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Un festival virtuel de films offre plusieurs options gratuites pour les enfants!

Les amatrices et amateurs de cinéma seront ravis.es de savoir que le Festival Fantasia revient pour une 24e édition qui se déroulera entièrement en ligne! Pour cette année, les enfants ne seront pas laissés de côté puisque Fantasia propose cinq programmes courts et amusants pour les minis de différentes catégories d’âge.

Parmi ces programmes, deux sont adressés aux enfants de trois ans et plus, deux autres pour les enfants de cinq ans et plus et un dernier pour les jeunes âgés de plus de huit ans. Tous les programmes de cette section seront offerts complètement gratuitement!

Le Festival débute le 20 août et se déroulera jusqu’au 2 septembre. Outre les programmes pour enfants, Fantasia sera l’occasion pour les cinéphiles de découvrir des dizaines et dizaines de productions cinématographiques!

Vous pouvez en savoir plus sur la programmation et accéder à la section jeunesse en visitant le site web de Fantasia

Bon film!

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Me croiras-tu si je te dis que tu es belle?

Ce matin, tout de suite après ton bain, c’est au son de tes cris de mécontentement que je commence à prendre soin de tes cheveux, d’abord avec la crème hydratante puis en peignant tes boucles, tout doucement. Je sais que tu détestes ce petit rituel, mais moi, j’ai tant de plaisir à prendre soin de tes magnifiques cheveux. Il faut dire que j’ai dû apprendre quelques notions avant de m’occuper de ta chevelure si différente de la mienne. Mes cheveux étant très fins, lisses et châtains, j’étais loin de connaître les soins appropriés à apporter à ta chevelure : bouclée, crépue, indisciplinée.

J’ai appris. Ton papa m’a dit quel peigne acheter et m’a montré comment éviter de te faire mal en peignant tes cheveux. Puis, j’ai trouvé une pommade hydratante pour tes boucles. Tes cheveux, je les aime tant. Tu ne le sais pas, mais je rêvais d’avoir des boucles, plus jeunes. J’ai même eu recours à une permanente, ce qui m’allait beaucoup moins bien qu’à toi. C’est malheureusement ce que trop d’entre nous recherchent : ce que nous n’avons pas. J’aimerais tant que tu ne cherches pas à être différente et que tu apprécies ta beauté. Me croiras-tu quand je te dirai que tu es belle tel que tu es?

Malheureusement, si peu de modèles te ressemblent. Moi-même, très différente de toi, j’aimerais pouvoir t’entourer de modèles féminins à la peau brune et aux cheveux bouclés qui t’inspireraient. Aucune princesse n’a ta peau, sauf une, qui a d’ailleurs les cheveux lisses. Quand je cherche une poupée qui te ressemble, c’est une vraie chasse au trésor qui débute, de magasin en magasin. Dans notre télévision, malheureusement, trop peu d’acteurs et de personnages n’ont ta peau. Sans modèle pour te dire que tu es belle, me croiras-tu quand je te le dirai ?

Peut-être un jour viendras-tu vers moi pour me demander de t’acheter un fer plat ou de lisser tes cheveux et ce jour, j’espère trouver les bons mots. Les mots qui sauront te donner confiance, les mots qui pourraient te convaincre de ta grande beauté au naturel. Je ne t’empêcherai pas de te lisser les cheveux, loin de moi cette idée, mais j’aimerais tant que tu saches que tu es magnifique, cheveux lisses ou naturels. J’aimerais tant que tu aies conscience de ta beauté, mais sans modèle qui te ressemble, me croiras-tu si je te dis que tu es belle?

Ma grande fille, aujourd’hui je voudrais t’écrire pour te dire que tu es belle. Je voudrais te dire que tes cheveux bouclés sont magnifiques. Je voudrais te parler de cette fossette qui s’accentue quand tu souris et de la douce musique que chante ton rire. Aujourd’hui, je voudrais te dire tout cela, mais me croiras-tu seulement?

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Le Parc de la Montagne du Diable : un beau bijou méconnu des Laurentides!

J’ai grandi dans la région de Lanaudière, alors les Laurentides ont toujours été à quelques pas (ou plutôt, quelques kilomètres) de chez moi. Je connais très bien la plupart des destinations dans les Basses-Laurentides, comme Oka, et plusieurs endroits du coeur des Laurentides, comme le Mont-Tremblant et ses environs. Je n’avais jamais dépassé la municipalité de Labelle, alors je ne me doutais absolument pas ce qui m’attendait lorsqu’on m’a invité à séjourner au Parc de la Montagne du Diable, à Ferme-Neuve.

