À mon deuxième enfant, j’ai accouché d’un beau gros bébé de 9 lbs. Une belle petite fille aux cheveux blonds et aux joues roses. Déjà, à l’hôpital, elle prenait le sein comme une championne mais, pour une raison qui nous échappait, à notre sortie, elle avait perdu plus de 500g et à une semaine de vie, elle ne pesait plus que 7 lbs 2 oz. Je me souviens qu’elle pleurait sans arrêt et pour se consoler, elle tétait, puis pleurait encore. Elle finissait toujours par vomir en jet, une quantité impressionnante de lait. C’est complètement épuisée qu’elle tombait endormie alors qu’on changeait son pyjama détrempé pour la énième fois de la journée.
Pour moi, ça ne faisait aucun doute, rien de tout ça n’était normal. Mon bébé avait deux toutes petites semaines de vie et déjà, elle semblait tellement souffrir. Elle ne faisait que pleurer et vomir et dormir ne semblait plus être une option. Papa avait repris le travail et je n’avais qu’une seule envie; qu’il rentre pour prendre la relève.
C’est d’ailleurs en pleurant que j’ai demandé de l’aide au CLSC de ma région. Le lendemain, je recevais la visite d’une infirmière et d’une nutritionniste. Sans l’ombre d’un doute, ma fille était allergique à des choses que je mangeais et qui passaient dans mon lait. Je ne savais alors pas dans quel casse-tête je me lançais, mais j’ai plongé, je n’avais pas d’autre choix. J’ai d’abord dû retirer de mon alimentation ce qui pouvait être susceptible de causer des vomissements et diarrhées à mon bébé. Parce que oui, les diarrhées sont arrivées en force, tel un tsunami. Je n’ai jamais autant lavé de couches et de pyjamas qu’à cette époque!
Je crois que j’ai réalisé la distance qu’il y avait entre les gens que j’aime le plus au monde (hormis mes enfants et mon mari) quand j’ai reçu le courriel qui disait que notre voyage en France était annulé. J’ai pris 3 ans avant de décider de prendre des vacances en France parce que j’avais peur que ce soit trop dur à nouveau de quitter mes proches quand on allait repartir.
Depuis que l’on a pris nos billets d’avion, j’oscillais entre le « ouf, ça va être intense pendant 6 semaines pour nous qui sommes si tranquilles ici » et les papillons dans le ventre à l’idée de présenter ma fille à ses arrière-grands-mères, à ma soeur et à mes amis. Mes deux gars avaient tellement hâte et je m’y voyais déjà, les doigts de pied en éventail sur la plage.
Après 4 mois avec 3 enfants à temps plein à la maison, 3 repas par jour et 10 collations à préparer, j’allais enfin voir la mer et puis, surtout, voir ma mère. La nouvelle m’a écrasée et j’ai passé la journée à pleurer; mon voyage est annulé. Je suis triste et j’ai envie de rentrer. Jamais en déménageant ici je n’ai envisagé qu’on me conseillerait un jour fortement de ne pas aller en France si mon voyage n’est pas considéré comme essentiel (et essentiel selon le gouvernement, pas selon moi, on s’entend).
Au-delà de la peine, j’avais aussi besoin d’air et ce voyage était ma bouffée d’air frais anticipée. J’aime mes enfants plus que tout, mais j’avais envie que mamie prenne le relais juste une nuit ou deux. J’ai envie de voir des gens, d’être collés dans une file d’attente de restaurant, j’ai envie de parler, rire, échanger. Et mes enfants aussi commencent lourdement à s’ennuyer parce que oui, c’est le fun le jardin, la piscine, les voisins; mais trois mois plus tard, ça commence à faire lourd de ne pas voir autre chose, d’autres gens.
Blâmez-moi de me plaindre avec ma cour et ma piscine si vous voulez, mais j’en ai marre. Pourtant, on a bien vécu le confinement; le déconfinement progressif est moins bien toléré, on dirait. Je ne remercierai jamais assez ma voisine d’être là pour nous; sans eux, à ce stade, je doute fort de ce que serait mon état mental. Au moins, mes enfants, du haut de leur 6 et 7 ans, sont venus me consoler quand j’ai su qu’on ne partait pas, prônant qu’on allait aller aux glissades d’eau avec papa à la place. J’aime qu’ils voient le positif dans la situation; ils ont raison, nous allons profiter du Québec cet été à la place!
