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Mirianne Brûlé signe une chronique sur TPL Moms!

Au cours de l’été dernier, alors qu’elle était enceinte de son premier enfant, la comédienne Mirianne Brûlé a partagé un premier texte sur TPL Moms. Elle se confiait alors sur son immense joie à l’idée de bientôt devenir maman.

Elle a par la suite continué de partager son expérience en abordant notamment ses dilemmes face à sa valise d’hôpital et les craintes qui la guettaient quelques semaines avant son accouchement.

Aujourd’hui, elle fait partie de la communauté des TPL Moms et continuera à dévoiler ici sa belle aventure maternelle.

On a donc voulu lui poser quelques questions pour vous permettre de mieux la connaître!

1.Décris-toi en quelques mots!

Une fille vraie, intense, curieuse, loyale, qui aime profiter de la vie et les échanges humains.

2. Depuis quand est-ce que tu lis TPL Moms?

Depuis que je suis tombée enceinte en décembre 2018.

3. Parles-nous un peu de ton quotidien de maman!

Ma fille a 2 mois. Je suis une maman gaga, je l’allaite et je suis en fusion avec elle. J’adore mettre de la musique et danser pour la faire rire. On a de grandes conversations de aheu-ouha-grrrou, son sourire fait fondre mon coeur et celui de papa. Je ne dors pas beaucoup et je trouve ça difficile par bouts, les petites nuits, mais je prends mon rythme petit à petit. J’apprends tous les jours.

Dans un mois, on part pour le Costa Rica (son papa habite là-bas et on a un resto là-bas) pour quelques mois; je suis excitée de cette nouvelle étape avec ma famille. Nous sommes revenus au Québec à 2 et nous allons revenir au Costa Rica à 3! ?
 
 4. De quoi parleront tes chroniques avec TPL Moms?

De mon expérience de nouvelle maman et de ma vie d’expat’ dans un autre pays avec un petit bébé.
 
5. Qu’est-ce qui te rend le plus heureuse?

Les rencontres humaines, être entourée des gens que j’aime, la nature, partager des expériences nouvelles, voyager, manger. ?
 
6. Quel est LE conseil que tu aimerais donner aux mamans (et/ou aux papas)?

Suivre son instinct. Ne pas se juger, faire du mieux qu’on peut et, surtout, ne pas se comparer. Chaque enfant est unique et chaque maman et papa l’est tout autant.

Pour en savoir plus sur la vie d’expat’ de Mirianne et sa famille, gardez l’oeil ouvert!

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À mon amie qui n’a pas d’enfants

Lorsqu’on devient maman, on devient également la proie de commentaires négatifs sur à peu près tous les aspects de notre rôle de mère, on devient la cible de jugements de parfaits inconnus et, parfois, de notre belle-mère. Ce qui est le plus blessant, c’est lorsque ces commentaires proviennent de gens qu’on aime, comme notre propre mère, ou encore nos amies.

Aujourd’hui, j’ai eu envie d’écrire une lettre; une lettre à mon amie qui n’a pas d’enfants. Appelons-la Judith. Je ne sais pas pour vous, mais j’en ai plusieurs des Judith dans ma vie. Elle se présente sous plusieurs formes, cette amie qui n’a pas d’enfants, celle qui n’en veut pas, celle qui en veut, mais VRAIIIIIIIIIIIMENT pas maintenant, celle qui en veut depuis trop longtemps, mais qui ne peut pas.

À mon amie qui n’a pas d’enfants, je t’aime, mais parfois tu me fais mal.

Lorsque tu me dis que j’ai l’air fatigué, sache que je le sais; je les vois ces cernes se creuser sous mes yeux. Je me vois tous les jours dans le miroir que j’essaye tant bien que mal d’éviter du regard. Je le vois, mon teint blafard presque cadavérique. Je n’ai pas seulement l’air fatigué, je suis fatiguée. Chaque parcelle de mon corps est fatiguée. S’il te plaît, la prochaine fois, peux-tu me dire que je fais bien ça, que j’ai l’air épanouie ou que tu aimes ma nouvelle coupe de cheveux?

 

À mon amie qui n’a pas d’enfants, ma Judith, lorsque tu critiques l’état de ma maison, sache qu’avant ton arrivée j’ai eu le choix entre prendre ma douche pour masquer l’odeur de vomi de cette nuit (ou c’était il y a 2 jours!?) ou faire le ménage. Afin d’épargner ton nez, j’ai choisi l’option numéro un.

