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Un nouvel outil en ligne permet d’aider les jeunes à gérer leur stress

Cette semaine, soit du 4 au 10 octobre, c’est la Semaine de sensibilisation aux maladies mentales et pour l’occasion, la Fondation Jasmin Roy Sophie Desmarais et le Comité québécois pour les jeunes en difficulté de comportement (CQJDC) se sont associés à plus de 30 chercheurs universitaires, spécialistes et organismes afin de créer un coffre à outils pour aider les jeunes à gérer leur stress et leurs émotions dans le contexte instable et difficile de la pandémie actuelle.

En effet, ce contexte entraîne son lot d’incertitudes et de changements dans la vie de tous les Québécois.es, mais les jeunes ne sont pas toujours outillés adéquatement pour exprimer leur détresse et être en mesure de bien gérer toutes ces émotions que leur fait vivre la crise.

Depuis mai, soit quelques mois après le début de la crise, le collectif d’experts en éducation, en difficultés comportementales et en santé mentale s’est mis au travail pour produire ce coffre à outils qui vise à accompagner le personnel scolaire ainsi que les parents et leurs enfants. Le but: favoriser le développement de saines habitudes émotionnelles et relationnelles chez les jeunes malgré l’instabilité du contexte actuel.

Ainsi, en plus de favoriser la résilience chez les jeunes, le coffre à outils proposé aidera les adultes – parents et enseignant.e.s – à mieux intervenir auprès des jeunes qui vivent des difficultés émotionnelles ou relationnelles.

« Particulièrement cette année, la rentrée scolaire est anxiogène pour bien des gens. C’est pourquoi nous devons investir massivement dans le bien-être émotionnel et relationnel des élèves et des adultes en milieu éducatif. » a expliqué le président fondateur de la Fondation, Jasmin Roy, par voie de communiqué.

« Plus que jamais, nous devons offrir des environnements sains par la bienveillance et la bonne
gestion émotionnelle pour soutenir les apprentissages et la persévérance scolaire », a ajouté la marraine de la Fondation, Sophie Desmarais, toujours par voie de communiqué.

Concrètement, le coffre à outils est composé de guides simples, accompagnés parfois de vidéos explicatives et d’exercices, visant l’amélioration de plusieurs compétences chez les jeunes, telles que:

  • Se motiver à étudier à distance
  • Calmer leurs pensées par la transformation, la visualisation et le coloriage
  • Calmer leur corps par la respiration, la cohérence cardiaque et la méditation
  • Calmer leur cœur par le travail de l’estime de soi, la tenue d’un journal, l’apprentissage
    de mots pour identifier les maux
  • Réaliser des pauses actives au pupitre
  • Reconnaître les déclencheurs potentiels du stress ou de l’anxiété et le triangle des
    manifestations de l’anxiété
  • Développer une routine de jour à la maison et une autre routine de sommeil pour
    prévenir et gérer les troubles du sommeil et les terreurs nocturnes, etc.

Vous pouvez d’ailleurs découvrir les ressources selon votre rôle (parent, enseignant.e, intervenant.e) et selon l’âge de votre enfant (petite enfance, primaire ou secondaire), ce qui est très pratique.

Vous pouvez découvrir le coffre à outils sur le site de la Fondation Jasmin Roy Sophie Desmarais dès maintenant!

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Ce livre présente aux jeunes 10 modèles masculins inspirants à découvrir

Après 10 filles allumées: 10 parcours inspirants, les Éditions Bayard Canada nous proposent un magnifique et nouveau documentaire qui nous fait découvrir 10 personnalités masculines inspirantes et vraies! 10 gars passionnés: 10 parcours inspirants présente aux jeunes des modèles de différents horizons et c’est…  Tellement varié.

C’est un livre que j’aimerais lire à mon enfant à 5 ans, à 10 ans, mais aussi à l’adolescence. Pour lutter contre les stéréotypes, pour lui montrer que l’on ne doit pas absolument suivre les chemins préétablis par la société. On peut sortir du lot, on peut explorer, on peut… Vouloir autre chose. On a ce discours envers les filles et c’est fabuleux. Mais le discours aux garçons reste souvent un brin toxique et CE LIVRE, pour une fois, va à l’encontre de ce message. Il présente enfin la masculinité, sous plusieurs formes diversifiées.  

L’alimentation, l’obstétrique, les arts visuels et les communications, les sports, la plongée, la musique rap, les médias et j’en passe; ce sont des domaines dans lesquels excellent les 10 gars présentés. Ce livre est très pertinent.  On nous présente également des personnalités de différentes origines et de milieux socio-économiques variés.  On retrouve aussi des modèles présentant des différences, comme un handicap.

