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Télé-Québec a trouvé une solution originale pour tous les finissants qui n’auront pas leur bal

Télé-Québec a annoncé qu’un bal de finissants virtuel sera organisé et animé par nul autre que Pier-Luc Funk et Sarah-Jeanne Labrosse! 

Le Bal MAMMOUTH permettra donc à des milliers de jeunes de pouvoir se réunir virtuellement et souligner la fin de leur secondaire avec toute la province.

Dans les prochaines semaines, les jeunes du Québec seront invités à partager leurs suggestions et leurs idées sur les réseaux sociaux de Télé-Québec. Plusieurs personnalités publiques seront de la partie et le dévoilement officiel sera fait prochainement. Les jeunes auront leur mot à dire quant aux personnalités publiques qui seront invitées à ce grand événement virtuel!

Le Bal Mammouth sera diffusé le 19 juin prochain. Suivez l’évolution du projet sur la page Facebook de Télé-Québec ou sur celle de MAMMOUTH. 

Quelle belle idée!

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Lancez un défi à votre famille et ramassez des sous pour la cause!

Plusieurs organismes en arrachent vraiment beaucoup, ces derniers temps. Il est plus difficile de faire des campagnes de levées de fonds avec le confinement, d’avoir des bénévoles et de ramasser des denrées pour les plus démunis. Pourtant, la demande auprès de ces organismes n’a jamais été plus haute qu’actuellement, avec plusieurs milliers de ménages qui ont perdu une partie ou la totalité de leurs revenus.

Il faut être créatif afin d’aider le plus de gens possible, et l’organisme Action Nouvelle Vie l’a bien compris. L’organisme se spécialise notamment dans la lutte contre la pauvreté et distribue de manière hebdomadaire plusieurs centaines de paniers de nourriture (ce nombre se situe autour de 1000 depuis quelques semaines, avec la perte d’emploi massive qu’il y a eu dans la province). Pour continuer à aider les gens, Action Nouvelle Vie a lancé la campagne Bouge ta famille, afin que les familles qui le souhaitent puissent aider à amasser des sous pour les paniers alimentaires.

La campagne Bouge ta famille consiste à lancer un défi à sa famille (que ce soit physique, intellectuel, culinaire, artistique, etc., tant que ça respecte les règles de confinement!) et à amasser un minimum de 200$ sur une page en ligne associée à votre équipe. Pour 200$ accumulé, Action Nouvelle Vie pourra donner 2000$ de nourriture, et aider 10 familles, ce n’est pas rien!

Les participants ont jusqu’au 16 mai pour réaliser le défi qu’ils se sont lancé et accumuler les sous. Action Nouvelle Vie pourrait par la suite partager votre défi, que ce soit en photo ou en vidéo, sur leurs réseaux sociaux.

BOUGE TA FAMILLE???? Les Bridgemans

Pour la campagne BOUGE TA FAMILLE????, la famille Bridgeman a relevé un défi culinaire?. Chaque participant à comme objectif de récolter 2??0??0???, montant qui permettra de venir en aide à un plus grand nombre de familles durant la pandémie. Vous aimeriez aussi relever un défi de votre choix? Inscrivez-vous à :?https://actionnv.com/bouge-ta-famille/inscription/Vous voulez simplement faire un don ???https://jedonneenligne.org/actionnouvellevie/BTF2020/

Posted by Action Nouvelle Vie on Monday, April 20, 2020

On pense que c’est une belle idée d’activité qu’on peut faire en famille, en plus de contribuer à une bonne cause!

Pour s’inscrire, cliquez ici

Relèverez-vous le défi?

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Vos enfants peuvent écrire une lettre d’espoir aux aînés

Lapresse.ca a partagé une initiative super intéressante et on se devait de vous en parler nous aussi! On le sait, le confinement pèse énormément sur le moral des enfants, mais aussi sur celui des aînés les plus isolés habitant dans des résidences ou des CHSLD. 