De Montréal, ça nous a pris un bon 3h se rendre. Le Parc est plus loin que le Mont-Laurier, ça vous donne une idée…! Sur la route, on voit rapidement le changement de la flore : de moins en moins de feuillus, de plus en plus de conifères. On était déjà charmés!

Une fois rendus au Parc, mon conjoint et moi avons reçu un accueil chaleureux et nous avons pu rapidement nous installer dans notre chalet. Nous avons préféré un hébergement en chalet plutôt qu’un terrain de camping, mais nous nous sommes vite rendus compte que c’était un peu grand pour nous…! Les chalets du Parc peuvent accueillir 8 visiteurs et sont entièrement équipés avec une plaque à induction pour la nourriture, une toilette et l’électricité. C’était honnêtement très confortable. Les prix sont aussi raisonnables. On parle d’un tarif de 169,95$ pour 6 personnes en hébergement et autour de 35$ la nuit en camping. Les prix varient selon les sites.





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Ces derniers mois, tu y avais rêvé. Un chalet, confortable. Parce que t’aimes ça le confort pendant les vacances. Tsé, l’eau, l’électricité, une salle de bain, une cuisine parce qu’un abri zéro confort, c’est pas ton genre et c’est parfait. Par contre tu veux le calme, l’authentique, que ça sente bon le vrai bois à l’intérieur, parce que ça, Ô que oui c’est ton genre. Ce chalet-là, on l’a. Y en a même plusieurs. Nichés entre lac et montagne, les chalets nature au Village des Bâtisseurs sont au pied de la Montagne. À deux pas de tous les sentiers, de toutes les activités. Tu y avais rêvé mais savais-tu qu’ils existaient? ? ? ? ? ? ? ? Parc Montagne du Diable, la destination ?reconnexion? de cette année 2020. Visitez www.parcmontagnedudiable.com Réservation par téléphone seulement | T : 877-587-3882 . . . . . . #lovePRMD #ParcRegionalMontagneDuDiable #lagrandeliberté #parcregional #MontagneduDiable #vacances #vacancesenfamille #hauteslaurentides #laurentides #quebec #nature #calme #été #chalet #achatlocal #explorecanada #sauvage #lac #enfin #voyage#quebecoriginal #clicquebec #tourismequebec #quebecblogger #quebecenphotos #quebecmoments #quebecregion aventureecotourismequebec @tourismequebec @tourismehauteslaurentides

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Notre chalet était à 1 minute de marche d’un immense et magnifique lac. Les matins, un café à la main, étaient tout simplement magiques là-bas.

Crédit:Alexandra Mayor

Nous avons aussi eu l’occasion de faire une belle et longue randonnée. Nous avons croisé plusieurs familles, donc les sentiers sont assez accessibles pour les enfants. La montagne est tellement immense qu’il y a plusieurs options de sentiers. La mauvaise température sur place nous a empêchés d’essayer d’autres activités, mais le Parc propose aussi plusieurs sports nautiques et du vélo de montagne. Les enfants de moins de 18 ans peuvent d’ailleurs faire les activités complètement gratuitement!

Le Parc de la Montagne du Diable est une magnifique découverte! J’ai déjà hâte d’y retourner, surtout que plusieurs aménagements sont prévus pour les prochains mois. Il faut savoir que le Parc est séparé en plusieurs régions, dont le secteur Windigo, où une magnifique chute impressionne les visiteurs.

Les nouveaux aménagements incluront un bâtiment d’accueil, des sites d’hébergement nature et des sites de camping ainsi que la création de plusieurs activités en lien avec la chute, dont des glissades. De très belles choses s’en viennent pour le Parc et j’y retournerai assurément pour les découvrir.

Si vous êtes à la recherche d’une belle escapade en nature avec la famille ou votre conjoint.e, le Parc de la Montagne du Diable est une magnifique destination des Laurentides.

Vous trouverez toutes les infos nécessaires sur le site web du Parc

J’ai été invitée à séjourner au Parc régional de la Montagne du Diable et j’ai sincèrement apprécié mon expérience. Je ne suis pas payée pour vous parler de cet endroit.

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J’ai hâte à «avant» : nostalgie de la rentrée pré-COVID-19

La rentrée scolaire arrive à grands pas. Il ne reste déjà plus que quelques semaines aux vacances d’été. Et moi, j’ai hâte à « avant ».

