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Ma maison est à l’envers

Début de semaine, tempête de neige. Je dois avouer que l’arrivée brusque de l’hiver m’a un peu prise par surprise. Le matin même, je fouillais dans les bacs du garde-robe d’entrée pour trouver des tuques, des mitaines, des cache-cous. Le panier sur le bord de la porte était encore plein de casquettes et de chapeaux d’été et le support à souliers était orné d’un mélange de sandales/espadrilles/bottes d’automne.

Voyez-vous, je suis bordélique. Ma maison traîne, elle est à l’envers. Pour de vrai, pas comme notre matante à la maison Spic and Span qui nous dit de ne pas regarder le ménage. Ce n’est pas sale chez nous. En fait, c’est genre propre. Je passe la balayeuse et lave mes salles de bains. Je nettoie les comptoirs et je lave les planchers (parfois).

Mais mon gros problème, c’est l’accumulation. Plein de petites piles de choses un peu partout. Lesdits vêtements dans l’entrée. Les jouets, oh mon doux, les jouets dans le salon. Les projets d’arts en cours sur la table de la salle à manger. Le maudit îlot où tout se ramasse tout le temps. L’escalier qui est un ramassis de choses que personne ne monte jamais au 2e étage. Les bebelles dans le bain. Les paniers remplis de vêtements propres, mais pas rangés. Et le sous-sol, oh boy, le sous-sol. Je ne parlerai même pas du garage qui n’a jamais vu une voiture lui rentrer dedans (manque d’espace). 

J’ai toujours été un peu traîneuse, pour être honnête (parlez-en à ma mère ou mes collègues de bureau), et mon chum aussi. On n’est pas la meilleure équipe du monde pour maintenir une propreté Pinterest. Mais depuis qu’on a des enfants, c’est 10 fois pire. J’imagine qu’avant, on s’en sortait en faisant des séances intensives de ménage la fin de semaine, qu’on pouvait garder ainsi jusqu’au jeudi. Mais les enfants, ces petites tornades humaines, n’aident pas vraiment à garder notre maison rangée.

J’ai essayé, oh oui, j’ai essayé. Marie Kondo n’a pas eu l’effet escompté sur moi, il faut croire. Et même si je passe un après-midi complet à faire un grand ménage de printemps de mes armoires de cuisine, eh bien, une autre partie de ma maison est encore digne du résultat d’un tremblement de terre. 

Et une partie de moi est très correcte avec ça. Quand mon garçon de 4 ans construit un super hôpital pour dinosaures en blocs dans le milieu du salon, je n’ai pas le coeur de lui dire de tout détruire son chef d’oeuvre. Et puis, c’est bien pratique pour retomber dans son jeu le lendemain matin. Même chose avec les crayons et les papiers. J’ai bien essayé de faire des beaux petits bacs bien rangés; il joue davantage avec ses choses de façon indépendante quand les trucs sont accessibles. Je pense quand même inculquer des bonnes valeurs de propreté à mes garçons: on ramasse la vaisselle après le souper, on met les vêtements sales dans les paniers. Et mon plus vieux adore m’aider à épousseter. Mais j’aime me faire croire que notre univers chaotique est chaleureux dans son désordre. 

Et puis, je trouve ça bien beau une maison toute nette, mais ranger m’emmerde. J’aime mieux faire un million d’autres choses. Alors le choix que je fais est de bien vivre avec mes petites piles. Et puis, tant pis si les gens trouvent que ma maison est à l’envers quand ils viennent chez moi. C’est certainement pas moi qui vais m’excuser pour l’état de mon ménage. 

Êtes-vous plus style « maison bordélique » ou est-ce que tout est bien rangé chez vous?

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Le casse-tête du quotidien d’une famille recomposée

Parents séparés, on se souhaite tous de refaire nos vies. Je l’ai fait, mon ex aussi. Cela dit, les familles recomposées, ça veut aussi dire la fin de l’indépendance de chacun. Toutes les personnes impliquées sont interreliées et font partie d’un TOUT même s’il elles ne cohabitent pas nécessairement.

