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Ce que j’arrive à apprécier du deuxième confinement

(CHRONIQUE)

La deuxième vague de COVID-19 frappe de plein fouet. La majorité du Québec doit donc retourner à une nouvelle sorte de confinement pour un certain temps. Bien sûr, les gens sont déçus de re-sacrifier beaucoup de leur quotidien « normal ». De mon côté, je trouve ce nouveau confinement plus facile que le premier et j’arrive à voir certains avantages à ce nouveau mode de vie.

Bien sûr, j’ai une énorme pensée pour ceux qui n’ont pas la santé physique et mentale optimale pour cette situation ou encore qui sont dans des situations toxiques ou précaires à la maison. Je ne minimise pas les impacts de cette pandémie. J’essaie juste de voir un peu de positif dans tout ça, dans mon expérience personnelle. Après tout, nous sommes pris avec ça encore un bout.

Valoriser la slowlife

Le confinement du printemps m’a permis de comprendre ce qui était important pour moi. Je n’étais maman que depuis quelques mois et ça va tellement vite, ces premiers mois, qu’on n’a pas le temps de se poser de questions. J’ai réalisé que tout ce temps en famille était la chose la plus précieuse du monde. J’ai eu le temps de prendre le temps de regarder mon fils grandir, tout simplement. Jamais je n’aurais pris le temps de m’arrêter ainsi dans mon congé alors que je voulais accomplir mille et une choses.

J’ai aussi réalisé toute l’importance de m’accorder du temps pour moi. Durant ce premier confinement, je n’ai jamais autant cuisiné, bougé, lu et écrit. Cet été, lorsque la vie sociale a repris un peu, j’ai également repris le travail. J’ai donc délaissé certaines actions qui me faisaient un bien fou à cause de ce tourbillon d’horaire occupé. Je dois avouer que le retour du confinement me ramène encore une fois à l’essentiel : ralentir.

Réaliser ce qui nous manque réellement

Il est certain que je m’ennuie de ma famille et de mes amis. En étant loin des yeux, on réalise que ces personnes manquent réellement à notre cœur. Cet été, j’ai réalisé la chance que j’avais de les voir et de passer du temps avec eux. J’ai été extrêmement chanceuse de pouvoir célébrer le premier anniversaire de mon fils alors que nous étions entourés des nôtres, même si on a dû prévoir deux fêtes pour respecter le nombre de personnes par rassemblement. J’ai déjà hâte de revoir mon monde et de savourer ces précieux moments.

Ce nouveau confinement est heureusement moins restrictif que le premier jusqu’à maintenant. Je trouve ça génial de pouvoir continuer à profiter de la belle nature de notre province. Une petite marche en forêt me rend encore plus heureuse sachant que ce privilège nous a déjà été interdit lorsque les parcs nationaux ont été fermés. On savoure chaque petite chose.

Même si la situation est loin d’être terminée, rappelons-nous qu’elle n’est que temporaire. Respectons les consignes pour notre bien et celui des autres.

Trouvez-vous certains avantages au confinement, malgré tout?

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Cette chasse au trésor « clé en main » est parfaite pour l’Halloween

Si vous cherchez une activité originale pour souligner l’Halloween avec les minis; ne cherchez plus! Les Éditions de Mortagne ont en effet décidé de préparer une chasse au trésor « clé en main » pour vous et votre famille; il ne vous restera plus qu’à déguiser les enfants et cacher les indices aux endroits mentionnés avant de vous lancer dans l’aventure!

Crédit:Éditions de Mortagne

C’est en compagnie du personnage Zoé Zabbé que se déroulera la chasse au trésor qui est donc imaginée autour du thème des pirates; les costumes et les collations suggérés ainsi que les indices de la quête en sont tous inspirés, ce qui risque de plaire à vos enfants aventuriers. 

La quête est inspirée du livre Zoé Zabbé – Trésor en vue, mais aucun achat n’est requis pour avoir accès à la chasse au trésor. Elle est disponible dans la section « Matériel pédagogique » de la fiche du livre, sur le site des Éditions Mortagne.

Bonne chasse au trésor!

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Une compagnie d’ici offre de louer de bons vêtements 0-24 mois

Tous les bébés sont différents, mais ils ont au moins une chose en commun: ils grandissent plus vite que leur ombre. Une journée le pyjama fait, le lendemain non. Ouf! Ça finit par coûter très cher de devoir leur refaire une garde-robe constamment parce qu’on s’entend que même si les items sont mini, les prix ne le sont pas tout le temps.

