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Nathan Ouellet a plus que jamais besoin de vous

Vous vous souvenez peut-être de Nathan Ouellet, le jeune jumeau qui habite la même ville que nous et qui est atteint d’amyotrophie spinale de type 1. Rappelons que cette maladie s’attaque aux motoneurones en les atrophiant. Cette maladie dégénérative n’offre aucune perspective de survie au-delà de 2 ans si elle n’est pas traitée. Pour l’instant, le traitement que reçoit Nathan s’administre par ponction lombaire à raison de 3 fois par année, pour toute sa vie. Ce traitement permet seulement de ralentir le développement de la maladie. Il n’offre aucune perspective d’amélioration de l’état de Nathan en plus d’être extrêmement invasif et douloureux.

Rappelons également qu’un traitement qui n’est pas encore homologué par Santé Canada, mais disponible dans plusieurs autres pays, existe et permet aux enfants atteints de SMA-1 de faire des progrès. Le traitement consiste à réintroduire le gène manquant, permettant ainsi à l’enfant de rattraper une bonne partie de son retard et par la suite d’avoir une espérance de vie ainsi qu’une condition de vie qui n’a rien à voir avec ce qui lui était destiné avec le traitement par ponction lombaire. Le gros hic, c’est que le médicament coûte 2,8 millions de dollars et qu’il doit être administré à l’enfant avant ses 2 ans. Imaginez une seconde que votre enfant est face à une mort certaine, souffrante et en bas âge et qu’on chiffre sa vie à 2,8 millions de dollars. C’est ce à quoi font face les parents de Nathan.

Jusqu’à avant-hier, Geneviève et Marc-André, les parents de Nathan, avaient réussi à amasser un peu plus de 800 000$. Plusieurs personnes de notre communauté s’impliquent et tentent de faire des activités de financement tout en respectant les limites que nous impose la pandémie. De ce fait, plusieurs activités de financement qui permettraient de récolter des sommes significatives comme un souper spaghetti, par exemple, ne sont pas possibles. 

Hier, les parents de Nathan ont lancé un cri du cœur via la page Facebook Réaliser l’impossible avec Nathan. Ce dernier est hospitalisé à Québec depuis une semaine pour un de ses traitements par ponction lombaire et les parents ont appris que Nathan devra maintenant avoir un appareil BIPAP la nuit pour lui permettre de respirer comme il se doit, ainsi qu’un tube d’alimentation. 

Nathan aura 1 an le 20 octobre prochain et le temps presse. Plus la maladie dégénère, plus il sera difficile pour Nathan d’avoir une vie qui se rapproche de la normale.

Sa survie dépend de nous tous. Elle dépend des dons que l’on peut faire, des partages de leur GoFundMe sur nos réseaux sociaux, des discussions qu’on a avec nos amis pour parler de sa situation. Faire connaitre la cause de Nathan est plus important que jamais.

Dans leur cri du cœur, les parents de Nathan invitent les donateurs à participer au 100$ challenge. Jusqu’à maintenant, 20 000 personnes ont donné via la plateforme GoFundMe. Si chacun de ces 20 000 donateurs donne 100$ et invite deux personnes de son entourage à faire de même, l’objectif sera atteint. Vous pouvez participer en vous rendant sur leur page Facebook, en faisant un don sur le GoFundMe de Nathan, en prenant une capture écran de votre don et en partageant sous leur publication en nominant deux personnes à votre tour. Ce genre de challenge a déjà permis d’amasser beaucoup d’argent, pensons seulement au Ice Bucket Challenge

Nathan est présentement à l’hôpital depuis 1 semaine. À son retour à la maison, il aura besoin d’une machine pour…

Posted by Réaliser l’impossible avec Nathan on Sunday, September 27, 2020

Embarquons dans ce challenge et prouvons qu’il est possible de changer la vie de ce beau coco. Soyons, tous ensemble, des instigateurs de miracles.

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UNICEF propose un marchethon qui respecte la distanciation pour Halloween

Chaque année, l’UNICEF compte sur les dons recueillis à l’Halloween dans les fameuses tirelires orange pour continuer à améliorer les conditions de vie des enfants à travers le monde par ses nombreuses initiatives sociales. Cette année, on le sait, les célébrations d’Halloween seront différentes de celles des années précédentes et selon un sondage réalisé pour l’UNICEF, il semblerait que seulement un tiers des parents prévoie faire du porte-à-porte avec les enfants. Ça, c’est si ce n’est pas tout simplement interdit dans les prochaines semaines à cause de la deuxième vague de Covid-19… Bref, l’UNICEF devait imaginer un moyen différent de recueillir les dons cette année, et c’est exactement ce qui a été fait.

