. Juste prendre le temps d’aller aux toilettes et de courir dans une halte routière peut être très bénéfique. Certains endroits sont très bien organisés pour ça (allô la halte Madrid 2.0 avec son module de jeux extérieur!).
Par contre, ne planifiez pas trop vos arrêts. Le nombre de fois où nous avons soupé à Saint-Hyacinthe au lieu de Drummondville parce que ça se plaignait trop sur la banquette arrière!
La sécurité avant tout!
Collations, bouteilles d’eau, jouets, c’est bien beau tout ça, mais c’est important que l’intérieur de l’habitacle demeure dans la mesure du possible le plus sécuritaire. Savez-vous qu’un objet volant dans un véhicule lors d’une collision prend 30x son poids? Ce qui signifie que le toutou qui ne pèse qu’une plume deviendra un projectile dangereux lors d’un accident sérieux. Laissez donc à la maison vos gros livres cartonnés et priorisez les magazines ou les livres de bain plus légers. Faites une rotation de jouets durant le trajet, plutôt que de les laisser traîner ici et là sur la banquette arrière. Pensez ranger les livres dans les pochettes des sièges devant eux et rassembler tous les petits morceaux de jouets dans un bac solidement déposé au sol ou dans des compartiments accessibles de la voiture lorsque possible.
Pour vos collations, évitez d’en donner aux mangeurs encore malhabiles sur la route et choisissez-les avec un risque d’étouffement moins élevé. Par exemple, troquez les crudités pour la compote de pommes en sachet. Quand vos trésors sont solidement attachés à 100 km/h sur la 40, il devient plus difficile d’intervenir en cas d’étouffement.
Avant de terminer, je me permets un petit clin d’œil à vos voyages en saison froide. Partez la voiture quelques minutes en avance et attachez vos enfants à l’intérieur sans gros manteau d’hiver. Vous vous assurez ainsi que la ceinture est installée le plus près du corps possible. Et pour sortir et entrer coco ou cocotte de la voiture à -30, procurez-vous un petit poncho à enfiler facilement ou emballez-le tout simplement dans une grosse couverture.
Été comme hiver, ne vous laissez pas avoir par la tentation de régler les ceintures de sécurité plus lousses ou d’ajouter des accessoires de type coussin ou oreilles d’éléphants dans les bancs d’auto des tout-petits. Ils n’améliorent pas vraiment le confort de votre enfant, et seront dangereux en cas de collision. Pour plus de détails sur la sécurité routière, je vous encourage à consulter une technicienne certifiée en sécurité des enfants passagers (TSEP) avant de partir. Si vous ne l’avez jamais fait, c’est pratique et gratuit!
Sur ce, bon voyage et bonne route!
Après La guerre des tuques, Le journal d’Aurélie Laflamme et Félix et le trésor de Morgäa, un nouveau film québécois pour jeunes sort cet été ! Pas d’chicane dans ma cabane est un long métrage estival idéal pour les enfants à partir de 9-10 ans jusqu’à 15-16 ans.
Ce film raconte l’histoire de Justine, une élève de 12 ans qui souhaite le divorce de ses parents qui passent le plus clair de leur temps à se chicaner. Avec ses ami·e·s, ils élaborent un plan pour réaliser le souhait de Justine. Ce sujet, bien que triste, est important pour les enfants qui voient et sentent les désaccords entre les adultes autour d’eux. Malgré tout, le film est lumineux et se termine sur une note positive.
Comme tout bon film jeunesse, l’histoire est remplie de moments drôles et d’autres plus touchants. Ce qui m’a le plus frappé lors de l’écoute c’est la magie de l’enfance présente tout au long du film. En effet, l’histoire est truffée de détails qui nous permettent de plonger dans le film et de revivre la magie de l’été, de l’amitié et de penser comme un enfant que tout est possible. Le scénario, la réalisation et le jeu des acteurs amènent une touche unique à une histoire de chicane régulièrement vécue par les enfants un peu partout. Un film d’été idéal à voir en famille ou bien juste entre ado!