Bref, si vous trouvez qu’habiller bébé coûte cher et entraîne une surconsommation qui fait mal à votre fibre écolo, sachez qu’une entreprise d’ici, BBecolo, offre maintenant une alternative écoresponsable: la location de vêtements de seconde main de qualité pour les tailles 0 à 24 mois!

Deux forfaits sont disponibles: le Forfait Introduction à 30$ plus taxes est d’une durée de 2 mois et inclut la location de 2 ensembles alors que le Forfait Annuel à 80$ plus taxes est d’une durée de 12 mois et inclut la location de 4 ensembles. Ainsi, le prix d’un ensemble revient à seulement 20$ pour le Forfait Annuel et 15$ pour le Forfait Introduction, ce qui est beaucoup moins cher que la plupart des prix qu’on retrouve en magasin.

Crédit:BBecolo / Facebook

Ça peut sembler un peu dispendieux pour seulement quelques ensembles, mais comme les vêtements proposés sont de très bonne qualité, il vous suffit d’utiliser ce service pour compléter la garde-robe de votre enfant avec des items « spéciaux » pour lesquels vous n’avez pas nécessairement envie de dépenser un gros montant.

Par ailleurs, ces abonnements vous donnent aussi accès à la « boutique » de BBecolo dans laquelle vous pouvez louer des items supplémentaires à petits prix; on y retrouve notamment des habits de neige à 20$ plus taxes, des jouets à partir de 3$ plus taxes… et des souliers à seulement 1$ plus taxes!

Crédit:BBecolo / Facebook

Par souci d’économie et d’écologie, vous pouvez aussi combiner cet abonnement à de l’achat de vêtements de seconde main dans les friperies ou même à du troc avec les parents de votre entourage dont les enfants sont maintenant plus grands que les vôtres.

Psst: si vous cherchez quoi offrir à une future maman, l’entreprise offre des cartes-cadeaux. De quoi faire une heureuse tout en encourageant une entreprise d’ici et en protégeant l’environnement, un geste à la fois!

Si vous désirez en savoir plus sur l’entreprise, elle participera au Festival Zéro Déchet du 30 octobre au 1er novembre. Vous pouvez aussi consulter son site web pour plus d’informations!

Nous ne sommes pas payées pour vous parler de BBecolo, nous aimons simplement partager nos belles découvertes avec vous!

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Quand on pense au deuxième enfant

(CHRONIQUE)

Nous sommes les fiers parents d’une petite poule de 10 mois. Nous sommes encore en train d’apprivoiser notre vie de parents, trouver l’équation qui fonctionne pour nous entre le travail très demandant de papa et ses horaires chargés, le besoin de se retrouver en couple, la nécessité que maman puisse aussi travailler ici et là sur des choses qui lui tiennent à cœur. Ça n’a pas été de tout repos, ça ne l’est pas toujours encore, mais nous savons que notre famille n’est pas complète.

Nous avions des projets de mariage pour l’été 2021, mais pandémie oblige, nos plans sont à réviser un peu. En plus que je gère très mal l’incertitude et le « dernière minute », ce que la pandémie met à rude épreuve chez bon nombre d’entre nous, je me vois mal attendre jusqu’en février pour un mariage en juin. On a donc entamé la réflexion de repousser le mariage à 2022 et opter pour la création de bébé #2 ce printemps (si la vie le veut bien).

C’est fou tout ce qui se bouscule dans mon cœur et dans ma tête depuis que l’idée d’être enceinte à nouveau a émergé; de savoir un peu plus ce qu’implique la grossesse, l’accouchement et, surtout, d’accueillir un nouveau membre dans notre trio. D’une part, il y a de la peur. Parce que même si, selon moi, la transition la plus difficile a été faite – celle qui transforme un couple en famille – accueillir un nouvel humain dans la maisonnée implique aussi son lot de défis et d’ajustements.

Nous avons trouvé notre rythme à trois et maintenant, il faudra changer la cadence et trouver celle qui accompagnera la vie à quatre. J’ai peur des émotions que je pourrais encore ressentir, quoique je me sens beaucoup mieux outillée aujourd’hui comme maman 1x. J’ai peur aussi, car le premier accouchement ne s’est pas passé du tout comme prévu. Je souhaiterais tant pouvoir vivre un accouchement naturel, mais ça, je pense que je peux faire un chemin émotionnel d’ici là. J’ai bon espoir.

Puis, il y a de la fébrilité. Parce que c’est une nouvelle grossesse, une nouvelle aventure, un nouveau corps qui se dessinera en harmonie avec les traces de ma merveilleuse grossesse d’avant. L’inconnu, une autre rencontre à l’aveugle. Le 2e plus grand amour de ma vie. Les achats de tous les petits détails pour rendre douillet au maximum l’endroit qui lui servira de maison lorsque ce petit être aura quitté mon ventre.

