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On a vendu notre roulotte et ça m’affecte plus que je ne le croyais

À la fin de l’été 2017, mon homme et moi avons décidé d’acheter une roulotte parce que le camping en tente avec plusieurs très jeunes enfants, c’est beaucoup de gestion. Après plusieurs semaines de recherche, nous avons déniché la perle rare: une vieille roulotte aux allures vintage qui avait besoin d’un peu d’amour.

Équipés de beaucoup de motivation, nous nous sommes lancés dans la restauration de cette Glendale 1966. Je parle ici d’améliorations esthétiques, mais aussi pratiques et mécaniques. Nous devions apporter certaines modifications pour qu’elle convienne à nos besoins de l’époque. C’est un projet à long terme qui a coûté des sous, mais surtout du temps. Nous y avons vécu de merveilleux moments en famille. Nous sommes allés à des endroits qu’on n’aurait pas pu visiter sans cette roulotte. Bref, cette roulotte a été une fabrique à souvenirs mémorables.

Crédits : Sarah R

Puis, nous avons décidé d’agrandir la famille. Forcés d’admettre que la roulotte était devenue trop petite, nous nous sommes résolus à la vendre. Ç’a été très rapide et nous étions satisfaits du prix obtenu. Sur le moment, j’étais bien certaine de notre décision, particulièrement en tenant compte des contraintes liées aux voyages cet été. Puis, le gouvernement a amorcé le déconfinement et les beaux jours sont arrivés. En même temps est arrivée la nostalgie.

Je m’ennuie de notre roulotte, vraiment plus que prévu. Comprenez-moi bien : elle était vraiment trop petite. Nous n’aurions pas été à l’aise de camper dedans cet été. En plus, il nous manquait plusieurs installations pour être autonomes. C’est juste que, pour moi, cette roulotte représentait les vacances, au sens large. Parce que les vacances, ça veut parfois dire voyager, mais aussi découvrir, explorer, planifier, apprécier et décrocher. Sans notre roulotte, donc sans la possibilité de partir même à proximité de chez nous, j’ai l’impression que je ne pourrai pas réellement décrocher.

Crédits : Taryn Elliott / Pexels

Je sais qu’il y a des problèmes vraiment plus graves que la tristesse que je ressens depuis que j’ai vendu ma roulotte. Je suis consciente, aussi, que bien des gens sont dans une situation similaire. Je crois surtout que la vente de ma roulotte a « trigger » le sentiment d’isolement intense que je vis depuis le début de la pandémie. C’est un peu la goutte qui a fait déborder le vase.

Heureusement, on a réussi à mettre quelques sous de côté et on planifie de racheter une roulotte plus adaptée à nos besoins. Ça me remonte le moral de savoir qu’on a un projet.

Quels sont vos plans pour les vacances d’été ?

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Je laisse mes enfants négocier

Comme parents, on a été drillés à ordonner à nos enfants. « Fais ton lit. », « Ne touche pas à ça. », « Il te reste 5 minutes pour jouer, après c’est dodo. » L’enfant, lui, doit écouter. Il doit presque être docile, il ne doit pas s’obstiner. Chez moi, mon conjoint et moi en avons décidé autrement. Bien sûr, on donne des consignes à nos enfants. Par contre, quand ils négocient (je préfère ce terme à s’obstinent), nous les écoutons. Pas pour n’importe quoi, bien sûr! Mais si je dis à ma fille qu’elle a droit à 2 biscuits pour dessert et qu’elle demande à en avoir 5, il y a de fortes chances que je lui laisse en avoir 3.

J’entends déjà les critiques : « Tu vas en faire des enfants rois! » Heum non, je ne crois pas. Je crois plutôt que je vais en faire des enfants qui savent ce qu’ils veulent et qui ne sont pas gênés de le demander. Plus encore, je crois que ça développera leur intelligence. Personnellement, je préfère avoir des enfants capables de négocier correctement et poliment que des enfants stoïques qui font tout ce qu’on leur dit sans poser de question. J’avance même que leur permettre de négocier respectueusement leur enseigne quelque chose de fondamental pour en faire des citoyens allumés : le jugement critique.

Je sais, ça rend notre vie de parents un peu plus difficile de penser de cette façon. J’en suis particulièrement consciente, car je suis enseignante. Évidemment, les enseignants, nous aimons avoir des élèves sages et calmes dans nos classes. Ils rendent notre travail plus facile. Par contre, est-ce que ce sont les élèves qui ne disent pas un mot plus haut que l’autre que nous remarquons et que nous nous disons : « Wow! Ce jeune va changer le monde! »? Habituellement, on se dit ça en pensant aux élèves qui, oui, nous challengent parfois avec leur tête forte, mais qui sont des leaders positifs qui savent questionner l’ordre et la société dans laquelle on vit. (Évidemment, les personnes silencieuses peuvent aussi changer le monde, je ne nie pas ça, c’est juste que ce n’est peut-être pas la première chose à laquelle on pense spontanément.) Et ça, selon moi, ça commence très jeune en demandant à ses parents un autre 5 minutes pour jouer avant de se coucher parce qu’on veut terminer notre casse-tête.