J’espère juste qu’il sera possible de profiter pleinement de ce voyage l’an prochain, que ma grand-mère, que j’ai pris la décision de ne pas rentrer voir avant, sera encore là et que la pandémie sera derrière nous. À mes proches qui me liront et à mes amis avec qui je comptais passer le plus clair de mon temps cet été, j’ai tellement hâte de vous voir (l’an prochain?).
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Depuis le début de la pandémie, j’ai très peu écrit. Je ne me sens pas toujours bien, alors je n’avais pas envie de rajouter du négatif sur une situation déjà difficile. Mais, depuis l’annonce de la fermeture du secondaire jusqu’en septembre, je suis triste et en colère. Il y a plusieurs oubliés dans cette grande crise. De la manière dont on la vit à la maison, je trouve que les ados sont assez hauts sur cette liste. Ma fille attendait fébrilement l’annonce d’une réouverture des écoles. Septembre, ç’a été difficile à avaler. Autant d’être à la maison la rassurait au début, autant je la sens pleine de stress et d’ennui, ne sachant pas comment verbaliser, canaliser et évacuer toutes ces émotions.
Ma fille est enfant unique: enfermée avec ses deux parents pour seuls compagnons alors qu’elle a l’âge de commencer à se détacher de nous. Ses amis lui manquent, et comme ils vivent tous dans des quartiers éloignés, c’est difficile de se rejoindre au parc. Reprendre une routine et voir quotidiennement des visages autrement que sur un écran lui aurait fait du bien. Je m’inquiète un peu pour elle, je la sens fragile. De plus, je me sens impuissante à l’aider.
Je comprends les raisons qui ont mené à une telle décision. Mais, je suis quand même désabusée et en colère. Certes, nos ados sont autonomes. Ils savent l’importance de la distanciation sociale. Mais ça ne veut pas dire qu’ils n’ont pas besoin de socialiser un tout petit peu! Je me demande si on peut vraiment espérer que de leur demander de passer six mois enfermés chez eux n’aura aucune répercussion à long terme. Et puis, entre nous, si ma fille était née cinq semaines plus tard, elle ne serait pas mise dans cette catégorie « capable de s’éduquer seul.e à la maison ». Le passage au secondaire ne s’est pas fait sans heurts, elle a encore des croûtes à manger. Et pourtant, je ne remets pas du tout en doute son autonomie. C’est normal, à 12 ans, de ne pas avoir l’autonomie académique d’un collégien. Aux yeux de notre système, je suis bonne pour retourner faire tourner l’économie pendant qu’elle évolue seule à la maison pour terminer ses études; c’est ça la solution qui nous est proposée pour le moment.
En ce moment, je me sens prise au dépourvu et fatiguée. Je travaille de la maison pour pouvoir aider ma fille, mais ce n’est pas suffisant. La charge de travail et son manque d’expérience font que je dois constamment la surveiller et l’enligner. Je me sens souvent à côté de la track, incapable de tout faire avec l’attention nécessaire. L’éducation de ma fille est ma priorité des prochaines semaines. Mais je retire aussi un salaire qui doit être mérité. Ces dernières jours, j’ai seulement éteint des feux. J’excelle un peu trop dans l’art de remettre à plus tard: je sème un champs de bombes à retardement.
Quand on me dit que je n’ai qu’un enfant, quelque chose bout en moi. Ces derniers jours, je me suis sentie une mère indigne parce que je demande à ma fille d’attendre que je fasse mon travail. Je me suis sentie impatiente parce qu’elle n’avait pas fait le bon devoir et que l’échéance était passée. Je me suis sentie une employée non productive en voyant la quantité phénoménale de drapeaux rouges sur ma liste de courriels. Mon chien n’a pas pris de marche depuis longtemps, mon chum accomplit seul presque toutes les tâches qu’on se partage habituellement et je me sens coupable de m’évader pour une soirée.
Puis, on m’a dit une chose qui m’a fait du bien. Ce n’est pas difficile parce que je suis une mauvaise mère ou une mauvaise gestionnaire. C’est difficile parce que c’est difficile. Point.
C’est difficile parce que je voudrais que mon enfant vive tout ça le plus sereinement possible. C’est difficile parce que j’aimerais avoir toutes les aptitudes pour l’aider, mais que je n’ai jamais brillé en maths. C’est difficile de travailler à distance, parce que mon attention est constamment appelée ailleurs. C’est difficile parce qu’on me demande de porter plusieurs chapeaux en même temps, donc certains n’ont pas été faits pour ma tête. C’est difficile, parce qu’il n’y a que 24 heures dans une journée et que la liste des choses à faire est longue.