Chaque personne ajoutée à cette dynamique vient avec un lieu de résidence, un emploi et parfois avec des enfants et un ex. Certains facteurs sont également variables. De nos jours, qui travaille ou habite 25 ans au même endroit? Les gens évoluent, obtiennent des promotions, réorientent leur vie..

Dans mon cas, il faut trouver un fonctionnement pour mes enfants, mon chum, notre bébé, mon ex, sa copine, son enfant, son ex et moi-même. Un beau domino!

Tous ces gens doivent reconduire leurs enfants et arriver au travail à l’heure, se déplacer dans un temps raisonnable, sans transport excessif.  Tous ces gens ont aussi droit à un lieu de résidence qui leur plaît, une conciliation travail-famille qui ne les mènera pas au « burn-out » et SURTOUT, personne ne doit payer pour les autres

Il y a aussi les enfants. S’ajoute donc, à notre situation, le choix d’une école et de deux garderies. Les enfants ont droit à un environnement agréable, à un temps de transport raisonnable, à des activités parascolaires qu’ils soient chez papa ou maman. Ils ont le droit de s’enraciner, de se faire des amis, de vivre dans un environnement stable.

On a parfois l’impression de résoudre une énigme: cartes de la ville et du métro à la main. La gestion du quotidien devient alors bien compliquée.  Il faut se parler, s’asseoir ensemble. C’est un exercice d’écoute et de conciliation. Les médiateurs conseillent l’indépendance des parents…  Mon ex et moi, pendant l’école, on se parle tous les jours.

Il faut poursuivre le plan de travail sans ne prendre que le plus simple, construire une pancarte dont on vient d’apprendre l’existence, envoyer des objets à présenter, retourner les coupons arrivés chez l’autre. Il faut se laisser des notes, avoir un code. Il faut aviser l’autre de cuisiner 25 gâteaux, de penser au buffet d’Halloween… Demain? Penser d’envoyer des photos de familles… Il faudrait « tout le monde ». L’avertir que c’est « jouet de la maison ». Lui écrire… d’écrire que les enfants quitteront tôt. On fait nos comptes ensemble, on transfère. 

On cherche les damnés accessoires via textos. La tuque…  Elle est nulle part! Les bottes d’eau…  TOUTES ailleurs.

Avec le temps, on développe des stratégies : listes et couleurs pour suivre les devoirs, imperméables voyageurs, textos avec photos des messages importants. Régulièrement, on se sépare les déplacements, même si les enfants ne dorment que chez l’un d’entre nous. 

On implique les enfants aussi. Ça veut dire que mes enfants changeront probablement d’école l’année prochaine; pour ma fille, ce sera sa troisième école. Cette fois-ci, on essaie de positionner l’école près des transports collectifs. On a demandé aux enfants quelle est leur priorité et c’est de réduire les déplacements. Ok!  Ils font partie de l’équation après tout.

Quels sont vos trucs pour tout bien organiser avec une famille recomposée?

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L’adorable fille d’Alicia Moffet victime d’insultes

Quand on travaille sur les Internets, on en voit vraiment de toutes les couleurs… On finit par se forger une carapace pour notre propre bien parce qu’on en viendrait vite à feeler tout croche chaque jour. 

Parfois, nos collaboratrices d’amour trouvent ça difficile et je les comprends à 100%, parce que ce n’est pas le fun de livrer des parties de nos vies sous l’oeil public et se faire juger, voire insulter, pour ce qu’on écrit. D’ailleurs, notre belle Marilou a fait un super article sur le sujet très récemment.

Cette fois, c’est Alicia Moffett qui explique dans sa story Instagram qu’elle s’en fout de recevoir du hate, mais qu’elle ne tolère pas de méchanceté face à son enfant: « dans la vie le hate, ça ne m’affecte pas, je m’en fous complètement, mais là c’est la première fois que je vois un commentaire méchant sur Billie, pis j’ai l’goût d’me battre. »


Crédit vidéo: aliciamoffet/Instagram

Crédit vidéo: aliciamoffet/Instagram

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Une grande fête de Noël organisée par une fondation d’ici

Le temps des Fêtes, ça peut être difficile pour plusieurs familles… Les cadeaux, les repas, les congés… quand les sous et l’énergie manquent, les réjouissances de Noël ne sont pas nécessairement toujours au rendez-vous. C’est pour ça que plusieurs fondations font leur part afin d’aider les familles à vivre un temps des Fêtes moins stressant et plus heureux.