À mon amie qui n’a pas d’enfants et qui me dit que j’ai changé. Je n’ai pas changé, ma vie a changé: je suis plus fatiguée, j’ai plus de tâches ,je suis plus occupée, moins pomponnée, mais je suis toujours la même. Je ne rentre plus à 3h du matin à la sortie des bars, car à 4h15, j’ai un poussin prêt à jouer aux autos. Mais j’apprécie toujours ta compagnie et nos soirées .

À ma Judith qui se permet de me dire qu’elle ne fera pas « ça » avec ses enfants.

Laisse-moi te dire que, moi aussi, je m’étais dit que je ne ferais pas « ça ». Mais avoir un bébé, c’est différent que ce qui est écrit dans les livres. Le manque de sommeil, le manque de vie sociale et les difficultés quotidiennes font en sorte qu’au final, tous les plans qu’on s’était faits sont différents.

À ma Judith spontanée qui me dit qu’elle n’instaurera pas de routine à son enfant pour ne pas être prisonnière comme moi. Je te le souhaite. Sache, Judith, qu’une routine est bénéfique à ton bébé autant pour son développement que pour son sommeil. Et que pour certains bébés, la routine est ce qui permet aux parents de garder le phare. La petite routine que j’ai instaurée m’a permis d’obtenir des douches quotidiennes. Savais-tu ça toi, Judith, que les douches sont un luxe avec des enfants?

À ma Judith épicurienne, lorsque tu viens me visiter après mon accouchement, s’il te plait, ne t’attend pas à ce que j’ais préparé un souper 4 services. Si tu veux m’aider un peu, apporte des tacos. On mangera à la bonne franquette.

À ma Judith indépendante, s’il te plaît, n’attend pas que je demande ton aide, offre-la.

À ma Judith susceptible, ne le prend pas mal si je prends moins de tes nouvelles. Je ne t’aime pas moins, je ne t’ai pas oubliée, j’ai seulement beaucoup de choses dans mon panier.  Mais je m’ennuie de toi et tes visites me font toujours le plus grand bien.

Mon amie, mes amies, je vous aime et merci de faire partie de ma vie.

Avez-vous une Judith dans votre vie? Elle est comment?

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Le tricot: mon petit bonheur, une maille à la fois

J’ai toujours été autodidacte. J’ai toujours été aussi très passionnée. Quand je plonge dans quelque chose, j’y vais à fond. J’apprends avec tout ce qui peut me tomber sous la main, et je ne semble jamais rassasiée. 

Il y a quelques années, je me suis découvert une grande passion (et, j’ose l’avouer, un beau talent) pour le tricot. Du point mousse aux torsades, j’ai appris toute seule. J’en ai lu des livres et des articles, j’en ai cherché des tutoriels et des trucs sur Internet. J’ai recommencé un nombre incalculable de fois le même rang, ou parfois le même ouvrage. J’ai encore bien des défis, bien des apprentissages à effectuer.

J’ai aussi découvert une activité dans mon coin; une rencontre de tricoteurs-tricoteuses pour sympathiser et échanger. Peut-être que par cette expérience, je ferai mon entrée dans une espère de cercle de fermières moderne, mais ça ne me dérange pas. Je suis convaincue que je vais apprendre encore davantage à leur contact. 

J’avoue que ça fait quelque peu sourire mon conjoint et mes amis quand je leur parle de mes aiguilles et de ma laine. Mais je suis toujours fière de leurs regards admiratifs quand je finis par sortir mon travail du moment. Quand on me demande, un peu incrédule, si c’est moi qui ai fait cela. Mon seul point négatif est mon manque de constance: j’ai tellement de projets en tête pour le temps que je peux leur consacrer que j’ai rarement mené à terme mes créations. Mais ça fait aussi partie de ma personnalité et des défis que je me donne.

Tricoter, c’est un peu ma manière de méditer. Je m’occupe les mains tout en vidant mon esprit. Je me laisse bercer par le cours de mes pensées. Je chasse de ma tête, pour un moment, les angoisses et le stress de la journée. Plus les heures de clarté diminuent, plus les journées harassantes d’automne m’assomment, plus mon envie de sortir ma laine et de commencer une nouvelle écharpe ou un bonnet me prend. J’ai toujours trouvé mon équilibre à travers des activités créatives réalisées dans le calme et le confort de mon nid douillet. 