Cette année, Coco sera en deuxième année. Bout d’Chou, lui, commencera la maternelle. Il n’aura pas l’expérience magique de la toute première rentrée qu’a eue son frère. C’est dommage, mais je ne m’en fais pas trop. Il n’aura jamais vu les choses autrement. Toutes les nouvelles mesures seront naturelles pour lui. Je sais qu’il s’adaptera sans problème, trop heureux, déjà, de faire partie des grands.

Ce sera différent pour Coco. Pour lui, les changements, leur contraste avec la routine qu’il a connue, seront apparents. Mais ce ne sont pas les grandes nouveautés qui le chambouleront, je le sais. Pas les masques, pas les fréquents lavages de mains. Ce sera les petites choses. L’absence de sorties. Les enfants des autres groupes devenus inaccessibles. Les amis qui resteront à la maison pour protéger un parent vulnérable. Ce sont les détails qu’il remarquera et qui frapperont le plus fort.

Je ne suis pas inquiète. Je ne suis pas triste. J’ai confiance. Je sais que Coco sera encadré et qu’il s’adaptera rapidement. Je sais qu’il comprend que nous vivons une situation exceptionnelle qui appelle des changements pas toujours plaisants. Mais il y a un côté de moi qui souhaiterait un petit répit. Une pause de cette lourdeur que la pandémie impose partout, tout le temps. Il me semble qu’on le mériterait tous, surtout les tout-petits. Non?

Crédit : Markus Spiske/Unsplash

Cette année, il n’y aura pas de certitude. D’une journée à l’autre, tout pourra vaciller. L’école sera fermée, ou ouverte. Les enfants pourront y aller, ou pas. Le moindre raclement de gorge de leur part soulèvera un doute. Il faudra parfois rester à la maison, peut-être se faire tester, peut-être s’isoler. Il y aura l’apprentissage à l’école, et il y aura l’apprentissage à distance. Ou peut-être pas. Impossible de le prévoir. Définitivement, l’année scolaire 2020-2021 n’aura rien à voir avec ce que Coco a connu, et lui inventer une stabilité dans l’impermanence sera un tour de force.

Je n’ai pas peur. Je ne suis pas en colère. Je comprends tout à fait. J’ai juste hâte à « avant », cet « avant » qui n’existera sans doute jamais plus.

Septembre arrive, et on se lance dans l’inconnu, mes amours. On commence à être bons : on ne fait que ça depuis le mois de mars. Ça va être correct. Maman et Papa seront là.

 

Ça va bien aller.

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J’ai fait un séjour dans une mini-maison et j’ai adoré!

Depuis un moment déjà, je rêve de m’installer dans une tiny house. Je suis abonnée à plusieurs pages sur Instagram où je nourris mon imagination, mais j’ai eu envie de tenter l’expérience pour voir si c’est quelque chose que j’aimerais et surtout, si c’est réaliste comme projet avec des enfants. 

Il y a quelques semaines, j’ai vu passer une annonce qui offrait 50% de rabais pour passer la nuit dans une mini-maison sur l’Île de Quadra, en Colombie-Britannique. J’ai donc sauté sur l’occasion et j’ai réservé sans hésiter. Nous sommes restés dans le modèle Aurora construit par la compagnie Zero Squared

Elle était installée sur un terrain de camping au beau milieu de la forêt. Nous avions accès à toutes les utilités d’une maison normale, nous sommes donc arrivés avec le minimum. Bien que j’ai vu des centaines de photos sur Internet, j’ai vraiment été impressionnée par la beauté et la qualité de la mini-maison.  

J’ai aussi été surprise par le rangement disponible. Chaque petit coin a été pensé, ce qui fait en sorte que l’espace est maximisé. Du divan-lit au combo laveuse/sécheuse, rien n’a été laissé au hasard. Même le lit principal se transformait en espace de travail avec un bureau lorsqu’on le pliait. Les propriétaires ont également décidé d’opter pour un frigo de taille normale plutôt qu’un petit format. J’ai également apprécié la vue à l’extérieur et la lumière naturelle qui éclairait la maison.

Crédit:Sabrina Pilotte

Mon garçon de 3 ans a vraiment aimé l’espace commun, mais a moins apprécié prendre une douche puisqu’il n’y avait pas de bain. En tant que maman, j’ai trouvé cela un peu petit pour une famille pour y vivre à temps plein. Aussi, la façon dont c’était divisé laissait peu d’intimité aux parents puisque le lit était à côté de la cuisine. Personnellement, j’opterais pour un modèle plus spacieux afin que chaque membre de la famille ait son espace personnel. 