Cela étant dit, mes enfants ont un cadre clair, je crois que c’est essentiel et que ça les sécurise. Or, à l’intérieur de ce cadre, ils savent que leur voix compte et que je les écoute. Je crois qu’au fil du temps, ils apprennent les sujets sur lesquels il y a place à la négociation. Par exemple, ma fille de 3 ans ne s’obstine pas pour aller se coucher. Par contre, elle me demande souvent de faire des « p’tits spéciaux », comme elle aime tant les appeler. Pour elle, ça veut généralement dire manger un popsicle ou écouter un épisode, même si elle en a écouté un plus tôt. Si je lui réponds « non », elle va négocier. On va négocier ensemble. Des fois, elle aura ce qu’elle veut, d’autres fois non. Si je refuse, je lui explique la raison de mon choix et on passe à autre chose. La plupart du temps, elle n’en fait pas de cas.

Bref, je suis persuadée qu’en laissant mes enfants négocier, je leur apprends des choses pertinentes pour leur vie à venir. Puis, en discutant avec eux des raisons qui se cachent derrière mes choix et mes consignes, ils comprennent mieux quelles sont les limites et pourquoi elles sont importantes, voire nécessaires.

Laissez-vous vos enfants négocier?

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À l’infirmière qui m’a accompagnée lors de mon accouchement difficile

À toi, magnifique infirmière du CHUM qui a croisé mon chemin en ce samedi matin du 29 juin 2019. Je te rends hommage, car chaque femme qui accouche mérite d’avoir une infirmière comme toi à ses côtés. Je te rends hommage, car tu es arrivée en ce dernier samedi matin de juin un peu trop heureuse et souriante pour que tu sois affectée à une fille qui avait des contractions aux cinq minutes et qui avait envie de sauter dans le toupet de tes consoeurs qui finissaient leur quart. Qui a envie d’être au travail un samedi matin? Toi, tu es arrivée comme si tu n’avais pas envie d’être ailleurs qu’ici, pourtant il devait faire beau en ce samedi matin. Moi, je n’en sais rien de la température de cette journée, car je suis arrivée à l’hôpital vers 5h am.

Tu as fait les présentations formelles, ce qu’on vous apprend à l’école, et je savais que tu étais LA personne qui me fallait. Tu as lu mon dossier et pour être rassurante, j’imagine, tu m’as confié que tu étais maman de grands jumeaux. Je dis grands, car ce sont des adultes. Tu étais ma personne de confiance puisque tu savais tout ce qui m’attendait ou presque alors que moi, je n’en avais aucune idée. Tu étais d’un calme olympien, comme si tu avais fait ça toute ta vie; clairement, tu en avais vu d’autres avant moi! Je sentais que le lien de confiance était de plus en plus fort entre nous. 

Tu étais avec moi lorsque j’ai mis mes deux parfaits au monde. Tu es restée avec moi même quand ç’a commencé à se compliquer. Tu as massé, massé et encore massé et tu as travaillé main dans la main avec la docteure pour arrêter l’hémorragie et sauver mon utérus. Tu étais encore là quand je suis revenue à moi après ma visite non planifiée au pays des rêves. Tu m’as accompagnée au bloc alors que ton quart de travail était sur le point de se terminer et que tu avais une tonne de paperasse à remplir. 

Alors que je n’étais plus ta patiente et que tu étais sur un temps supplémentaire de soir, tu es montée me voir aux soins intensifs. La mauvaise nouvelle s’était rendue jusqu’à toi! Elles n’avaient rien pu faire pour sauver mon utérus!  Il avait été déchiré quand elles ont dû décoller mon placenta. Tu es venue prendre de mes nouvelles, me raconter une parcelle de ta vie en tant que maman de jumeaux et infirmière. Tu as versé des larmes avec moi. Tu m’as parlé d’eux, tu m’as dit que tu avais été les voir en néonat. Mes parfaits que je n’avais pas encore eu le temps de prendre et de voir plus de 5 minutes, le temps du peau à peau. Tout ce que j’ai pu voir d’eux, c’est qu’ils étaient magnifiques et parfaits. Tu m’as rassurée, m’as dit qu’ils allaient bien, qu’ils étaient aussi forts que leur maman, que je n’avais pas à m’inquiéter.

Tu as fait tout ça alors que rien ne t’y obligeait, je n’étais même plus sur l’étage d’obstétrique. Tu as fait ça avec ton coeur, tu as posé ces gestes avec toute la sincérité du monde. Tu m’as fait comprendre que pour toi ce n’était pas un travail, mais une vocation. Tu as, cette soirée-là, dépassé de ton cadre professionnel. Tu n’étais plus une infirmière en salle d’accouchement, tu étais une femme qui sympathisait avec une autre femme qui venait de perdre un morceau d’elle. Tu étais humaine, maman et infirmière à la fois. Tu as fait ce que beaucoup d’autres n’auraient probablement pas fait.

