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Infectée par la COVID-19, je subis les insultes

Oui, je respectais la distanciation sociale. Oui, je désinfectais à l’eau de javel, diluée dans l’eau froide au bon ratio, tous les jours. Oui, je me lavais les mains. Oui, j’utilisais du gel hydroalcoolique. Oui, je lavais mon linge à l’eau chaude puis séchais au cycle le plus chaud. Oui, j’utilisais le cycle le plus chaud de mon lave-vaisselle (ma facture d’électricité s’en ressent d’ailleurs). Oui, je portais un masque propre correctement, sans y toucher.

Je faisais tout ce que je devais faire… Mais que s’est-il passé ? Mon conjoint était asymptomatique. Alors, me voilà, avec mes maladies chroniques, infectée par la COVID-19. Oui, j’ai passé les deux tests désagréables. Oui, j’ai respecté la quarantaine. Mais je n’étais pas préparée aux insultes. Je n’étais pas préparée aux jugements gratuits.

« T’aurais dû faire plus attention ! » Ah bon ? Bien sûr. Comment ? Déjà que nous étions en confinement total, nous interdisant de voir proches et amis, alors en plus, je ne devais plus enlacer ni mon enfant ni mon conjoint « au cas où » ? Plus aucune marque d’affection ? Jamais ? J’aurais dû m’exiler dans un autre appartement, briser ma famille, jusqu’au vaccin ? J’aurais dû garder mon masque 24h par jour, tous les jours ? Aller passer les tests de la COVID tous les jours ? Je vous le demande : Qu’aurais-je pu faire de plus ? Comment aurais-je pu me douter que malgré toutes mes précautions et le fait que mon conjoint et moi étions des cas à risque, qu’il serait asymptomatique ?

En plus d’être pro-masque, peut-on être pro-respect ? Peut-on aussi réaliser que j’ai été honnête. Dès que j’ai compris que j’avais la COVID (et c’est plus difficile qu’on pourrait le croire !), j’ai appelé à tous les endroits où j’étais allée en mentionnant les dates de mes visites. J’ai mis en garde les personnes que j’avais rencontrées lors de rendez-vous importants. J’ai fait tout ce qu’il fallait.

 

Plusieurs personnes auraient pu croire que ce n’était qu’une mauvaise grippe, mais j’ai été me faire tester pour être certaine de protéger tout le monde. Je me suis même excusée alors que j’avais tout fait pour me protéger et que cette situation était absolument hors de mon contrôle.

Et on m’a traitée comme si j’étais le bourreau, alors que je suis la victime. Et pourtant, de mon côté, je n’ai pas jugé important d’appeler la Terre entière pour savoir qui avait donné ce virus à mon conjoint, qui est tout aussi prudent que moi. Peut-être qu’il l’a attrapé d’une personne asymptomatique comme lui, ou d’une autre qui a éternué en pensant n’avoir que des allergies?

Est-ce que j’en veux à la personne qui a contaminé mon conjoint ? Pas du tout. Peut-être que cette personne ne le savait pas elle-même ! Cela dit, j’en veux à tous ceux et celles qui m’ont traitée en criminelle. J’en veux à tous ceux et celles qui m’ont jugéee. Je vous en veux terriblement. Le virus, je n’en voulais pas. Je l’ai eu. Et ce qui m’inquiète le plus, c’est que je ne sais pas ce que ça fera à long terme dans mon corps.

Alors, la dernière chose que j’ai besoin d’entendre, ce n’est pas un « T’aurais dû faire plus attention ! » Ce que j’ai besoin d’entendre, c’est : « Courage. Prompt rétablissement. » Et un bol de soupe de poulet maison, j’aurais bien aimé aussi, accessoirement. Ça ne guérit rien, mais c’est une attention remplie de douceur, de générosité, de positivité qui fait du bien à l’âme.

La maladie nous fait peur, parce qu’elle est imprévisible. On ne sait jamais sur quel côté on va tomber. Et du haut de mes trois maladies chroniques, j’étais bien la dernière à vouloir ce virus dans mon corps. Alors, s’il vous plaît : réalisez l’importance de vos mots. Réalisez que par votre négativité, votre manque de compréhension, vous poussez peut-être les gens à mentir sur leur état.