Dans le cadre du projet « Semer le bonheur », les Correspondances d’Eastman et deux commissions scolaires de l’Estrie ont mis en place une belle initiative invitant les enfants à écrire une lettre aux aînés les plus esseulés. Car on le sait, beaucoup de personnes âgées en résidences ou CHSLD ne reçoivent ni lettre, ni appel de leur entourage. 

Pour ce faire, des outils pédagogiques destinés aux élèves ont été mis en place. On trouve même des exemples de lettres pour les moins inspirés.

« Une lettre qui sème le bonheur, est venu de l’envie et du besoin de faire du bien à des gens, en voulant faire pour eux, une différence dans leur quotidien […] Ces lettres auront assurément leurs utilités dans ces temps difficiles. Ce projet vise également à faire germer chez les jeunes les valeurs de bienveillance, d’empathie et de solidarité. Une lettre qui sème le bonheur transformera certainement le mot solitude par sollicitude en créant un pont entre les générations. » peut-on lire sur la page Facebook du projet. 

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Une entrepreneure locale lance un salon en ligne pour réunir les familles et les entreprises d’ici

Chaque année, des salons comme le Salon Maternité Paternité Enfants sont des incontournables pour des centaines de familles québécoises. C’est l’occasion de découvrir une tonne d’entreprises locales ainsi que de parler à des spécialistes sur une vaste étendue de sujets. Évidemment, avec le confinement et les mesures de distanciation physique, ce genre d’événement ne pourra pas avoir lieu… mais une entrepreneure locale a trouvé une manière originale et créative de réunir les familles québécoises et les entrepreneurs locaux grâce à la première édition du Salon Parents Enfants La Relève.

Claudia Chassé, fondatrice de l’entreprise québécoise Lait de Poule, s’est associée à ProgyMédia et NAJ & CO afin de créer un rendez-vous en ligne et ainsi contribuer à briser l’isolement des familles et produire de belles opportunités pour les entreprises d’ici, durement touchées par la crise. Le salon virtuel aura lieu du 28 avril au 2 mai prochain et proposera des parcours thématiques personnalisés, une présentation dynamique et originale des entreprises participantes et un espace-conférence virtuel avec des ateliers sur la psychologie, les modes de consommation, des activités à faire en famille et un espace de discussion en temps réel.

« Face à la crise de la Covid-19 et l’annulation de nombreux événements et salons, une vague d’inquiétude s’est installée dans mon entreprise et au sein de nombreuses PME d’ici » déclare Claudia Chassé, propriétaire de l’entreprise Lait de poule et instigatrice du Salon Parents Enfants La Relève. « Il était primordial pour moi de trouver une idée rassembleuse et innovante qui mettrait à l’avant-plan les entrepreneurs d’ici tout en respectant la distanciation sociale. La Relève, c’est notre limonade avec les citrons de la COVID-19! »

LA RELÈVE: notre limonade avec les citrons Covid-19 ?????LA RELÈVE c’est un événement VIRTUEL pour briser l’isolement…

Posted by La Relève- Salon parents enfants en ligne on Wednesday, March 25, 2020

Parmi les exposants annoncés, on retrouve Bulle, LOX Lion, MAGA, les boîtes postnatales 4T, Omaïki, Gustine, Little Yogi, MINIMO, Les confections de LiLi et bien d’autres!

Certains détails sont encore à déterminer au niveau du fonctionnement de la chose, mais vous pouvez vous abonner à l’infolettre du Salon pour être mis au courant des derniers développements!

Pour en savoir plus, cliquez ici

Nous ne sommes pas payées pour vous parler du Salon Parents Enfants La Relève,

on aime simplement vous partager nos belles découvertes!

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« Chéri, je pense que je fais une dépression post-partum »

L’un des bienfaits de vivre deux accouchements aussi rapprochés que les miens est la chance d’avoir gardé en mémoire le déroulement de l’accouchement et de ce qui s’ensuit. Je me sentais donc très préparée face à mon deuxième accouchement; je pensais savoir comment me remettre sur pied à la vitesse de l’éclair, connaître mes limites et je m’attendais aussi au fameux débalancement hormonal (aussi appelé baby blues).

