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La réalité du confinement et ces parents dont on ne parle pas

Je ne sais pas pour vous, mais moi, quand « concilier travail et famille » a subitement pris le sens de « télétravailler tout en assurant le bien-être d’enfants qui ne peuvent quitter la maison », j’ai eu un choc. Je ne voyais pas comment j’arriverais à accomplir mon travail tout en supervisant, nourrissant et amusant Coco et Bout d’Chou. Je me suis lancée sur le net, à la recherche d’astuces. Et j’ai eu un second choc.

Des articles sur « quoi faire pendant le confinement », j’en ai trouvé une foule. Une foule de listes de bricolages, recettes et expériences scientifiques pour les enfants ? avec la supervision des parents. Une foule de moyens de poursuivre l’apprentissage des enfants d’âge scolaire et d’assurer le maintien de leurs acquis ? avec la participation des parents. Une foule d’idées pour que les enfants bougent et jouent dehors ? avec leurs parents.

Nulle part on ne me disait comment travailler avec mes enfants dans la maison. Nulle part on ne me suggérait des activités que les enfants pouvaient faire en autonomie. Nulle part on ne me parlait de lâcher prise, de faire mon possible, de ne pas me sentir coupable. Nulle part on n’abordait ma situation à moi. J’étais invisible : ma réalité n’existait pas.

Ça, c’était la première semaine du confinement. Depuis, j’ai modifié mon horaire et je ne travaille plus que des demi-journées. Parce que je suis privilégiée et que j’ai droit à des congés payés pour le faire.

Je suis privilégiée et pourtant je rush. Je passe mes avant-midi avec les enfants : je propose d’innombrables activités, je gère les écrans, je sers huit collations, j’impose des jeux à l’extérieur, je négocie avec les enfants qui ne veulent pas aller dehors, puis avec les enfants qui ne veulent plus rentrer, j’interviens en cas de chicanes ou de bobos et j’écoute l’éternel chialage. Ensuite, je m’installe à mon poste de travail et, comme le contexte actuel a une influence directe sur mes tâches, je gère urgence par-dessus urgence sans jamais savoir avec certitude à quelle heure je vais terminer ma journée ou si on fera appel à moi pendant la soirée. Ensuite, c’est le sprint du souper-bain-dodo. Puis, il est 20 heures, je suis claquée, et je recommence le lendemain.

Je me demande alors : qu’en est-il de ces parents qui n’ont pas ma chance? Ce sont eux qui ne l’ont pas facile actuellement, et j’ai l’impression qu’ils doivent former la majorité. Pourtant, on ne parle pas d’eux, pas plus maintenant qu’il y a un mois, quand je cherchais des trucs sur le net.

Ces parents qui n’ont d’autre choix que de travailler à temps plein tout en s’occupant de leurs enfants à la maison, et de qui tous, enfants et employeur, attendent le rendement habituel. Qui trouvent des solutions imparfaites, mais qui font la job, comme travailler tôt le matin et tard le soir, et qui reçoivent comme une claque au visage les activités facultatives « mais fortement recommandées » (dixit, en gras et en souligné, la lettre envoyée par le ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur) du ministère de l’Éducation ? différentes pour chacun des enfants, évidemment ? qui viennent bouleverser leur fragile non-équilibre familial. Ces parents qui doivent gérer leurs émotions devant l’incertitude, mais aussi celles de leurs enfants, qui s’ennuient, qui posent des questions, qui ont peur. Ces parents qui doivent composer avec la culpabilité de tout faire à moitié. La culpabilité, cette constante de la parentalité.

Si, en même temps, on travaille et on s’occupe de ses enfants, c’est impossible de faire les deux à 100 %. Il est temps qu’on le dise. Je ne sais pas pourquoi on privilégie plutôt l’image du parent qui enseigne, avec le sourire, les fractions et l’accord du participe passé à ses enfants au-dessus d’un repas de sushis maison préparé par toute la famille, au terme d’une journée de travail complète au cours de laquelle il a atteint sa pleine productivité. Mais c’est tout simplement impossible. Sous-entendre le contraire, c’est insensible et malhonnête.