Finalement, il y a aussi de la tristesse ou de la nostalgie; je peine à mettre le doigt dessus réellement. Je suis triste parce que ça implique que mon premier bébé, celle qui m’a d’une certaine façon donné naissance comme mère, perd sa place, devient une grande sœur. Tout le temps, l’attention, l’amour qu’elle avait en exclusivité sera désormais partagé (quoique je lis souvent qu’il se multiplie).

Depuis que le projet plane dans mon cœur et dans ma tête, je me surprends à être plus sensible, émue et touchée par tous les petits gestes, aussi insignifiants soient-ils, que pose ma fille. Je suis concentrée plus que jamais sur ses expressions faciales, la couleur de ses yeux, sa drôle de coupe de cheveux, la forme de sa nuque et l’odeur de son petit cou. Nos ressemblances me frappent de plus en plus chaque jour, je ne veux rien manquer.

Je filme, je capture sur mon écran chacun de ses sourires, de ses « bravo » qu’elle vient tout juste d’apprendre à faire, chaque pas qu’elle exécute avec tant de fierté grâce à son trotteur! Le cœur me tord et déborde en même temps de toutes ces émotions que je ne sais trop comment contenir. Et son papa aussi est tout mélangé à l’idée d’agrandir notre trio. De longues discussions sont à notre porte, bouleversantes, touchantes et excitantes.

Et vous, pouvez-vous me dire comment on se sent quand on pense au deuxième enfant?

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«Illumi», une expérience plus que lumineuse

Mercredi, fin de journée, j’ai préparé un petit souper sur le pouce, j’ai mis ma famille en pyjama, j’ai sorti les couvertures de laine et nous sommes partis direction Illumi par Cavalia en chantant : « fantastique, fantastique, la rue est fantastique ce soir! »

Le parcours se fait en voiture cette année et je crois que c’est une valeur ajoutée. À aucun moment il n’est nécessaire de descendre de la voiture. Tout le concept a été modifié de façon à ce qu’on puisse enfin profiter d’une activité familiale sans penser à la COVID sans cesse. Je dois dire que cela a été très bien pensé. Non, je n’ai pas eu l’impression d’être coincée dans le trafic de l’A-40. Aucune attente interminable et même si on doit attendre un peu parfois, j’ai remarqué que mes enfants redoublent de patience lorsque je leur achète un sac de chips!

Crédit:Crédit photo Amélie Sylvestre

J’ai trois expressions pour décrire l’évènement Illumi : très bien dosé, rien n’est laissé au hasard, ils ne sont pas aller mollo sur le budget.

Le parcours est meublé de plusieurs tableaux, tous différents les uns des autres, mais tous aussi enivrants. J’ai une fillette hypersensible de 4 ans. Les expériences sensorielles peuvent être parfois difficiles. Certains tableaux à thématique d’Halloween avaient un effet monstre alors que le suivant était d’une luminosité enchanteresse. Ça calmait les ardeurs. J’ai trouvé le parcours très bien dosé en temps et en émotions pour que les enfants ne s’y fatiguent pas trop vite.

Tout est pensé, chaque tableau a sa richesse, de quoi faire plaisir aux enfants de tous âges (et aux grands enfants qu’on appelle aussi les « adultes »). La musique complète parfaitement le monde dans lequel on est transporté. Si vous voulez faire le parcours fenêtres fermées, vous pouvez syntoniser le poste de radio de Illumi pour vous garder dans l’ambiance.

J’ai été impressionnée. Félicitations à l’équipe de création et de production. Tout y était: musique, fumée, effet spéciaux, projections, effets sonores, des créatures lumineuses immenses. Le monde des citrouilles, ce n’est pas que quelques citrouilles, ce sont des centaines de citrouilles, alors imaginez un peu le monde des araignées écarlates ou des licornes…

Bref, ce ne sont pas que des lumières, il s’agit d’une expérience sensorielle complète et amusante.

Nous ne sommes pas payées pour parler d’Illumi. Notre collaboratrice et sa famille ont eu la chance d’assister à l’événement gratuitement, mais c’est vrai que tout le monde a apprécié cette belle soirée!