Chère infirmière qui travaillait en ce samedi matin de juin, j’espère que tu vas te reconnaître et que tu ne m’en voudras pas d’avoir oublié ton nom. Je veux que tu saches que toutes les mamans méritent une infirmière au grand coeur comme toi à leurs côtés. Tu es un pilier qui garde son calme même dans les situations les plus difficiles. On doit te l’avoir dit à plusieurs reprises, mais tu es réellement à ta place dans ton métier. Mille mercis! 

– Lisa

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12 suggestions de livres à lire pendant vos vacances

Je suis un petit rat de bibliothèque. J’ai fait des études en littérature, pour le plaisir. Ça ne me rapporte aucun salaire actuellement, mais je suis vraiment fière de mon diplôme. J’ai lu et relu tellement de livres, et il en traîne dans chacune des pièces de ma maison. J’en ai toujours un ou deux en cours de lecture, et je ne sors jamais de chez moi sans un livre dans le fond de mon sac. Cette année, je me suis donné un petit défi. Je suis tombée sur une publication Facebook qui suggérait 50 différents types de livres à lire durant une année: un ouvrage publié l’année de sa naissance, un recueil de nouvelles, un roman policier grec,  etc. J’aime bien le fait que je doive chercher un peu avant de choisir mon prochain ouvrage. Ça me sort de mes repères habituels et j’aime découvrir de nouvelles choses. 

Mon dernier livre entrait dans la catégorie Un livre avec un oiseau sur la couverture. J’ai choisi le prequel d’Hunger Games de Suzanne Collins, sorti en mai. Le livre s’intitule La balade du serpent et de l’oiseau chanteur. Je l’ai dévoré en 5 jours.  J’ai trouvé que c’était un excellent livre qui relate bien l’univers de la série. On y découvre un Snow adolescent, bien avant qu’il ne devienne président. De prime abord sympathique, on constate à la longue qu’il est narcissique et déjà dévoré par l’ambition. L’auteure fait de bons liens entre les différents livres, sans tomber dans l’excès. Bref, un livre « estampillé adolescent » vraiment easy et captivant pour une lecture de vacances! 

Crédit: Renaud-Bray

Afin de partager avec vous (et m’aider à planifier ma liste pour réussir mon défi) j’ai demandé aux TPL Moms ce qu’elles lisent en ce moment, voici leurs suggestions!

Crédit: Renaud-Bray

« J’ai commencé à lire des livres érotiques et c’est divertissant! J’aime bien et ça met du piquant dans la chambre (hihi). Personnellement, je n’ai pas aimé les livres du genre « nouvelle maman qui veut retrouver son homme et essayer des nouvelles choses au lit », c’est trop comme nos vraies vies. Je préfère les livres qui sont moins réalistes, qui font rêver et fantasmer, question de ne pas avoir l’impression que c’est ma vie, mais c’est très personnel à chacun et chacune comme préférence. J’ai bien aimé Island Fever de Helena Hunting et Les plaisirs d’hiver de Evie Hunter. »

Crédit: Archambault

« Je viens de terminer Leslie & Coco (de Marie Demers). C’est un excellent roman qui est par moments très léger et, à d’autres moments, très lourd à cause des thèmes importants qui sont touchés. Il parle d’amitié sous tous ses angles et se lit rapidement! »

Crédit: Les Éditions Hurtubise

« Je viens de terminer Dormir sans larmes de Rosa Jové et Sommeil paisible et sans pleurs d’Elizabeth Pantley, on voit mes struggles du moment. J’ai beaucoup aimé les deux livres parce que ça va dans le même sens que ce que je pense et que c’est déculpabilisant. Des lectures rassurantes pour une maman qui veut juste suivre son instinct. »

Crédit: Renaud-Bray

« J’ai aussi lu Les tranchées de Fanny Britt et c’est une lecture qui fait réfléchir sur notre regard sur la maternité/les femmes/le féminisme. Petit livre court qui se lit bien. J’ai commencé la suite Les Retranchées, mais je suis pas très très avancée dans ma lecture. »

Crédit: Amazon

« Je viens de lire La princesse des glaces de Camilla Läckberg. Une histoire qui se déroule en Scandinavie avec une très bonne intrigue qui cache bien des surprises. Un peu de romance parmi tout ça (on aime toujours ça). »

Crédit: Renaud-Bray

« Ma collègue et moi, on se prête la série After d’Anna Todd. Une histoire d’amour/haine bourrée de sexe. Le premier tome rend accroc, on se demande jusqu’où cette histoire peut se rendre. J’aime bien. Ça change le mal de place. »

Crédit: Archambault

« Je viens de finir Ce qu’on respire sur Tatouine de Jean-Christophe Réhel et c’est addictif, je ne pouvais plus arrêter. Un personnage fascinant, une écriture lancinante, une vie pleine d’échecs et de sabotages. Une maudite belle poésie aussi. »

