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Movember versus Noeudvembre : on vous explique la différence

Le mois de novembre, c’est bin des affaires : le début du froid, l’apparition de la première neige (déjà cette semaine, la gang…), la baisse du soleil, les premières décorations de Noël et… deux initiatives très importantes pour la prévention et la santé des hommes. Et oui, c’est officiellement le mois où les hommes se laissent pousser la moustache pour la cause!

Si novembre rime avec Movember depuis maintenant 16 ans, ça fait quelques années qu’une autre collecte de fonds s’organise aussi lors du 11e mois de l’année. Appelée Noeudvembre, cette initiative met de l’avant un noeud papillon, création d’un designer d’ici, pour la bonne cause.

Vous vous demandez à laquelle participer (pourquoi pas les deux!) et ce qui les différencie? On vous fait un petit topo!

Movember 

En gros, le mode de fonctionnement de Movember, c’est de se faire pousser une moustache. Le mouvement poilu a été initialement créé en Australie, en 2003 et se trouve maintenant dans plus d’une vingtaine de pays. Plusieurs causes sont défendues par Movember, soit le cancer de la prostate, le cancer testiculaire, la santé mentale et la prévention du suicide chez les hommes. L’argent amassé avec les campagnes des participants va donc à des organismes oeuvrant pour ces différentes causes.

Il y a plusieurs façons de participer, mais la principale reste tout de même de se laisser pousser la moustache et d’accumuler des fonds pour la cause. Vous pouvez créer votre propre campagne et la réaliser seul ou en équipe. Pour les personnes qui ne veulent ou ne peuvent pas se faire pousser une moustache, il y a aussi la branche « Move » de Movember qui vous permet de bouger pour la cause.

Peu importe votre façon de contribuer, une chose est sûre, vous aidez la cause!

Noeudvembre 

Cette initiative est 100% québécoise et se concentre sur une cause bien particulière : le cancer de la prostate. Quand on sait que 12 Québécois reçoivent un diagnostic de cancer de la prostate par jour, on comprend l’importance d’un mouvement comme Noeudvembre. Lancée il y a 6 ans par l’organisme Procure, la collecte de fonds réunit plusieurs ambassadeurs et ambassadrices, dont des personnalités publiques et propose chaque année un nouveau modèle de noeud papillon. Ça fait trois ans que le créateur Philippe Dubuc fait le design de l’accessoire officiel de Noeudvembre.

Bon maintenant, comment ça fonctionne? Les participants peuvent choisir de simplement acheter le noeud chez différents détaillants ou en ligne et d’en faire la promotion sur les réseaux sociaux. Il y a aussi la possibilité de devenir ambassadeur et ainsi récolter davantage de dons.

Voilà!

Et  imaginez si vous combinez les deux initiatives : une moustache ET un noeud papillon? Allô le style! ?

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Un des plus beaux cadeaux à faire à nos enfants

Je suis tellement contente d’être mère à une époque où le monde a une plus grande ouverture d’esprit. Désormais, il n’est plus tabou qu’un ami aille deux mamans ou deux papas. Ni que le petit Michel devienne dans quelques années la grande Micheline. Ou encore, mon fils de 4 ans peut demander une poupée pour sa fête sans que toute la famille et les « mononcles » machos en fassent tout un plat. Bref, je me réjouis de l’ère d’acceptation, d’ouverture d’esprit et de respect de l’autre dans lequel je vis.

Mais ne vous méprenez pas, tout n’est pas rose. Nous avons encore beaucoup de chemin à faire. Et je crois avec conviction que nous avons un gros rôle à jouer dans cette société en plein changement. En effet, les mères, pères, tantes, oncles et amis que nous sommes auront un impact sur les futurs pères, mères, tantes et oncles que nos enfants seront. Je pense donc qu’il faut montrer le bon exemple. Il faut montrer à nos enfants qu’il faut accepter l’autre avec ses différences, ses qualités et ses défauts. Et surtout, il faut se respecter les uns les autres.