Crédit:UNICEF

L’organisme propose donc aux parents de participer au Marchethon UNICEF de l’Halloween avec leurs enfants, que ce soit le soir de l’Halloween, ou n’importe quel autre jour du mois d’octobre, tout en respectant évidemment les règles de distanciation sociale. Le principe est simple (et amusant); il suffit de se déguiser et de se balader dans les rues du quartier pour épater les voisins… et recueillir leurs dons de manière numérique.

Crédit:UNICEF

Les familles qui veulent participer n’ont qu’à s’inscrire sur le site du Marchethon de l’Halloween afin de recevoir une trousse comprenant un badge qui peut être porté autour du cou et qui contient un code QR pour recueillir les dons numériques. C’est la version numérique (et 2020) de la fameuse tirelire orange à laquelle nous sommes habitués!

Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site de l’UNICEF.

Allez-vous participer au marchethon en famille?

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J’ai peur de la suite

(CHRONIQUE)

Je viens de lire un énième article qui parle du mouvement anti-masque et complotiste et je dois dire que j’ai peur. J’ai peur que, dans pas si longtemps, le clivage qu’on voit aux États-Unis se retrouve ici. J’ai peur de voir une augmentation rapide des cas de la Covid à cause des rassemblements sans distanciation sociale. J’ai peur de voir une augmentation des menaces sur les réseaux sociaux. J’ai vraiment peur qu’un jour, quelqu’un agisse sur une de ces menaces. Je n’ai pas tant peur pour ma famille, j’ai surtout peur pour ma communauté.

J’ai peur parce que je ne vois pas d’issue à court terme. J’ai beau chercher, je ne vois pas ce que concrètement, je peux faire. Et ça, cette incapacité à agir, c’est vraiment terrifiant.

Noah Buscher sur Unsplash
Crédit:Noah Buscher sur Unsplash

J’ai peur parce que pendant toute cette radicalisation, les problèmes environnementaux sont mis de côté. Cette semaine, une compagnie d’aviation a commencé à faire des vols de plaisance qui ne vont nulle part. Une catastrophe environnementale sans nom qui a lieu en 2020. Il y a un an, nous étions plusieurs centaines de milliers de personnes dans les rues à manifester et rien n’a changé depuis. J’ai peur pour l’avenir environnemental de notre planète. J’ai peur pour le futur de mes enfants. Au moins, je m’implique localement pour l’environnement. Même si mon impact est petit, je me dis qu’au moins, je fais une différence.

Bref, c’est un gros mélange d’émotions qui est, pour l’instant, plus difficile à vivre. Malheureusement, je n’ai pas de solutions. Si jamais vous avez des idées, je suis preneuse!

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Retour au travail et sentiments partagés

(CHRONIQUE)

Cet article est probablement comme mille autres articles qui ont été écrits. Je ne vais pas révolutionner le monde de la maternité aujourd’hui. Sauf que chaque fois que je lis un article qui exprime un sentiment que je ressens, ça me fait du bien, donc voilà. Mes enfants sont retournés à la garderie. C’est juste ça.

Un mélange d’émotions m’envahit. J’ai été 14 mois à la maison avec mon plus jeune. Ma grande, qui déjà n’allait à la garderie que 3 jours par semaine (son désir à elle), nous a joints à temps plein pendant le confinement.

Même si être maman à temps plein est, selon moi, un travail parmi les plus épuisants physiquement et mentalement (je suis prof et je suis plus épuisée quand je suis maman à la maison qu’à l’école à temps plein, ce n’est pas peu dire), j’étais bien. Vraiment, vraiment bien. Je me sentais à ma place, avec mes enfants. Par moments, ça m’a fait remettre en question des grandes décisions de la vie.

Est-ce que je veux retourner au travail juste parce que c’est la chose « normale » et « commune » à faire?

Est-ce que je veux retourner au travail juste parce que je suis très féministe et que je veux, inconsciemment, être une femme qui accomplit et réussit tout?