Bref, ces parents-là, qui ne l’ont pas facile en ce moment, je n’en fais pas ? plus ? partie. Mais je les vois. Je vous vois. Vous êtes là, vous existez, et il est temps qu’on parle de vous. Vous rushez sans bon sens actuellement ? et moi, je vous lève mon chapeau. Vous faites votre possible, et c’est suffisant. N’en doutez jamais.

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6 cabanes à sucre qui offrent un menu livraison ou take-out

On ne vous apprend rien en vous disant que les cabanes à sucre de la province en arrachent. Ça nous brise le coeur de penser aux entrepreneurs, aux familles derrière nos cabanes à sucre préférées, qui voient la très courte saison de l’érable être complètement annulée à cause de la COVID-19. Heureusement, plusieurs cabanes à sucre se sont adaptées et ont pu proposer plusieurs items de leur menu en mode livraison ou pour emporter! En voici six chez qui vous pouvez commander!

*Faites attention aux déplacements interdits entre régions. Il est vraiment important de respecter ces consignes et de ne pas aller chercher un repas dans une autre région que la vôtre.

Le Domaine Labranche, Saint-Isodore-de-Laprairie (Montérégie)

Le Domaine Labranche offre trois options pour le menu à emporter : la livraison, la commande take-out et des points de chute dans les environs pour les clients de Montréal! 5 menus sont disponibles et on peut aussi commander un de leurs fameux vins d’érable. C’est à découvrir ici

La sucrerie du terroir, Val-des-Monts (Outaouais)

Plusieurs options sont disponibles, dont des menus pour 2 ou 4 personnes. La cabane à sucre fait la livraison. C’est à découvrir sur leur site Web

Cabane à sucre Alcide Parent, Saint-Ambroise-de-Kildare (Lanaudière)

Le menu et les informations sont disponibles ici.

L’Akabane, Saint-Esprit (Lanaudière)

Cette cabane à sucre a un des meilleures tourtes à la viande de toute la province! Si vous êtes de la région, ça vaut le détour! L’érablière prend les commandes en ligne et il faut venir chercher le repas.

À découvrir ici

L’érablière Prince, Saint-Wenceslas (Québec)

La cabane à sucre offre un menu pour emporter à 15$ par personne, mais la commande minimum est pour 8 personnes. Ça fera des restants!

À découvrir ici

La cabane Labonté de la pomme, Oka (Laurentides)

Plusieurs formats de menu sont proposés! La livraison et la formule pour emporter sont disponibles. Toutes les infos sont sur le site Web!

Cabane à sucre Constantin, Saint-Eustache (Laurentides)

? Prévoyez votre brunch en famille confinée pour la fin de semaine de Pâques ?? Pour que tout soit parfait, utilisez notre mélange à crêpes! ?? Un vrai délice, comme si grand-maman l’avait fait pour vous! ?

Posted by Cabane à Sucre Constantin on Thursday, April 9, 2020

La cabane à sucre Constantin offre plusieurs options de menu à emporter et leur boutique en ligne est toujours ouverte. C’est à découvrir ici.

Vous en connaissez d’autres? Identifiez-les en commentaires!

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Je suis une meilleure version de moi-même pendant le confinement

La vie nous fait parfois de grosses surprises. Cette bombe qui est tombée sur nous est en quelque sorte, pour moi, un signe de la vie. J’en conviens qu’il est énorme. Ce qu’on vit présentement passera à l’histoire, mais j’essaie de voir ce qui en ressortira de positif pour moi et ma famille. Prenez bien note que ce texte est une réflexion très personnelle et qu’il n’est pas question ici de faire la réflexion sur ce qu’il en ressortira de positif pour notre société. Je n’ai pas la prétention de connaître le futur pour l’humanité entière, mais je me questionne sur ma propre existence.

Pour ma part, je crois au destin et aux signes de la vie. Ma spiritualité ne se résume pas à croire en quelqu’un en particulier, mais plutôt à croire en moi et aux autres et être à l’écoute de ce qui se passe autour de moi. Il y a quelque temps, lors d’une de mes rencontres avec ma thérapeute, je lui disais que j’avais besoin de plus de spontanéité, que je devais m’autoriser plus de souplesse. Je lui faisais part que j’avais besoin de moments de folies, de rire davantage.

Il faut savoir que je suis de nature un peu rigide, j’aime la routine et je suis axée sur la performance. Je suis très dure envers moi-même et probablement envers les autres aussi. 