C’est le cas notamment de la Fondation Noël au Printemps qui invitera 140 familles à passer un merveilleux moment lors d’une grande célébration de Noël, le 1er décembre. Les familles qui ont été aidées par la fondation pendant l’année seront réunies afin de tisser des liens, s’amuser et profiter d’un succulent repas. Les enfants pourront faire tout plein d’activités et Père Noël sera aussi de la partie.

Pour aider à lever assez de fonds pour organiser ce dîner de Noël et aider les familles à l’année longue, la fondation a préparé une grande soirée réseautage avec un souper et des encans! Ça se déroule ce soir et c’est déjà leur 10e collecte de fonds de grande envergure! 

Ce soir est le GRAND SOIR ? Le Souper Thématique – La magie de la forêt enchantée! ?? propose un cocktail réseautage…

Posted by Fondation Noël au printemps on Thursday, November 14, 2019

Toute l’année, les gens peuvent contribuer monétairement à la cause de la Fondation Noël au printemps, qui est d’aider les familles à faible revenu à assurer le bien-être des enfants atteints d’une maladie ou d’un handicap.

L’organisme compte aussi sur l’aide de la porte-parole Virginie Coossa pour faire rayonner davantage leurs actions! 

Pour plus d’infos sur la fondation ou pour contribuer, cliquez ici

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Salon du livre de Montréal : plein d’activités gratuites pour les familles!

La 42e édition du Salon du livre de Montréal approche à trèèès grands pas (ça débute le 20 novembre!) et on vous a proposé trois activités jeunesse dans l’article juste ici. Parmi toutes les activités proposées lors du Salon du livre, quelques-unes sont payantes et d’autres, gratuites. Afin de faire profiter des joies de la lecture au plus grand nombre, l’organisme Communication-Jeunesse s’est associé avec le Salon du livre pour offrir une trentaine d’activités gratuites pour les familles!

Communication-Jeunesse oeuvre à faire connaître et apprécier la littérature québécoise et franco-canadienne destinée aux jeunes de 0 à 17 ans, c’est donc tout à fait logique que l’organisme propose plusieurs activités lors du Salon du livre! La programmation de Communication-Jeunesse comprend notamment un micro ouvert pour les jeunes, des animations littéraires à thématiques, des heures du conte, un yoga littéraire (!), des jeux de société et même la possibilité de rencontrer le Père Noël!

D’ailleurs, Communication-Jeunesse en profitera aussi pour présenter sa grande sélection de livres d’ici pour les jeunes pour la saison d’automne 2019!

Pour plus d’infos et pour la programmation complète, cliquez ici

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Sommes-nous complices de l’exploitation touristique des animaux’

Comme plusieurs autres publications sur les réseaux sociaux, cette vidéo nous remplit les yeux de larmes. On like la vidéo et la partage, révolté.e, pour que nos contacts la voient à leur tour! On pense contribuer à notre façon en partageant de l’information et en sensibilisant les gens. Mais, nous sommes-nous déjà arrêté.e pour réfléchir plus loin que l’émotion d’un moment partagé en une fraction de seconde sur internet?

Born Free: Animated Short Depicts the Heartbreaking Reality of Lion Hunting

This animated short about lion hunting will absolutely wreck you ? (via NowThis Politics)

Posted by NowThis on Friday, October 11, 2019

Lorsqu’on voyage, le fait-on de façon responsable?

Balade à dos d’éléphant et photo avec un tigre en Thaïlande, nage avec les dauphins à Cuba, ce sont des souvenirs inoubliables pour nous, le visiteur, mais ça implique aussi une vie de souffrance pour les animaux.