Nous sommes tous des victimes de la maladie : pas les bourreaux. Soutenons-nous. Encourageons-nous. Acceptons que nous ayons peur de la maladie. Que c’est anxiogène. Que nous créons un climat hostile. Et essayons de changer les choses pour du positif.

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J’ai mal à l’Humanité

Les humains sont des créatures incroyables, capables de créer des merveilles! Au cours de l’histoire, l’humain en a parcouru du chemin. Il a évolué, dit-on, et il a su dominer le Monde. Cette espèce est capable du plus beau, elle invente des machines inimaginables, elle est capable d’éprouver 27 émotions distinctes et des sentiments tels que l’empathie, l’amour et la compassion. Maintes fois, on a été témoin de toute la beauté de l’humanité et j’ai longtemps cru que les humains étaient fondamentalement bons. C’était peut-être ma naïveté d’enfant ou ma confiance aveugle en mon espèce. Car maintenant que j’ai les deux pieds bien enfoncés dans l’âge adulte, je l’avoue, j’ai mal à mon humanité.

Photo par Kat-JP Unsplash

Je réalise trop souvent que nous sommes capables de l’infiniment bon tout en étant parfois le pire reflet de nous-mêmes. Lorsqu’il est malade, contrarié ou sous pression, l’humain est capable de commettre l’irréparable. Sous les gros titres de vies d’enfants arrachées et de rage meurtrière dirigée vers des inconnus pour des futilités, mon coeur saigne. Avides de posséder, de pouvoirs ou d’avoirs, certains ne reculent devant rien pour l’appât du gain. D’un autre côté, confrontés dans leurs valeurs ou déstabilisés, la violence semble devenir leur seule issue. Je vois des êtres se transformer en bêtes, se déchirer pour des divergences d’opinions, jusqu’à laisser jaillir une violence impardonnable. Et moi, je suis un témoin silencieux parmi tant d’autres, bouleversée devant tant de douleur, de haine et de détresse. À la fois déchirée et incrédule, je pense à mes enfants, à nos enfants, à notre société de demain.

Pexels

Et justement, cette société, est-elle si malade? Avoir est-il plus important qu’Être? J’ai mis des enfants au monde, en partie parce que je crois en nous. Je veux garder foi en l’Humanité. Malgré tout le mal qu’il m’arrive d’en penser,  je ne peux me résigner à accepter que l’être humain coure à sa perte. Parce qu’avec de la tolérance, de l’amour et de l’entraide, je veux croire que c’est possible de retrouver toute la beauté de notre espèce.

Nous avons à notre disposition une multitude d’organismes pour nous supporter à travers les difficultés. Plutôt que de garder le silence, si nous prenions ces gens par la main afin de les guider vers la bonne ressource?

Accroc / Regroupement qui aide les hommes et les adolescents.es aux prises avec des comportements violents

Suicide Action / Parce que la mort n’est jamais une solution

Association québécois de prévention suicide

Revivre / Offre des groupes de soutien virtuels

Violence Info / Organisme de soutien et d’entraide au niveau de la violence amoureuse et conjugale

À coeur d’homme / Regroupement de gestion de la colère masculine

Ligne parents / Parce qu’être un parent n’est pas toujours facile et que c’est correct de se sentir au bout du rouleau et demander de l’aide.

Première ressource / Organisme de soutien pour les parents

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Les avantages et les inconvénients d’une maison intergénérationnelle

Il y a quelques semaines, je vous ai partagé les étapes de la naissance de ma maison intergénérationnelle. Maintenant, je voulais aborder les avantages et inconvénients de ce type d’habitation.