Somme toute, j’ai vraiment aimé l’expérience et je crois qu’il est possible de vivre dans une mini-maison et d’être confortable avec des enfants. Il existe de nombreuses compagnies sur le marché, il suffit de choisir un modèle qui répond à ses besoins. La majorité des entreprises peuvent modifier leurs plans selon les préférences des clients. Par contre, il faut être prêt à se débarrasser de la majorité de ses biens matériels pour ne garder que le minimum. Depuis quelques mois déjà, j’ai commencé à désencombrer ma maison d’objets inutiles et je me suis débarrassée du trois quarts de mes vêtements. Je vous invite à me laisser vos commentaires/questions si vous avez besoin de petits trucs!

Si j’ai piqué votre curiosité, je vous encourage à visiter le site de mes compagnies coup de coeur, soit Minimaliste Houses et Mint Tiny Homes

Je suis aussi curieuse de savoir si vous seriez prêt(e)s à relever le défi de vivre dans une mini-maison ?

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«Juste Moi et Toi»: un court métrage à voir sur la relation père-fille

Juste Moi et Toi; un film de Sandrine Brodeur-Desrosiers écrit par Luis Molinié. J’apprécie beaucoup les courts métrages. Je trouve qu’il s’agit d’une façon très efficace de présenter une histoire ; peu de mots, mais beaucoup d’émotions. Juste Moi et Toi en est un parfait exemple. C’est l’histoire d’une jeune fille qui part avec son père vers le Mexique, dans son dix-huit roues. Un voyage non traditionnel au coeur de la relation père-fille de cette famille. Une relation pas toujours facile vu les obligations professionnelles du papa. Ce court métrage aborde des sujets d’actualité tout en restant intemporel.

Les images de ce film sont magnifiques, elles représentent à la fois la beauté des paysages entre Montréal et le Mexique tout comme la dureté du travail de camionneur. Les acteurs sont incroyables, particulièrement la jeune fille. L’actrice Dalia Binzari a un jeu très naturel, ce qui ajoute beaucoup de réalisme à l’histoire. La musique est bien choisie et les sons ambiants amènent le spectateur à être à l’intérieur du camion avec les personnages.

Ce film, récipiendaire de nombreux prix dont celui du Meilleur court métrage de la Berlinale 2019, est disponible gratuitement sur Tou.tv et sur la plateforme Vimeo.

Juste Moi et Toi
Crédit:Juste Moi et Toi via IMDb

Avez-vous des suggestions de courts métrages?

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Quelques conseils pour bien choisir une brassière d’allaitement

Quand je suis tombée enceinte, je me doutais que ma poitrine changerait. J’avais vu mes amies qui ont des enfants passer par là! Je savais donc, puisque je voulais allaiter, que je devrais m’acheter des brassières d’allaitement. Or, ça me semblait être un défi de taille puisque je n’avais aucune idée de la taille de ma poitrine une fois le moment d’allaiter venu. #PunIntended

Ainsi, voici quelques conseils pour vous aider à magasiner votre brassière d’allaitement efficacement!

Le moment de l’acheter

Si certaines vous diront d’attendre à la fin de la grossesse pour magasiner vos brassières d’allaitement parce que nos seins grossissent souvent durant cette période, je vous conseille même plutôt d’attendre après la montée de lait! Eh oui! Personnellement, ma poitrine a très peu grossi pendant ma grossesse, mais elle a au moins triplé de volume lors de ma montée de lait!

Bon, c’est certain que ce n’est pas toujours évident d’aller dans les magasins avec un bébé de 3 jours, surtout par les temps qui courent! Ainsi, vous pouvez aussi y aller en fin de grossesse et prendre une ou deux tailles plus grandes que votre taille du moment.

Nos marques préférées

Bravado est une des marques préférées des mamans avec de fortes poitrines, qui clament que ce sont les plus confortables!

Naturana, qui se vend chez Walmart, fait des soutiens-gorge d’allaitement sans armature, ce qui est aussi très confortable, surtout durant les premiers mois d’allaitement.

Enfin, plusieurs mamans optent simplement pour les brassières d’allaitement disponibles sur Amazon, qui sont abordables et bien construites!

Feu Thyme Maternité, avant que ça ferme, était de loin le favori des mamans! Il est encore possible, heureusement, de trouver des soutiens-gorge d’allaitement de cette marque dans l’usagé.