Crédit:Éditions Bayard Canada

Les textes de Laïla Héloua et Corinne De Vailly présentent ces 10 personnalités passionnés qui invitent les jeunes lecteurs « à atteindre [leurs] objectifs et à réaliser [leurs] rêves peu importe [leurs] origines culturelles ou sociales. » Le tout accompagné des magnifiques illustrations de Mika. On ne peut que remarquer les ressemblances saisissantes entre les dessins et les personnalités représentées. Le rendu est BEAU, particulièrement juste… Et différent.  De plus, le jeune lecteur peut se retrouver facilement dans les informations, souvent présentées sous forme de bulles, de questions, de dialogues avec lui.

Alors, c’est qui, c’est qui?

On y retrouve donc: Daniel Borsuk (chef de chirurgie plastique au CHU Sainte-Justine), Mario Cyr (plongeur, cameraman, explorateur et conférencier), Tristan Demers (bédéiste, auteur et scénariste) Laurent Duvernay-Tardif (joueur de football professionnel et médecin), Bernard Lavallée (nutritionniste et vulgarisateur scientifique, Louis Maltais (premier homme à faire partie de l’Ordre des sages-femmes du Québec), Nicolas Ouellet (animateur et producteur de contenu), Luca « Lazylegs » Patuelli (danseur, chorégraphe et conférencier), Samuel « Samian » Tremblay (rappeur, slamer, photographe, comédien et cinéaste) et Guillaume Vermette (clown humanitaire).

On ressent bien les difficultés et les épreuves partagées par les 10 gars présentés. J’ai été touchée par les témoignages qui parlent des gens qui les ont encouragés, des échelons qu’ils ont gravis et, surtout, des morales et réflexions qu’ils en tirent.

« J’ai voulu écrire ce documentaire sur des gars passionnés, car on a tous besoin de modèles qui représentent la multitude de voies qui s’offrent à nous » explique Laïla Héloua.

Pour ma famille et moi, ce livre est une belle découverte!

À découvrir également…

Le livre fait suite à 10 filles allumées: 10 parcours inspirants, aussi sorti aux Éditions Bayar Canada en 2018.

Crédit:Éditions Bayard Canada
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5 balados à faire découvrir aux enfants

Je n’ai pas besoin de vous le dire, 2020 n’est pas une année facile. Mais chez nous, elle a ceci de bon qu’elle a forcé Coco et Bout d’Chou à développer leur capacité à s’occuper seuls. D’abord à la maison, pendant que Papa et Maman s’efforçaient de travailler. Puis, lors des déplacements en voiture inévitables quand on visite le Québec. Coco et Bout d’Chou ont passé des heures à dessiner et à colorier, ils ont inventé une multitude de nouveaux superhéros et, surtout, ils ont découvert les balados.
Vous allez me dire que nous sommes en retard, mais, en réalité, nous avions bien essayé de leur en faire écouter avant. Ils n’avaient pas accroché. Ils étaient peut-être trop petits. Mais cette année, c’est une passion fulgurante. Non seulement ils enchaînent les épisodes avec une concentration totale, mais ils mémorisent les dialogues pour rejouer leurs scènes préférées par la suite.
Le plus beau, c’est qu’il existe beaucoup de contenu de qualité. Aujourd’hui, je vous présente donc les balados préférés de Coco et de Bout d’Chou.

L’agent Jean

Crédit:Radio-Canada
Nous ne connaissions pas l’agent Jean avant de découvrir le balado, et ça a définitivement été le coup de coeur des garçons! On y retrouve l’équipe de l’Agence aux prises avec une invasion d’entités extraterrestres mauves.
Même mon chum et moi trouvons l’histoire amusante, surtout les petites interactions entre Jean et le narrateur. Nous nous surprenons même à nous lancer au quotidien des phrases tirées du balado  – « Ouais, mais c’est flou quand même « bientôt »! » – et Coco et Bout d’Chou nous trouvent très drôles!
Quand Coco a su qu’il existait des bandes dessinées de l’agent Jean, il nous a suppliés de lui en acheter, si bien que depuis cet été, il enfile avec voracité les tomes l’un derrière l’autre. Ça nous a permis d’éliminer le quinze minutes de lecture quotidienne à heure fixe que nous lui imposions pour qu’il améliore ses habiletés, puisque le temps qu’il consacre à la lecture est maintenant largement suffisant!