Crédit:Zubeyda Ismailova/Reshot

J’ai réfléchi longuement, tout en restant dans l’indécision. Au bout du compte, plus la date de mon retour au travail approchait, plus une partie de moi était heureuse de retourner dans le monde de l’enseignement au secondaire. J’avais envie de retrouver mes collègues, mes élèves, mon environnement professionnel.

En même temps, je n’avais pas envie de laisser mes enfants toute la semaine à la garderie. J’aurais aimé retourner travailler 4 jours par semaine. Ce serait peut-être possible, d’ailleurs! Une petite voix en moi me disait que j’avais besoin du sentiment d’accomplissement professionnel que mon travail me procure. J’ai besoin d’avoir autre chose que mes enfants dans ma vie, même s’ils en sont évidemment une immense part (la plus grande).

Finalement, je suis retournée travailler avec l’esprit et le coeur en paix. Le fait que j’adore la garderie en milieu familial que mes enfants fréquentent aide beaucoup.

Or, les premières journées de la rentrée sont des pédagogiques. J’étais donc à mon bureau toute la journée et je pensais souvent à mon garçon qui vivait une adaptation à la garderie, un monde complètement nouveau pour lui. Lui et ma fille me manquaient. Les questions sont revenues. Je me demandais si j’étais à ma place.

Puis, les jours ont passé. Chaque jour que mon garçon passait à la garderie était mieux que le précédent. Les enfants étaient heureux à leur retour, le soir. Ça m’a beaucoup rassurée.

Enfin, j’ai rencontré mes nouveaux élèves. J’ai enseigné. Ma passion s’est enflammée, comme si elle s’était un peu dissipée quand j’étais en congé de maternité, seulement pour revenir en force à mon retour.

Maintenant, 2 semaines après la rentrée, je me sens sur mon x. Je profite de chaque moment passé en famille, mais aussi de mes beaux moments d’enseignement.

Je suis aussi heureuse d’avoir un travail avec un horaire family friendly qui me permet d’être à la maison quand mes enfants le sont.

Comment avez-vous vécu votre retour au travail après votre congé parental?

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Une fête familiale gratuite dans Outremont

L’été tire à sa fin, mais nous pouvons encore profiter de la température clémente pour passer du temps en famille à l’extérieur et faire le plein de « vitamine soleil » avant l’arrivée de l’automne. Un bel événement familial en plein air aura d’ailleurs lieu samedi prochain, le 12 septembre, au parc St-Viateur à Outremont; il s’agit de la 4e édition de Grandes Oreilles.

Crédit:Grandes Oreilles / Facebook

Pour ceux et celles qui ne sont pas familiers avec cette fête, il s’agit d’un événement gratuit adressé aux familles qui aiment danser, chanter et faire des découvertes. En effet, la programmation est pensée pour mettre la musique à l’honneur! 

Vous et vos enfants pourrez y découvrir différentes prestations musicales – dont celles de la fanfare hip-hop Urban Science Brass Band et du groupe Oktopus – en plus d’ateliers et de diverses animations qui sauront ravir petits et grands.

Crédit:Grandes Oreilles / Facebook

Et soyez sans crainte, l’événement a été modifié afin de respecter les consignes de la santé publique notamment en ce qui concerne la distanciation sociale et le nombre maximum de personnes présentes sur le site. Pour ce faire, les festivités auront lieu au parc St-Viateur, mais aussi à proximité, dans l’arrondissement d’Outremont, afin de permettre à tout le monde de célébrer à une distance raisonnable des autres familles. Astucieux, n’est-ce pas?

Pour profiter de cette fête musicale gratuite avec votre famille, c’est au parc St-Viateur et dans les environs qu’il faut se rendre le samedi 12 septembre de midi à 18h.

Serez-vous de la fête?

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L’importance (insoupçonnée) du fameux shower de bébé

Je crois que tous ceux qui n’ont pas d’enfants trouvent la tradition du shower de bébé assez intense. Je faisais bien sûr partie de ceux-là. Quand j’étais enceinte, je me disais que je ne voulais pas de shower. M’imaginer être assise à développer des dizaines de cadeaux devant mes proches me rendait profondément mal à l’aise. Finalement, des amis et membres de la famille m’ont raisonnée. J’ai finalement eu un shower organisé par mes belles amies et je n’en garde que de beaux souvenirs. 