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Crédit: Giphy

Alors, c’est sans surprise que, depuis quelques semaines, ma famille me voit quelques soirs par semaine, café au lait et tricot en main pour finir ma journée. Je travaille actuellement sur quelque chose de plus compliqué, je prends mon temps et je me donne comme objectif d’arriver au bout, pour une fois.

Le tricot, c’est mon bonheur d’hiver, mon hygge mood, mon émerveillement devant mes doigts qui fabriquent quelque chose de beau avec presque rien. 

Parce que, pour affronter la vie, on a tous besoin de notre petit moment de tranquillité. On a tous besoin de quelque chose de gratifiant, de passionnant. Ma passion ne passe pas par les activités extrêmes, mais dans le confort et la douceur.

Où se trouve la vôtre?

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Crédit: Giphy

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Une décision de cour permet aux villes de limiter la malbouffe près des écoles

Dans un article de La Presse, on apprend qu’il y a trois ans, l’arrondissement de Côte-des-Neiges-Notre-Dame-de-Grâce (CDN-NDG) a adopté un règlement pour encadrer et limiter l’aménagement de nouveaux établissements de restauration rapide. En réponse, l’association Restaurants Canada a amené la décision, et l’arrondissement, devant les tribunaux. Cette semaine, la Cour supérieure a rendu son jugement : les municipalités ont le droit d’utiliser le zonage pour limiter la malbouffe, surtout près des écoles.

Une analyse de l’Institut national de santé publique du Québec dévoilait, en 2015, que le risque de consommer de la malbouffe sur l’heure du midi était 50% plus élevé lorsque les élèves avaient accès à au moins deux restaurants rapides dans une zone de 750 mètres autour de l’école. C’est dans l’idée de lutter contre ce phénomène que l’arrondissement CDN-NDG a adopté son règlement contesté en cour.

Plutôt que de permettre à de nouveaux établissements de restauration rapide de s’installer près des écoles, l’arrondissement souhaite favoriser des commerces de proximité et les transports actifs.

L’association Restaurants Canada pourrait toutefois porter la décision en appel et n’a pas encore confirmé son intention de le faire ou non.

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L’amour d’un enfant versus celui d’une mère

Plonger mon nez dans les petits cheveux de mes bébés naissants et respirer doucement les effluves sucrées de leur cuir chevelu a toujours réveillé en moi cet amour animal, viscéral particulier et unique que j’éprouve pour mes enfants.

Cet amour si profond qu’il part des tripes, me donnant l’impression que mon coeur va sortir de ma poitrine. Quand on est petit, on ressent aussi un amour spécial envers nos parents. On est dépendant, on les aime vraiment très fort, croyant que jamais on ne pourrait vivre sans eux.

Crédit: Samuel Lee from Pixabay

Puis on grandit, on s’épanouit en dehors de la cellule familiale, on acquiert de l’autonomie. Nos parents sont encore, pour la plupart, les gens qu’on aime le plus. Toutefois, notre amour se transforme.

Aussi, depuis que ma mère est venue habiter avec moi et ma petite famille, j’ai vraiment réalisé qu’elle me porte encore le même amour; celui que j’éprouve pour mes enfants. Quand elle vient doucement me serrer dans ses bras et respirer dans mon cou, je sais quel sentiment brûle dans ses entrailles. Cet amour si puissant qu’il fait presque mal.

Je sais aussi que j’aime ma mère de tout mon coeur, qu’elle occupe une place importante dans ma vie et que je ferais tout pour elle. Mais je ressent un amour différent envers elle. Il est beau et fort, mais moins viscéral et c’est normal.

C’est alors que je me suis vue à travers mes ados. J’ai compris que lorsque j’ai une envie folle de les coller, ils ressentent probablement un malaise. Leur amour pour leur maman s’est transformé alors que le mien est aussi intrinsèque qu’au premier instant.