Faisons-nous ce cadeau. En fait, faisons ce cadeau à nos enfants. Ainsi, le petit Rémi qui s’est fait intimider à l’école dans les années 80 parce qu’il était petit ne se ferait pas intimider dans les écoles de demain. La grande Sophie qui s’habillait « en tomboy » aurait des amies de filles qui respecteraient ses choix vestimentaires en 2020.

Je n’ai pas la science infuse, mais je pense que l’acceptation et le respect pourraient rendre le monde meilleur. Oui, j’aimerais léguer à mes enfants un monde d’acceptation des différences où il faut bon de vivre. Un monde où un garçon pourrait annoncer à sa famille son homosexualité et que ses « mononcles » lui répondent: « En autant que tu sois heureux, c’est tout ce qui compte. »

Et vous, aimeriez-vous léguer ce monde à vos enfants?

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Halloween et les bonbons gratuits: il faut quand même dire « merci »!

L’Halloween est passé et Noël s’en vient. Pour moi, ces deux fêtes sont de belles occasions de mettre en pratique les notions de respect et d’habiletés sociales que je tente d’inculquer du mieux que je peux à mes enfants.

Cette année, à l’Halloween, je suis restée à la maison pour donner des bonbons tandis que mon chum est parti avec les 3 enfants. Dix minutes plus tard, mon petit Henri de 3 ans était de retour.

« J’ai assez de bonbons maman, je veux rester ici. »

Aucun problème avec ça, c’est son choix et je respecte ça. On va se le dire, il y a malheureusement des parents qui n’ont pas tout à fait la même vision et j’ai par le passé déjà vu des mamans insistantes pour que leur mini continue leur porte-à-porte. Pareil pour Noël; c’est ben cute les photos assis sur le père Noël, mais hors de question que je « force » mon coco à s’assoir sur un homme barbu inconnu s’il n’en a pas envie. C’est son choix et je le respecte.

Le respect est une valeur importante à partager à mes enfants et pour cela quelques jours avant l’Halloween, je rappelle les petites notions de base sur la façon dont on s’adresse aux personnes généreuses qui offrent des bonbons. On regarde dans les yeux, on dit « Bonjour, joyeuse Halloween! » et, SURTOUT, on remercie!

Cette année, j’ai été agréablement surprise de voir l’attitude des enfants qui sont venus cogner. En fait, j’appréhendais ce moment puisqu’il y a deux ans, certains enfants s’étaient permis de vouloir choisir leurs bonbons alors que d’autres avaient essayé de piger plus de friandises dans ma boite.

Eeeeh pardon… Règle #1 : Attends que je te donne des bonbons.

Règle #2 : Tu ne choisis pas tes bonbons.

Règle #3 : Tu remercies.

Heureusement, cette fois-ci, je n’ai pas eu à intervenir. Au contraire, j’ai vu des pompiers, des licornes et même un hot-dog polis et respectueux. J’ai aussi observé plusieurs parents prendre le temps de remercier, de rappeler les belles phrases à dire et aussi faire preuve de patience, parce que monter six marches en robe de princesse à 2 ans, ça peut être long et ardu.

Bon, j’ai aussi vu une maman qui est venue chercher elle-même des bonbons pour son bébé d’à peine quelque mois et je l’ai jugée (un peu). J’ai aussi vu des adolescents courir d’une maison à l’autre, dépasser les plus petits, et marcher sur le gazon de mes voisins. Mais en général, ils étaient sympathiques et ça reste des enfants.

Bref, Noël arrive et je ferai la même chose avec mes cocos. Je les préparerai à regarder la personne qui donne le cadeau, à sourire et, surtout, je ne les obligerai pas à donner un bisou ou un câlin; un simple « merci » fera l’affaire.