Des cadeaux nécessaires

Je comprends maintenant toute l’importance de ce bel événement. Tout d’abord, car ça permet de donner un coup de main aux parents pour une partie des essentiels à avoir pour l’arrivée du bébé. Oui, même si on reste minimalistes, bébé a besoin de beaucoup de choses! Ça sauve non seulement des sous, mais aussi du temps aux futurs parents dans leur préparation.

La fameuse liste de souhaits des parents! Dire aux autres quoi acheter, vraiment? C’est effectivement très pratique de dresser cette liste. Elle permet à vos proches de connaître vos besoins ainsi que vos goûts. On s’évite ainsi de recevoir quatre chaises hautes ou encore des items qui ne vous correspondent pas du tout. Vous pouvez la faire plus vague ou précise selon vos préférences. 

Un événement à votre image

Il est certain que certains y vont de façon plus grandiose que d’autres. Il n’y a toutefois pas de guide à suivre pour l’organisation du shower. Faites-le à votre image! Oui, vous pouvez limiter les invités, faire ça très intime ou inviter toute votre parenté. À vous de le faire savoir! En temps de Covid, plusieurs ont décidé d’organiser plusieurs petites rencontres pour souligner l’arrivée d’un nouveau bébé. C’est tellement une bonne idée! Ça permet aux futurs parents de prendre davantage le temps avec leurs proches. 

Il ne devrait pas avoir de pression pour la décoration ou encore le planning de l’événement. Vous pouvez autant organiser mille jeux ou juste vous réunir pour manger et jaser un peu. À tous ceux qui organisent cet événement spécial, l’important est de penser aux futurs parents. N’hésitez pas à leur demander comment ils voient ça si vous voulez être certains de leur plaire.

On pense souvent à tort qu’un shower est un événement égocentrique (du moins, c’est ce que je croyais avant). Pourtant, c’est plutôt pour laisser vos proches faire leur apport pour l’arrivée du bébé. Il faut tout un village pour élever un enfant, alors célébrons cette belle nouvelle comme il se doit!

Comment s’est déroulé votre shower?

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La famille monoparentale parfaite dans laquelle j’ai grandi

Aux yeux de plusieurs, la situation familiale dans laquelle j’ai grandi peut s’avérer difficile. Mon père est décédé dans un accident de voiture à 31 ans, laissant ma mère seule à élever deux enfants (dont un encore bien au chaud dans son ventre). Pourtant, ce que je retiens de mon enfance, ce n’est pas ce synopsis tragique. J’ai surtout grandi dans une grosse bulle de bonheur avec une mère forte et résiliente.

Je me rappelle encore avoir dessiné ma famille à l’école primaire. J’étais fière. Ma mère, mon frère, nos deux chats et moi affichant tous de grands sourires. Quand on a présenté nos chefs-d’oeuvre, j’ai remarqué que j’étais la seule sans papa. Je réalisais pour la première fois que mon cocon familial était différent de celui des vingt autres élèves, qu’il était aussi différent de la norme. J’habitais dans une petite ville où tout le monde connaissait tout le monde et où tout le monde savait que je n’avais que ma maman. À cette époque donc, je ne me suis jamais posé de question. À la fête des Pères, par exemple, j’étais contente de toujours faire le bricolage pour mon grand-père. Mon quotidien était tout ce qu’il y a de plus normal. 

Puis, au secondaire, j’ai fait plusieurs nouvelles rencontres. Puisque l’école était dans la ville d’à côté, mes nouveaux amis ne connaissaient rien de moi. Après plusieurs mois à se côtoyer, parfois, ça tombait sur le sujet: « Oui mon papa est décédé, je ne l’ai jamais connu. » Le visage de mon interlocuteur affichait alors toujours de la tristesse ou de la compassion. J’ai réalisé alors que je n’aimais pas mentionner ma situation familiale à mes nouveaux amis, car ils m’obligeaient à me sentir triste.

Avec le temps, j’ai compris qu’il me manquait une certaine partie de moi, car je n’ai jamais eu la chance de connaître mon père. Bien sûr, je donnerais tout pour qu’il ait été avec nous plus longtemps. J’ai aussi réalisé à quel point ma mère est badass de nous avoir élevés seule, mon frère et moi, après la plus grande épreuve de sa vie. 

Étant maman pour la première fois aujourd’hui, je suis impressionnée de la force qui l’a habitée toutes ces années. Je ne la remercierai jamais assez de m’avoir offert une enfance des plus normales malgré tout et surtout, d’être mon inspiration dans mon quotidien avec mon fils. 