Nous avons récemment entendu parler de l’organisme LOVE grâce à une campagne menée par la Fondation TELUS pour un futur meilleur en collaboration avec LOVE et la personnalité publique Vanessa Pilon. On souhaitait vous glisser un mot sur l’organisme, puisqu’on considère qu’il fait un travail très important auprès des jeunes.
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L’organisme a été fondé en 1993 par Sheila Rudberg suite au meurtre de son mari aux mains d’un adolescent de 14 ans. Convaincue que le jeune était lui-même victime de violence, Sheila Rudberg a décidé de fonder LOVE afin de mettre une fin au cycle infernal de la violence et de l’agressivité. L’organisme se donne comme mission de permettre aux jeunes de s’épanouir, de forger des liens et de valoriser leur potentiel. LOVE propose une multitude de programmes aux participant.e.s afin de les aider à créer des relations saines et à développer leur confiance en eux.
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Récemment, et grâce à une collaboration avec la Fondation TELUS pour un futur meilleur, LOVE a organisé un événement avec la personnalité publique Vanessa Pilon. Appelé Carrière de rêve, l’événement a permis d’ouvrir une discussion importante avec les jeunes qui ont vu leur motivation professionnelle être affectée par la pandémie.
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L’événement fait partie de la programmation Art-média de LOVE qui comprend tout plein d’activités très intéressantes pour les jeunes.
Pour en savoir plus sur LOVE et sur la Fondation TELUS pour un avenir meilleur, cliquez sur ici et ici.
Treize mois et plus de cartons pour souligner les mois qui passent. On est ailleurs, y’a pas de doute, quoiqu’il y a longtemps que je t’ai gardée contre moi d’aussi longues minutes pour t’amener au sommeil. Ça m’aura pris 13 mois pour rédiger cette fameuse lettre dans ton journal de naissance. Plus d’un an pour trouver les mots, et tu sais quoi, je ne suis même pas certaine de les avoir réellement trouvés.
Tout ce temps, car c’est comme si avant, mon esprit était ombragé par un trop-plein d’émotions que je n’arrivais pas à maîtriser, à comprendre, à apaiser. Comme si j’errais dans la vie, à ne répondre qu’à tes besoins, mais délaissant les miens, ne trouvant plus mon chemin. On ne peut pas faire fi non plus du fait que ta première année de vie s’est écoulée en pleine pandémie. En fait, mon esprit s’est éclairci alors que tu avais environ huit mois, quand je me suis remise à penser à moi. C’est à ce moment que je me suis sentie atterrir dans notre vie, à avoir du plaisir, à apprécier te voir grandir, à te rejoindre dans tes rires, à te laisser t’abandonner dans mes bras. Il était temps maman, me diras-tu. Oui ma poulette, il était temps, mais maman en avait besoin, de ce temps.
Maman avait besoin de ce temps pour apprivoiser ce rôle plus grand que tout ce qu’elle avait connu auparavant. Maman avait besoin de souffler, mais n’avait pas l’espace pour le faire. Maman avait besoin de temps pour trouver sa place dans la maternité, pour dessiner sa façon bien à elle de s’acquitter de cette tâche colossale. Maman avait besoin de soutien, que quelqu’un lui tienne la main pour survivre au quotidien.
Treize mois ont passé depuis que tu es arrivée dans ce grand monde. Que nos vies ont été chamboulées de la plus belle et percutante des façons. Ma grande poule, maintenant que tu as 13 mois, je peux dire sans aucun doute à quel point c’est extraordinaire et un immense privilège d’être ta maman. À ta naissance, ça n’a pas été le coup de foudre, je l’admets un peu timidement, mais plutôt un coup de pelle qui m’a frappée de plein fouet. Mon amour s’est tissé au gré des doux (et moins doux) moments d’allaitement, des siestes collées, des moments de portage et même des crises aussi.