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Quand maman transmet ses « bobos » à bébé

Avec la période difficile que j’ai traversée dernièrement (ma crise de la trentaine), j’ai remis beaucoup d’aspects de ma vie en question. J’ai lu beaucoup de livres sur la croissance personnelle et fait beaucoup de travail sur moi-même. Un des exercices que j’ai faits consistait à définir mes besoins et à me projeter dans l’avenir pour savoir ce que je voulais vraiment de la vie. J’ai encore beaucoup de difficulté à savoir où je veux être et ce que je veux faire dans 5 ou 10 ans. Tout ce que je sais, et c’est ma seule grande vérité: je veux réussir avec mes enfants.

Je suis consciente que je dois avoir d’autres aspirations que d’être seulement une mère. J’ai d’ailleurs une belle carrière en ce moment et ma vie de couple m’apporte également beaucoup de bonheur. Sans compter ma vie sociale et mes amis qui prennent une belle place dans ma vie. Ceci étant dit, la plus grande ambition que j’ai en ce moment, c’est de réussir avec mes enfants. Je veux avoir une belle relation avec eux et je veux sincèrement qu’ils soient heureux. J’ai une peur bleue de leur transmettre mes peurs, mes défauts et de les « briser » en raison de mes propres blessures. Car oui, je suis habitée par la ferme conviction qu’une maman « brisée » peut à son tour « briser » ses enfants.

Dernièrement, je me suis rendu compte que je transmettais mes insécurités à mon fils. J’ai toujours été de nature insécure et je me suis promis de ne pas transmettre ça à mes enfants. Mais voilà que ça m’a frappée en plein visage dernièrement: mon 4 ans est insécure et je fais sûrement partie de l’équation. Même si je ne veux pas me blâmer, je sais que j’ai une part de responsabilité. Nous avons tous et toutes l’exemple d’une personne que nous connaissons qui est tellement anxieuse qu’elle transmet involontairement son anxiété à ses enfants. Moi, j’ai des exemples dans mon entourage et j’espérais vraiment ne pas donner mes insécurités à mes enfants.

Le fait d’être mère m’a apporté tellement de belles émotions dans ma vie: de la joie, de l’amour, de la fierté, mais également, beaucoup de culpabilité. Pour moi, le mot maternité rime avec culpabilité. Je me sens coupable si je ne passe pas assez de temps avec mes enfants. Je me sens coupable si j’ai perdu patience auprès d’eux. Maintenant, imaginez comment je me sens coupable d’avoir transmis mon insécurité à mon enfant.

Je ne veux pas que mes enfants s’imprègnent de mes émotions négatives et de mes défauts. Je mettrai toutes mes énergies et je vais tout faire pour renverser la vapeur et tenter d’éliminer ses petites insécurités. Après tout, c’est mon plus grand objectif de vie: le bonheur de mes enfants.

NDLR: Nous croyons que les parents font de leur mieux et que le sentiment de culpabilité guette malheureusement les mamans et les papas, surtout ceux qui veulent ce qu’il y a de meilleur pour leurs enfants.

Et vouloir le meilleur et faire de son mieux, au fond, c’est ça, être un bon parent.

Merci d’être pleins de douceur et d’empathie dans les commentaires.

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Une « meilleure conciliation travail-famille », ça veut dire quoi?

Saviez-vous que plusieurs études ont démontré que la conciliation travail-famille augmente la productivité, diminue le taux de roulement et améliore la santé des employés? Saviez-vous aussi que 68% des milléniaux seraient prêts à changer d’emploi pour une meilleure conciliation travail-famille?

Donc, en cette période de pénurie de main-d’oeuvre, je m’amuse à regarder ce qui s’offre sur le marché. Qui sait, je trouverai peut-être un emploi qui permettra une meilleure conciliation entre ma vie professionnelle et ma vie de maman. Mais quelle surprise de voir qu’une grande partie des entreprises québécoises ont la même chose à m’offrir:

  • du café gratuit
  • un horaire flexible
  • une conciliation travail-famille

C’est super, je pourrai prendre ma quatrième tasse de café de la journée, gratuite, au travail. Eh bien oui, parce qu’avant d’arriver au bureau, j’ai déjà eu le temps d’en boire trois à la maison en essayant de préparer mes enfants pour la garderie. 