Vous avez une histoire à partager? Écrivez-nous au info@tplmag.com

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Une boîte post-partum pour gâter une maman!

J’ai récemment été invitée à participer à une boîte post-partum. Mon amie attendait son deuxième enfant et a vécu difficilement les premiers mois de sa grossesse avec la pandémie qui battait son plein au printemps. Et pour souligner la naissance du bébé, sa famille s’est organisée pour lui préparer une boîte post-partum.

C’était la première fois que j’entendais cette expression. Comme son nom le dit, c’est une boîte pour le après-accouchement. On offre à la maman une boîte remplie de surprises, de gâteries gourmandes, de petites douceurs pour elle et de beaux mots pour lui montrer qu’on pense à elle, à eux. J’étais emballée de participer à ce cadeau collectif, d’autant plus que l’idée de gâter la maman est franchement une bonne idée! 

Alors, je me suis mise à penser à ce qui me faisait du bien lors de mes premières semaines en tant que maman… des choses en toute simplicité, mais qui font du bien au coeur et à l’âme.

Du café. Non seulement la caféine est souvent un carburant indispensable pour les nouveaux parents, mais savourer un bon café chaud fait tellement du bien.

Du chocolat ou des bonbons. J’ai opté pour un cornet de bonbons rempli de couleurs et de saveurs. Les meilleurs (selon mes propres papilles gustatives!) sont les Kandju

Des produits corporels ou pour le bain. Les bombes de bain sont un de mes petits bonheurs de la vie. Ça ajoute une touche pétillante à un bain relaxant. Je me rappelle que prendre un bain était mon refuge quand j’avais besoin de temps pour moi. J’ai donc offert une bombe de bain soigneusement choisie selon ses préférences olfactives ainsi qu’un masque pour le visage (je précise ici que je parle d’un soin du visage!) afin de préserver sa bonne mine! Mousse de bain, chandelles d’ambiance, exfoliant pour le corps auraient aussi été de bonnes idées pour ce moment de détente. 

De l’huile à massage. Cette fois, j’y suis allée avec une petite surprise pour bébé… mais dont maman profitera! Un de mes produits chouchou à vie est l’huile à massage de la compagnie Lolo et moi. Cette huile à massage sent divinement bon et je me rappelle combien j’aimais faire des massages à mes garçons quand ils étaient bébés. En plus d’avoir plein de bienfaits pour bébé, masser mes garçons de la tête aux tout petits orteils était mon moment doux de la journée. On arrête le temps, on profite de l’instant et rien n’existe en dehors de cette petite bulle qu’on se créait. 

Un vernis à ongles, un gloss, un rouge à lèvres. Pandémie oblige, j’y suis allée avec un vernis à ongles coloré parce qu’avec un masque, même le plus beau des gloss passe inaperçu. Une belle manucure ou une belle pédicure, ça nous fait sentir coquette, et se sentir coquette est bon pour le moral! 

Un album photo, un livre des premières étapes de bébé, un journal de bord. J’ai choisi d’offrir un album photo. Un bel album photo dans lequel elle pourra insérer leurs plus beaux souvenirs. Je suis une nostalgique dans l’âme, j’adore prendre des photos et surtout les imprimer (je me questionne vraiment à savoir si c’est encore une pratique répandue ou pas!). Aussi, c’est un cadeau qui traversera le temps et qui permettra de conserver leurs plus belles photos de famille. 

Des certificats-cadeaux pour un soin pour la maman, des cartes-cadeaux de cafés ou de restos, des pantoufles ou des gros bas de laine, un livre coup de coeur, un petit bijou… n’importe laquelle de ces attentions aurait aussi très bien pu être offerte dans cette boîte post-partum pour le grand plaisir de la nouvelle maman. Pour ma part, j’ai aussi ajouté une jolie carte dans laquelle j’ai écrit un mot rempli de paroles venant du coeur. 

Avec son bébé qui est maintenant arrivé, je suis convaincue que cette boîte post-partum embellit chacune de ses journées. Le contexte actuel fait en sorte que nous n’avons pas pu tous nous réunir, amis et familles, pour souligner la naissance de leur deuxième enfant. Mais dans la boîte post-partum, il y a un peu de chacun de nous pour lui rappeler qu’on pense tous à elle et à sa petite famille. 

Avez-vous déjà participé à une boîte post-partum? Qu’est-ce qui vous a fait du bien dans les premières semaines après l’arrivée de bébé?