Crédit: Paige Cody on Unsplash

Et ce sera un petit deuil, j’imagine. Me blottir contre eux en cuillère pour qu’on se raconte notre journée ou juste respirer leur odeur en les serrant très fort dans mes bras sera de plus en plus rare. Ça signifie en quelque sorte que je fais une bonne job de maman. Que je leur ai donné les outils pour se détacher du nid, lentement mais sûrement.

Mon fils de 11 ans me demande encore de dormir avec lui un petit 5 minutes. Certains diront que c’est un caprice, alors que c’est moi qui se gâte en réalité. Je veux m’imprégner de ces moments au maximum. Parce que tout ne dure rien qu’un temps.

Et voilà que je me suis promis, en tant qu’enfant qui a eu la chance d’avoir une maman aimante et présente, de me faire le devoir de la laisser blottir son nez dans mon cou de temps en temps, parce qu’après tout ce qu’elle a fait pour moi, elle mérite bien ça!

Comment vivez-vous le détachement de vos enfants?

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Profiter pleinement de la vie en famille grâce aux « bucket lists »

Je carbure aux projets! Toujours mille et une choses à faire et pas assez d’heures dans une journée pour arriver à accomplir tout ce à quoi j’aspire. Je suis une fille intense. Je pense beaucoup, j’aime trop, je suis gourmande niveau nourriture, mais aussi côté culture!

La vie va vite, on ne se le cachera pas. Et j’ai eu envie, il y a quelques années déjà, de prendre le temps de faire des bucket lists. Je n’ai pas réinventé la roue, sauf que s’il y a bien une chose qui me réjouit, c’est de mettre des crochets sur mes listes chéries. J’en fais au moins trois par année. Une à la relâche, l’été et durant les vacances de Noël. L’élaboration même de ces listes est l’un de nos petits plaisirs, aux enfants et à moi. Ça permet de prendre le temps de s’arrêter et de se concentrer sur nous.

De quoi on rêve, à plus ou moins grande échelle?

Les idées pleuvent, passant de petits bonheurs faciles comme regarder les étoiles filantes, attraper des lucioles ou donner au suivant, aux plus extravagantes comme expérimenter une via ferrata, visiter un château en Écosse ou partir en roadtrip sur les traces de nos ancêtres amérindiens.

La nature ou même l’ampleur des projets importent peu, pourvu qu’ils nous unissent encore plus. L’anticipation (on compte les dodos malgré nos âges), la planification et l’organisation nous rapprochent énormément. Chacun y va de ses suggestions pour rendre le projet plus excitant encore.

Ça nous permet d’en apprendre plus sur l’autre, car avec la routine et l’effervescence du quotidien, on oublie parfois l’essentiel des petits humains avec qui l’on vit. J’aime les connaître en profondeur et leur donner des occasions d’expérimenter de nouvelles choses pour les amener à se découvrir eux-mêmes.

Malgré l’adolescence qui s’est installée dans notre vie, l’envie d’être en famille prime encore. J’aime rêver de futures bucket lists où on combinera leurs amoureux(se) et qui sait peut-être leurs enfants, éventuellement. D’ailleurs, ma mère nous suit régulièrement et jadis, mon grand-papa aussi.

J’ai toujours rêvé d’une vie bien remplie et de faire le tour du monde. Rêver, ça nourrit le coeur et respirer le bonheur à travers mes petits projets, ça me nourrit l’âme.

À quoi carburez-vous?

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Avoir une fille

Attention: Ce texte est basé sur l’expérience de la maman qui en est l’auteure. Le but n’est aucunement de faire l’éloge de stéréotypes, mais plutôt de raconter une parcelle de vie d’une mère et de sa fille.

Avoir une fille. J’en ai rêvé longtemps et lorsqu’on m’a annoncé que c’était bel et bien une fille que j’attendais, j’ai sauté de joie (lire: j’ai fondu en larmes).

Je m’imaginais déjà, main dans la main avec ma fille, être sa plus grande complice, être en harmonie, voire en symbiose, avec cette petite humaine. Puis, elle est arrivée un jour d’octobre 2015. La réalité m’a alors frappée de plein fouet. Ce petit être, si fragile, ne dépendait que de moi pour sa survie.

Alors, après ces quatre années, me demanderez-vous, c’est comment avoir une fille?