Cependant, qu’est-ce que j’obtiendrai réellement en conciliation travail-famille et en horaire flexible?

Ces termes « passe-partout » restent très flous. Est-ce que ça veut dire que je pourrai travailler 4 jours par semaine, et ainsi avoir une journée pour faire mes courses et mon ménage? Est-ce que ça veut dire que je pourrai travailler de la maison quand que j’en ai envie, sans nécessairement attendre la visite du plombier? Est-ce que ça veut dire que j’aurai accès à un service de garde sur les lieux de mon travail, car je n’ai malheureusement eu l’appel d’aucun CPE? Est-ce que ça veut dire que des mesures sont mises en place pour faciliter mon retour du congé de maternité?

Je n’en ai aucune idée, car tous les affichages de postes sont si vagues. Alors, je m’adresse à vous, chers employeurs: que voulez-vous dire par « conciliation travail-famille » et « horaire flexible »?  Si la conciliation travail-famille est partie intégrante de votre culture d’entreprise, soyez clairs et donnez des précisions, par exemple: « possibilité de télétravail une journée par semaine » ou encore « possibilité de travail à temps partiel ».

Mais, au contraire, si vous n’êtes pas à l’aise avec le concept ou si certains de vos emplois sont incompatibles avec un horaire flexible, c’est très légitime, soyez simplement transparents. 

Comme ça, tout le monde va savoir à quoi s’attendre et pourra faire des choix qui correspondent le mieux à leurs besoins, autant du côté des employeurs que des employé.e.s.

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Le jour où j’ai accouché de mon deuxième couple de jumeaux

Mercredi dernier, c’était la veille de la rencontre avec nos garçons. J’avais rendez-vous pour une ultime échographie et la pose du ballonnet. Comme la première fois qu’on m’a mis cet objet de torture j’ai hurlé de douleur pendant 1h30, avec ma gynécologue on a pris la décision d’en faire la pose sous calmant cette fois-ci. Je dois avouer que ça m’a soulagée.

L’échographie se déroule bien, les deux bébés ont la tête en bas, un accouchement naturel est toujours de mise. Toutefois, elle me dit qu’elle me fera la pose du ballon le lendemain pour que ça travaille avec le pitocin. On retourne à la maison avec mon col ouvert d’à peine 1,5 cm à 36,4 semaines… de mes deuxièmes jumeaux. 

Contrairement à la veille de mon premier accouchement, je dors comme une bûche cette nuit-là. J’ai le corps fatigué et endolori. En me réveillant, je prends une bonne douche chaude en espérant secrètement que ça réveille mes filles, question de pouvoir les serrer fort avant de partir. Ça marche et je me gâte en câlins et en bisous avant de quitter légèrement en retard pour l’hôpital. 

Le trajet est silencieux. Je souris, mais je pleure aussi un petit peu. Ma petite main moite tient celle solide de mon homme. En arrivant sur l’étage, nous sommes accueillis par deux des infirmières qui ont été très présentes lors de la naissance de nos filles. Ça me fait chaud au coeur qu’elles soient impliquées dans l’arrivée de nos 3e et 4e enfants. On me fait changer et on installe mon soluté avant de me donner une dose de calmant.

Ma gynécologue arrive et procède à la pose du ballonnet. C’est pas une partie de plaisir, mais ça se tolère. Elle et l’infirmière conviennent de ne pas attacher le ballonnet à ma cuisse, mais plutôt d’effectuer des tractions périodiquement en même temps que les contractions. Vous dire à quel point ça été moins douloureux cette fois… j’étais vraiment heureuse et soulagée que ce moment soit terminé. Je suis maintenant à 3cm et ma gynécologue revient pour crever les eaux d’un des bébés. 