Crédit: Renaud-Bray

« Je termine Ouvrir son coeur d’Alexie Morin. Un retour en arrière, dans les années du primaire, de l’adolescence, dans les souvenirs de honte qui nous marquent, une narratrice qui m’a fait penser à moi, une lecture vraie, une façon de mieux comprendre le TDA aussi et de mieux se comprendre soi-même. »

Crédit: Archambault

« J’ai aussi lu À go, on ralentit de Madeleine Arcand et Maxime Morin et rarement un livre m’a autant stressée. Ça donne des trucs à ajouter à sa routine, mais pas tellement pour en enlever, pour élaguer, pour viser la décroissance. Ça m’a convaincue que de vouloir ralentir toute seule, c’est vraiment difficile. Il faut ralentir en gang, collectivement. »

Crédit: Archambault

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Comment vous faites, les parents?

Non, mais pour vrai? Comment vous réussissez à vivre un peu pour vous et non pas juste pour les enfants? Jongler avec la vaisselle, la préparation des repas (DME pour bébé et celui pour papa/maman), le nettoyage des repas (surtout DME, mais aussi celui de papa/maman), le bain (le sien et le vôtre), le ménage, le lavage, sans compter plier le linge, nourrir le chien, sortir le chien, rentrer le chien, faire l’épicerie, ranger l’épicerie, les travaux autour de la maison, alouette!

Et ça, c’est sans parler des horaires avec lesquels il faut arriver à tout conjuguer! Le chum dans la construction arrive à des heures pas possible, fatigué, brûlé et qui a juste le goût de s’effoirer. Et moi, maman « en congé (oué oué) » qui a couru partout toute la journée, qui prend les périodes de sieste (quand il y en a) pour faire le ménage, rapailler un peu toute la maison pour que le chum soit au moins un peu heureux de rentrer, le bébé dans les bras en fin de journée parce qu’elle n’est plus capable de se gérer… Ouf!

Bref, maman aussi a le goût de s’effoirer le soir venu, à 19h00 quand le bébé est couché. MAIS NON! Ceci n’est qu’un mirage qui vacille au loin. Il y a encore plein de choses à faire, de la vaisselle accumulée du souper de bébé ou la dernière tasse de café en verre à paroi doublée qui ne va pas au lave-vaisselle qui traîne encore sur le comptoir, mais qui était essentielle pour survivre aux derniers miles de la journée. Il y a aussi le souper à préparer (et à manger souvent vers 21h00). Et pis après, maman et papa aimeraient ça se retrouver un peu tous les deux, mais la fatigue s’en mêle et on appréhende déjà demain. Alors, bonne nuit, merci bonsoir, on se réessayera demain….

Non, mais pour vrai les parents, vous faites comment? En thérapie, on dit aux nouveaux parents à quel point l’arrivée d’un enfant requiert un réaménagement de l’entreprise familiale/conjugale. On lit les études scientifiques qui le documentent, on le sait, théoriquement. Mais le vivre? Le ressentir? Le mettre en pratique. Ça, rien ne nous y prépare.

Vous faites comment pour arriver à trouver l’équilibre, si cette chose qu’est l’équilibre existe vraiment? Il est où votre répit? Votre moment à vous, un vrai de vrai? Il y a de ces moments où je me dis que la prochaine fois que je pourrai réellement n’être qu’avec moi-même, c’est quand ils auront 20 ans, seront partis en appartement et que finalement, je regretterai ces moments de tourbillon incessant. Mais ça me fait paniquer. Est-ce que c’est moi qui a oublié de prendre une quantité suffisante de don de soi en sortant de l’unité des naissances? Ou encore, qui a oublié de laisser sortir mon égoïsme en même temps que le placenta lors de l’accouchement?

Sérieux, les parents, vous faites comment? Et donnez-moi vos trucs pour vrai, parce que là, maman commence à être essoufflée.

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La maternité et toutes ses contradictions

Aussi merveilleuse et gratifiante soit elle, la maternité comporte aussi son lot de dualités. C’est comme s’il n’y a jamais d’endroit qui soit vraiment confortable ou idéal. Toujours dans le passé ou à appréhender le futur. Jamais trop trop ici entre mes quatre murs à profiter de ces instants (un jour regrettés). Toujours en train de valser entre l’intense besoin que mon enfant s’endorme pour me retrouver et la culpabilité d’avoir voulu trop vite le déposer et de maintenant m’ennuyer.

Être heureuse qu’il dorme enfin, mais sortir mon iPhone pour regarder des photos de lui. De toujours osciller entre avoir confiance en mon instinct de maman et soudainement douter de chacune des fois où je lève un doigt. Vouloir arrêter le temps parce que ça défile trop vite et, à d’autres moments, souhaiter que mon bébé ait atteint ses 25 ans pour me retrouver avec moi-même. Parfois regretter ma vie d’avant et la seconde suivante (l’âme remplie de culpabilité), me rappeler à quel point je suis choyée que mon enfant soit né et en pleine santé. C’est vouloir se coucher tard pour en profiter avec papa ou les amis, mais s’en vouloir le lendemain pour ce dernier martini.