El Kapoutchi

Crédit:Radio-Canada
El Kapoutchi est le roi des méchants, et rien ne le rend plus heureux que de gâcher la vie des enfants! Ou du moins, d’essayer de le faire… parce qu’il ne remporte que très peu de succès dans ses entreprises!
Un autre balado qui plaît aussi à Papa et à Maman par son côté humoristique et original. De leur côté, Coco et Bout d’Chou rêvent de téléphoner à la Fée des dents depuis que les personnages l’ont fait dans un épisode!

La puce à l’oreille

Crédit:La puce à l’oreille
La puce a l’oreille présente différents balados (comme Le facteur de l’espace, dont on vous a déjà parlé!), notamment Allo la puce! et les Formats puce. Votre enfant a une question? Il suffit d’aller l’enregistrer sur le site et de l’envoyer : François Bernier y répondra, avec humour et bienveillance, dans un épisode de Allo la puce!
Jusqu’à présent, contexte oblige, les questions ont porté sur la COVID-19, mais on nous assure qu’elles peuvent toucher n’importe quel sujet. Coco et Bout d’Chou attendent d’ailleurs avec impatience une réponse aux questions qu’ils ont soumises! Quant aux Formats puce, ce sont de courts épisodes qui permettent aux enfants d’en apprendre sur une foule de sujets : Coco et Bout d’Chou aiment particulièrement celui sur les pirates!

La grande histoire

Crédit:Pomme d’Api
Vous connaissez peut-être déjà le magazine Pomme d’Api et la grande histoire qu’il propose chaque mois aux enfants de 3 à 7 ans. Coco et Bout d’Chou ont donc été ravis de découvrir qu’il en existait une version balado! Ils ont une nouvelle histoire à découvrir chaque mois et, ô joie, ce n’est pas la même que dans le magazine. (Ce qui leur fait donc DEUX nouvelles histoires à découvrir chaque mois et que demander de plus pour goûter au bonheur, je vous le demande?)

Arthur l’aventurier

Crédit:Radio-Canada
Arthur l’aventurier a élaboré des balados où il propose aux enfants de venir explorer l’Australie ou encore le Costa Rica. Vraiment parfaits pour les petits qui aiment les animaux, ces balados leur donnent plein d’information sur les petites bêtes typiques de ces pays. Si vous avez déjà voyagé dans ces contrées, ils vous rappelleront aussi de beaux souvenirs! (Et puis vous chantonnerez les chansons-thème pendant deux semaines, je préfère vous en avertir.)
Vos enfants aiment-ils aussi les balados? En avez-vous d’autres à me recommander?
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L’indésirable anxiété

(CHRONIQUE)

Partout où je vais, je ne me sens jamais seule. Elle m’accompagne, jour et nuit. Elle me suit sous la douche et en voiture. À la maison ou en sortie.  Mon anxiété ne me lâche pas. Elle me colle à la peau et ça ne date pas d’hier.

J’avais déjà flirté avec elle quand j’étais plus jeune. Elle avait la forme d’anxiété de performance alors que j’étais aux études. Puis, il y a eu quelques années où j’ai goûté à la vie sans cette lourde présence. J’avais gradué de l’université et j’exerçais ma profession avec plaisir et passion. J’ai naïvement cru être délivrée de celle qui portait le nom d’anxiété.

Mais elle n’était pas si loin. Elle n’était pas partie, au contraire… elle attendait sagement son grand retour. Elle avait choisi le moment parfait pour revenir dans ma vie. Ce moment, c’est mon entrée dans le monde de la maternité. Car oui, la maternité, aussi merveilleuse qu’elle soit, est souvent aussi synonyme d’inconnu, de nouveautés, de changements et d’adaptation.

Mon anxiété est restée auprès de moi toute la durée de ma première grossesse.

Après mon accouchement, elle a pris beaucoup de place dans mon quotidien. Parfois, elle me paralysait. Parfois, elle m’empêchait de raisonner. Parfois, elle faisait battre violemment mon cœur dans ma poitrine. Parfois, elle déclenchait un torrent de larmes non justifié. Parfois, elle déclenchait en moi des réactions démesurées, où le simple geste inné de respirer devenait un défi.

Je cohabite avec mon anxiété à temps plein depuis deux ans déjà. Elle est envahissante. Elle draine mon énergie. Je ne sais pas comment m’en débarrasser ni par où commencer. Je suis prise dans ce tourbillon, elle rôde toujours autour de moi. Dois-je tenter de m’en débarrasser définitivement ou plutôt apprendre à modérer son pouvoir sur moi?

J’ai l’impression qu’elle sera toujours là. Omniprésente comme mon ombre. J’espère seulement qu’elle réduira son emprise sur moi, avec un peu de temps et d’aide.