Sachant qu’à partir de ce moment-là le fun est fini et effrayée de ma première épidurale qui a mis plus d’une heure et demie avant de faire effet, l’anesthésiste arrive peu de temps après et tente pendant plus de 20 minutes de passer entre mes vertèbres. Ce faisant, elle pique plusieurs fois dans l’os, me provoquant des douleurs auxquelles je ne m’attendais vraiment pas. C’est le seul vidéo de mon accouchement que je n’ai pas hâte de voir. Elle finit par être capable de positionner son cathéter et injecte les médicaments. Le froid dans ma colonne vertébrale me fait un bien fou. Au bout de 15 minutes, je n’ai plus mal. J’ai même des contractions que je ne détecte pas. L’anesthésiste est vraiment contente, et moi donc!

Les heures passent et le travail se fait à pas de tortue. C’est le milieu de l’après-midi, je suis à la dose maximale de pitocin depuis la pose de l’épidurale en matinée et je suis à peine à 5 cm. Mes contractions commencent à me faire vraiment mal dans la hanche. Toute la douleur y est concentrée et je suis extrêmement inconfortable. Ma gynécologue vient vérifier où nous en sommes vers 15:00. Je suis à 7 cm et effacée a 80%. On est sur la bonne voie, mais outch. Je devrais être descendue en salle d’opération à ce moment-là, car pour des jumeaux, on ne prend jamais de chance. Je lui demande néanmoins de continuer un peu le travail dans ma chambre, m’y sentant bien plus calme et confortable. Elle accepte et me dit qu’elle reviendra dans 30 minutes.

Au fil des contractions, mes douleurs à la hanche s’intensifient. Initialement couchée sur le côté gauche, je me couche sur le dos. Je reste quelques contractions comme ça, mais le soulagement n’est pas satisfaisant. Je me retourne sur le côté droit et je sens un « pop » au fond de mon vagin. La contraction suivante, je n’ai plus mal à ma hanche, mais j’ai cette envie de pousser qui apparaît. Je ne parles pas parce qu’elle vient de me dire que je suis à 7cm… impossible que je sois à 10 déjà. Une autre contraction et la sensation s’accentue. Je ne dis rien encore. Une troisième contraction et là, j’ai peur de le sortir live là là. Je dis à mon infirmière de vérifier vite parce que ça pousse fort. Je suis à 10 cm. Je suis prête à pousser nos petits vers notre monde.

Rapidement, ma gynécologue qui n’a probablement même pas eu le temps de se rendre au poste revient et je suis amenée en cinquième vitesse au bloc opératoire. C’est le changement de chiffre et tout le monde est pris de court. La table sur laquelle j’accoucherai n’est pas prête. Certaines personnes présentes ne savent même pas que c’est une naissance de jumeaux. La deuxième gynécologue qui doit assister n’est pas arrivée, ni la pédiatre. Une fois installée, la tête se présente bien et je pousse une première fois, une petite poussée bien relaxe.

Une deuxième poussée dans la même contraction et Philippe vient au monde. Il ressemble à Camille, notre deuxième fille. Il sent bon le petit pain chaud. La seconde gynécologue arrive, les infirmières s’occupent de Philippe qui n’aura jamais eu de score Apgar. On crève la poche des eaux du deuxième bébé et là, ça se complique. Le bébé remonte dans le haut de mon utérus, le cordon se place entre sa tête et la sortie, puis mon col se referme sur le bras de ma gynécologue qui reste bien en place pour éviter que ce dernier se referme complètement.

Sur le coup je n’ai pas conscience de tout ça, mais je sens dans l’ambiance et dans les regards que se lancent les deux femmes que c’est sérieux. La décision est prise que l’on continue en accouchement vaginal. Une des gynécologues appuie fort sur mon ventre pour faire descendre le bébé rebelle pendant mes contractions et le maintien en place, alors que l’autre essaie de le ventouser tout en tassant le cordon.