Les avantages d’une maison intergénérationnelle

  • Partage des frais. Selon la distribution des parts de la maison, le partage des frais reliés à une habitation intergénérationnelle peut alléger grandement le budget: hypothèque, taxes, dépenses liées à l’entretien et aux rénovations, frais pour l’accès internet et le câble, etc.
  • Partage des tâches d’entretien. Être plusieurs adultes pour s’occuper d’un terrain, d’un gigantesque jardin, de déneiger l’hiver, etc. permet de diviser les tâches.
  • Proximité les uns des autres tout en étant séparés. Ma mère et ma soeur habitent de l’autre côté de la porte. Ce qui veut dire qu’elles sont à un « toc toc toc » d’une tasse de lait, d’un petit 30 minutes de repos parce qu’elles s’occupent de Minilove, d’une jasette pour décompresser, d’un partage de repas, d’un conseil en tout genre. Cette maison nous permet aussi d’être présentes pour les autres en cas de problème de santé. Puisque nous avons chacune notre maison complète, chacune garde son intimité et son jardin secret.
  • Présence pour Minilove. Je crois que c’est un privilège pour mon fils d’avoir une grand-maman et une tante aussi proches. Ça lui permettra probablement d’avoir un lien particulièrement unique avec elles. Pour ma mère et ma soeur, c’est la possibilité d’être aux premières loges de son développement et ses progrès. Ma soeur remarque que Minilove la rend particulièrement heureuse et lui permet de décompresser, de relativiser et d’être émerveillée.
  • Ma mère ajouterait qu’elle n’a jamais l’impression d’être seule, qu’elle apprécie pouvoir faire des activités avec nous et de ne pas avoir à planifier un souper ou une longue visite pour être en notre compagnie. On se fait des visites courtes, mais plus fréquentes.

Les inconvénients d’une maison intergénérationnelle

  • Proximité. Il peut être difficile d’établir les limites à respecter. Chez nous, on ne voyage pas d’un côté à l’autre sans avoir la « permission » : on cogne et on attend la réponse avant d’entrer. Je sais que pour ma mère, la proximité rend parfois plus difficile le fait de retenir certains commentaires face à nos décisions et interventions avec notre fils, mais elle respecte nos choix.
  • Dans notre situation, mon amoureux s’est fait embarquer dans le projet déjà en route. Il est arrivé dans ma vie pendant la construction et bien qu’il ait accepté de déménager chez nous et d’y fonder une famille, il n’est pas propriétaire de la maison.
  • Souplesse et lâcher-prise pour le partage des tâches reliées à la maison. Les exigences de l’une ne sont pas nécessairement celles des autres, il faut s’ajuster. C’est parfois difficile de bien nommer nos besoins et de faire en sorte qu’ils soient rencontrés/respectés.

Pour terminer, je dirais que la clé d’une bonne cohabitation dans une maison intergénérationnelle repose sur une communication ouverte. D’un côté comme de l’autre, nous essayons de nommer nos besoins et nos limites et de faire preuve de souplesse. Parce qu’au final, pour nous, les avantages sont nettement supérieurs aux désavantages.

Vivez-vous dans une maison intergénérationnelle? Considérez-vous ce projet?

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La très grande maison de grand-maman

J’ai longtemps hésité à publier ces lignes, croyant que ma situation m’était tellement propre que personne n’allait pouvoir s’y reconnaître. À l’évidence, elle l’est sur plusieurs points, mais je suis certaine que son artère principale est reliée à plusieurs autres histoires similaires à la mienne. Le quotidien d’un proche aidant est malheureusement marqué par l’isolement. Mais en reliant nos solitudes, la charge devient un peu moins lourde.

Ma maman partage son corps avec un monstre. Une bête féroce qui gruge toute sa tête sans même laisser quelques lambeaux en chemin. Son cruel colocataire déracine chaque fragment de sa vie pour les détruire un à un?; de comment conduire sa voiture jusqu’à faire sa toilette. Du prénom de ses amis de secondaire en passant par le visage de ses enfants.

Quand le diagnostic est tombé, nos réactions étaient aux antipodes. Pour nous, ç’a été brutal. La démence cohabitait avec elle depuis quelque temps, car certains signaux distinctifs ainsi que des antécédents familiaux laissaient déjà présager le pire. Mais l’officialiser la rendait réelle, tangible, terrifiante. Son comportement et ses agissements des dernières années s’expliquaient, mais notre futur avec elle s’écroulait simultanément. On tentait de se faire une tête afin de se préparer à ce qui s’en venait. On s’est bombardé de statistiques, de mises en garde tout en envisageant tous les scénarios possibles. Le mode survie s’est activé.

Mais pour elle, c’était un virus passager dont elle ne ressentait pas les symptômes. Un comprimé ou deux et ça serait du passé. Top shape! En bref, la démence engendre des troubles de mémoire, d’orientation, de jugement, ainsi qu’une modification de la personnalité. À travers ce type de maladie, la personne atteinte n’en souffre pas, mais les proches en subissent les coups. On parle aussi du deuil blanc, qui consiste à vivre la perte d’un proche toujours vivant. Et bien, c’est exactement ça.