La maternité, pour moi, c’est aussi avoir peur d’être jugée, mais ne pas pouvoir m’empêcher de parfois juger quand même. C’est vouloir être parfaite alors qu’aspirer à un tel objectif, c’est filer tout droit vers la dépression, la détresse. C’est d’être forte dans mes faiblesses, patiente dans mon irritabilité, solide dans ma fragilité, avoir l’air cohérente quand je me sens désorganisée, bienveillante envers mes trop grandes attentes. C’est vouloir offrir à mon enfant un modèle de confiance en soi et de beauté positive, mais me trouver pas mal bof avec ce ventre mou et cette petite porte par laquelle ma fille est arrivée sous mon nombril.

C’est aspirer à être douce envers moi-même alors que d’un autre côté, ma tête me crie que je n’en fais pas assez. Vouloir une maison propre, mais à la première seconde de temps libre, m’échouer sur le divan telle une épave pour faire défiler les dernières actualités de mes réseaux sociaux. Écouter mon coeur et contredire ma raison ou vice-versa.

Une autre des dualités de la maternité, possiblement la plus difficile pour moi, c’est de rester une bonne amoureuse, désirée/désireuse, mais que finalement, quand vient 21h, tout se met en veilleuse. C’est vouloir exceller dans tout, tout le temps, mais avoir le sentiment d’échouer lamentablement.

La maternité, c’est probablement la plus belle chose que j’aurai vécue, mais assurément la plus difficile aussi. Probablement qu’une fois que j’aurai accepté toutes ces dualités, je pourrai mieux cheminer dans toutes les contradictions de ma parentalité.

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Vivre le deuil d’une fausse couche en pleine pandémie

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Plusieurs semaines ont passés déjà depuis lundi 2 mars 2020. C’était près de deux semaines avant le confinement. Confinement qui a duré près de 3 mois avant les premiers signes de déconfinement graduel. Trois mois où j’aurais eu besoin de ma famille, de mes amies, de sortir boire, d’aller au spa… Un moment où j’avais besoin de me sentir vivante. J’étais prise avec moi-même, la gestion du télétravail, un chum qui a un emploi dans un service essentiel et un bébé de 14-15-16 mois à la maison. J’imagine que le temps va effacer ces images, ces douleurs et ces souvenirs créés cette journée du 2 mars dernier. Alors, pendant que les souvenirs y sont toujours, je me suis dit que de prendre le temps de mettre les mots sur papier, ça aiderait sûrement à mettre un baume sur cette petite cicatrice.

Lundi matin, 2 mars. 6h30 am

Les doux sons des gazouillis/syllabes/mots qui ne sont pas des mots de mon petit de 14 mois nous réveillent. Mon chum va le voir. Je me réveille tranquillement et reste couchée dans notre petit cocon. J’ai mal au ventre. J’ai des petites crampes de « Ah, je vais être menstruée ». Comme si à mon agenda, c’était mon alarme qui m’annonçait l’événement « Tes menstruations vont commencer ». Mais à mon agenda, le seul événement qu’il y avait, c’était celui de mon échographie de 12 semaines et 5 jours, planifié pour le lendemain matin, mardi le 3 mars 2020 à 8h00. Alors, vous faites 1 + 1 j’imagine.

Je me lève et je vais à la salle de bain. Je saigne un peu, juste un tout petit peu. En fait, juste quand je m’essuie après avoir fait pipi. Donc, rien d’inquiétant. Puisque c’est ma deuxième grossesse, je connais les signes que je dois surveiller. Je ne remplis pas de serviette hygiénique en 1 heure. J’en parle avec mon chum, il s’inquiète un peu et me dit qu’on devrait laisser un message vocal à notre sage femme de suivi, juste pour être certain que tout est okay. Je ne considère pas que c’est une urgence. De petits maux de ventre et à peine de sang. Je laisse donc un message vocal. Je prends mes choses et quitte pour aller au travail.

Mon chum reste à la maison, avec bébé parce que bébé a une pneumonie et papa la grippe. La vraie. Testé positif à l’influenza. Arrivée au travail, il est 8h15. La sage femme me rappelle vers 9h00. Elle m’explique qu’elle préfère que j’aille à l’urgence voir un.e gynécologue puisque même si mon échographie est le lendemain matin, celle-ci sera faite par un.e technicien.ne. J’ai toujours des crampes qui ne passent pas, mais rien de plus. Je dis donc à ma sage femme que je compte aller à l’urgence vers l’heure du dîner.