L’éléphant sur lequel on se balade s’est fait entrainer à coups de bâtons sous sa queue, là où ça fait bien mal, pour le rendre docile. Séparé de sa famille, cet animal à la mémoire phénoménale vivra probablement toute son existence dans une dépression profonde jusqu’à son dernier souffle, après avoir accueilli de trop nombreux postérieurs de voyageurs en quête d’une photo instagrammable. (Source: Peta)

Le tigre sur notre selfie est drogué à longueur de journée, tous ses sens altérés pour le rendre dans un état second, l’instant d’un clic pour le voyageur, mais une vie loin de sa jungle natale pour lui. (Source: Smithsonian.com)

Le dauphin avec lequel nous avons nagé dans notre dernier tout-inclus, dont la peau est extrêmement sensible, subit le martèlement de centaines de mains humaines par semaine, séquestré entre les quatre murs de son minuscule habitacle, plutôt que de nager librement dans la mer. (Source: The Dodo)

Comment pouvons-nous changer les choses? 

Comme consommateurs, nous avons le pouvoir de changer nos comportements en adoptant des pratiques touristiques responsables qui respectent le bien-être animal. Ce qu’il faut se rappeler quand nous sommes à l’étranger, c’est que les lois qui régissent les zoos, aquariums et centres touristiques sont bien différentes de celles du Canada. Soyons des voyageurs informés et faisons nos recherches avant de visiter un pays.

Par exemple, privilégier des sanctuaires qui réhabilitent les animaux blessés en vue de les relâcher ou bien faire un safari qui respecte l’habitat naturel des animaux. Le changement passe directement par nous, les visiteurs, suivant le principe de l’offre de la demande. Forçons les centres belligérants au bien-être animal à fermer leurs portes en renonçant à les visiter et en encourageant les organismes de défense des droits pour les animaux. Pour que les futures générations soient fières de nous, faisons plus que partager des vidéos; prenons action suite à une prise de conscience par rapport à notre rôle de consommateur.

En rafale: les signaux d’alarme d’un endroit à ne pas visiter:

  • Les animaux sont arrachés de leur habitat naturel
  • L’endroit vise le divertissement du touriste plutôt que le bien-être de l’animal
  • Aucun engagement pour la protection des espèces au sein de l’organisme
  • Le fait d’être en captivité engendre de grandes souffrances pour l’espèce

Pour en savoir plus, visitez le guide du voyage animal-friendly de World expeditions (en anglais).

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Préma-Québec souligne la Journée mondiale de la prématurité de la plus belle manière

Le 17 novembre prochain, c’est l’occasion de souligner la Journée mondiale de la prématurité et l’organisme Préma-Québec en profitera pour partager plusieurs témoignages d’adultes qui étaient auparavant de très grands prématurés.




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En ce mois de novembre et de sensibilisation à la prématurité, nous vous présenterons, au cours des prochains jours, une série de portraits d’adultes qui sont nés prématurément. Bien des parents, lorsqu’ils sont confrontés à la prématurité, se demandent ce que deviendront leur enfant. Au chevet du bébé, on vit un jour à la fois et on oublie un peu qu’un jour ces être si minuscules deviendront grands. On vous présente donc un premier portrait : celui de la belle Mélissa ! ? Mélissa est née à 30 semaines. Malgré un début de vie difficile (transfusion, arrêt cardiaque, difficultés respiratoires), elle est rendue à 34 ans et fière de tout le chemin parcouru ! Maintenant coordonnatrice d’une clinique médicale dans Lanaudière, elle est aussi une passionnée de voyages d’aventure en sac à dos qui a déjà parcourue plusieurs pays ! Elle adore la nature, le hiking, le plein air, les gens, les différences, les animaux. Elle mord dans la vie ! #prematuredevenuadulte #minidevenugrand #premature #premaquebec #bebepremature #prematurebabies #espoir #courage #miracle #journeemondialedelaprematurite #worldprematurityday

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Cette offensive a été lancée dans le but de sensibiliser le public à la réalité des prématurés devenus adultes et aussi à déconstruire les idées préconçues en lien avec les séquelles possibles d’une naissance prématurée. Dans les faits, la grande majorité des prématurés (85%) s’en sortent sans séquelles. Les témoignages des adultes pourront éventuellement calmer les craintes des parents qui traversent actuellement cette épreuve.