Tu grandis tellement vite, tu accumules les exploits et fais craquer mon cœur, qui fait plus mal, chaque fois. Dire qu’à tes premiers mois, on te décrivait comme douce, sereine et zen. Aujourd’hui, mon bébé, tu es vive, explosive, expressive et la douceur n’est là qu’à tes heures. Comme quand on partage encore ces doux moments rien qu’à nous, juste nous deux, ce lien si précieux. Tu n’as pas de demi-mesure et tu valses à toute allure entre grands élans d’indépendance et besoins forts d’être rassurée, collée serrée.
Mais tu sais quoi, mon bébé? Elle est belle ton intensité, il est énergisant ton besoin de bouger et c’est émouvant de voir ta déjà-grande envie de communiquer! Avec tes airs fiers et tes petits pas décidés, il est devenu clair que ta personnalité, tu ne l’as pas prise à côté et que tu m’en feras sûrement voir de toutes les couleurs.
Mais sache, mon bébé, qu’il n’y a pas plus grande motivation à m’améliorer que toi. Que la vie ne pouvait pas mettre sur mon chemin une meilleure enseignante que toi. Parce que dans tes tempêtes, tu auras besoin que je t’accueille, que je contienne l’intensité, sans m’emporter avec toi. Tu auras besoin que je sois ton guide qui te tient la main dans les temps incertains. Qui te rassurera même quand moi aussi j’aurai peur. Et je serai là, fidèle au poste. Pour toujours, à faire du mieux que je peux pour être un modèle dont tu seras fière et sur lequel tu pourras toujours te déposer en toute sécurité.
C’est le dernier mois que je soulignerai mon bébé. Continue de pétiller comme tu le fais spontanément chaque jour et maman, elle, va aller regarder des photos de toi pour ne jamais oublier comme le temps passe.
Ta maman qui t’aime à la folie!
Depuis un certain temps, les quelques matins où je peux passer plus de 5 minutes devant le miroir – j’ai deux enfants en bas âge, donc ça m’arrive peu souvent – je fixe mes quelques mèches blanches qui parsèment ma crinière d’un brun foncé et je réfléchis. Je n’arrive pas à expliquer cette fixation, mais ces quelques minutes dans ma journée m’obsèdent. Parce que la vue de ces nombreux cheveux blancs me ramène à deux raisonnements existentiels : l’un sur le vieillissement et l’autre sur mon rapport à la beauté. Je sais c’est lourd comme sujet pour un matin de semaine quand j’ai le drap du lit encore étampé sur ma joue et que ma marmaille crie en sourdine, mais quand on est une jeune mère, on ne choisit pas nos pauses philosophiques. Elles vont et viennent à leur guise.
Mon histoire de cheveux blancs débute à 16 ans, le jour de mon bal. C’est ma coiffeuse de l’époque qui voit poindre le tout premier coupable dans ma très longue tignasse brune. Quel scandale! Entre nous, ce n’est pas une grande surprise. Mon grand-père, me dit-on, était poivre et sel à 25 ans et déjà tout blanc à 30. Donc ma mère, qui a de qui retenir, a débuté les teintures dans la première moitié de sa trentaine. Mon sort était déjà scellé! Un jour ou l’autre, le blanc dans mes cheveux serait précoce et je devrais a) l’assumer ou b) fuir la réalité.
Dans ma vingtaine, il y a bien eu quelques courageux spécimens ici et là qui se sont pointés le bout du nez, mais j’arrivais chaque fois à les arracher et à passer l’anecdote sous silence. Par contre, passé l’âge de 30 ans et après avoir enfanté à deux reprises, il me fallait capituler si je ne voulais pas passer tout mon temps devant le miroir. D’autant plus qu’en post-partum, on ne peut pas se vanter d’avoir une chevelure des plus abondantes. Les arracher aurait été synonyme de génocide du cuir chevelu et ma tête aurait été désertique.
Toujours est-il que depuis un certain temps, à la vue de ces mèches grisonnantes et dans l’impossibilité de nier leur présence, je me suis mise à me questionner religieusement sur leur pertinence sur ma tête. D’abord, il faut me connaître pour comprendre que d’aller chez la coiffeuse aux 6 semaines pour renouveler une teinture ne m’excite pas tellement. Encore moins de devoir me faire un shampoing à une fréquence encore plus rapprochée pour m’assurer d’un esthétisme adéquat.