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L’impossible se réalisera pour Nathan Ouellet

On ne se voilera pas le visage, 2020 jusqu’à maintenant est une année sans pitié. Les mauvaises nouvelles se succèdent et c’est parfois difficile de garder le moral. Toutefois, mardi soir, je venais de coucher les enfants après une soirée pas le fun du tout lorsque je me suis installée tranquille au salon. Avant de commencer à plier les 3 brassées de linge qui m’attendaient, j’ai fait un rapide survol de mon fil d’actualité Facebook. Rapidement, j’ai vu une publication sur la page de Réaliser l’impossible avec Nathan qui annonçait que Nathan aurait accès au Zolgensma dans les prochaines semaines!

Posted by Réaliser l’impossible avec Nathan on Tuesday, October 13, 2020

Ma soirée a pris une tournure bien différente de ce que j’avais imaginé. Les larmes coulaient de bonheur et de soulagement pour cette famille qui était, avant ce jour, plongée dans une course contre la montre afin d’amasser 2.8 millions de dollars pour une seule et unique dose de Zolgensma destinée à leur coco atteint d’amyotrophie spinale de type 1. Jusqu’à maintenant, autour de 925 000$ avaient été ramassés grâce à la générosité des gens touchés par leur situation bien particulière.

Ce matin, en allant porter mes enfants à la garderie, j’ai entendu le papa donner une entrevue sur KYK 95,7. Il expliquait que Nathan a été pigé dans la loterie de la compagnie pharmaceutique qui fabrique le médicament, Novartis. Ces derniers font tirer 100 doses par année aux bébés qui sont inscrits dans la loterie par leurs médecins traitants. C’est donc le neurologue qui a été contacté mardi matin par le représentant de la compagnie pharmaceutique pour lui annoncer la bonne nouvelle. Le neurologue a ensuite contacté les parents pour leur dire que leur beau coco aurait le médicament d’ici la fin du mois de novembre!

Rappelons que Nathan aura 1 an le 20 octobre et que c’est le meilleur cadeau d’anniversaire qu’on aurait pu lui souhaiter!

Pour l’instant, toute activité de financement est sur la glace en attendant que Nathan reçoive le précieux traitement. Quand ce sera chose faite, la famille annoncera via un message sur la plateforme GoFundMe comment les fonds seront redistribués afin que chacun des donateurs soit mis au courant de la tournure des choses.

La petite famille compte se reposer et faire le plein d’énergie d’ici au moment où Nathan recevra son médicament. Repos bien mérité après plusieurs mois de stress intense et d’émotions fortes sans relâche.

À mon avis, c’est la meilleure nouvelle de 2020 jusqu’à maintenant, et de loin!

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«La brume»: Le récit d’un deuil périnatal en bande dessinée

En marge de la Journée mondiale de sensibilisation au deuil périnatal, c’est l’occasion de vous faire découvrir la poignante bande dessinée La brume de Mireille St-Pierre.

Dans cette toute première bande dessinée de l’autrice-illustratrice, elle y raconte avec simplicité et poésie l’histoire de Myriam, de Jules et de Romane, née beaucoup trop tôt.

Au fil des planches, nous découvrons les deux personnages principaux, prenons plaisir à découvrir leur complicité et leurs petits accrochages du quotidien, alors qu’ils décident de partir pour un périple à New York pendant que Myriam est enceinte.

Crédit:La brume

Lors de ce voyage, le couple vivra ce que tous les futurs parents redoutent. À leur retour à la maison, les deux amoureux seront confrontés aux différentes étapes du deuil, chacun à leur manière. Ils devront apprendre à s’écouter dans ce deuil et par la suite, réapprendre à vivre ensemble, à deux.

À travers ce récit raconté avec une grande sensibilité, l’artiste et autrice partage « ses réflexions sur les fins entrelacements du deuil, de la vulnérabilité et de l’espoir. »

Cette bande dessinée réussit à partager une expérience de deuil périnatal sans faire dans la dentelle, en montrant toute la douleur qu’elle implique, tout en permettant de redonner espoir aux familles qui vivent ou ont vécu une expérience semblable.

La bande dessinée La brume est disponible en librairie depuis le 7 octobre 2020.

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Halloween pourra avoir lieu cette année!

Dans un revirement complet de situation (on ne l’avait pas vu venir, et vous?), le Premier ministre François Legault a annoncé que l’Halloween pourrait avoir lieu cette année, mais avec quelques conditions. Les enfants pourront passer l’Halloween avec leur famille (les membres de leur foyer), mais pas entre ami.e.s.

Plusieurs détails sont encore à préciser, mais au moins, les familles ont le GO officiel pour tout de même offrir des bonbons ou aller en récolter. Chaque municipalité pourrait toutefois décider d’interdire la cueillette de bonbons le soir du 31 octobre. C’est déjà le cas pour Rouyn-Noranda, en Abitibi, mais cette décision a été prise avant l’annonce du gouvernement, donc il est possible que la municipalité se rétracte sur son annonce.