Les alternatives aux brassières d’allaitement

Même si j’écris cet article, je dois avouer que je porte rarement des brassières d’allaitement. J’ai plutôt trouvé des alternatives dans lesquelles je me sens bien. Je dois par contre préciser que j’ai une petite poitrine, c’est peut-être ce qui me permet d’être confortable dans ces trois alternatives que je vous propose:

1- Les camisoles d’allaitement chez H&M ont une ouverture au bas de chaque bretelle qui permet de nourrir facilement bébé.

2- Les bralettes (j’adore celle de Calvin Klein!) sont souples, donc elles s’étirent facilement pour pouvoir allaiter. Surtout, c’est si confortable!

3 – La majorité du temps, je ne porte tout simplement pas de brassière! #TeamNoBra Cette solution combinée à un chandail de type « col en V » est vraiment efficace pour mettre bébé au sein en quelques secondes!

Pour celles qui tirent leur lait

Certaines mamans, pour des raisons variées, décident de tirer leur lait. Si vous devez le faire plusieurs fois par jour, une collègue TPL Moms à moi vous conseille ce soutien-gorge tire-lait mains libres qui vous permettra de vaquer à vos occupations tout en récoltant votre précieux et nutritif lait!

Quelle marque fait les brassières d’allaitement les plus confortables selon vous?

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Lettre à mon garçon qui naîtra d’un jour à l’autre

40,3 semaines de grossesse. Mon arc-en-ciel, mon petit garçon, c’est si long pour moi d’attendre ce moment où tu seras enfin dans mes bras. Ta soeur, il y a un peu plus d’un an, est arrivée sans même que nous ayons le temps de l’attendre, à 39 semaines tout juste, elle sortait quasiment par surprise alors que je n’étais qu’à moitié préparée à son arrivée. Pour toi, nous voulions être complètement prêts alors, considérant les statistiques indiquant que le deuxième enfant arrive généralement plus rapidement que le premier, maman et papa étaient prêts pour ton arrivée dès la semaine 37 de grossesse.

Depuis plus de deux semaines, nous sommes complètement (un peu trop) prêts. La coquille est bien installée dans la voiture, les valises sont dans le coffre de la voiture, le congélateur est rempli de sauce à spaghetti, de muffins, de colostrum, maman a même déjà congelé ses « pad sicles » (serviettes hygiéniques imbibées d’eau et autres pour soulager les douleurs post-partum). Tout ce que nous attendons est ton arrivée, mais tu ne sembles pas prêt à sortir du tout. Tu es encore bien haut, tellement que les sages-femmes ne peuvent pas pratiquer le fameux décollement des membranes qui avait aidé ta soeur à venir au monde.

J’ai lu quelque part que l’angoisse vécue durant cette période de pandémie avait provoqué des naissances plus tardives qu’à l’habitude. Comme si l’environnement insécurisant ne donnait pas envie à bébé de sortir. Comme si le monde semblait trop effrayant en ce moment.

Mon garçon, mon amour, je suis désolée. Je suis désolée si j’ai pu te faire ressentir cette angoisse qui m’a parfois (très souvent) habitée ces dernières semaines. Mon petit soleil, pardonne-moi. Maman a vécu beaucoup d’émotions et toi, tu étais aux premières loges de ce tourbillon émotif. Mon chéri, maman avait tort. Maman avait tort de laisser les pleurs la submerger parce que le monde est beau. Oui, parfois la peur vient nous chambouler, mais le monde est tellement plus que cela. Le monde est plus que la peur que j’ai pu ressentir, le monde est magnifique, il est beau dans les rires de ta grande soeur, dans l’amour que je ressens pour toi, ta soeur et ton papa. Le monde est beau dans l’éclat du soleil levant puis dans les couleurs des fleurs du jardin.

C’est vrai, mon petit ange, que le monde n’est pas parfait et que ton chemin sera parsemé d’embûches, mais c’est dans ces embûches que tu trouveras la force de te relever et que tu atteindras les couleurs de l’arc-en-ciel. Parce que, Caleb, il n’y a pas d’arc-en-ciel sans pluie. Puis toi, mon garçon, tu n’as pas à avoir peur de la pluie, car tel un arc-en-ciel, tu en retireras toujours ce qu’elle apporte de plus beau.

Maintenant chéri, maman a lâché prise, tu peux venir quand tu seras prêt. Quand tu seras prêt à affronter ce monde avec toutes ses imperfections, mais toutes ses merveilles également. Nous t’aimons très fort et serons là pour toi quand tu seras prêt. À bientôt mon petit soleil.