À tous les parents qui l’ont dur ces temps-ci, j’aimerais leur dire que je les comprends. Mille fois plutôt qu’une.
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Pour les journées où l’inspiration à organiser des activités manque, on a trouvé deux super initiatives qu’on veut absolument vous présenter!
L’entreprise HP a collaboré avec plusieurs partenaires comme Crayola et Canva afin de produire plus d’une centaine d’activités imprimables gratuites en tout genre. Disponibles en ligne, les activités incluent notamment des fiches de travail, des pages à colorier, des casse-têtes et autres projets amusants. On voulait aussi souligner le fait que l’entreprise a collaboré avec un artiste québécois, Pierre Girard, pour créer des illustrations à colorier. Toutes les activités sont disponibles juste ici.
Une autre belle découverte qu’on a faite, c’est le cahier à colorier de la galerie d’art en ligne Gallea. Les entrepreneurs derrière la galerie québécoise ont lancé un cahier regroupant des illustrations de paysages québécois faites par des artistes d’ici. En tout, 23 artistes ont collaboré au projet!
Le cahier est téléchargeable gratuitement juste ici.
Quelles belles idées!
TPL Moms +
Avez-vous vu les nouveaux crayons que Crayola veut lancer prochainement? On vous en parle dans l’article ici.
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En tant que mère, j’essaie d’inculquer des bonnes valeurs à mes filles. L’une d’entre elles est le respect. Le respect de soi et des autres fait donc partie de l’éducation féministe que je leur donne. Je veux que mes filles puissent être et faire ce qu’elles désirent vraiment dans la vie. Je respecte leur façon d’être et de penser, même lorsqu’elles sont différentes des miennes, parce qu’elles sont des êtres uniques, comme tous les êtres humains sur Terre.
Mes filles correspondent assez bien au stéréotype de la fille très girly. Elles aiment les robes, le rose, les histoires de princesses, etc. Parfois, certaines personnes ne comprennent pas pourquoi je permets à mes filles d’êtres girly alors qu’on connaît mes idéologies féministes. Ça doit surprendre d’autant plus parce que de mon côté, je ne suis vraiment pas girly: je ne porte pas de maquillage ni de vernis à ongles et encore moins des talons hauts.
Même si je dis que mes filles sont « girly », qu’elles correspondent assez bien à l’idée qu’on se fait de ce qui est « féminin » encore de nos jours, de mon côté, j’essaie de ne pas genrer les jeux, les histoires et les vêtements. La réalité, toutefois, est que nous vivons dans une société qui adore tout genrer. Mes filles sont donc en contact avec d’autres enfants qui ont des parents qui pensent différemment de moi et qui ont des valeurs différentes. Alors, que dois-je faire? Interdire à mes filles de regarder les mêmes émissions que leurs amies? Leur interdire de porter la robe qui est à la mode et que la plupart des filles de la classe de mon enfant portent? Jamais je ne vais interdire à mes filles de porter une robe, si c’est ce qu’elles ont envie de porter parce que dire à une fille comment elle doit s’habiller (ou pas), ce n’est pas féministe. Je veux que mes filles fassent leurs propres choix.
Par conséquent, si je veux être authentique avec mes valeurs féministes, je me dois d’accepter leur côté girly. Par contre, je peux faire de l’éducation avec elle. Je peux leur dire que le rose, ce n’est pas juste pour les filles. Je peux leur montrer des films avec des superhéroïnes. Je peux pointer certains comportements qui étaient sexistes ou inappropriés dans une histoire de princesse, par exemple.
Mes filles ne sont pas tomboy, mais elles ne se gênent pas pour jouer aux pirates ou se salir dans la boue pour chercher des vers de terre. Mes filles savent qu’un garçon peut aimer jouer aux poupées. Elles savent qu’elles sont libres d’être et de faire ce que leur coeur leur dit, tout en respectant les autres, bien sûr. J’enseigne à mes filles qu’elles auront le droit d’étudier ce qu’elles voudront et elles pourront faire le métier qu’elles voudront. Elles savent aussi qu’elles ne seront pas obligées d’être en couple avec une personne (noter que je dis « personne » pour ne pas leur imposer d’orientation sexuelle). Elles savent qu’elles ne seront pas obligées de se marier ni d’avoir des enfants. Si elles se marient et/ou ont des enfants, c’est parce qu’elles le désireront. C’est ça, être féministe.