Avoir une fille, c’est acheter du rose. Hé! Attendez! Je sais que ça sonne cliché, mais dites-vous bien que le rose est loin d’être ma couleur favorite et que si c’était juste de moi, elle s’habillerait avec des couleurs neutres. Mais elle, c’est ce qu’elle aime. Elle n’avait pas encore deux ans qu’elle me criait: « VEUX ROSE!! » Rendue à 4 ans, c’est la même histoire.

Avoir une fille, c’est beaucoup de drama. Bon. Ça sonne encore cliché, et je sais bien que ce ne sont pas toutes les petites filles qui sont comme ça, mais la mienne, eh bo-boy! C’est pas drôle. Par chez nous, c’est la fin du monde plusieurs fois par jour. Qu’elle se cogne un orteil, qu’elle ne trouve plus sa doudou, que je lui refuse un 2e bonbon, que je lui demande d’arrêter de taper son frère, etc… Crise de larmes AS-SU-RÉE.

Avoir une fille, c’est aussi beaucoup de tendresse et de gentillesse. Ma fille est une colleuse au grand coeur et j’adore ça. Des « je t’aime maman » à tous les jours, des câlins et des bisous qui font partie de notre quotidien. Et puis, son petit frère, c’est bien rare qu’elle le tape. Elle est plutôt hyper protectrice envers lui; elle l’enlace, elle l’aide, elle l’encourage et le console. Elle est aussi très sensible aux autres, elle devient triste quand quelqu’un a de la peine.

Avoir une fille, c’est gérer des cheveux. Laver des cheveux. Brosser des cheveux. Sécher des cheveux. Coiffer des cheveux. Repeat. J’ai l’air de chialer de même, mais je dois vous dire que c’est plutôt un plaisir pour moi. J’adore jouer dans ses cheveux et pourtant, je déteste gérer les miens.

Avoir une fille, c’est avoir peur. Avoir peur qu’elle se fasse juger, critiquer, manipuler, même maltraiter. Dans une société comme la nôtre, qui est loin d’être parfaite côté égalité femme/homme, j’ai peur pour elle. Bien sûr, je ferai tout en mon pouvoir pour la préparer et pour qu’elle ait confiance en elle, mais je sais cette peur sera toujours présente.

Avoir une fille, c’est espérer. Espérer justement que l’égalité des sexes continue de progresser et que ma fille autant que mon garçon puissent avoir les mêmes opportunités, les mêmes chances, les mêmes droits.

Et pour vous, c’est comment avoir une fille?

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Le sexe après bébé, on en parle?

Toute personne ou situation citées dans cet article ne serait que le pur produit de mon imagination… N’est-ce pas, chéri?

Rappelez-vous de ce temps, il y a fort fort fort longtemps, où vous pouviez faire l’amour quand bon vous semblait, où bon vous semblait, en tout insouciance… Ce temps où vous pouviez rester au lit une journée entière à vous dévorer des yeux et à vous dévorer tout court, sans penser à rien d’autre que l’instant présent. Vous visualisez? Eh bien, chassez vite cette image de votre esprit. Ce temps est révolu. FINI. Bébé est arrivé.

Au début, ce n’est pas un problème; on vient d’accoucher, notre corps n’est pas encore remis, il y a même encore tout un tas de choses qui s’y passent et pas des moins douloureuses. Et surtout, il y a ce tout petit être, si fragile, dont il faut prendre soin chaque seconde, ce petit être qui bouleverse nos vies et nos coeurs. Alors le sexe, forcément, ça passe au second plan.

Quelques jours ou semaines après ? chacune son rythme ! ? on recommence à y penser, avec une légère appréhension : est-ce que ça va faire mal? Peur irrationnelle quand on pense qu’un être de la taille d’une pastèque vient de nous passer entre les jambes. Ne le prenez pas mal, messieurs, mais, malgré vos attributs, ce n’est pas comparable. Et, en cas de césarienne, on a peur que passer à l’acte rouvre la cicatrice. Là encore, c’est prêter bien des capacités à ces messieurs. Mais on ne contrôle pas nos peurs!

Côté messieurs aussi, c’est compliqué. Des études ont prouvé que l’arrivée d’un nouveau-né avait tendance à faire baisser le taux de testostérone pour permettre aux nouveaux papas de développer leur instinct paternel. Donc, forcément, qui dit moins de testostérone dit moins d’envie. Donc, non mesdames, ce n’est pas parce que vous avez tous les jours une tête de lendemain de fête, des vêtements et de la lingerie qui ne ressemblent à rien ou des kilos en trop, que monsieur a moins envie, non. C’est tout simplement parce qu’il est en train de se transformer en papa poule. Ouf! Nous voilà rassurées.