Alors, ce qui arrive me fait vivre beaucoup d’émotions. Avec le confinement, tout mon monde s’écoule, tous mes repères sont fragilisés. Ce qui engendre pour moi un niveau d’anxiété plus élevé et, surtout, un besoin de me raccrocher à quelque chose de tangible.

Alors, il y a quelques mois, j’aurais eu tendance à affronter la crise en voulant améliorer tout ce qu’il y a autour de moi et agir sur tout ce que je peux contrôler. Je me serais probablement lancée dans un grand ménage du printemps et j’aurais rempli des to-do lists d’un mètre de long. Cependant, je suis maintenant consciente de mes patterns et plus à l’écoute de moi-même ce qui a provoqué un important lâcher-prise.

Avec 2 enfants à la maison, de 10 mois et 4 ans, je sais bien qu’il est impossible pour nous de vivre de la même manière qu’il y a quelques semaines. Nous avons instauré une certaine routine, mais qui demeure très souple. J’ai accepté que la technologie soit plus présente dans notre vie. J’accepte de manger plus de grilled cheese. J’essaie de  vivre dans une maisonnée moins parfaite où il y a des tensions, des chicanes, des peurs, de la tristesse et où chacun peut vivre ses émotions. J’essaie, dans tout ce vacarme, de m’offrir de l’amour, des moments juste à moi, même s’il y a peu de possibilités et d’options. J’accepte ma vulnérabilité et mon manque de patience occasionnel. Bref, j’apprends à aimer mon imperfection depuis le début du confinement.

Pour moi, ce changement me pousse à devenir la femme que je veux être. J’essaie d’exister comme je l’ai toujours espéré. J’espère qu’après toutes ses semaines, j’aurai osé être moi dans toute ma complexité.

Est-ce que le confinement a quelque chose de positif pour vous aussi?

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Ça allait trop vite avant la COVID-19

Je travaille dans le domaine du divertissement. Avant, je travaillais sans trop réfléchir, je ne comptais pas mes heures. 

Je trouvais mon emploi fun et… justement divertissant. Je me trouvais chanceuse de m’épanouir dans un milieu jeune et stimulant. Je me sentais « faite pour ça». 

Ensuite, j’ai eu ma fille, il y a deux ans, et j’ai commencé à remettre un peu en question mon travail. T’sais, le temps au bureau était du temps que je ne passais pas avec ma fille. Je trouvais la conciliation travail-famille éprouvante. Je me sentais loin de mon enfant la journée et les soirs, j’étais survoltée par le repas et la routine à mettre en place. En même temps, rester à la maison ne me semblait pas la solution non plus : j’avais besoin de stimulation autre que m’occuper de mon enfant et financièrement, je ne pouvais clairement pas me le permettre. Ne pouvant pas faire de mi-temps, il n’y avait pas vraiment de solution et je ne me sentais pas sur mon x. 

Et puis, il y a eu la COVID-19. 

J’ai encore mon travail, mais il n’a plus le même sens loin de mes collègues et dans les circonstances. Tout à coup, je me rends compte de toute la superficialité de mon emploi. Je ne sauve pas de vies, je ne nourris personne, je n’aide personne, je ne fais rien de bon pour la planète… Pourquoi je fais ça? 

Pourquoi je mets ma fille des heures entières devant les Disney ces derniers jours? 

Le confinement et la crise que tout ça va créer me donnent une autre perspective sur la vie. Et si l’avenir, c’était de retourner à l’essentiel, à une vie simple? Une vie où on arrêterait de surconsommer, « survoyager », se « surdivertir ». 

Une vie où l’on se contente de choses simples : de bons repas entre amis et famille, des balades en nature. Arrêter d’envier l’ami qui a le dernier iPhone, de l’influenceuse qui a la meilleure crème pour le visage ou le plus bel outfit

Je rêve d’une vie où les gens cultivent leur jardin, achètent local et seulement l’essentiel. En ce moment, j’ai envie de lâcher mon téléphone et mon ordinateur. À la place, j’ai envie de lire, de dessiner, regarder Le Roi Lion avec ma fille, et la regarder grandir lentement. 

Au fond, j’ai pas envie de retrouver ma vie d’avant… De courir après le temps et la performance. De dire à mon enfant « vite, on est en retard pour aller à la garderie », « on va au parc, mais on rentre vite! », « Vite, on va dormir sinon tu vas être fatiguée. » Certaines choses me manquent, d’autres vraiment pas.