Ça me prendra 8 longues minutes pour mettre Wilfrid au monde. Wilfrid qui nait bleu et mou. Son petit coeur a trouvé ça difficile. La pédiatre n’est toujours pas arrivée. C’est une infirmière qui prend en charge notre bébé et l’aide à prendre sa première bouffée d’air. Ça aura pris 2 minutes. C’est pas croyable comment 2 minutes peuvent sembler une éternité quand tu viens de voir ton nouveau-né inerte et bleu. La pédiatre arrive vers ce moment-là. Wilfrid aura un Apgar de 2, 7 et 9. 

Le placenta suit peu de temps après, en un gigantesque morceau. Je tremble de tout mon corps. Je suis fatiguée, j’ai froid, j’ai eu peur. Mon amoureux part avec les bébés en néonatalogie pendant qu’on me recoud. Ma gynécologue prend alors le temps de m’expliquer tout ce qui vient de se passer. Je pleure… mon ventre est maintenant vide pour toujours, mais mes bébés vont bien. 

Je suis ensuite ramenée à ma chambre et y attends seule la première rencontre officielle avec nos deux garçons. Toujours tremblante, mais tellement fébrile. Je n’ai plus la notion du temps, mais ce qui semble une éternité plus tard, mon amoureux arrive avec nos deux bébés et me les présente. Ils sont beaux nos petits bébés pareils.

J’embrasse leurs petits fronts tout doux et leur souhaite la bienvenue. Je leur dis que c’est le début d’une grande aventure, qu’ils étaient attendus et sont déjà tellement aimés. 

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Ma petite contribution à l’empreinte écologique

Tout ça a commencé le jour où ma collègue m’a annoncé que son nouveau chum avait un mode de vie TRÈS écologique et qu’il n’y avait pas de poubelle chez lui. « Eeeeeeeh pardon? » Chez moi, avec 3 enfants, 2 chats et 5 nez qui n’arrêtent jamais de moucher, on sort MINIMUM 1 sac de vidanges par jour.

En général, je ne suis pas une femme influençable, mais je suis curieuse et j’aime essayer de nouvelles choses. Lorsqu’on me parle d’un sujet avec conviction, je m’y intéresse et je suis ouverte aux nouvelles expériences et aux nouveaux défis.

Un matin, elle m’a fait remarquer que j’apportais quotidiennement une bouteille d’eau en plastique jetable au travail. Presque sans critiquer et avec beaucoup d’humour, elle m’a fait un speech sur mon rôle dans la diminution des déchets et elle m’a sensibilisée aux impacts environnementaux. Deux semaines plus tard, quand ma caisse d’épouvantables bouteilles d’eau en plastique fut terminée, je me suis dit : « Pourquoi ne pas essayer la bonne vieille méthode qui consiste à remplir une bouteille réutilisable à la maison et à l’apporter au travail? ».

Finalement, comme on dit, L’ESSAYER C’EST L’ADOPTER. Le plus beau dans tout ça, c’est que je peux y mettre de la glace et l’eau reste froide toute la journée. 

Ma collègue est une femme engagée dans les valeurs écologiques et elle assume avec motivation ses choix environnementaux. Elle se proclame même « diva » depuis qu’elle porte fièrement sa coupe menstruelle chaque mois, un choix beaucoup plus écologique que les tampons et serviettes sanitaires que nous, les femmes (et personnes avec un utérus), devons jeter plusieurs fois par jour.

Pour être honnête, je connais peu d’information sur toutes ces initiatives de réduction de déchet. J’ai reçu mon Organibac et mis à part que je me suis sentie encore plus « adulte », je n’avais aucune idée à quoi il servait. J’ai donc été étonnée de découvrir tout ce qu’il est possible d’y jeter; couches, mouchoirs, boîte à pizza, gazon. Je vous invite à découvrir les matières acceptées dans l’Organibac.

Cette année, grâce à l’influence de ma collègue,  je me suis donné le défi de modifier certaines habitudes, une étape à la fois: j’ai des pailles réutilisables, une bouteille d’eau isotherme, je porte une attention au suremballage, je parle du bien-être de la planète avec mes enfants et un jour, je serai peut-être aussi une « diva ».