Possédant un certain bagage familial lié à la maladie mentale et sachant que celle-ci est en partie héréditaire, je me suis renseignée sur le baby blues et la dépression post-partum. Étant une personne plus « à risque », je voulais pouvoir reconnaître les signes avant-coureurs chez moi et m’équiper pour y faire face. Malgré toute cette belle connaissance sur le sujet, j’ai eu un baby blues très intense, à voguer entre dépression passagère et dépression post-partum.

Mon premier baby blues fut envahissant. J’ai pleuré. J’ai pleuré à coups de gros sanglots, appuyée sur les murs vitrés de ma douche. Pleurer d’extase, pleurer de joie, pleurer pour la beauté de ce petit-être, pleurer d’amour. Mon baby blues se mêlait à un débordement de bonheur.

Mon second baby blues était plutôt une tempête en pleine mer. J’étais submergée. La fatigue me jouait des tours, je me sentais vide, le corps alourdi. Je voulais passer mes journées au lit à dormir, je ne voulais voir personne. Je n’avais pas envie d’assister aux millions d’évènements familiaux pour montrer ce petit bout d’amour. Je voulais qu’on me laisse seule avec le bébé. J’ai pleuré sans raison, du matin au soir et la nuit en allaitant. J’étais silencieuse. Je redoutais mes émotions.

Derrière mon silence, je tentais d’accepter le fait que ma dépression passagère frôlait trop souvent un plus grand mal-être, puis je l’ai dit: « Je pense que je fais une dépression post-partum ». Huit petits mots que j’ai soufflés à mon mari. Huit petits mots que j’avais besoin de lâcher pour reprendre le contrôle sur ma tempête intérieure. Huit petits mots lâchés dans le vent qui s’envolaient vers la mer. Peu à peu, la rage de ma tempête se calmait.

Je me suis toujours considérée comme une personne forte, voire même froide par moment. J’ai toujours su garder un certain calme quand je me sentais fissurée à l’intérieur. Cette fois-ci, la fissure est profonde et la poussière flotte encore un peu.

Aujourd’hui, je peux dire que je vais bien, mais je reste sur mes gardes, prête à traverser la tempête si elle revient me hanter.

Avez-vous vécu un baby blues?

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Toutes nos activités insolites pour occuper les enfants pendant le confinement

Le confinement avec des enfants, c’est d’avoir à fournir 132 idées de collations par jour. C’est aussi d’avoir à inventer 132 activités originales et parfois éducatives pour occuper nos petites bêtes qui tournent en rond dans la maison et dans la cour. Force est d’avouer que ça fait travailler notre imagination! J’ai donc consulté mes collègues chez TPL Moms pour savoir quelles activités insolites elles ont faites avec leurs enfants pour passer le temps. J’espère que ça vous procurera de l’inspiration!