9h45, je suis toujours au bureau et je sens que je dois aller aux toilettes, qu’il y a quelque chose qui descend. Je perds un caillot dans la toilette. C’est mon signal d’alarme. Je comprends que je suis certainement en train de faire une fausse couche, que je perds le bébé. J’essaye de rationaliser la situation en me disant que si je fais une fausse couche, il n’y a rien qu’ils.elles puissent faire à l’urgence pour malheureusement arrêter le travail. Sûrement un super mécanisme de défense, parce que si je tombais dans l’émotion à ce moment-là, je ne serais pas capable de me relever.

Je prends mon sac à dos et mon laptop, en me disant que j’allais pouvoir répondre à des courriels et faire des suivis dans la salle d’attente. J’ai trop souvent entendu des histoires d’horreur de fausses couches dans les toilettes de la salle d’attente des urgences. Alors, j’ai pensé que j’attendrais longtemps. Je conduis. Je suis seule. Une collègue m’a offert de m’accompagner. Je préférais être seule. Comme ça, si je n’arrivais pas à être forte, personne ne le verrait.

Alors, je conduis. Je suis seule. J’appelle une de mes soeurs pour qu’elle me rejoigne. Je décide d’aller à l’hôpital le plus près de ma maison, même si ce n’est pas le plus près de mon travail. Why? Je ne sais pas. Je décide d’aller à l’hôpital Sacré-Coeur.

Je roule sur le boulevard Gouin et les larmes coulent silencieusement sur mes joues. Je sens que je perds du sang, beaucoup, mais je n’ai aucune idée d’à quel point. Je pose ma main proche de mes jambes et j’ai du sang sur ma main. 10h15, j’arrive à l’urgence où il y a environ une vingtaine de places de stationnements. Une voiture devant moi entre et prend la dernière place. Je reste là. Je suis figée devant la barre blanche qui m’offrait un ticket de stationnement. L’homme qui a choisi la dernière place regarde son cellulaire.

Je le regarde. J’attends. Je me dis, peut-être me verra-t-il? Peut-être verra-t-il la détresse dans mes yeux. Il lève la tête dans ma direction. Il me regarde et fait signe de reculer, qu’il ne reste plus de place. Je pleure. Je me dis, je vais aller stationner dans une petite rue, malgré la complexité de trouver un stationnement à Montréal.

Je décide d’aller dans le stationnement central de l’hôpital. Je me dis qu’en arrivant par l’entrée principale, il y aura certainement des agents de sécurité et je pourrai demander de l’aide. Je ne trouve pas de place. Je tourne en rond. Je saigne. Je pleure. Je suis en train de perdre mon bébé. Ma soeur m’appelle. J’ai à peine le temps de lui dire de passer chez moi, que j’aurai besoin d’une serviette et des vêtements de rechange, que je trouve enfin une place pour ma voiture. Je sais que dès le moment où je me lèverai, je ne pourrai plus me rasseoir. Je prends une grande respiration.

J’ouvre la porte, je sors de la voiture. Je sens que tout coule et tombe dans mes pantalons. Il y a une flaque de sang à côté de la voiture et sur le banc. C’était une douche de sang. Je me demande si j’enlève mes pantalons dans le stationnement, drette là. Pour enlever tout ce que j’ai sur moi. Je pleure et je ne sais pas quoi faire. Il y a des gens qui passent. Mais c’est tellement une image forte, et il y a tellement de sang, que j’essaye de ne pas attirer l’attention.

Je prends sur moi, prends mon sac à dos et mon laptop (très important pour continuer à travailler) et je marche pour me diriger à l’urgence. Je marche en pingouin et je pleure. Pas en silence. Je pleure comme une petite gamine perdue. Il y a beaucoup de monde et aucun agent de sécurité à l’entrée. Personne ne me demande si je suis correcte. Après avoir longuement (dans ce contexte) marché pour trouver l’urgence, je vois des indications sur une porte. Je dois descendre un étage par les escaliers et continuer dans un long corridor et j’y serai.

Il y a beaucoup de gens dans la salle d’attente générale de l’urgence et environ 4 personnes sur les bancs rouges qui attendent pour le triage. Je vais à l’ordinateur prendre mon numéro, toujours en pleurant. Un homme vient me voir, réalise l’état dans lequel je suis et met fait entrer immédiatement dans une cabine de triage. J’ai eu le temps de dire « Je ne peux pas m’asseoir, je suis enceinte de 12 semaines et 4 jours et je fais une fausse couche. C’est dans mon pantalon » et l’infirmière a pris le téléphone, m’a amenée dans une salle d’examen et le médecin était déjà présent pour me prendre en charge. J’y ai perdu ma veste, mes pantalons, mes sous-vêtements et mes bottes. Tout était irrécupérable.