Bref, je ne suis pas une pro de l’environnement ni une femme « écolo », je suis juste une citoyenne qui fait de son mieux, un changement à la fois, puisque je crois sincèrement que chaque petit geste compte. 

Avez-vous des suggestions pour réduire la production de déchets?

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Une exposition réalisée par des élèves au Musée des beaux-arts de Montréal

Le Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM) organise souvent des projets avec les différentes écoles ou commissions scolaires et s’implique énormément dans la communauté. À travers l’art, le MBAM raconte des histoires et crée des liens entre différentes générations et cultures. C’est d’ailleurs ce qui s’est passé avec leur plus récent projet, fait avec la méthode ÉducArt. https://educart.ca/fr/a-propos/

ÉducArt, c’est un outil qui a été développé par le MBAM pour parrainer des projets dans les écoles selon différentes thématiques. Une association avec la Commission scolaire de Laval a permis de créer une nouvelle exposition qui sera présentée du 30 octobre au 1er décembre.  Cette exposition présente une série de portraits qui racontent la rencontre entre des élèves du primaire et du secondaire et des adultes du Centre communautaire Petit Espoir. Cette rencontre a donné lieu à de super échanges entre des personnes de cultures et d’âges différents.

Le MBAM et la Commission scolaire ont d’ailleurs créé une touchante vidéo pour expliquer l’exposition.

C’est donc un rendez-vous au MBAM jusqu’en décembre pour découvrir ce magnifique projet!

L’accès est complètement gratuit.

Plus d’informations ici

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Un tout premier festival de balados jeunesse

Êtes-vous du genre à vouloir initier vos minis aux balados? On a trouvé le festival parfait pour vous! Les récrés sonores, présenté par le studio de création La puce à l’oreille, est le tout premier festival de podcasts jeunesse francophone au monde!

C’est le moment idéal pour introduire les enfants à différents balados et aussi, à rencontrer plusieurs acteurs du milieu. Réparti sur trois jours, le festival aura lieu du 1er au 3 novembre, à la Casa d’Italia et à La Pastèque, à Montréal.

La première journée sera l’occasion de rencontrer plusieurs professionnels du milieu du podcast, autant du Québec que de la France et de la Belgique. La deuxième journée (2 novembre) est entièrement dédiée aux familles et tournera autour de la découverte de nouvelles créations radiophoniques pour les jeunes. Il y aura plusieurs activités de disponibles, dont des sessions d’écoute, des ateliers de création et des sessions interactives. La dernière journée sera l’occasion de lancer officiellement le premier balado jeunesse de la maison d’édition La Pastèque!

Pour tous les fans de balados qui veulent vivre l’expérience en famille, c’est l’événement à ne pas manquer!

Toute la programmation est disponible ici

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6 livres qui donnent un coup de pouce aux enfants… et à leurs parents!

Bien malgré nous, la parentalité nous fait devenir des machines à répéter les mêmes choses : « on marche dans la maison! », « utilise des mots! », et (heureusement) « je t’aime! ». Des fois, on dirait que ça passe mieux quand on dit « tu sais, comme on a lu dans le livre », alors donnons-nous donc quelques outils pour s’aider!

Pour les aider à comprendre leurs émotions

Je n’arrive pas à dormir

Par Aurélie Chien Chow Chine/ Hachette Enfants, collection « Les émotions de Gaston », septembre 2019.

Ouiii, on aime Gaston et ses émotions! Profitons de la popularité incroyable des licornes pour montrer à son enfant comment gérer comme un grand des situations du quotidien. On établit un dialogue avec lui et un lien de confiance par le fait même. Dans « Je n’arrive pas à dormir », les parents de Gaston sont aux prises avec le problème classique de l’enfant qui se lève huit fois plutôt qu’une après son coucher. L’auteure propose donc un exercice de respiration très apaisant, que je n’hésiterai pas à essayer moi-même!