Si vous avez besoin d’aide, appelez la ligne Écoute Entraide.

Montréal : 514 278-2130
Sans frais : 1 855 EN LIGNE (365-4463)

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Faire de petites trouvailles usagées pour réaliser de grandes économies

(CHRONIQUE)
Ma première grossesse ne date pas d’il y a si longtemps. J’étais enceinte de jumeaux. Je me souviens très bien à quel point j’étais excitée à l’idée d’être maman et d’accueillir mes deux petits poupons. Je voulais évidemment bien me préparer et m’assurer que mes petits amours ne manquent de rien.
Les préparatifs avant l’arrivée d’un premier enfant, ou des deux premiers enfants dans mon cas, peuvent être longs, fastidieux et, bien entendu, fort dispendieux. En quelques clics, on peut aisément trouver sur Internet de belles et longues listes des articles « indispensables avant l’arrivée de bébé ». Je me suis vite rendu compte que ces listes sont souvent trop générales et que les achats proposés sont loin d’être si essentiels pour tous. Et j’ai vite réalisé, dès mes premières visites dans les magasins de puériculture, que les prix peuvent être exorbitants… surtout pour des articles qui seront utilisés sur une si courte période. Bref, il était alors hors de question pour moi de m’équiper entièrement en neuf.
C’est à ce moment-là que mon amour pour le seconde main est né. Marketplace et les groupes Facebook de mamans sont de vraies petites mines d’or. J’ai réussi à dénicher plusieurs petites trouvailles en très bon état. Les exemples sont nombreux…
Pour les premiers mois de vie de mes jumeaux, j’ai trouvé deux moïses à 50$ chacun, alors que leur valeur était à 120$ chacun en magasin. J’ai fait un peu de route pour les récupérer, mais au final, ça valait le détour. La maman qui m’a vendu un des moïses m’a même donné quelques vêtements. C’était une belle rencontre!
J’ai trouvé un tapis d’éveil à 20$, plus ou moins au goût du jour, mais entièrement fonctionnel et propre. Mes garçons y ont passé des heures à s’y amuser, à pratiquer le ventre et à développer leurs sens.
Aussi, des tonnes de jouets pour une fraction du prix en magasin. Ça permet de pouvoir en faire une rotation pour amener plus de variétés.
De plus, des vêtements usagés à 1-2-3$ le morceau… ce sont des économies non négligeables! Surtout qu’avec des nouveau-nés qui régurgitaient beaucoup, ça prenait une méchante bonne quantité de pyjamas si je ne voulais pas faire du lavage tous les 2 jours. Ça m’aurait coûté une petite fortune si j’avais entièrement fait leur garde-robe en magasin. Encore aujourd’hui, j’aime leur acheter du linge usagé pour la garderie et ça me fait moins mal au cœur quand je n’arrive pas à détacher la sauce à spaghetti sur le, bien évidemment, chandail blanc.
J’ai aussi déniché des sauteuses, des sièges d’appoint, balançoires, trotteurs, traîneaux etc. Ceci me revenait la moitié moins cher que ce que j’aurais payé si j’avais acheté tout cela neuf.
On peut aussi facilement trouver des livres pour tout petits… Je suis une amoureuse de la littérature jeunesse. J’adore aller à la librairie pour acheter de magnifiques livres cartonnés. J’étais si heureuse de transmettre mon amour des livres à mes garçons… Sauf que j’ai très vite découvert que mes garçons, non seulement ils aiment les livres, ils aiment aussi les détruire! Depuis, je préfère mettre à leur disposition des lots de livres usagés qu’ils pourront mordre et abîmer comme ils le désirent. J’imagine que ça fait partie de leur exploration et qu’un jour, ils sauront manipuler avec soin ces objets que j’aime tant. Je continue toutefois d’acheter des beaux livres neufs de temps à autre, surtout pour encourager des auteurs jeunesse que j’aime.
Néanmoins, je considère que certains articles valent le coût d’être achetés neufs. Les sièges d’auto sont un bon exemple, je n’aurais pas sacrifié la sécurité de mes enfants pour sauver quelques dollars. J’ai aussi préféré acheter les meubles neufs et de bonne qualité, car je prévoyais les utiliser à long terme.
Et comme on habite dans un pas si grand logement, on s’en est souvent tenu aux vrais essentiels. Pour nous, un moniteur alors que nous sommes toujours dans un rayon de 3 mètres de la chambre de nos enfants, ce n’était pas un essentiel. Même chose pour le chauffe-biberon, chauffe-lingette, l’égouttoir à biberons et j’en passe. On a aussi évité de s’encombrer d’articles qui n’étaient pas utiles dans le moment présent, donc les chaises hautes sont entrées dans l’appartement seulement au moment où les jumeaux ont commencé à manger et dans le même sens, dès qu’un item ne servait plus… Hop! Il se retrouvait sur le Marketplace pour faire le bonheur d’une autre maman qui cherchait tout comme moi à dépenser judicieusement.
Pour terminer, j’aborde principalement la question monétaire dans mon choix d’acheter plus souvent qu’autrement du seconde main. Cependant, j’ai aussi une grande conscience du « consommer moins » et du « vivre simplement ». Même si on a des jumeaux, on est loin d’avoir tout acheté en double. Acheter usagé est également un geste écologique de donner une deuxième vie à des articles presque neufs. Non seulement mon porte-feuille me dit merci, mais la planète aussi!
Est-ce que vous magasinez parfois des articles usagés pour vos enfants? 
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La deuxième sortie réussie de mon «nouveau couple»