Est-ce si utopique de croire que la crise actuelle va apporter du bon? Un ralentissement essentiel? 

Les scientifiques parlaient d’effondrement imminent, de catastrophe écologique incontrôlable. J’espère que ce qui arrive aujourd’hui servira au moins à ça : à ralentir nos trains de vie et, pourquoi pas, ralentir notre perte. 

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Est-ce qu’on agrandit la famille?

Le confinement apporte son lot de bons et mauvais côtés. Étant maintenant temps plein à la maison avec mon conjoint et mes enfants, cela m’emmène à remettre certaines choses en perspective et soulève plusieurs questions. Ça me permet de faire le point sur ma vie et mes aspirations pour le futur. Le confinement restructure ma vie de famille. Je me questionne sur ma carrière. Je me questionne sur notre mode de vie, mon couple et mes habilités de mère de famille. Je me questionne aussi sur l’importance de la famille et de la place que je veux qu’elle occupe pour moi.

Je me rends compte que ma famille n’est pas terminée; j’ai ce besoin de donner une dernière fois la vie. J’ai besoin de revivre une grossesse, de sentir ce petit être battre au même rythme que moi. J’ai besoin de savoir que toutes les premières fois que j’ai vécues avec mon deuxième enfant ne sont pas mes dernières. Je veux profiter de ces moments spéciaux en sachant bien que là, je vivrai mes dernières « premières fois ». C’est viscéral. Je le sens jusqu’au plus profond de mon être: je veux un autre enfant.

Je me suis assise avec mon conjoint lorsque les enfants dormaient pour avoir la discussion, celle qui allait trancher face à ce dilemme. Il m’a parlé de ses craintes; celle de ne pas y arriver, que ce troisième enfant puisse briser l’équilibre fragile que nous avons réussi à nous construire, cette crainte de passer de deux à trois enfants, puisque l’adaptation a été plus difficile qu’il ne l’aurait cru à l’arrivée du deuxième, cette crainte lorsqu’on réalise que ces petits êtres dépendent de nous, la peur de ne pas être suffisants à leurs yeux. Il m’a aussi parlé de son désir d’en avoir un autre et du sentiment de famille incomplète qu’il ressent aussi. Il a lui aussi envie de vivre ces petits moments spéciaux d’un enfant qui vient au monde et grandit, une dernière fois.

La discussion fut longue, parce que la liste de nos angoisses et nos espoirs face à un troisième enfant l’est aussi. Nos émotions sont contradictoires; on a peur de ne pas être suffisants, mais on a aussi le coeur léger à l’idée de donner de l’amour à un autre enfant. Mais à vrai dire, je crois que cette discussion n’était peut-être pas nécessaire; nos coeurs et nos têtes ont toujours su qu’il restait de la place pour un troisième enfant.

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Des cahiers de jeux à faire imprimer chez soi!

Une chance qu’on a nos artistes pour nous divertir pendant cette période de confinement! Que ce soit avec la musique, le dessin ou le jeu, plusieurs artistes partagent leurs créations avec tout le monde afin de contribuer un peu au mieux-être de tous. Il y a quelques jours, on vous avait partagé la super BD d’Élise Gravel et aujourd’hui, on veut vous parler du travail génial de Guillaume Perreault, le créateur derrière les bandes dessinées rigolotes Le facteur de l’espace.

L’artiste a plus d’une quinzaine de publications à son actif (que vous pouvez découvrir ici) et publie régulièrement des dessins sur sa page Instagram. Afin d’aider à divertir les enfants (et les plus grands) à la maison, Guillaume Perreault a créé deux petits cahiers à télécharger gratuitement sur son site Web. Il y a un cahier à colorier de six pages reprenant certains de ses personnages emblématiques et un cahier de jeux, lui aussi de six pages, avec notamment un jeu de cherche et trouve et un labyrinthe.

C’est trop bien! Il suffit simplement de télécharger les cahiers et les faire imprimer!