Avez-vous aussi des filles girly et féministes?
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Afin d’aider les familles à se détendre et passer de bons moments ensemble, deux créatives jeunes femmes ont conçu et lancé un jeu inspiré du classique Serpents & échelles, en lui donnant une petite twist humoristique.
Découvrez Covid & échelles, le jeu de société québécois qui fait rimer déconfinement et amusement!??????? Pendant le…
Posted by Covid & échelles on Thursday, June 4, 2020
Covid et échelles a été conçu par l’autrice Zoé Boudreau et l’illustratrice Chloé Baillargeon. On peut y jouer de 2 à 4 joueurs et l’âge recommandé est de 5 ans et plus. Le jeu propose un parcours à obstacles amusant, à prendre au deuxième degré! Selon Zoé Boudreau, le jeu lui « [permet] de faire le point sur les événements et de les transposer dans un contexte ludique à la portée de mes enfants. Ce n’était pas pour moi une manière de minimiser la gravité de la crise, mais plutôt un moyen d’en prendre une distance pour mieux la traverser. »
Le jeu peut être téléchargé, imprimé et assemblé chez soi en quelques clics seulement. L’ensemble prêt-à-jouer, au coût de 9,95$ comprend les règles du jeu, quatre pions, un dé et la planche de jeu en format PDF à imprimer de chez soi. Il y a trois versions culturellement adaptées à selon les événements marquants qui se sont déroulés durant la période. Il y a une version québécoise, une version française et une version américaine du jeu.
Le jeu de société Covid & échelles peut être téléchargé, imprimé et assemblé chez soi. L’ensemble du jeu prêt-à-jouer comprend les règles du jeu, quatre pions, un dé et la planche du jeu, le tout en PDF à imprimer depuis le confort de votre demeure. La moitié des profits iront à l’organisation non gouvernementale NOW, qui a pour but de soutenir et défendre les droits des minorités opprimées à travers le monde.
Covid & échelles est réalisé en trois versions culturellement adaptées : québécoise, française et américaine (anglais). Il est disponible en ligne dès maintenant au prix de 9,95 $ (CAD). À noter que 50 % des profits sont reversés à NOW, une organisation non gouvernementale franco-québécoise qui a pour but de soutenir et de défendre les droits des minorités opprimées à travers le monde.
Pour en savoir plus sur le jeu, cliquez ici.
Nous ne sommes pas payées pour vous parler de ce jeu,
on aime simplement vous partager nos belles découvertes !
Quand un bébé arrive au sein de notre entourage, souvent, ils se multiplient assez rapidement! Et si nous n’avons pas côtoyé beaucoup d’enfants avant ça, c’est difficile de s’y retrouver pour trouver une idée cadeau qui fera plaisir et surtout, sera utile! C’est le fun de recevoir des pyjamas trop cute, mais il y a bien d’autres choses qui peuvent être utiles dans les premiers mois du petit humain. Voici donc quelques suggestions de cadeaux pour bébé 0-6 mois qui peuvent faire changement et faire découvrir quelques entreprises d’ici!
Pantoufles de Bébé-O-Chaud
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Une des choses que j’ai apprises en tant que maman; c’est assez difficile de faire tenir quelque chose dans les petits pieds de bébé. Les pantoufles de Bébé-O-Chaud ont tout changé ici! Parfait pour les saisons froides.
Chapeau ajustable Jan & Jul
Un chapeau qui s’ajuste à la tête, protège du soleil et est très mignon! Ça donne un look d’aventurier à mon fils. Il arrive parfois à l’enlever, mais il doit travailler très fort!
Rondelles pour photos des mois-niversaires d’Adam et Mila
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Pour faire, ou plutôt, pour essayer de faire comme Pinterest! En plus, pas de danger que bébé prenne une bouchée du carton! Ces pastilles en bois compléteront à merveille vos précieux souvenirs.
Une veilleuse portative BBLüv
On n’y pense pas souvent, mais la veilleuse portative peut facilement devenir un must! Dans la chambre à coucher des parents quand bébé dort tout près ou bien lors des dodos à l’extérieur, une veilleuse qui se déplace facilement, c’est super pratique!