On nous répétait de savourer chaque moment que la vie nous donnait avec elle. Sur papier, c’est l’idéal, j’en conviens. Mais dans les faits, il fallait veiller à sa propre sécurité et celle des autres de façon omniprésente. Pour mieux vous situer, dû à son état, c’était comme prendre soin en permanence d’un bambin turbulent et téméraire vivant dans le corps et la tête d’une femme de 50 ans, têtue comme une mule et forte comme dix hommes. 

Les années passent et ce qu’on redoutait le plus finit par arriver?; son médecin nous avise qu’un placement en centre d’hébergement serait à envisager pour le bien de tous. Car malgré tous les kilomètres parcourus en la portant à bout de bras et d’amour, le plus difficile restait quand même à venir. C’est le début de la fin d’une pente abrupte. 

Pour nous, ça signifiait la fin du premier sprint, on devait maintenant passer le relais. Pour être totalement honnête, à ce moment précis, derrière la peine, la colère et un immense sentiment de culpabilité, tout au fond, se cachait la pointe d’un soupir de soulagement.

Archive personnelle

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Les croyances farfelues de nos enfants

Il est bien connu que les enfants ont une imagination débordante. L’enfance rime avec contes de fées, licornes, Fée des dents, père Noël, lutins coquins, lapin de Pâques, etc. Moi-même, étant enfant, j’avais une imagination un peu trop fertile. Je me souviens que quand j’étais petite, je croyais qu’après quelques rues de ma maison, c’était la fin du monde. Alors, quand je faisais du vélo, je n’allais jamais plus loin, car je croyais dur comme fer que j’allais tomber dans un immense trou noir. Mes filles, elles, pensaient que les adultes deviennent des bébés avec le temps, alors elles m’ont souvent dit: « Tu sais maman, quand tu vas devenir un bébé, je vais m’occuper de toi. »

J’ai donc demandé à mes collègues de TPL Moms de me raconter les choses bizarres que leurs enfants pensent ou ont pensé. Voici leurs anecdotes :

« Moi, mes gars ont capoté le jour où on leur a dit qu’un jour, ils n’habiteraient plus avec nous. »

« Ma fille pense que le paradis, c’est une destination, genre le Vieux-Québec, haha. L’autre jour, la poule du voisin est morte et Marion m’a dit: « elle n’est pas au paradis des poules, elle est morte maman! » »

« Ma fille croit dur comme fer aux sirènes. J’ai essayé de péter sa bulle maintes et maintes fois (j’suis pas fine de même), en vain. Elle m’obstine et me trouve complètement idiote de ne pas être au courant qu’il y en a dans pas mal tous les cours d’eau. »

« Mon fils croit qu’il peut reproduire un dinosaure grâce à l’ADN (d’un dinosaure). Il a 7 ans et c’est son but dans la vie. Il y croit dur comme fer. Si un jour vous croisez un dino, c’est sûr que c’est mon fils qui l’aura mis au monde. »

Il est vrai que nos enfants peuvent croire des choses complètement farfelues, mais je trouve tout ça tellement adorable.  Le monde des enfants est magique et c’est cette magie qui rend la vie plus belle. 

Et vous? Est-ce que votre enfant pense aussi des choses cocasses?

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Argent de poche et tâches ménagères, vraiment?

Dernièrement, ma grande de 8 ans a manifesté le désir d’avoir un peu d’argent de poche à elle.  « Je pourrais faire des tâches dans la maison. »  Celui du milieu a suivi: « Moi aussi, moi aussi! » Bon…  Cette demande arrive un peu en même temps que mes questionnements sur l’implication des enfants dans la maisonnée.

Même s’ils aident un peu, je vous avoue que je passe souvent la balayeuse à côté de deux grands assis devant la télé. Ils seraient peut-être plus sensibles à la valeur de l’argent.  Cela pourrait ainsi peut-être diminuer les demandes assez nombreuses (incessantes) de mes enfants, suivies de mon « non » plate et répétitif. Vous savez: la gomme (à chaque caisse), la bébelle brillante (à la pharmacie), la chandelle à 20$ (on était là pour moi), les bonbons (partout), la vaisselle à vendre dans le café du coin (t’as pas besoin de ça…) et j’en passe, Oh! J’en passe tellement…

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Mais, de l’argent contre des tâches domestiques?  Vraiment? Le dossier a provoqué beaucoup de conversations et questionnements avec mon chum: Pourquoi payer les enfants pour aider à des tâches que devaient simplement partager des gens qui vivent ensemble (faire son lit, vider le lave-vaisselle, sortir les poubelles)? 