L’organisme en profite également pour rappeler leur mission d’aider les familles avec les aspects financier et émotif liés au fait d’avoir un enfant prématuré.

Parmi les personnes qui témoignent, il y a notamment Ginette Mantha, la fondatrice et directrice générale de Préma-Québec, et son fils Vincent Lalumière, né à 31 semaines.

« Je profite de la Journée mondiale de la prématurité pour espérer sensibiliser le public et les nouveaux parents de prématurés à cette réalité, générer des conversations, inspirer et donner de l’espoir. J’en suis une preuve bien vivante », mentionne Vincent.

C’est une belle campagne remplie d’espoir que lance Préma-Québec et on vous invite à en savoir plus en cliquant ici

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Les Québécois plus sages dans leurs dépenses de Noël que le reste du Canada

Le fameux magasinage de Noël… Synonyme de bien des maux pour plusieurs, le shopping des Fêtes peut rapidement devenir une grande dépense. Plusieurs trucs peuvent être mis en place pour mieux gérer les achats, comme de s’imposer un budget plus ou moins strict pour l’ensemble de nos cadeaux.

On apprend via un article de TVA Nouvelles qu’en règle générale, les Québécois sont moins dépensiers que le reste du Canada, année après année. En 2019, les Québécois prévoient dépenser un montant total de 503$ en moyenne pour les cadeaux contre 792$ pour les Canadiens. Le chiffre pour les Québécois est légèrement plus élevé que l’an dernier, puisque les consommateurs de la province ont dépensé en moyenne 458$ sur leurs cadeaux.

Marc Fortin, président du Conseil canadien du commerce de détail au Québec avance que le revenu moyen et le niveau de taxation des Québécois pourraient être des facteurs d’influence quant au budget total des ménages pour les cadeaux de Noël.

Petit fait intéressant : les Québécois ont plus tendance à dépenser sur de l’alcool, de la nourriture, des livres et de la musique que les Canadiens!

En règle générale, les Québécois se sentent aussi moins stressés (49% se disent stressés) que les Canadiens (57%) face au magasinage des Fêtes.

Intéressant!

De notre côté, on se laisse encore jusqu’à décembre pour magasiner nos cadeaux. Est-ce qu’on est trop téméraires? Hihi!

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Depuis que je suis maman, j’ai peur de la mort

Cette semaine, j’ai préparé mon fils de 5 ans a comment réagir si maman tombe par terre ou si une personne à la maison se fait mal et ne se réveille pas. Je suis à un moment de ma vie ou cette petite formation prend tout son sens.

Je n’avais jamais réellement eu peur de mourir, je n’y avais jamais vraiment pensé jusqu’au jour où je suis devenue maman. Cette pensée qu’il pourrait un jour m’arriver quelque chose qui me séparerait de mes trois amours m’effraie. En fait, depuis quelques semaines, j’ai peur, vraiment peur. Mon petit monde s’écroule parce que je réalise que du jour au lendemain tout peut changer, je réalise que la santé est loin d’être acquise.

Vendredi le 4 octobre était un jour comme les autres: une journée de travail qui se termine à 15:00 avec une soirée Netflix prévue une fois les enfants couchés. Subitement après dîner, j’ai quelque chose dans l’oeil et ce quelque chose me dérange VRAIMENT. Je me dis que c’est la fatigue et je quitte me coucher, reposer mes yeux. Les 72 heures qui ont suivi ont été angoissantes; clinique médicale, optométriste, urgence, ophtalmologue, neurologue, IRM du cerveau. Diagnostic: aucun pour le moment, tous les tests sont beau et, heureusement, j’ai un beau cerveau.

Mélange de soulagement, d’incertitude, d’anxiété, de frustration et de questionnements. Je ne peux pas m’empêcher d’imaginer le pire et une image me revient en tête sans cesse, celle de mes 3 jeunes enfants. 