De toute façon, je connais mon âge et je ne le cache pas quand on me le demande, alors où est le problème? Ce qui m’achale vraiment dans le concept, c’est que je n’ai que 36 ans et que je ne me sens pas du tout vieille! L’espérance de vie chez les femmes au Québec étant actuellement de 84 ans, il m’en reste pas mal plus en avant qu’en arrière. Et malheureusement, ce n’est pas ce que ma tête projette comme image. Ce qui est super embêtant (noter ici l’euphémisme du terme employé), c’est que nous vivons dans une société de double standard. Le nombre de fois où j’ai relevé le côté sexy d’un homme à la barbe ou aux tempes grisonnantes, et ce, même dans mes jeunes années. Pas de chances qu’un homme sorte le même discours à propos d’une femme. Mon conjoint vieillit tellement bien avec sa barbe grise et personne ne s’en préoccupe.
Ce n’est donc pas un problème de peur du vieillissement, mais d’acceptation de mon image corporelle. Moi qui aie passé ma vie d’adulte à me dire que l’opinion des autres m’importait peu, me serais-je trompé sur mes capacités à faire taire les standards sociaux imposés par la société? Le simple fait que je me pose des questions quotidiennement sur mes cheveux blancs me prouve que je ne suis pas imperméable aux dictats de mes contemporains. Je pense que c’est terrible de réaliser que si j’assume de les garder, je m’expose à devoir porter une étiquette. Je ne suis plus le reflet de la jeunesse et de la beauté que j’arborais jadis. Et ce, même si je me sens jeune et que je le suis, justement!
En fin de compte, quand je les regarde mes lignes blanches naturellement parsemées à l’intérieur de ma chevelure, ça a quelque chose d’esthétique, d’original. De toute façon, je n’ai plus les seins d’avant, mon bassin a vu traverser deux mini-moi et j’ai même deux, trois rides qui ne disparaissent pas même quand je ne souris pas. Les signes du temps sont bien présents sur moi. Mon corps n’est peut-être plus aussi jeune et désirable aux yeux des autres, ceux qui sont à l’extérieur de mon foyer familial aimant, mais mon clan, lui, m’aime d’un amour inconditionnel. Et pour l’instant, je pense que je vais continuer de capitaliser là-dessus. Leur donner tout mon temps… plutôt que de le donner à ma coiffeuse!
Quel est votre rapport avec les signes du vieillissement? Vous les gérez bien?
Grande nouvelle pour les parents : Souris Mini vient tout juste d’annoncer le lancement d’une plateforme de revente seconde main! Cette plateforme se veut sécuritaire et collaborative, favorisant et facilitant ainsi les échanges entre les parents vendeurs et les acheteurs de la grande communauté Souris Mini.
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En plus de permettre aux personnes de vendre des vêtements qui ne sont plus utilisés et à d’autres d’acheter de la qualité à bon prix, Souris Mini contribue à protéger l’environnement avec cette initiative. Ça respecte d’ailleurs l’une des missions de l’entreprise qui est d’opter pour du développement durable et de réduire son empreinte écologique afin de contribuer à l’avenir des enfants.
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La plateforme est vraiment simple d’utilisation. Le concept est le suivant : chaque vendeur crée sa propre « boutique » personnalisée afin d’y ajouter ses articles Souris Mini. Les acheteurs peuvent ainsi découvrir l’offre de vêtements des différentes boutiques personnalisées. Une fois l’achat passé, le vendeur est responsable de l’envoi du colis. L’acheteur et le vendeur pourront communiquer ensemble via la messagerie afin de coordonner le meilleur moyen de livraison. Le paiement est ensuite donné dans sa globalité sous forme d’une carte-cadeau Souris Mini remise au vendeur. L’entreprise bonifie de 10% le montant de chaque carte-cadeau.
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De plus, d’ici au 30 juin, Souris Mini plantera un arbre pour chaque « nouvelle boutique » qui sera créée sur la plateforme!
C’est vraiment un chouette concept qu’on vous invite à découvrir juste ici.