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Bilan, 1 an après la naissance de notre 2e couple de jumeaux!

À la fin du mois de septembre 2019, j’ai accouché de mon deuxième couple de jumeaux. Nous avons d’abord eu des filles non identiques en 2017, puis des garçons identiques 22 mois plus tard.

Crédit:Image d’une échographie de nos filles (haut) et d’une échographie de nos garçons (bas). crédit : Cynthia

La nouvelle de leur arrivée nous a fait enclencher plusieurs projets importants pour se préparer à leur venue. L’achat d’une maison, les rénovations et le changement de véhicule (allô la minivan) ont donné le ton à l’été précédant leur naissance. On a aussi eu la chance de s’offrir une séance photo familiale avec une photographe que l’on aime d’amour. Ce ne fut pas de tout repos, la chaleur m’handicapant, mais les résultats en valaient tellement le coup. Cette séance s’est réalisée alors que j’avais 29 semaines de grossesse. Je ne me souviens plus quelle était ma hauteur utérine à cette date, mais à 36.5 semaines, elle était de 52.

Crédit:Un si beau moment! Crédit : Maryline Rivard

La naissance s’est bien déroulée malgré l’arrivée sur les chapeaux de roues de Philippe, suivi de peine et de misère par Wilfrid qui était logé très haut dans mon utérus. Petit coco né mou et bleu, mais qui a vite repris son air après deux longues minutes d’angoisse durant laquelle je n’ai jamais eu connaissance de délivrer mon king size placenta. 

La visite de nos grandes filles à l’hôpital pour leur première rencontre fut un moment très important pour moi. Je m’ennuyais d’elles et j’avais vraiment hâte de voir leur réaction qui fut très positive, me rassurant pour la suite des choses.

Crédit:La première rencontre de nos enfants. Crédit : Cynthia

Nous avons eu la chance d’avoir de l’aide pendant deux mois et demi à la maison. Ça a permis de garder une routine bien établie avec nos filles tout en suivant le rythme de nos bébés. La 5e semaine de vie de nos garçons a été marquée par un rocambolesque séjour en pédiatrie à notre hôpital puis un transfert en avion-ambulance au CHUL parce que l’un d’eux désaturait et était incapable de s’alimenter. Les pédiatres soupçonnaient alors une atrésie des choanes. Nous avons été très bien entourés au CHUL, entre autres avec Marie-Claude et Louka aux soins intensifs pédiatriques, deux infirmières en or qui ont su nous rassurer et être présentes pour tous les soins de Philippou.

Crédit:Premier tour d’avion de Philippe à 5 semaines de vie. Crédit : Cynthia

Après 8 jours d’hospitalisation, on a eu notre congé et nous sommes retournés au bercail. Trois semaines plus tard, on fêtait le second anniversaire de nos cocottes.

Les mois ont suivi comme un fleuve tranquille, parsemé de petites tempêtes ici et là. Les filles allaient à la garderie, mon amoureux travaillait et je sortais marcher tous les jours avec les garçons en écoutant un podcast (allo Distorsion!) et ce, peu importe la température. C’était doux. Notre routine était douce.

En mars, la pandémie a frappé et puis on s’est confinés. On a continué de marcher et on a été très occupés avec nos cocos. Les filles demandaient beaucoup d’attention. Le jour des 6 mois de nos garçons, ma marraine est décédée. Ce fut difficile de vivre ce décès en pandémie. L’incapacité de lui rendre hommage à la hauteur de son importance pour nous était enrageante.

Le printemps fut aussi marqué par le petit Nathan Ouellet. Ce jumeau qui habite la même ville que nous, qui a tout juste 3 semaines de différence avec nos cocos et qui est atteint d’amyotrophie spinale de type 1. La situation de cette famille me touche beaucoup et je tente depuis d’aider autant que je le peux en tricotant des bonnets et des attache-suces à leur bénéfice. Pour leur campagne GoFundMe, c’est ici.

Puis, l’été arriva. Alors que le monde se déconfine, moi, je me confine un peu plus parce que mon doux que j’haïs la chaleur. Je profite des journées plus fraîches pour aller dehors avec la gang. Les garçons ont percé 6 dents pratiquement en même temps et les filles se rapprochent de la propreté. Nous n’y sommes pas encore, mais il y a de l’espoir.