  • Lors d’une journée de pluie, nous sommes sortis récolter de l’eau de pluie pour arroser les plantes de la maison. Une belle façon d’introduire des notions environnementales!
  • Nous sommes allés visiter des cimetières! C’est un bel espace où courir, apprendre à reconnaître les lettres et parler de la mort.
  • Mon chum a créé un document avec une soixantaine de photos qu’on regarde sur la télé pour apprendre les différents mots. Il y a des photos d’animaux, des membres de notre famille, de nos ami.e.s. Très éducatif et amusant!
  • Nous avons fait faire le ménage aux enfants. Ils étaient super contents parce que c’était nouveau et nous, les parents, n’avons rien fait à part laver le bain. Ils ont même nettoyé le devant des tiroirs de commodes (qu’on fait à peu près jamais, nous) et ils ont insisté pour nettoyer un tas de fenêtres.
  • Fermer les lumières, mettre de la musique vraiment forte et danser avec des glowsticks! Un dance party réussi! 
  • J’ai fait compter et classer à ma deux ans les sous de son cochon. À cet âge, je confirme que c’était une longue activité, même s’il n’y avait que quelques sous! Une initiation aux mathématiques originale!
  • Faire faire aux enfants leurs propres semis. Nous en profitons aussi pour les initier aux responsabilités en leur expliquant que c’est leur rôle de les arroser.
  • Cuisiner toutes sortes de nouvelles recettes avec les enfants! Nous avons même fait nous-mêmes nos chocolats de Pâques plutôt que de les acheter.
  • J’ai inscrit mes gars à une course de 1K virtuelle. Ça va les occuper dimanche ET ils vont recevoir une médaille, ce qui risque de les occuper aussi par la suite!
  • Nous laissons nos deux ans enlever les vêtements d’hiver de nos six mois quand on revient de nos promenades. Le tout se fait avec supervision et s’étire de loooongues minutes.
  • Nous avons fait du sable lunaire avec 8 tasses de farine et 1 tasse d’huile de coco. Ça a occupé ma fille de trois ans et mon bébé de huit mois durant un avant-midi complet! En plus, ça sent vraiment bon!
  • Lorsqu’il pleut, nous mettons des imperméables et nous sortons marcher en sautant dans toutes les flaques d’eau! Plaisir assuré!

Bref, le fait de rester à la maison sur une si longue période de temps nous permet de nous réinventer en tant que parents. J’apprécie tout le temps que je passe avec mes enfants, même s’il y a parfois des moments plus difficiles. Sans cette pause forcée, je crois que mes enfants et moi n’aurions jamais fait plusieurs des activités insolites que nous avons faites durant les derniers jours. Surtout, nous aurions eu beaucoup moins de fous rires!

Quelles activités surprenantes avez-vous faites avec vos enfants durant le confinement?

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Vais-je envoyer mon enfant à l’école en mai?

Très bientôt, François Legault nous partagera les décisions prises par notre gouvernement quant à l’ouverture des écoles. Il se pourrait qu’elles ouvrent en mai. Et en attendant, beaucoup de parents se questionnent.

Les parents auront le choix

« On va s’assurer dans ce plan que les parents qui, pour toutes sortes de raisons, ne veulent pas envoyer leur enfant à l’école ne seront pas obligés de les envoyer à l’école. […] Puis on va prendre des mesures pour que ces enfants-là soient capables de faire le rattrapage nécessaire lors de la rentrée en septembre », a dit très récemment notre premier ministre. 

Je me pose donc la question : dois-je laisser mon enfant aller à l’école? Parents et enfants en santé sont-ils voués à attraper la COVID-19 après plus d’un mois de confinement pour créer une immunité naturelle? Et surtout est-ce efficace?

C’est quoi le plan?

François Legault explique que la réouverture se fera graduellement en commençant par les régions « où la situation est très stable ». Le but est d’immuniser une partie de la population, contrôler la propagation du virus, étant donné que l’attente d’un vaccin est bien trop longue.

Si l’annonce est faite lundi prochain, les écoles pourront commencer à rouvrir dès le 11 mai. Serons-nous prêts dans moins de trois semaines avec un plan d’action fiable?   

Les membres de la Commission scolaire des Patriotes expliquent que ce serait « travailler dans le vide » que de préparer un retour en classe sans avoir de scénario clair en main. Va-t-il y avoir une école à double vitesse : ceux qui reprennent en mai et ceux qui reprennent en septembre? Comment s’assurer que tout le monde est à jour? J’ai peur pour les enfants en difficultés scolaires. 

Les parents sont inquiets! 

Horacio Arruda assure qu’« heureusement, les complications chez les enfants sont excessivement rares ». Mais qu’arrive-t-il si mon enfant fait partie des rares cas? Comment pourrais-je accepter de prendre ce risque pour mon enfant, la personne la plus importante de ma vie?

Horacio ajoute « Si on ouvre les écoles, ça va se faire avec des façons de travailler très différentes. On ne sera pas comme l’école d’avant. La distanciation sociale va devoir être respectée ». Comment fait-on pour faire respecter la distanciation dans les écoles avec des enfants en bas âge? 