(CHRONIQUE)

Attention : ce texte ne contient AUCUN drame, que du beau!

Je suis séparée depuis quelques mois. J’ai invité un ami à faire des activités familiales pour changer le mal de place. La première sortie a été un fiasco! Nos enfants avaient oublié leur cerveau à la maison. Vous pouvez lire la première expérience ici. Eh bien, nous avons récidivé le week-end passé.

Nous sommes allés au Mont-Tremblant admirer les couleurs et faire de l’exploration dans la montagne! C’était ma-gni-fique! Cette fois-ci, c’est moi qui étais over excitée. Depuis le temps que je rêve d’aller voir les couleurs! Ma plus grande m’a même passé le message: « Maman, si tu as envie de pipi, je crois que c’est parce que tu es trop excitée! »

Nous sommes arrivés à destination après 2h30 de route qui se sont déroulées, ma foi, très bien! Les enfants ont réussi à faire un bon bout de chemin avant de ressentir les haut-le-cœur des routes montagneuses. Évidemment, le fidèle « on arrive-tu bientôt » était au poste, mais l’important était que nous soyons tous en forme en entrant dans le petit village de Mont-Tremblant.

Je n’ai pas perdu de vu aucun des enfants! Ils ont pu lâcher leur fou à la montagne. Nous avons escaladé des rochers, grimpé à quelques arbres, couru dans les feuilles. Nous avons suivi le ruisseau à travers les arbres habillés de couleurs plus vives que jamais. Nous avons même trempé nos orteils dans l’eau claire qui ruisselle à travers la montagne.

Crédit:Ma fille dans un élan de « vive l’automne »
Crédit Photo : Amélie Sylvestre

J’ai été étonnée de la facilité d’adaptation des enfants face aux mesures sanitaires contre le virus de la Covid-19. Ils ont porté leur masque en tout temps, comme les adultes, dans tous les endroits fermés et même dans les rues. Une fois habitués, ils le gardent aisément sur leur petit nez. Je n’ai même pas eu besoin d’attacher leurs mains derrière leurs dos afin qu’ils ne touchent à rien d’inutile (vous comprendrez ici que c’est une façon de parler)!

J’ai osé pousser ma luck; j’ai réservé une chambre pour dormir sur place. La route étant trop longue et prioritaire aux chevreuils à la tombée de la nuit. J’ai été touchée par les gentilles attentions des gens envers une famille de 5 personnes. Déjà, à la réception de l’hôtel, on nous a préparé une suite plutôt qu’une chambre régulière.

Nous avons pu profiter d’une belle soirée au restaurant à boire des shooters de lait au bar et danser un petit peu sur des airs de jazz. Par 3 fois, on m’a félicitée pour ma belle famille et pour la bonne humeur qui émanait de notre petit groupe. J’étais fière comme un paon.

C’était une belle expérience et je crois que chacun de nous y a trouvé son petit plaisir. Maintenant, nous resterons sagement à la maison pendant le confinement de 28 jours annoncé par le gouvernement Legault.  En espérant que, bientôt, nous pourrons organiser un 3e round.

Cette sortie familiale est survenue avant les récentes annonces du gouvernement et de la Santé publique du Québec concernant les nouvelles mesures de confinement partiel.

Merci de faire preuve de respect dans vos commentaires. Tout commentaire irrespectueux sera effacé sans préavis.