Notre vie est bien rodée. Chaque moment, chaque étape de notre journée doit être organisée pour conserver un semblant d’harmonie. Juste faire les bains le soir, c’est toute qu’une affaire. Pendant que je prépare les effets personnels de chacun pour l’après-bain, mon chum débarbouille les quatre enfants avant de me les shipper un par un. Je lave généralement un ou les deux garçons et puis il vient prendre la relève. Je prends ce moment pour finir de ramasser la cuisine et/ou le salon et je relaxe 5 minutes avant d’aller faire l’après-bain des garçons alors qu’il s’occupe de celui des filles. Ce moment-là s’apparente beaucoup à une chaîne de montage. Tout, absolument tout, nous demande de la préparation et de l’organisation, mais nous apporte aussi un grand sentiment de gratitude. 

Les cocos auront un an dans 3 semaines. Quand je fais une rétrospective de l’année qui vient de passer, je constate à quel point ma santé mentale se porte mieux qu’après ma première grossesse. Que la physiothérapie périnéale est un must et fait des miracles. Que la vie avec deux couples de jumeaux, ce n’est pas reposant, mais c’est incroyablement gratifiant. Que les mois passent incroyablement rapidement. Que nos filles sont d’excellentes grandes soeurs même si elles ne veulent pas vraiment partager leurs jouets. Que je suis une mère plus détendue à l’approche de chaque étape de nos troisième et quatrième bébés versus ce que j’étais avec la première et la deuxième. Que la présence de nos parents à moi et à mon amoureux est une bénédiction. Que la pandémie, bien qu’elle ait apporté sont lot de stress, nous a permis de passer du temps à la fois avec nos grandes et avec nos petits puis d’être témoins d’une multitude de merveilleux petits moments que nous n’aurions peut-être pas nécessairement remarqués normalement.

Notre vie est unique et je n’échangerais ma place pour rien au monde.

Quel est votre bilan de vie après la première année de bébé?

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Mon conjoint a encore oublié mon anniversaire

De toute façon, je n’aime pas ma fête! C’est ce que je me dis chaque année. Parce que, oui, il l’oublie chaque année, et ce, depuis qu’on se connaît. Bien sûr, il finit par me souhaiter joyeux anniversaire. À l’époque des réseaux sociaux, c’est dur d’oublier complètement. 

Cette année, ce fut notre grande qui, du haut de ses presque 8 ans, lui a dit qu’elle avait hâte de voir ce qu’il m’avait préparé de spécial pour ma journée de fête. La déception dans son visage était immense quand il lui a avoué qu’il n’avait rien prévu. À tel point qu’elle s’est donné comme mission de m’organiser une surprise dans sa chambre pour que je puisse faire la fête en cette journée spéciale. Cuteness level = Infini.

Crédit:Ylanite Koppens/Pexels

Bref, pour en revenir à mon conjoint, je suis habituée. Je ne me fais plus vraiment d’attente. En plus, je n’ai pas envie de recevoir de cadeaux. Je n’ai pas envie qu’on m’organise un super gros anniversaire. Ce n’est pas mon désir. Ce n’est pas le point. J’aurais juste envie qu’on pense à moi un peu. 

Déjà qu’il se rappelle de la date et qu’il me souhaite « bonne fête » parce qu’il s’en rappelle et non parce que quelqu’un lui a dit, ce serait un super bon début. Ce n’est pas trop demander, non? J’ai toujours prêté beaucoup plus d’importance à l’intention derrière un cadeau qu’au cadeau lui-même. Je me contente de gestes ou d’attentions très simples. Me laisser dormir le matin, faire la vaisselle ou cuisiner un repas dans la journée sont des options super intéressantes pour me faire plaisir. Bref, je crois que je suis facile à satisfaire. 

Crédit:Andrea Piacquadio/Pexels

Je sais qu’il a beaucoup de choses en tête ces temps-ci. Moi aussi d’ailleurs. Je suis consciente qu’il manque de temps pour tout. Donc, j’essaie d’être compréhensive. Sauf que d’un autre côté, je me dis qu’une des particularités des anniversaires est qu’ils reviennent à la même date chaque année! Eh oui. Ce n’est pas si difficile de mettre un rappel sur son téléphone et de prévoir une petite attention. Enfin, comme toujours, je vais m’en remettre. C’est juste décevant.

Quelle importance accordez-vous à vos anniversaires dans votre couple?