Levon Abrahamyan, professeur de virologie à la faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal est clair : « Je crois que la situation épidémiologique actuelle, surtout au Québec, ne nous donne pas assez de confiance pour faire des bonnes prévisions sur ce qui se passera ». C’est là que j’ai des doutes. J’ai bien compris le principe d’immunité naturelle et dans le principe, je suis bien sûr pour. Mais aux vues du manque de recul, d’informations et de directives claires, j’ai l’impression que les enfants, parents et professeurs vont faire l’objet d’essais et d’erreurs, comme des rats de laboratoire et ça me rend anxieuse.

Nous n’avons pas d’autre choix que de lâcher prise, faire confiance et attendre. Cependant, choisir si mon enfant ira ou non à l’école en mai est une grande source de stress et je pense ne pas être le seul parent à vivre aussi mal la situation. 

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Ce lien spécial qui m’unit à mon fils né 8 jours après la mort de ma fille

Peu avant la pandémie, notre deuxième enfant a célébré ses 5 ans. Il a eu de la chance, car le confinement ne faisait pas encore partie de notre réalité et il a donc pu profiter d’une fête remplie d’amis et de membres de sa famille.

Pour ma part, le voir quitter la catégorie des toddlers a généré un immense sentiment de fierté, d’autant plus qu’il vieillit en toute beauté. Cependant, cette nouvelle étape de sa vie m’a aussi remplie de nostalgie, car je dois avouer qu’un lien très spécial m’unit a lui, notamment puisque nous avons partagé des événements très particuliers avant même sa naissance. 

En effet, lorsque j’étais très enceinte de lui, notre fille (donc, sa soeur) est décédée dans son sommeil. Elle avait un syndrome génétique qui la rendait plus fragile, mais jamais nous n’aurions pensé qu’elle nous quitterait à un si jeune âge et de façon aussi subite.

Lorsque j’ai appris la mort de notre fille, j’ai tout de suite pensé à notre fils qui était dans mon ventre depuis plus de 38 semaines. Je me rappelle avoir crié, les mains agrippées à mon ventre, ou plutôt à mon bébé. Peut-être pour m’assurer qu’il restait de la vie en moi, et peut-être aussi dans l’espoir de trouver un quelconque réconfort. Je dois dire que j’étais partagée entre le bien-être que ses coups de pieds me procuraient, comme s’ils me rappelaient que la vie persistait à travers la mort, et la culpabilité qu’il puisse ressentir ne serait-ce que le quart de ma tristesse.

J’ai complété la majeure partie des préparatifs des funérailles de notre fille en flattant mon ventre et en espérant que mon bébé ne ressente pas trop ma détresse. La possibilité d’accoucher dans la semaine suivante me causait aussi énormément d’angoisse, puisque je ne voulais bâcler ni mon accouchement ni les funérailles de notre fille. Silencieusement, je demandais à notre fils d’attendre que sa soeur soit prête à être enterrée avant de venir au monde. Puis, je me disais que cette demande que je lui formulais tout bas n’avait aucun sens. J’avais l’impression de lui demander d’être raisonnable, alors qu’il n’était même pas encore né.

Mes souhaits ont tout de même été exaucés. Notre fils est né le lendemain du dernier jour des funérailles de sa soeur. Il avait été raisonnable. Il avait attendu, comme je l’avais imploré. Et il ne m’a jamais quittée, que ce soit en me donnant un coup de pied à l’église ou en bougeant tout doucement dans mon ventre lorsque mon mari et moi fermions le cercueil de sa soeur au salon funéraire.

Lors de mon accouchement, je pleurais la perte de notre fille et je célébrais la venue imminente de notre fils. Je priais pour qu’il soit en santé et pour que l’accouchement se déroule sans heurt. J’étais partagée entre une immense joie et une peine infinie. Après quelques heures, il est sorti de mon ventre alors que je serrais la couverture de sa soeur très fort contre moi et que je tenais la main de mon mari qui vivait des émotions tout aussi contradictoires que les miennes. À mon plus grand soulagement, notre fils était en santé. Et, surtout, il était en vie. D’ailleurs, je n’oublierai jamais son regard lorsque l’infirmière l’a posé sur moi. Comme s’il voulait me dire qu’il était heureux d’être enfin dans mes bras.