Et après? Quand toutes les conditions sont enfin rassemblées, quand on est fin prêts, c’est là que ça se complique vraiment… bébé s’en mêle.

Bénis soient les parents qui ont des bébés qui dorment et qui ont pu aisément reprendre leurs ébats là où ils les avaient laissés avant la naissance. Comme je vous envie! Car notre fille nous a été livrée sans l’option sommeil, et pendant ses huit premiers mois, nous n’avons pas dormi. DU TOUT.

Je ne compte pas les fois où nous avons dû interrompre ce que nous venions à peine de commencer ou encore les fois où nous avons renoncé. Heureusement, je ne compte pas non plus les fois où nous en avons ri. Et, avouons-le : quand bébé vient enfin de s’endormir, que tu sais qu’il se réveille dans une heure et demie et que tu as le choix entre dormir et faire l’amour, bah en fait, tu ne te poses même pas la question: TU DORS.

Alors, c’est sûr, quand tu y arrives enfin, tu profites de chaque seconde comme si ça ne devait plus jamais avoir lieu ? parce qu’en fait, tu ne sais vraiment pas quand ça pourra encore avoir lieu ? et c’est encore meilleur.

Au cours de ces mois difficiles, j’ai aussi découvert que faire l’amour pouvait prendre différentes formes : c’est échanger un regard appuyé, s’inventer un code, une phrase en public, qui dit à l’autre « j’ai envie de toi », c’est se retrouver épuisés le soir, se dire : « tu sais, dans ma tête, on est en train de faire des trucs de dingue, mais mon corps ne peut juste pas » et en rire. C’est trouver une nouvelle complicité, faire naître de nouveaux désirs. Et, pour être honnête, en ce moment, quand j’arrive déjà épuisée au bureau et que mon chum m’envoie un message disant : « j’ai réussi à faire le ménage avant de partir » ça me fait plus d’effet que la meilleure partie de jambes en l’air!

Alors oui, c’est une période difficile. Notre couple en sortira, j’espère, plus fort. Je me dis que ça passera, comme le reste. Qu’il faut que ça passe… que ça doit passer… parce que la quasi-chasteté, ça a du bon deux minutes, mais en fait… s’il te plaît, bébé… FAIS DODO !

Crédit: Unsplash

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Les marchés de Noël pour les familles à visiter en novembre!

Si les marchés de Noël ne manquent pas, nous sommes toujours ravies d’en découvrir de nouveaux! En voici donc 2 que je trouve particulièrement intéressants et qui sont parfaits pour commencer votre magasinage du temps des Fêtes.

1. Le Family Market (24 novembre)

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Une immense parade de jouets aura lieu ce weekend

La ville de Québec montrera son côté festif ce weekend avec un super événement pour les minis! Les rues du centre-ville accueilleront la 18e édition de La Parade des jouets et donneront l’occasion aux familles de participer à tout plein d’activités!

Pour cette année, les organisateurs ont privilégié le thème Les Contes de Noël, alors on peut s’attendre à des chars et des décorations en lien avec nos histoires favorites du temps des Fêtes. Le départ de la parade est donné au coin des rues Simon Napoléon-Parent et Chênevert à 15h, le samedi. Le trajet se terminera aux alentours de 17h45, à la 11e rue.

Musique, animations et surprises attendront les participants et les minis auront l’occasion de remettre une lettre avec toutes leurs idées cadeaux aux facteurs de Postes Canada sur place, afin qu’ils l’envoient directement au père Noël (hihi!). La Parade invite aussi les familles à apporter des jouets neufs ou usagés pour les donner aux organismes Saint-Vincent de Paul et la Joujouthèque. Les peluches ne seront toutefois pas recueillies.

Même si le gros des festivités aura lieu le samedi, plusieurs activités sont proposées aussi pour le dimanche. Douze chars seront exposés et ce sera aussi le moment de prendre une photo avec père Noël! Les minis pourront s’amuser dans des jeux gonflables et faire des tours de petit train.

Gens de Québec, c’est un rendez-vous les 9 et 10 novembre!

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