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Mon enfant est complexé

Un enfant, ça grandit. Rendu à la pré-adolescence, les hormones font leur entrée dans le quotidien. Des formes apparaissent et certaines sont non désirées. Et avec tout ça, vient parfois le complexe.

Mon enfant a 11 ans. Un âge où on devrait, selon moi, n’avoir comme seul objectif que de se faire du fun; jouer, s’amuser sans penser à rien. Mon enfant, lui, ne pense qu’à son corps. Il se trouve gros, il n’aime pas son ventre. Il se compare avec les jeunes de son âge et trouve son ventre ingrat. Pourtant, il n’est pas obèse. Je ne considère même pas son ventre comme un surpoids.

Nous avons beau lui expliquer qu’il n’a pas fini de grandir, qu’un moment donné, le corps allonge aussi, mais non. Rien n’y fait. Il s’empêche de mettre certains vêtements qu’il avait pourtant demandés, car ils mettent son ventre en évidence. Mais ce qui m’a choquée le plus, c’est qu’il a abordé la question des régimes alimentaires stricts. C’est là qu’on lui a dit non. Le concept de privation, ce n’est pas sain, surtout pas pour un enfant. C’est donc ce que nous lui avons expliqué.

Nous lui avons plutôt proposé d’apprendre à bien manger, sans se priver. À ouvrir ses horizons alimentaires pour découvrir des aliments qu’on sous-estime parfois et qui peuvent être très bénéfiques pour le corps. Mais pas question de couper le pain ou le chocolat. Nous lui avons aussi suggéré de bouger et nous avons décidé de mener par l’exemple en bougeant, nous aussi. 

Est-ce que ses complexes sont partis? Non, probablement pas. Est-ce que nous avons bien géré la situation? Je ne sais pas, mais dans nos têtes, on a bien fait. Je crois que seul le temps nous le dira. J’espère juste être capable de montrer à mon enfant comment accepter notre corps malgré nos petits « défauts » et lui faire comprendre que manger, c’est bon et essentiel!

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Passer de la préparation du baptême à celle de l’enterrement

10 septembre, test positif. Danse de la joie dans la maison, qu’est-ce ce qu’on la voulait, cette chipie! Puis, une grossesse merveilleuse, 8 mois de pur bonheur. 

Arrive ce dimanche. Ce matin où je me lève et je ressens cette différence. Ce ventre mou. Inquiète, je bois du jus d’orange frais, je mange du raisin, je me pose sur le côté. Je prends un bain. Rien. Pas un mouvement. Pas un signe de notre petite Apolline. Inquiète, j’appelle la sage-femme qui arrive en 10 minutes. 

Monito, pas de battements. La descente aux enfers commence. Pompier, Samu, ambulance, me voilà à la maternité et très vite tout s’enchaîne. « Son petit coeur s’est arrêté. ». Quoi? Comment? C’est pas grave, on a qu’à me faire accoucher, après tout ? Vite. Allez. 

Mais non. Il est trop tard. Ma fille, sans vie, doit rester là jusqu’au déclenchement, 3 jours après…

Dans ce malheur, ce torrent de larmes, ma fille naît le 5 mai 2020, à 13h50. À ce moment, c’est le bonheur le plus intense; à la fois merveilleux et terriblement silencieux. On nous l’apporte, elle est belle, rose, grande, et pèse bien son poids. Aujourd’hui, je suis ta maman pour de vrai, physiquement. C’est la plus belle rencontre, le plus beau jour de ma vie. Puis… trois heures après, le cauchemar recommence quand on me la prend. 

Le coeur lourd et le ventre vide, on rentre, seuls sans elle. De la préparation du baptême à celle d’un enterrement, tout s’écroule. 

Depuis, il faut apprendre à survivre. Aucune explication n’existe, les résultats ont donné les réponses « faute à pas de chance » et « mort subite du nourrisson in utero ».

Apprendre à tout déconstruire, enlever le cododo près du lit, la chaise haute, la table à langer dans la salle de bain, les biberons dans l’armoire, les vêtements avec étiquette, la valise de maternité, la peinture de la chambre, le prénom en tricotin… 

Et tous ces espoirs imaginés : les regards complices, les cris dans la nuit, les biberons, les couches à changer, les premiers pas, les premières vacances, les premiers mots, et plus encore… 

À notre fille, notre toute petite, notre Apolline, 47cm, 2,4kg et une étoile baptisée à ton prénom pour que personne ne t’oublie jamais, chérie. 

Crédit:Illustration par Anne Mahler

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