Carnet de vaccination personnalisé Sauge & Co
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Maintenant disponible | Now available #carnetsante #carnetpasseport www.saugeco.com
Lunatique comme je suis, c’est un objet dont je ne pourrais me passer! Tout ce qui concerne la santé de bébé est rangé dans ce carnet qu’on laisse toujours dans le sac à couches : carte d’assurance maladie, carte d’hôpital, carnet de vaccination, prescriptions, etc.
Des livres et des livres!
C’est si important de donner le goût de la lecture à nos enfants et on peut commencer quand ils sont très jeunes! De prendre le moment de lui lire un livre est un beau rituel pour le calmer avant le dodo. Pour commencer, j’aime particulièrement les livres que bébé peut explorer par lui-même. Donc, avec des textures, des sons ou des rabats.
J’espère que ces idées vous inspireront!
Avez-vous d’autres suggestions de cadeaux originales pour les bébés 0-6 mois?
Le plaisir de la lecture s’apprend tôt! J’adore lire des livres à ma fille de 3 ans et ce sont les seuls objets que j’achète sans compter (surtout depuis que les bibliothèques sont fermées). J’aime ensuite échanger ces livres entre ami.e.s ou en donner quand ma fille est rassasiée (après l’avoir lu 200 fois ,mettons!).
Voici pourquoi je voulais vous montrer ma sélection du moment! J’ai choisi des livres beaux, drôles, joyeux, mais aussi tristes et angoissants, car je pense que la lecture est là pour comprendre toutes sortes d’émotions.
Certains parlent même de la mort ou de la guerres, et je pense que ces derniers permettent aux enfants de mieux comprendre le monde qui les entourent.
Sur ce, je vous souhaite une bonne lecture!
J’ai décidé de changer! – HAROTIN, XAN
Une souris, se trouvant trop petite et faible, veut changer. Elle se glisse tour à tour dans la peau de différents animaux : des grands, des forts, des rusés, des rapides… Parviendra-t-elle à trouver l’identité parfaite ?
À partir de 3 ans.
Thème : affirmation de soi.Pourquoi les chiens se reniflent-ils les fesses? – Lila Prap
Après Pourquoi mon grand-père n’a-t-il pas de bec? et Pourquoi les chats claquent-ils des dents?, Lila Prap nous propose 2 nouveaux albums sur le thème des chiens et des oiseaux. Toujours dans le même format de petite encyclopédie ludique et fantaisiste, vous apprendrez pourquoi certains chiens ont des pattes courtes, et pourquoi certains oiseaux ne savent pas voler.
Les Migrants – WATANABE, ISSA
On n’avait jamais traité le sujet des migrants de cette façon!
Ils sont tous là, lion, toucan, cochon, éléphant, lapin, grenouille… tous différents mais tous avec un petit bagage à la main ou sur le dos. Dans la sombre forêt ils marchent. La Mort, joliment vêtue d’une cape fleurie, les suit, assise sur le dos d’un magnifique oiseau bleu.
Ils marchent tous ensemble, courbés par la fatigue et la tristesse. Parfois ils s’arrêtent pour dormir ou manger, assis en cercle. Et soudain, ils aperçoivent la mer… Tous se précipitent pour monter dans une barque bien fragile qui ne peut supporter tout ce poids et finit par craquer. La Mort attend le bon moment…
Les illustrations aux couleurs énergiques et profondes donnent à cet album sans texte une force sourde, une dimension politique bien plus percutante qu’un long discours.La Guerre – LETRIA, JOSÉ JORGE
« Il est plus facile de faire la guerre que la paix. » Georges Clemenceau
Née de la haine, de la soif de pouvoir et de la peur, la guerre est une machine de douleur qui écrase les innocents. Elle n’écoute pas, ne voit pas, ne ressent pas, ne sait que broyer et soumettre. Et après son passage tout n’est que ruines et désolation.
Ce livre a été pensé, voulu, comme une torche lancée dans la mémoire endormie. Un album tout public, sombre mais nécessaire, grave mais utile. Après le succès de leur précédent titre Si j’étais un livre, La guerre marque le retour sur la scène internationale des « deux Letria ». Paru en portugais chez Pato Logico, La guerre a reçu de nombreux prix.Bonjour Bonheur – ELAND, EVA
Un album tendre pour mieux comprendre un sentiment parfois flou.
Il y a des jours où Bonheur est avec toi partout où tu vas. Et d’autres où il semble te fuir et se cacher. Tu peux essayer de l’attraper, de le comprendre, de le garder comme un trésor… Mais la plupart du temps, Bonheur fait ce qu’il lui plaît. Même s’il te semble inaccessible, essaie de te frayer un chemin jusqu’à lui : Bonheur sera toujours quelque part à t’attendre. Apprends à le reconnaître, à le chérir, parce qu’au final, Bonheur est quelque part en toi.