Pour télécharger les cahiers, cliquez ici

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Spotify : une application spécialement pour les enfants

Ça fait déjà quelque temps que Spotify teste une application pour les enfants dans plusieurs pays du monde. L’application, Spotify Kids, est encore en version bêta au moment d’écrire ces lignes, mais elle a eu l’occasion d’être testée et mise à jour par d’autres avant de se rendre au Canada. Cette application est 100% autonome pour les enfants et les parents peuvent laisser leurs enfants jouer sur l’application en toute tranquillité.

Crédit: Spotify Kids

Spotify Kids a été conçue pour les enfants de 3 ans et plus et est disponible exclusivement pour les abonnés Spotify Premium pour la famille. Lorsque les développeurs l’ont conçue, ils ont pensé en premier à la sécurité et la confidentialité lors de l’utilisation. Côté visuel, l’application est colorée et intéressante à naviguer dans les différentes options. Les jeunes auditeurs peuvent explorer tout plein de contenu, comme des chansons, des bandes sonores et des histoires.

Crédit: Spotify Kids

Comme l’application est toujours en version bêta, l’équipe de Spotify travaille à ajouter et modifier certaines fonctionnalités. Un des aspects sur lesquels l’équipe travaille, c’est de permettre aux parents de bloquer et d’ajouter des chansons sur l’application des enfants. Pour l’instant, la sélection faite est conservatrice (donc pas de chanson vulgaire ou autre). Il y a beaucoup de contenu francophone et québécois, des histoires et livres audio ainsi que des berceuses et autres chansons douces pour le coucher.  

L’application est disponible gratuitement sur iOS ou Android et elle est exclusivement pour les abonnés Spotify Premium pour la famille.

Pour en savoir plus, cliquez ici

Nous ne sommes pas payées pour vous parler de Spotify Kids,

on aime simplement vous partager nos belles découvertes.

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Je ne suis pas faite pour le télétravail

Comme la majorité d’entre vous ces derniers temps, je suis confinée entre les quatre murs de ma mini-rikiki maison. Bien que je respecte à la lettre les mesures imposées par notre gouvernement, et que je me considère choyée de pouvoir continuer à travailler de la maison (je suis dans le domaine de l’assurance, mon patron nous permet donc de faire du télétravail), je suis comme une lionne en cage! Après introspection, je me dis que dans une autre vie, je devais être une exploratrice, parce que rester plus de quelques heures au même endroit me donne des fourmis dans les jambes.

Je suis parvenue à cette conclusion après une semaine passée dans mon espace vital. Comprenons-nous bien : je travaille encore, je n’ai pas à me plaindre. Mais lorsque cette crise sera passée, je retournerai volontiers au boulot! Malgré la course folle du matin, les lunchs à préparer et le 30 minutes de route à faire, j’opterai quand même pour ce mode de vie. Le travail de la maison, malgré ses bienfaits, n’est pas fait pour moi. Changer d’air, sortir de la maison, voir les collègues; pour moi c’est essentiel au maintien de mon équilibre mental! J’ai besoin de voir du monde, de sentir les odeurs que la nature nous offre selon les saisons, de m’imprégner de la chaleur des rayons du soleil. D’ordinaire, lorsque je suis en congé et à la maison, je reste rarement sur place. J’en profite pour visiter de nouveaux endroits, pour faire le marché, faire des activités extérieures avec les enfants. Alors oui, ça me manque; c’est le constat que j’en fais.

Je ne suis pas fragile psychologiquement, mais ça m’ébranle, tout ça. Peut-être que ce sont les circonstances aussi, la somme de tout cela (le confinement, la maladie, le stress) qui fait que je me retrouve les yeux dans l’eau en fin de journée. Peut-être que de vivre le télétravail dans une atmosphère moins stricte me ferait l’aimer plus. Quoi qu’il en soit, je sais que je ne pourrais pas adopter cette méthode de travail sans risquer de péter un plomb!

Pour certains, travailler de la maison, c’est plus productif. Pour ma part, je ne vois pas de différence sur mon rendement. Cependant, je suis beaucoup plus nonchalante sur ma personne! Je sais, je sais! Je dois me botter les fesses et le faire pour moi. Mais le problème est là, justement! Passer la journée en « mou » et sans maquillage n’est pas réellement un obstacle à ma productivité. Comme je travaille de la maison, je ne rencontre pas non plus de clients (bon, mis à part mes 3 enfants qui viennent parfois cogner à ma porte, question de me faire un rapport d’activités!). La seule entité que je croise, c’est mon reflet dans le miroir qui me dit parfois que je fais dur. Mais rendu là, je suis capable de vivre avec!