Voilà. On peut s’imaginer la suite. J’avais perdu le foetus, mon bébé. Il n’y avait plus rien dans mon ventre. « C’est la vie, ce sont des choses qui arrivent »; le genre de phrases que des gens nous disent pour nous consoler. Ehlala. Mes enfants n’auront jamais 20 mois de différence, comme on avait pensé…

Mais bon, je me réconforte quand je vois mon petit bonhomme, ce petit et si bel humain. Je ne suis pas seule. Mais dans un contexte de confinement, j’aurais eu besoin de sortir après avoir vécu ça. Plus que jamais. Je me serais « gelée » à voir du monde et en m’occupant. La réalité, c’est qu’au cours des derniers mois, je n’ai pour seuls amis que mon fils et mon chum et pour m’occuper, que ma famille, mon 35h de télétravail, une routine, 4 murs et beaucoup d’émotions sur les épaules.

À toutes ces femmes qui ont vécu une fausse couche, à 5 ou 16 semaines, je vous envoie tout mon amour.

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Josélito Michaud anime une série balado sur la vie après la pandémie

La vie après le confinement – qui commence à se tracer doucement alors que les mesures s’assouplissent et que les commerces locaux rouvrent leurs portes – comporte son lot d’incertitudes. Après tout, personne n’a de boule de cristal dans laquelle lire le futur (ça serait bien en ce moment, non?). Tout ce que nous pouvons faire pour le moment, c’est de respecter les consignes afin d’éviter le plus possible une deuxième vague… et discuter ensemble pour se confier nos craintes et s’entraider. C’est dans cet esprit qu’une nouvelle série balado animée par Josélito Michaud vient d’être lancée: Et après… ?

Crédit: Et après… ? / QUB radio

Dans le balado Et après… ? disponible via QUB radio, l’animateur échangera en compagnie de différents invités des milieux culturel et politique du Québec. Au fil des épisodes, nous entendrons donc 10 hommes et 10 femmes discuter des enjeux liés à la vie après la pandémie; ces personnalités publiques en profiteront d’ailleurs pour lancer leurs hypothèses et refaire le monde une discussion à la fois pour tenter de comprendre ce qui changera dans un futur très proche.

Réputé pour son ouverture et sa bienveillance lors des entrevues, Josélito Michaud est la personne tout indiquée pour alimenter ces discussions qui s’annoncent très intéressantes. Voici quelques questions qui seront abordées:

  • Quelles seront les véritables séquelles d’un tel événement dans nos vies?
  • Allons-nous revoir nos objectifs de vie?
  • Y a-t-il des leçons à tirer de cette pandémie?
  • Que restera-t-il du passage de ce virus? Des apprentissages à comprendre? Des choses à revoir pour éviter une autre catastrophe semblable?

Les deux premiers épisodes de la série balado sont disponibles en ligne dès maintenant et on y retrouve l’auteur-compositeur-interprète Daniel Bélanger ainsi que l’auteure Kim Thuy. Au cours des prochains épisodes, nous aurons le plaisir d’entendre Pauline Marois, Nicole Bordeleau, l’animateur Ricardo Larrivée, le politicien Denis Coderre, la scénariste Danielle Trottier, Grégory Charles, la scénariste Michèle Allen ainsi que Dr Jean-François Chicoine.

Allez-vous changer le monde avec les invités?

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Quelques trucs pour se préparer au quatrième trimestre de la grossesse

Il y a quelques semaines, je mentionnais dans un autre article que je n’étais personnellement pas prête au quatrième trimestre de la grossesse. Ce nouvel article vise à donner quelques trucs aux futures mamans pour mieux traverser ce dernier trimestre, mais aussi à mettre en lumière certains éléments que chaque femme peut vivre après son accouchement. Évidemment, chaque maman vit ce moment à sa façon, et une multitude de facteurs peuvent influencer la suite des choses. Voici tout de même quelques faits concrets dont j’aurais aimé qu’on me parle, et des conseils que je donnerais à la moi d’il y a quelques mois :