Après quelques lectures et recherches, il semblerait qu’il ne soit, en effet, pas conseillé d’aller en ce sens.  Les enfants devraient simplement prendre part aux tâches quotidiennes sans rien attendre en retour.  Par contre, on pourrait offrir à un enfant qui désire réaliser des tâches plus ardues comme tondre le gazon, par exemple, un petit montant. On suggère également, selon l’âge des enfants, de les encourager à offrir leurs services pour différentes tâches auprès de d’autres personnes, comme arracher les mauvaises herbes ou pelleter l’entrée de la voisine.

Nous avons donc décidé, finalement, de simplement séparer les deux dossiers:  tu as des tâches dans la maison ET aussi de l’argent de poche mais, sans que l’un soit nécessairement un gain de l’autre et il est important que cela soit clair pour tous.

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Et là, se pose la question: on donne combien? Étonnement, plusieurs banques offrent des petites réflexions sur le sujet sur leur site Internet. De plus, sur le site de CPA Canada (comptables professionnels agréés), on parle d’un montant hebdomadaire correspondant à l’âge de l’enfant, mais personnellement, je trouve cela un peu élevé.  Sur d’autres sites familiaux, on parle de 1 à 2$ pour un enfant de 6 ans et moins et d’une augmentation ensuite avec l’âge. Après, tout dépend de nos propres moyens financiers et de ce que l’enfant devra payer avec cet argent.

Nous allons donc tester l’idée, j’espère que mes enfants pourront y découvrir quelques facettes de la gestion de leur argent. J’aimerais qu’ils puissent tranquillement apprendre à économiser dans le but d’un achat ou projet précis, j’aimerais qu’ils comprennent qu’il faut souvent faire des choix lorsque l’on dépense nos sous et que certaines choses sont souvent dispendieuses pour « rien ».  J’ose espérer que ces apprentissages pourront leur servir toute leur vie, parce qu’avouons-le, la gestion de notre portefeuille, ce n’est pas toujours si simple.  

De votre côté, comment gérez-vous la question de l’argent de poche?

TPL Moms+

Pour aller plus loin dans les réflexions:

Sur Naître et grandir:  Faire participer les enfants aux tâches ménagères et Quelles tâches ménagères confier à un enfant?

Sur CPA Canada:  Argent de poche: Oui, mais combien?

Sur Canal Vie:  L’argent de poche, oui ou non?

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On comprend tout à fait l’attrait du cornet. ?? #lestplkids #motsdenfants

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Le copain d’Alicia Moffet partage un touchant témoignage pour l’anniversaire de leur fille

La chanteuse et influenceuse Alicia Moffet a eu une fille il y a maintenant un an avec son copain Alex Mentink. Le couple célébrait cette semaine l’anniversaire de leur fille. Pour souligner ce moment marquant, le papa de Billie a partagé un touchant témoignage sur sa page Facebook. Il parle des rêves qu’il avait et des sacrifices qu’il a faits, mais il souligne surtout « à quel point [sa] vie est meilleure avec elle au quotidien. La plus belle année et de loin de toute [son] existence

Voyez son témoignage complet juste ici.

«Billie 1 an

Mon plus grand rêve a toujours été de bâtir une famille. Je rêvais avant d’être un joueur de hockey parce que j’idolâtrais ces humains qui pouvaient vivre de leurs passions tout en créant un environnement magique pour leur famille. J’étais un petit garçon en amour avec le fait qu’un jour j’allais pouvoir choisir ma partenaire à moi et fonder avec elle mon équipe. La vie nous amène parfois bien des déceptions et si aujourd’hui je ne suis malheureusement pas un joueur de hockey dans la NHL, je suis par contre un père dévoué au bonheur de sa famille. Un père qui même si le chemin que j’emprunte aujourd’hui est différent de celui que je m’imaginais enfant, est celui d’un père présent dans la vie de sa famille. Billie a maintenant 1 an et elle me fait réaliser à quel point ma vie est meilleure avec elle au quotidien. La plus belle année et de loin de toute mon existence, parce que cette année je ne peux pas me faire couper ou perdre et même si tout n’est pas parfait, j’ai la chance de pouvoir la voir grandir chaque jour et de participer aux développements et rêves de ma famille. Pi ma petite Lili, je suis sincèrement fier et content de te voir devenir une meilleure femme tous les jours qui passe!Ton progrès est remarquable tout comme les efforts et le travail que tu fais, je suis fier que tu sois avec moi dans cette aventure qu’est la vie. Bonne fête Billie Lou Mentink et Alicia Moffet, je vous aime! ??»