En gros, j’ai bien hâte, tout comme vous, j’imagine, que tout ça soit derrière nous. J’ai envie de reprendre ma routine d’avant, de revoir mes collègues et mes clients, de partir sur un nowhere en profitant des rayons du soleil. Je sais que nos habitudes de vie seront à jamais modifiées, mais j’ose espérer que chacun de nous aura été épargné par ce satané virus et qu’on pourra reprendre nos vies laissées sur pause…

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Ariane Moffatt nous rappelle que ça va bien aller

On aime tellement nos artistes d’ici! Depuis le début de la crise, plusieurs musiciens et artistes visuels rivalisent d’originalité pour nous divertir. Que ce soit avec des séances de musique en direct sur Facebook ou encore mettre des dessins à la disposition des enfants, les artistes québécois sont solidaires avec les familles (et nous pouvons d’ailleurs l’être avec eux aussi grâce au mouvement « billet solidaire »).

On tenait à vous partager la vidéo mise en ligne aujourd’hui par Ariane Moffatt, parce qu’elle est incroyablement touchante et qu’elle met un petit baume sur nos inquiétudes et nos peines en cette période difficile. L’artiste a collaboré avec Telus pour accompagner en musique des images émouvantes de familles et d’amis qui se serrent les coudes et gardent les liens, à distance, avec les êtres chers. Ariane Moffatt a ainsi repris, avec une p’tite twist, sa chanson « Debout ». Le résultat donne chaud au coeur.

#OnResteUnis

On peut se sentir bien impuissants en ce moment, confinés chacun chez soi, pas toujours en mesure de poser des gestes concrets pour aider nos concitoyens dans le besoin. Quand TELUSfr m’a approchée pour jumeler ma chanson Debout à leurs images si touchantes, je leur ai proposé une version sur mesure en offrant mon cachet publicitaire aux Banques alimentaires du Québec.Et enfin, j’ai pu utiliser à bon escient mon chandail de chalet.??Restons unis, restons debout.#OnResteUnis ?

Posted by Ariane Moffatt on Monday, March 30, 2020

L’artiste a donné tout son cachet publicitaire aux Banques alimentaires du Québec (qui ont un grand besoin d’aide en ce moment), rendant ainsi son geste encore plus beau.

On ne sait pas pour vous, mais nous on écoute la vidéo sur repeat depuis qu’on l’a découvert.

Merci Ariane Moffatt pour ce beau moment!

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Vous pouvez maintenant colorier une poupée de papier d’Horacio Arruda avec les minis

Le Dr. Horacio Arruda est sans conteste l’un des héros de la crise de la COVID-19 au Québec (ou du moins, le plus médiatisé puisqu’on ne doit pas oublier que de nombreux héros et héroïnes travaillent dans l’ombre dans le système de santé et les services essentiels en ce moment)! Au cours de chaque point de presse, il nous rappelle les faits, se veut rassurant (mais réaliste) et le Québec s’est rapidement attaché à lui. C’est donc avec grande excitation qu’on découvre aujourd’hui que l’illustratrice Bach nous offre une poupée de papier à imprimer, colorier, découper et assembler à l’effigie de ce sympathique docteur.

En plus d’être une activité amusante qui nous rappelle ces poupées de papier que nous prenions plaisir à assembler pendant notre propre jeunesse, c’est aussi l’occasion idéale de prendre un moment pour discuter avec les minis et répondre à leurs questions sur la situation actuelle. 

La poupée est disponible gratuitement via WeTransfer et une contribution volontaire serait grandement appréciée par l’artiste qui offre ainsi son travail pour nous divertir. Les temps sont difficiles pour tout le monde, surtout pour les petites compagnies, les entrepreneurs et les artistes dont les revenus sont loin d’être assurés; si vous en avez les moyens et si vous appréciez le travail de Bach (Estelle Bachelard de son vrai nom), vous pouvez donc offrir une contribution volontaire via la plateforme Ko-Fi

Pssit: Saviez-vous que Bach a publié des récits en images de ses accouchements sur TPL Moms? Vous pouvez découvrir Le récit de mon premier accouchement (la version illustrée!) ainsi que La naissance de mon deuxième enfant (la version illustrée!) dès maintenant.