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Chrissy Teigen annonce sa fausse couche dans une publication crève-coeur

Si vous suivez Chrissy Teigen sur les réseaux sociaux ou que vous êtes fan de son musicien de mari, le chanteur John Legend, vous étiez probablement, comme moi, en extase devant la récente annonce de leur 3e enfant « on the way ». Le couple nous avait donné un indice de cette grossesse dans le plus récent clip de John pour la chanson Wild, dans lequel figure sa femme; le clip en soi est un hommage à leur relation qui dure depuis maintenant plus d’une décennie, malgré les hauts et les bas que les amoureux assument complètement.

Au cours des dernières années, Chrissy et John ont accueilli deux enfants, Luna et Miles, après des années à parler ouvertement des problèmes de fertilité auxquels ils ont été confrontés. Chrissy a aussi parlé des processus de fécondation in vitro (FIV) qui lui ont finalement permis de tomber enceinte de ses deux cocos.

Fast forward quelques années plus tard et Chrissy a récemment raconté comment elle a été surprise de constater qu’elle était enceinte de leur 3e enfant. 

Elle a ainsi raconté qu’elle n’avait fait le test de grossesse que parce que cela fait partie de sa routine mensuelle, qu’elle s’attendait comme à l’habitude à être déçue du résultat, mais qu’elle a plutôt eu la surprise de sa vie de constater qu’elle était bien enceinte… ce qui signifiait qu’elle était enceinte au moment de faire retirer ses implants mammaires plus tôt dans le mois (alors que le test fait avant la chirurgie avait donné un résultat négatif). Une grosse frousse pour elle, mais heureusement, le bébé allait bien.

Par la suite, sa grossesse a connu des complications. Chrissy était confinée à son lit depuis plusieurs semaines à cause de saignements importants, mais la situation était prise en charge par ses médecins et elle recevait des transfusions de sang afin que sa grossesse continue. Elle a aussi mentionné sur les réseaux sociaux que le problème se situait au niveau de son placenta, qui était trop faible, et que c’était un problème qui avait aussi affecté les grossesses qui lui ont donné ses deux enfants. Même avec ces complications, elle et John pouvaient donc avoir espoir que la grossesse se rende à terme.

Il y a quelques heures, Chrissy a toutefois partagé une publication crève-coeur sur Instagram en annonçant qu’elle venait de perdre bébé Jack.

 
 
 
 
 
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We are shocked and in the kind of deep pain you only hear about, the kind of pain we’ve never felt before. We were never able to stop the bleeding and give our baby the fluids he needed, despite bags and bags of blood transfusions. It just wasn’t enough. . . We never decide on our babies’ names until the last possible moment after they’re born, just before we leave the hospital. But we, for some reason, had started to call this little guy in my belly Jack. So he will always be Jack to us. Jack worked so hard to be a part of our little family, and he will be, forever. . . To our Jack – I’m so sorry that the first few moments of your life were met with so many complications, that we couldn’t give you the home you needed to survive. We will always love you. . . Thank you to everyone who has been sending us positive energy, thoughts and prayers. We feel all of your love and truly appreciate you. . . We are so grateful for the life we have, for our wonderful babies Luna and Miles, for all the amazing things we’ve been able to experience. But everyday can’t be full of sunshine. On this darkest of days, we will grieve, we will cry our eyes out. But we will hug and love each other harder and get through it.

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« Nous sommes sous le choc et vivons le genre de douleur profonde dont on entend seulement parler, le genre de douleur que nous n’avons jamais vécue avant. Nous n’avons pas été capable d’arrêter le saignement et de donner à notre bébé les fluides dont il avait besoin, malgré tous les sacs de transfusion sanguine. Ce n’était pas assez.

Nous n’avons jamais choisi les noms de nos bébés avant la toute dernière minute où c’est possible, après leurs naissances, tout juste avant le moment de quitter l’hôpital. Mais, pour une raison quelconque, nous avons commencé à appeler ce petit garçon dans mon ventre Jack. Alors il sera toujours Jack pour nous. Jack a travaillé si fort pour faire partie de notre famille, et il le sera, pour toujours. 

À notre Jack – Je suis tellement désolée que les premiers moments de ta vie aient connu autant de complications, que nous n’avons pas été capables de te donner la maison dont tu avais besoin pour survivre. Nous allons t’aimer pour toujours. […] »

Chrissy a conclu la publication en remerciant toutes les personnes qui leur envoient de l’amour et des prières en ce moment, face à cette épreuve déchirante. Elle a aussi rappelé qu’elle et son mari sont reconnaissants de leur vie et d’avoir avec eux leurs deux merveilleux enfants, Luna et Miles.

Courage au couple et à toutes les personnes qui doivent vivre une telle épreuve. Mes pensées sont avec vous.