Les semaines ont passé. Notre fils se portait bien. Quant à moi, j’essayais de me retrousser les manches pour être présente pour lui. Lorsqu’il dormait sur moi, je relâchais ma tristesse en inondant ses cheveux de mes larmes. Puis à son réveil, je profitais du mieux que je pouvais de chaque moment passé avec lui. J’étais réellement reconnaissante de l’avoir avec moi, pétillant de vie et de santé.

Les années ont passé. Mon mari et moi lui avons souvent raconté son histoire et celle de sa soeur. 

Pour lui, sa soeur fait partie intégrante de notre famille même s’il ne l’a rencontrée qu’à travers mon ventre. Il nous parle d’elle comme s’il l’avait connue, comme si sa place dans notre famille était toute naturelle malgré son absence. J’ai aussi cette impression qu’il a compris, peut-être beaucoup trop tôt, le sens de la vie et de la mort. J’ai un fort sentiment que des fils invisibles nous relient, lui et moi, et que rien ne pourra remplacer ce que nous avons vécu ensemble. Et chaque jour, je suis touchée par sa curiosité, sa sensibilité et sa joie de vivre.

Il y a deux ans, nous avons eu un autre fils. Son histoire est plus éloignée de celle de sa soeur, mais mon amour pour lui est tout aussi grand que celui que je porte pour elle et pour son frère. Notre petit denier évoque en moi un sentiment que la vie continue malgré la mort, que notre vie se poursuit même si nous avons vécu l’impensable et que cette vie est belle. 

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Les hauts et les bas du confinement d’une famille recomposée

La famille, le respect et l’honnêteté sont au coeur des valeurs qui encadrent ma façon d’élever mes enfants. En confinement, c’est encore plus vrai, car nous passons tout notre temps ensemble, sans l’interférence de l’école et de la garderie! Pour vous faire un rapide topo de notre situation actuelle : chez nous, on est en «?semi-confinement?». Pas qu’on ne respecte pas les consignes de la santé publique, mais plutôt que par nos métiers et la réalité de notre famille, nous sommes tenus de sortir de chez nous. 

D’abord, l’ex de mon conjoint (la mère de son premier fils) travaille dans les milieux hospitaliers. Elle voit son fils une journée par semaine, car elle travaille beaucoup ces temps-ci. C’est difficile pour eux, car ils ne se voient pas autant que d’habitude et c’est aussi plutôt inquiétant pour nous, car sa maman, malgré toutes les bonnes intentions qu’elle a, est en contact direct avec des gens atteints de la Covid-19. Il y a donc des possibilités qu’elle soit infectée un jour ou l’autre et qu’elle le transmette à toute notre famille par l’intermédiaire de son fils.  

En plus de cela, je travaille moi aussi pour un service essentiel, peu connu et bien moins à risque que les hôpitaux, mais malgré tout, je dois me rendre sur mon lieu de travail, à Montréal, selon mon horaire normal. Je suis à risque, moi aussi, d’infecter ma famille et, par le fait même, d’infecter le fils de mon conjoint, qui pourrait ensuite infecter sa mère (elle qui côtoie tant de gens dans son travail).

Et puis, il y a mon chum qui, jusqu’à maintenant, pouvait respecter le confinement avec les enfants. Mais avec l’ouverture des chantiers de construction, il doit reprendre dès lundi son travail, lui aussi. Nos enfants commenceront donc à fréquenter les services de garde «?d’urgence?» dès la semaine prochaine. 

Voilà où nous en sommes jusqu’à maintenant; les enfants sont à la maison 24h/24, 7 jours/7, en plus du travail qui n’a pas ralenti, de l’inquiétude de tomber malade et, par-dessus tout, de la peur d’infecter les membres de notre famille et de propager bien malgré nous ce virus.