J’ai peur, tellement peur. Je suis maman et mon plus grand souhait est de voir grandir ma petite tribu, mais voir prend tout son sens quand tu perds partiellement la vue d’un oeil sans raison apparente. Puis, finalement, on m’explique que je devrai passer des examens au coeur; peut-être qu’un caillot est responsable et il faut s’assurer que cela ne réarrive pas.

Contre toute attente, au début de ma vie d’adulte, ça vient de me frapper en pleine face : rien n’est acquis, la santé n’est promise à personne.

Malgré tout, ma routine continue, mais il y a comme ce petit nuage au-dessus de ma tête qui me suit partout comme si une tempête pouvait arriver à tout moment. Puis, dans la pénombre qui soulage ma vue, je m’effondre. Et si Google avait raison?! Parce que Google a une multitude d’hypothèses pouvant expliquer le fait que j’ai une partie de mon oeil gauche qui ne voit plus.

Aussi, j’entends des histoires, des nouvelles, et je réalise que tellement de gens doivent passer par cette angoisse. Que ce soit la maman de la garderie avec un cancer du sein, mon amie qui a des ovaires polykystiques, une amie de la famille qui a fait un AVC, mon voisin qui a un problème d’oreille interne; on ne se sait jamais ce qui peut nous arriver. Moi qui pensais être à l’abri de tout ça avec mes 30 ans tout frais.

Certains soirs je me sens émotive, anxieuse et je me tourne vers l’homme que j’aime, les yeux remplis d’eau. Je lui ai même lancé un : «SI jamais il m’arrive quelque chose, tu dois finir l’album-photo de Billie, regarde dans mon agenda les rendez-vous de Léo, et n’oublie pas de réconforter Henri avec ma doudou. »

Ben oui, j’ai vraiment peur, pas une petite peur comme ma peur des abeilles, loin de là; je suis effrayée parce que je viens de réaliser que personne n’est à l’abri d’un problème de santé, d’une maladie et que la vie est si précieuse, si fragile.

Ce n’est peut-être rien de bien grave, je croise les doigts, mais ça fait réfléchir. Ça remet en question la façon donc je vais prendre soin de moi à l’avenir, la façon dont je vais savourer chaque petit moment que j’ai la chance de vivre avec mes enfants. Parce que la vie, au fond, c’est un privilège et d’avoir des enfants, c’est une méchante bonne raison de se battre.

Avez-vous des craintes semblables depuis que vous êtes une maman ou un papa?

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La Fédération québécoise de l’autisme s’inquiète

On apprenait qu’aucun groupe représentant les personnes handicapées n’a été invité à parler lors de l’étude du projet de loi sur la réforme des commissions scolaires, ce que dénonce la Fédération québécoise de l’autisme (FQA):

« Nous n’avons pas été entendus, nous ne sommes pas les bienvenus. Il en est de même pour les groupes qui ont un intérêt pour les élèves handicapés ou en difficulté d’apprentissage puisqu’aucun n’a été invité ». La FQA, visiblement pleine d’inquiétude, a aussi ajouté:

« Est-ce que le ministre de l’Éducation a décidé d’ignorer les conclusions de la CDPDJ [Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse] et de laisser tomber ces élèves ». (Source: TVA Nouvelles)

Parmi la nouvelle structure prévue, seulement 1 personne sur 18 dans le comité sur la réussite scolaire devra avoir de l’expérience de travail avec les personnes handicapées. Une décision surprenante, alors que la population d’élèves avec un handicap ou en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage représente 20%. (Source: Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse)

Cette nouvelle s’ajoute à celle de la semaine dernière, quand on apprenait le refus du gouvernement Legault de tenir une commission d’enquête sur les services offerts aux personnes autistes une fois l’âge de la majorité atteinte. (Source: La Presse)  

En entrevue vendredi dernier, le gouvernement caquiste se défend et dit en faire déjà beaucoup pour les personnes autistes, en parlant notamment d’un projet pilote sur l’école à 21 ans. (Source: L’actualité)

Un enchaînement de décisions décevantes pour les parents d’enfants autistes ou en difficulté d’apprentissage.

En espérant un changement de cap du gouvernement…