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Mon processus de remise en forme après mon accouchement

(CHRONIQUE)

J’adore repousser mes limites, mais je n’ai jamais été une athlète. J’ai toujours fait du sport pour le plaisir et pour le sentiment du devoir accompli qui suit une grosse séance d’entraînement. J’aime les sports qui me permettent de me dépasser et de voir mes progrès de manière concrète.

Lorsque je suis tombée enceinte, le tout est devenu un peu compliqué. Avec les nausées et la fatigue des premiers mois, juste l’idée de m’entraîner me décourageait. Passer à travers la journée me prenait parfois tout mon petit change. Je n’avais donc pas du tout envie de faire une série de 100 burpees pour le « plaisir ».

Après près d’un an d’arrêt, j’ai décidé de me remettre à l’entraînement. Quelques semaines après mon accouchement, j’ai consulté une physiothérapeute en rééducation périnéale afin de m’assurer que mon corps était prêt pour une remise en forme progressive. Alors que je croyais que tout était sous contrôle ici-bas, j’ai découvert que mon accouchement avait beaucoup fragilisé mon plancher pelvien. Quelques séances de rééducation plus tard, et avec plusieurs exercices à faire en poche, j’étais de nouveau sur les rails.

Toutefois, je me suis bien rendu compte qu’avec plusieurs dizaines de livres d’amour en plus, une capacité cardiovasculaire aux oubliettes et des muscles bien endormis, mon corps n’était plus du tout ce qu’il était un an auparavant. Et c’était dur à accepter. Même si je savais que je ne serais pas en mesure de reprendre les choses là où je les avais laissées, je n’aurais jamais cru que le recul serait de cette ampleur.

J’ai commencé mon cheminement avec des vidéos d’entraînement postnatal sur YouTube. Il en existe des tonnes, et c’est une bonne option pour réveiller tout doucement des muscles dont on a oublié l’existence. Je me suis ensuite tournée vers les vidéos d’entraînement régulier, avec un peu plus d’intensité. Déjà à ce stade, j’ai remarqué que certains exercices que j’aurais faits facilement jadis étaient hors de ma portée. Plutôt que de mettre l’accent sur la réussite des mouvements, j’ai préféré me concentrer sur le fait d’implanter l’entraînement dans notre routine familiale, et d’en faire mon petit moment à moi.

Au début de l’été, j’ai pu enfin débuter les cours de cardio-poussette. Je faisais partie de ces personnes qui croyaient que ces cours servaient principalement à jaser avec d’autres mamans en faisant un squat ici et là. Laissez-moi vous dire à quel point j’avais tort! Même après 15 semaines, je me réveillais encore un peu raide le lendemain. Je pouvais toutefois voir le progrès que j’avais fait depuis la semaine 1, et j’y trouvais un certain réconfort.

Avec mon retour au travail qui approchait à grands pas, j’ai décidé de me tourner vers mes vieux amours en recommençant un sport que je pratiquais avant ma grossesse. Après quelques semaines, je dois encore me forcer à prendre mon temps et à ne pas me flageller parce que je ne suis pas en mesure d’exécuter certains mouvements maîtrisés auparavant. J’apprends à découvrir les limites de ce nouveau corps qui a récemment donné la vie. Et j’apprends aussi à me réjouir des petites victoires et de la capacité du corps à réapprendre si rapidement.

À toutes les mamans (et aux papas!) en processus de remise en forme, je vous dirais ceci : prenez le temps de bien faire les choses, et faites-le pour vous. Savourez chaque petit pas que vous faites vers votre objectif, quel qu’il soit, et soyez fières du chemin parcouru. Un esprit sain dans un corps sain, qu’ils disent!

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Adopter un chiot avec de jeunes enfants

(CHRONIQUE)

Quand j’étais enceinte de ma plus vieille, j’avais un chien que j’adorais : un Pitsky (une race croisée entre le Pitbull et le Husky). Malheureusement, durant mon troisième trimestre de grossesse, il est tombé malade et est décédé rapidement. Je me suis laissé le temps de vivre mon deuil tout en sachant que j’aurais un autre chien un jour.

En effet, je voulais que mes enfants grandissent avec un meilleur ami canin (en plus de leurs trois amis félins, hihi)! Je savais d’ailleurs que c’était rempli d’avantages pour le développement de l’enfant. Ainsi, quand mon deuxième enfant a eu un an et que le quotidien de notre famille est devenu plus régulier, j’ai décidé que c’était le temps d’accueillir un nouveau chien dans notre famille.