  • Pendant un moment, tu ne reconnaîtras plus ton corps. Je ne parle pas ici du mou de ventre. Je parle des maux de dos causés par les poussées et par l’inertie des premiers jours, des crampes causées par la contraction de l’utérus, de ton intestin qui doit retrouver sa place et qui ne sait plus trop comment fonctionner et, évidemment, de la fatigue qui paralyse ton cerveau et de ton intimité traumatisée par ce qui vient de se passer. Mon conseil : Prépare-toi au pire; il vaut mieux en savoir trop que pas assez. Renseigne-toi sur les moyens de soulager tes inconforts. Que ce soit par la médication, les bains de siège, les compresses d’hamamélis ou les couches pour adultes, essaye de te faire une tête sur tes différentes options. Il existe des tonnes de vidéos sur YouTube à propos du post-partum.
  • Accepte le fait que tes vêtements d’avant devront sans doute patienter quelques mois encore dans les boîtes. Mon conseil : Achète-toi du beau mou pour tes premières semaines à la maison. Tu n’auras peut-être pas envie de porter tes vêtements de maternité dont tu as déjà abusé ces derniers mois. Tu voudras plus que tout être confortable. Prends une ou deux tailles (ou trois!) de plus que normalement; il n’y a rien dont tu as moins besoin que d’un élastique de pyjama qui compresse ton ventre.
  • Les heures s’écouleront tout à coup très différemment. Tu auras l’impression de passer des heures à ne rien faire, mais tu n’auras rien le temps de faire en même temps. Mon conseil : Ce n’est pas grave si le lavage attend une journée de plus ou si vous commandez du resto pour souper trois fois dans la même semaine. Les choses finiront par se placer, et tu auras éventuellement l’énergie pour accomplir les tâches ménagères (qui deviendront d’ailleurs tout à coup plus distrayantes à faire).
  • Ne fais pas ta tough. Tu viens de vivre une épreuve physique inégalée, tu n’as sans doute pas dormi plus de 2h de suite depuis quelques jours et tu ne te comprends plus. Il est normal d’avoir besoin d’aide. Mon conseil : Que ce soit pour le ménage, les repas ou pour prendre une douche bien chaude, ne refuse jamais un coup de main. Même si tu sens que tu n’en as pas besoin pour l’instant, mets ton orgueil de côté. Il ne faut jamais sous-estimer le pouvoir d’une power nap!
  • Même si tu aimes ton enfant plus que tout au monde, tu as le droit d’être découragée par la maternité. Tu te demanderas ce qui vous a pris de vous embarquer là-dedans, et c’est tout à fait normal. Mon conseil : N’hésite pas à avouer que tu es dépassée par les événements. Ne garde pas tes sentiments ou tes inquiétudes pour toi, et parles-en à une personne de confiance. Essaye aussi de ne pas tomber dans la spirale infernale de la culpabilité.

Avec le recul, il y a des tonnes de choses que je ferais différemment par rapport à mon quatrième trimestre. Si je n’avais qu’un seul conseil à donner à la moi de 2019, ce serait celui-ci : rappelle-toi que tout est une phase, et que tout passe.

Et vous, quel conseil donneriez-vous à une nouvelle maman?

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Comment j’ai concilié entraînement et maternité

Une de mes craintes en tombant enceinte était de ne plus pouvoir bouger comme je le faisais. On entend souvent que la grossesse nous donne mille et un maux. Heureusement, j’ai eu une grossesse sans histoire qui m’a permis de m’entraîner tout le long des 40 semaines (et plus!) Ensuite, j’ai vite repris l’entraînement à la suite de mon accouchement qui s’est déroulé sans complication. Je réalise aujourd’hui que l’entraînement pré et postnatal m’a apporté beaucoup plus que la santé physique.

Au cours de ma grossesse, je me suis inscrite à un cours de mise en forme prénatale pour avoir de meilleurs outils pour m’entraîner avec petit bébé dans mon ventre. Il existe beaucoup de centres adaptés aux femmes enceintes et aux nouvelles mamans. C’est génial de pouvoir avoir des conseils personnalisés à notre condition et nos ressentis. L’entraînement me faisait un bien fou. Ça diminuait mon stress de future maman et m’aidait à bien dormir. J’ai été en forme jusqu’à la fin! La veille de mon accouchement, je me suis entraînée et j’ai marché 5 km, à plus de 40 semaines en plein mois d’août! 

Aussi, ces centres offrent une multitude d’autres services pour la grande aventure de la maternité. Dans mon expérience, j’ai assisté à des conférences sur divers sujets, j’ai pris des photos professionnelles pour immortaliser mon allaitement et j’ai eu accès à de nombreux professionnels sur place. La plupart de ces établissements possèdent un espace café qui amène une ambiance chaleureuse, propice aux discussions entre nouvelles mamans.

En postnatal, j’y suis retournée 3-4 semaines après la naissance de mon fils. L’entraîneuse nous a accompagnées en douceur dans la rééducation périnéale avec un programme en quatre étapes. Nous avons d’abord renforcé notre core, avant de reprendre l’entraînement sans impact pour finalement intégrer des impacts selon notre rythme.

Les rendez-vous hebdomadaires m’ont permis de prendre mes aises pour les premières sorties avec bébé. Aucune peur du jugement si bébé pleure, si on a besoin d’allaiter ou si la couche déborde; on est tous dans le même bateau! Ça m’a réellement permis de prendre de la confiance dans mon rôle de maman hors de la maison. 

J’ai aussi eu l’opportunité de rencontrer des mamans qui vivaient exactement les mêmes étapes que moi à ce moment-là. Ça m’a aidée à me sentir moins seule et certaines sont même devenues de nouvelles amies! Maintenant, on se fait des petites rencontres avec les bébés qui peuvent jouer ensemble et on se tient au courant des développements de chacun. Je sais qu’elles peuvent être à l’écoute pour n’importe laquelle de mes inquiétudes. 

Au final, l’entraînement m’a apporté de nombreux bienfaits qui ont grandement facilité mon équilibre physique et mental tout au long de ma maternité.

Quels sont les bienfaits de l’entraînement pour vous?

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