Cette nouvelle permet de lever le voile sur l’incertitude qui entourait l’Halloween depuis plusieurs semaines, même si la collecte de bonbons se fera de manière très différente des autres années. Plusieurs mesures risquent d’être préconisées, comme le fait de donner les bonbons à l’extérieur et de privilégier des emballages déjà préparés afin que les enfants ne fouillent pas dans le même récipient les uns après les autres. François Legault rappelle l’importance de se tenir à deux mètres et de garder cette distance en tout temps entre les personnes qui donnent les bonbons et les enfants qui les récoltent. Idéalement, le masque devrait aussi être porté.

Évidemment, l’Halloween sera bien différente cette année, mais au moins, les enfants pourront tout de même vivre la magie de se déguiser et de récolter tout plein de bonbons.

À go on se précipite tous en magasin pour acheter des bonbons… GO!

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Le quotidien d’une infirmière en détresse

(CHRONIQUE)

Je m’occupe de votre mère, votre grand-mère, votre frère ou votre fils, ou de ceux qu’ils pourraient devenir; des personnes âgées en perte d’autonomie. Je m’en occupe du mieux que je peux, je fais mon travail d’infirmière; j’ai été formée pour ça, pas vrai? Pourtant, ce n’est pas le travail que j’ai choisi ni celui pour lequel j’ai été formé.

On m’a imposé de cesser mon travail auprès des nouveau-nés pour tenir la main de votre grand-mère en fin de vie. On m’a délogé de ma quiétude habituelle pour aller vivre dans le bourdonnement de la zone COVID où se trouve votre grand-père qui lutte pour sa survie. Je leur caresse les cheveux, je leur donne leurs médicaments, je les hydrate, je leur parle puisqu’ils ne peuvent pas vous parler, je les rassure je les accompagne dans leur dernier souffle.

J’ai vu la souffrance dans leurs yeux, j’ai vu la lueur d’espoir dans leur regard, je les ai vus renaître, je les ai vus mourir, sans broncher, en pleurant silencieusement à leur chevet. Imaginez mourir auprès d’une inconnue, vêtue de la tête aux pieds comme une extra-terrestre, sans pouvoir voir son sourire, sans sentir la chaleur de sa poignée de main. Quelle tragédie!

Et tranquillement, j’ai apporté leur détresse chez moi, elle est devenue ma détresse. Cette détresse qui me gruge, cette noirceur qui m’envahit, la colère, l’impuissance. Qu’est-ce qu’on a fait pour mériter ce traitement? Qui suis-je pour avoir accueilli autant de souffrance sans broncher? Et on me demande d’en redonner sans broncher. Je ne dors plus, je revois votre conjoint s’envoler doucement, quittant sa souffrance. Je revois votre mère chercher pour son dernier souffle. Je revois tous ces patients laissés à eux même. Et on me demande de retourner à leur chevet pour en accompagner encore combien dans la mort? Moi qui ai toujours accompagné dans la vie. Je n’ai pas la force de revivre cette expérience.

Je suis là pour eux, soyez là pour nous. La détresse des travailleurs de la santé est réelle, les équipes sont épuisées et à bout de bras. Entendez notre appel à l’aide!

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Inventez une liste d’épicerie 100% québécoise au profit des banques alimentaires

Si vous aimez faire des listes d’épicerie (oui, ça se peut!), la nouvelle initiative d’Aliments du Québec devrait vous intéresser! En collaboration avec la nutritionniste Geneviève O’Gleman, les chefs Chuck Hugues et Stefano Faita et le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, l’organisme les Aliments du Québec propose aux Québécois.es de créer des listes d’épicerie composées à 100% de produits locaux.

Pour participer, rien de plus simple! Il faut se rendre sur les médias sociaux de Geneviève O’Gleman, Chuck Hugues ou Stefano Faita et inscrire en commentaires votre aliment du Québec favori et la compagnie qui le produit.

Cette initiative a pour but de faire la promotion des aliments d’ici et surtout, de redonner à des organismes qui en ont grandement besoin. En effet, Aliments du Québec remettra jusqu’à 10 000$ en produits à des banques alimentaires de la province, suite aux suggestions d’aliments locaux de la part des Québécois.es!

Le défi de la liste d’épicerie dure 48 heures seulement et se terminera donc le vendredi 16 octobre à 14h. Faites vite et contribuez ainsi à une bonne cause!