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Ce que mon conjoint ignorait avant de devenir papa

Il m’arrive souvent de questionner mon conjoint à propos de la paternité et de sa perception des choses. J’ai envie de comprendre comment il voit notre vie de famille ainsi que comment il perçoit sa relation avec sa fille et son rôle de papa. Je suis toujours émue de constater à quel point ses réponses sont franches et à quel point son amour pour notre puce est pur et profond.

Je me suis donc dit qu’il serait intéressant de l’interroger « formellement » sur les aspects de la parentalité qu’il ignorait avant de devenir papa. Voici donc ce qu’il m’a répondu :

  • Qu’il allait se sentir autant à sa place lors de l’accouchement. Il n’a jamais perçu qu’il était de trop ou qu’il ne savait pas quoi faire. Que ce soit lors des contractions à la maison ou  au moment de notre arrivée rocambolesque à l’hôpital, il a toujours été parfaitement calme.  
  • Que son attachement pour notre fille serait aussi fort et aussi rapide. Évidemment, chacun vit son attachement pour son bébé à sa façon, mais à peine expulsée, il aurait déjà tout donné pour elle.
  • Qu’il allait avoir si rapidement confiance en nous et en nos moyens. Mon conjoint est un naturel. Pendant que je doutais de tout (et j’exagère à peine), il réconfortait, berçait et changeait les couches et les petits pyjamas comme s’il avait fait ça toute sa vie. Même s’il est de nature plutôt anxieuse et qu’il doutait d’être à la hauteur, il a toujours été persuadé depuis le jour 0 que nous étions faits pour être les parents de notre poulette.
  • Que les professionnels de la santé mettent beaucoup l’accent sur la maman et le bébé, ce qui normal et essentiel, mais peu d’attention est accordée au papa. Nous avons eu la chance de tomber sur une infirmière qui a pris le temps de lui poser des questions sur ses sentiments et ses inquiétudes, mais nous savons que ce n’est pas tous les parents qui ont cette chance. Bien que tout se soit bien passé pour lui, la dépression post-partum chez le papa est un enjeu bien réel, et mis de côté au profit du bien-être de maman et bébé. Avec du recul, jamais je n’aurais été capable de supporter mentalement les premières semaines sans lui. Les deux parents ont un rôle primordial à jouer quant aux soins d’un nouveau-né. Le bien-être de chacun devrait être pris en compte.
  • Que le diable est dans les détails. Mon conjoint avoue avoir sous-estimé l’importance des petits détails et de la logistique entourant un bébé. Que ce soit le fait d’avoir quatre tapis de change au lieu de trois, d’acheter les prochaines tailles de vêtement d’avance ou de gérer la stérilisation du tire-lait et des biberons, la planification est souvent la clé.

Même si nous avons le même bébé et que nous avons vécu les mêmes épreuves, il est fou de constater à quel point nos perceptions des choses sont différentes. Et vous savez quoi? C’est parfait comme ça!

Quel aspect de la parentalité a surpris votre conjointe ou votre conjoint?

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La pandémie a affecté la sociabilité de mon bébé

La pandémie qu’on vit actuellement est tragique pour bien des familles qui ont à vivre avec la perte d’un être cher ou encore des problèmes importants de santé. La gestion de la crise est aussi extrêmement difficile pour toutes les personnes travaillant dans les services essentiels. La COVID-19 s’immisce partout et ses répercussions vont nous suivre longtemps. Pour ma part, j’ai remarqué que le confinement et la distanciation sociale ont affecté la sociabilité de mon fils d’à peine un an.

Je vois le confinement de manière positive à plusieurs égards. Cela m’a permis de ralentir, de me concentrer sur les choses qui me font du bien. Nous avons renforcé les liens de notre cocon familial et avons travaillé sur la routine de notre coco. Toutefois, le déconfinement nous montre les impacts de son manque de sociabilisation durant plusieurs mois.