Après Bienvenue Tristesse, Eva Eland dépeint avec sensibilité une nouvelle émotion dans cet album. Devant ce texte minimaliste accompagné d’illustrations douces et métaphoriques, l’enfant comprendra que vouloir trouver le bonheur n’est pas tant un but en soi qu’une sensation qu’il a le pouvoir de faire grandir en lui. CatégoriesUn déménagement pas comme les autres
Ça y est! Le jour J est finalement arrivé: nous avons remis les clés de notre ancienne maison aux nouveaux propriétaires. Mais cette expérience de déménagement, en cette période de COVID-19 et de confinement, a été très particulière, éprouvante et épuisante. Premièrement, parce qu’en pleine pandémie de la COVID-19, rien n’est simple. Deuxièmement, parce que ce déménagement se voulait être le début d’une nouvelle aventure, celle de notre tour du monde en famille. Mais au lieu de cela, nous avons déménagé vers un domicile temporaire, le temps que la poussière tombe et que l’on évalue nos options.
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C’est donc entre deux rendez-vous téléphoniques, les enfants littéralement entre les jambes, que nous avons fait (et refait) les boîtes. C’est au travers des chicanes entre les garçons que nous avons préparé la maison pour la vente. Les petites rénos de dernières minutes se sont étalées sur plusieurs heures, et ont été précédées d’une longue attente aux portes de la quincaillerie.
C’est aussi après plusieurs jours d’hésitation que nous avons affiché une grande partie de nos biens sur MarketPlace. Je dois avouer que tout s’est bien déroulé, et ce, sans contact: virement INTERAC, dépôt du bien sur le seuil de la porte, et basta!
Puis, c’est finalement dans un décor de service au volant que nous avons signé les papiers officiels de la vente de notre maison. L’expérience fût assez particulière pour une transaction de cette ampleur: un petit cinq minutes, dans la voiture, la fenêtre baissée à échanger des papiers et des signatures avec la notaire. Aucun « Félicitation » ou « Voici les clés » aux nouveaux propriétaires; ils n’étaient pas présents.
Nous avons tristement dit au revoir à notre demeure familiale. Aucune célébration autour d’un barbecue en famille pour clôturer les années que nous avons passées dans cette maison. Je dois donc dire que j’ai été ravie d’apprendre la semaine dernière que les rassemblements extérieurs (sous certaines conditions) étaient maintenant permis. Nous aurons enfin l’occasion de sabrer notre belle bouteille de Moët & Chandon et de célébrer notre nouveau départ.
Y en a-t-il parmi vous qui ont aussi déménagé dernièrement? Comment s’est passée votre expérience?
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Ça fait des années que la demande a été maintes fois faite auprès de Crayola : ça prend plus de diversité dans les couleurs afin de pouvoir colorier plusieurs nuances de peau.
L’offre actuelle était loin d’être près de la réalité et la méga entreprise a enfin entendu le message. Dès juillet, tous les enfants pourront se colorier et colorier leurs amis grâce à une nouvelle boîte de crayons, « Les couleurs du monde », qui vient en 24 ou 32 nouvelles couleurs.
Question d’être le plus près de la réalité possible, Crayola s’est associée à Victor Casale, PDG de la ligne de maquillage MOB Beauty et chimiste spécialisé en cosmétique. Toute l’équipe a travaillé pendant huit mois afin d’obtenir la vingtaine de teintes parfaites.
En plus de lancer ces nouvelles couleurs de crayons de cire, Crayola compte aussi publier un livre à colorier incluant des enfants de partout dans le monde. L’objectif derrière ce livre est d’aider à sensibiliser à la beauté de la différence.
C’est vraiment une super nouvelle et on a bien hâte de mettre la main sur ces crayons!
Nous ne sommes pas payées pour vous parler de ce nouveau produit de Crayola,
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Si vous et vos enfants êtes à l’aise avec l’anglais, Crayola propose plusieurs bricolages très intéressants sur sa page Facebook!
#Live – Craft Box Girls by Lynn Lilly shares 3 easy crafts you can make with Popsicle sticksFind more at home activities here—>>> https://crayola.com/crafts
Posted by Crayola on Tuesday, May 12, 2020