D’abord, mon conjoint et moi avons établi ce que nous cherchions comme chien : nous voulions un moyen ou gros chien qui ne jappe pas trop, qui aime bouger et, évidemment, une race qui s’entend généralement bien avec les enfants. Pendant plusieurs semaines, j’ai fouillé les refuges (entre autres grâce au site génial Les Pattes Jaunes, qui répertorie les refuges éthiques du Québec). Selon mes valeurs, je me devais de considérer l’option d’adopter un chien de refuge en premier. Or, j’ai dû me rendre à l’évidence que cette option n’était pas possible pour ma famille présentement : aucun refuge n’acceptait d’avoir des familles adoptives avec de jeunes enfants comme les miens.

Ma deuxième option a été de bien magasiner l’endroit où j’allais adopter mon chien. Je voulais un endroit qui traite leurs animaux comme de petits rois. J’ai eu la chance de trouver rapidement  une animalerie qui faisait affaire avec des éleveurs géniaux qui auraient bientôt des chiots Labradoodle. J’ai pris le temps de bien me renseigner sur cette race pour découvrir avec plaisir qu’elle correspondait à tout ce que je cherchais!

Crédit:Alex Perron

Bref, nous avons adopté une petite chienne Labradoodle que nous avons nommée Patate à vélo, en l’honneur du meilleur livre pour bambins, de la formidable autrice Élise Gravel. Pendant que nous attendions que Patate soit assez vieille pour arriver dans notre famille, je me suis préparée en regardant plusieurs vidéos pour élever un chien selon mes valeurs, par exemple pour la mettre propre ou lui apprendre les consignes de base puis la bonne entente avec les chats et les enfants. Je crois que cette préparation est une étape nécessaire avant l’arrivée du chiot! Cela a permis que tout se passe merveilleusement bien à son arrivée.

Finalement, je m’étais fait prévenir par plusieurs personnes qu’avoir un chiot était beaucoup de travail. Par contre, les choses sont beaucoup plus faciles que ce à quoi je m’étais attendue suite à ces avertissements. Oui, ma petite Patate a de nombreux besoins, comme celui de sortir dehors régulièrement. Or, j’ai intégré cela à ma routine avec les enfants et nous avons beaucoup de plaisir lors de nos grandes marches en famille!

Crédit:Alex Perron – Nos marches en famille

Vos animaux de compagnie s’entendent-ils bien avec vos enfants?

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Art de vivre

Merci à toi, le papa que j’ai choisi pour notre enfant

(CHRONIQUE)

J’ai toujours su que tu serais un bon papa. Tu avais des doutes sur tes capacités avant même qu’un bébé aboutisse dans mon ventre et pourtant, moi, j’avais déjà confiance en toi.

Dès les débuts de ma grossesse, tu me traitais aux petits oignons. Tu faisais attention à ce que je ne soulève pas de poids. Tu me laissais dormir aussi longtemps que je le voulais.

Le jour de l’accouchement, tu as respecté chacune de mes décisions. Tu as été d’un support extraordinaire.

Et puis, bébé est arrivé. Ton regard n’a jamais été aussi doux. Tes yeux n’ont jamais été aussi brillants. Et même encore aujourd’hui, quand tu regardes ton enfant, tes yeux sont les mêmes que lors de sa naissance.

Merci à toi, le papa que j’ai choisi, d’être aussi aimant, présent, dévoué et attentionné que je l’aurais espéré.

Merci à toi, le papa joueur, d’être beaucoup trop drôle, de créer les plus beaux éclats de rire de notre enfant. D’être toujours prêt à faire une course, à jouer une partie de cachette ou à te rouler par terre, même après une longue journée de travail.

Merci à toi, le papa un peu poule, qui cherche parfois des réponses aux symptômes sur Google, qui est là quand vient le temps de consoler, qui est parfait pour apaiser.

Merci à toi, le papa à projets, qui tricote dans le bonheur des souvenirs de famille, qui organise et qui propose des jeux, qui n’a pas peur de se maquiller ou de se déguiser et qui implique son enfant dans ses propres activités et passions.

Merci à toi, le papa patient, souvent plus que moi, qui sait détendre l’atmosphère, qui sait communiquer dans le respect, sans crier ou lever le ton rapidement. Qui sait aussi prendre le relais, au bon moment, quand je suis à bout, et qui me comprend sans même devoir parler.

Déjà quelque temps que tu joues le plus beau rôle du monde. Déjà quelque temps que je suis encore plus folle amoureuse de toi qu’avant d’être mère. Tu me rends si fière. Tu es le meilleur à mes yeux et à ceux de notre enfant.

Je t’aime, papa que j’ai choisi!

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