Malgré tout ce contexte, je dois avouer que je me considère particulièrement chanceuse et, jusqu’à maintenant, je découvre beaucoup de très beaux côtés au confinement en famille! Certes, c’est éreintant, épuisant et je me sens parfois dépassée par les événements, mais j’y vois aussi tellement d’avantages auxquels je veux m’accrocher afin de continuer de voir du positif à travers toutes les inquiétudes qui nous talonnent.

De jour en jour, j’assiste à des scènes magnifiques entre mes enfants, qui définiront assurément les grandes personnes qu’ils deviendront. J’aime voir la relation entre frères et soeur qui se développe chaque jour; j’aime (d’une certaine façon) assister à leurs disputes qui se changent rapidement et simplement en réconciliation, j’aime par-dessus tout les voir s’entraider et travailler en équipe pour résoudre des problèmes et j’adore les écouter s’inventer mille et un scénarios invraisemblables qui les plongent dans des mondes imaginaires, qu’ils parcourent avidement pendant des heures et des heures! 

Depuis quelques jours déjà, ma cour est une jungle où vivent des milliers de dinosaures; l’enclos des chiens s’est transformé en enclos pour les dinosaures capturés, le carré de sable est devenu une zone de fouille archéologique et j’en passe! À 8 ans, mon beau-fils est un explorateur-archéologue de grand renom, mais aussi le protecteur des deux petits aventuriers qui l’accompagnent dans ce monde titanesque! Mon fils de 2 ans et demi est l’expert des Tricératops et ma fille de 1 an est la touriste qui les accompagne (dans une brouette royale tirée par ses frères!). Ils sont constamment accompagnés de leurs fidèles compagnons canins, qui sont les parfaits éclaireurs pour parcourir une jungle remplie de danger?! Sincèrement, je trouve absolument magnifique de voir leur imagination à l’oeuvre et de les accompagner dans leurs aventures (je vous jure, j’essaie fort d’y croire autant qu’eux)!

Je nous trouve particulièrement chanceux d’être ensemble et de ne pas passer mes journées de congé à attendre que le Québec sorte de sa pause, car chez nous, je vous le jure, on n’est JAMAIS sur pause! Avec 3 enfants, 3 chiens, 1 chat, mon conjoint et moi : de l’action, il y en a! Nous vivons littéralement dans un ras de marée de vie, je joie, de cris et de rire! Je trouve cette perspective plutôt belle, compte tenu des circonstances actuelles. Pour la suite, je nous souhaite de continuer à vivre heureusement tous les petits bonheurs qui emplissent nos journées.

Quels sont les côtés positifs qui ressortent de votre confinement en famille? 

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6 compagnies québécoises où équiper vos enfants pour l’été

Voici une petite liste de compagnies québécoises de vêtements pour enfants qui sont les coups de coeur des TPL Moms. Vous y ferez de belles trouvailles!

L&P Apparel

Si vous n’êtes pas déjà en amour avec les chapeaux et les casquettes de L&P Apparel, c’est le temps ou jamais! La compagnie offre aussi de magnifiques vêtements qui sont très confortables avec des tissus de qualité.

Jules et Nolan

On aime particulièrement cette compagnie pour ses vêtements de sport confortables et ses motifs qui sont des bonbons pour les yeux. En plus, son site Internet accorde une section complète au twinning (des vêtements aux mêmes motifs pour maman et enfants). Quoi demander de mieux?

Zak et Zoé

On y trouve les rompers unis les plus cute de la province!

Kid’s stuff

Ses vêtements de qualité faits à Montréal sont évolutifs et non genrés.

AWSM Kids

Une autre compagnie québécoise parfaite pour faire du twinning!

Cokluch mini

Les jumpsuits de Cokluch Mini sont tout simplement adorables avec leurs motifs uniques!

Quelles sont vos compagnies québécoises préférées pour équiper vos enfants pour l’été?