Nous avons été sages de notre côté et n’avons vu personne durant ce temps, mis à part ma mère, lors de deux journées de beau temps et à quelques mètres de distance. Ensuite, quand les règles se sont assouplies, nous n’avons pas permis tout de suite aux autres de prendre fiston dans leurs bras. Nous avons été prudents. Reste que là, il refuse que d’autres personnes le prennent dans leurs bras et fait une crise quand nous ne sommes plus dans son champ de vision. Je sais qu’il est au stade de développement où c’est difficile de s’éloigner de papa et maman, mais là, c’est quelque chose…

J’aurais voulu que mon fils ait au moins confiance en ses mamies et son papi. J’aurais voulu le partager davantage avec nos proches. J’aurais voulu pouvoir avoir plus confiance que ça aille bien quand je le laisse à quelqu’un d’autre. J’aurais voulu ne pas me sentir « poche » dans de nombreuses situations parce qu’il refuse d’aller vers les autres. Je me sens si impuissante.

La bonne nouvelle, c’est que ça s’améliore rapidement puisque mon fils était bien sociable dans les premiers mois de sa vie. Déjà, avec la présence d’un de ses parents, il va vers les autres, leur sourit ou leur fait une grimace. Je ne peux même pas m’imaginer le défi à surmonter avec un bébé ou un enfant qui avait déjà des problèmes de sociabilité. Ça nous brise le coeur de n’avoir aucun contrôle sur cette situation.

Je me demande bien quelles seront les répercussions sur le comportement de mon fils plus tard. Est-ce que les enfants d’aujourd’hui auront davantage peur des autres, d’après vous? Seront-ils plus anxieux et hésiteront-ils à s’ouvrir facilement à l’inconnu? Ou est-ce que nos enfants sont assez résilients pour passer à travers la crise sans séquelles?

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Je n’ai pas d’amis et ça me va

Ça semble super intense dit comme ça, mais c’est vrai! J’ai plein de connaissances, mais je n’ai pas vraiment d’amis proches et ça me convient. J’ai eu des très bonnes amies au secondaire avec qui j’ai passé de super moments. Comme dans bien des cas, nos chemins se sont séparés au Cégep. Nous avons continué à nous voir de temps en temps, mais à la longue, nous construisions nos vies séparément, et c’est correct. Nous communiquons à l’occasion via les réseaux sociaux, mais sans plus.

Dire que j’ai changé souvent de domaine d’étude est un euphémisme. Dans chaque programme, je me suis fait des amis, mais chaque fois que je changeais, je les perdais de vue. Je comprends. Nos chemins sont devenus complètement différents, et les affinités que l’on avait se sont estompées peu à peu.

Crédits : Marcus Aurelius/Pexels

Même dans la formation qui m’a menée à mon métier actuel, je vois le même « pattern » se répéter. J’étais proche de personnes qui étaient sincèrement compréhensives par rapport à mon statut de maman aux études. Nous nous entendions à merveille. Notre cours s’est terminé et nous sommes allées sur le marché du travail. Nous pratiquons le même métier, mais dans des milieux différents. Nos horaires sont souvent incompatibles. Nous avons eu des enfants. J’ai décidé d’être maman à la maison pour quelques années et elles sont retournées sur le marché du travail. Les liens s’effacent encore, tranquillement.

D’un côté, je suis consciente que je n’investis probablement pas l’énergie nécessaire pour maintenir et entretenir ces amitiés. De l’autre côté, j’ai souvent l’impression que ma réalité est tellement différente des leurs que je n’arrive tout simplement pas à remplir leurs attentes. Nous nous parlons toujours, mais elles ne se confient plus à moi, je ne me confie plus à elles.

Crédits: Thought Catalog/Pexels

Je trouve que quand on est adulte, c’est difficile de se faire des amis. Dans mon cas, j’ajouterais qu’être maman à la maison limite beaucoup l’étendue de mon cercle social.

Le plus étrange, c’est que je ne suis pas vraiment triste de ces « échecs d’amitié ». Je n’aime pas faire semblant. Je ne suis pas bien quand je dois me forcer pour « être » et agir d’une certaine façon qui plairait aux autres. Si c’est comme ça que je dois faire pour avoir des amis, j’aime mieux être seule. La solitude, ça me va. Je suis fermement introvertie, et je suis bien comme ça.

Êtes-vous plus heureuses en étant bien entourées ou la solitude est votre meilleure alliée?

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