Catégories
Art de vivre

Lutter contre la faim chez les enfants un sandwich à la fois!

À l’occasion de la Journée Internationale du sandwich qui aura lieu le 3 novembre prochain, les restaurants Subway et les Banques alimentaires du Canada s’allient pour redonner aux enfants dans le besoin en créant un programme qui permettra de lutter contre la faim, un sandwich à la fois. 

Le programme Chacun Son Lunch permettra de remettre 15 sous pour la bonne cause pour chaque Repas Pour Enfants acheté dans les restaurants Subway. Les fonds récoltés serviront à atteindre l’objectif de la chaîne de restaurants qui est d’augmenter de 25 % la quantité d’aliments frais et nutritifs offerte par le programme Après la cloche de Banques alimentaires Canada.

 

« Chaque mois, 1,1 million de Canadiens font appel aux banques alimentaires. Parmi ceux-ci, 35 % sont des enfants. Trop d’enfants vivent dans l’insécurité alimentaire chaque mois, et cela peut avoir des répercussions à long terme sur leur développement, leur apprentissage et leur croissance. Les partenariats avec des entreprises comme SubwayMD Canada et leur programme Chacun Son Lunch sont essentiels pour sensibiliser la population à l’enjeu important qu’est l’insécurité alimentaire au Canada et pour s’assurer que nos enfants reçoivent les nutriments dont ils ont besoin. » explique Chris Hatch, chef de la direction de Banques alimentaires Canada, dans un communiqué. 

Vous pouvez également appuyer le programme en arrondissant le coût de votre repas au dollar près, durant la période du 3 au 10 novembre, effectuée dans les restaurants participants. Ces quelques sous qui trainent au fond de nos poches peuvent faire une énorme différence dans la vie de bien des enfants!

Suivez ces belles initiatives via les médias sociaux  et via @SubwayCanada et #ChacunSonLunch.

Catégories
Art de vivre

Trucs pour faire de la randonnée avec bébé

L’idée de partir en petit roadtrip de famille planait depuis déjà un bon moment. Mon mari et moi avons l’habitude d’en faire durant l’été et à l’automne pour la randonnée, mais voilà que l’été nous a filé entre les doigts. Et malgré toutes nos bonnes intentions de partir, il y a toujours les craintes de nouveaux parents qui embarquent.

Sera-t-il bien dans son siège durant tout le trajet (on se fait dire tout bord tout côté que ce n’est pas bon de les laisser longtemps en bas âge)? Va-t-il pleurer des heures durant? Et les boires, on les fait dans la voiture? Hum… il va falloir arrêter faire chauffer le lait parce que je n’allaite pas…

Tout ça pour dire que, malgré tout, j’ai commencé à regarder des chalets situés à une distance raisonnable pour qu’on se lance. Notre choix s’est arrêté pour un chalet Sépaq au Parc National du Bic à une distance d’environ 5 heures de la maison. Je dois vous avouer que le matin de notre départ, j’étais un peu dépassée; jamais on n’était partis avec autant de bagages pour seulement 4 jours à l’extérieur… une vraie montagne! Des couches au parc en passant par le bain du bébé, on ne réalise pas à quel point on « déménage » jusqu’à ce qu’on tente de tout faire entrer dans la valise.

Plusieurs petits arrêts sur la route pour dégourdir et nourrir Eli, un café à moitié bu et deux suces perdues plus tard, nous sommes arrivés après un « petit » 10 heures de voyagement. Ouffff la nuit va être bonne… mais non, pas tout à fait! Cet environnement non familier empêche petit Eli de dormir; allez, hop avec maman, on fait un spécial ? après tout, c’est les vacances pour tout le monde.

La récompense, elle vient le lendemain matin alors que je donne le premier boire et que je vois cette magnifique vue devant moi. Soleil levant derrière la montagne enveloppant le ciel d’un lumière dorée qui illumine les arbres aux couleurs automnales ? un instant magique. Après un bon déjeuner pour toute la famille, nous nous sommes lancés à la découverte du parc.

La destination s’est avérée être un excellent choix pour ses multiples sentiers accessibles en porte-bébé ou en poussette trois roues et pour la durée de ceux-ci. Le parc offre plusieurs marches sur la plage dans ses différentes baies et plusieurs parcours de courte distance (voir la carte des sentiers pour les détails). De plus, un centre de service est accessible sur le parcours de la ferme Rioux où on peut changer confortablement la couche de bébé et se prendre un petit café en relaxant sur le bord de l’eau. Ce magnifique séjour s’est conclu avec une petite marche jusqu’à la Baie du Ha!Ha! pour admirer le coucher du soleil. Un tableau parfait de rayons roses accompagné par le chant des oiseaux qui déambulaient tranquillement sur l’eau miroitante. Une expérience à refaire bientôt sans aucun doute.

Après cette aventure mémorable, voici mes conseils pour un roadtrip de randonnée réussi:

  • Le choix d’une destination baby friendly: hébergement avec eau potable et endroit approprié pour donner les soins à bébé comme le bain, aire de service pour les changements de couche ou nourrir bébé (personnellement, je suis toujours retournée à temps au chalet, mais pour les plus téméraires que moi!), sentier accessible pour les porte-bébés ou poussettes, endroit à découvrir à courte distance de l’hébergement.
  • Planifier un peu à l’avance ce dont vous aurez besoin: vêtements pour toutes les températures, plusieurs doudous, chauffe-biberon de voyage pour voiture (on sauve beaucoup de temps ainsi), plusieurs suces de rechange si vous en utilisez, coussin d’allaitement, coupe-vent pour le porte-bébé ou la poussette.
  • Et surtout, accepter de changer vos plans tout en appréciant votre séjour: Pour ma part, j’ai fini par dormir avec Eli tous les soirs parce qu’il détestait dormir dans son parc. Les soupers raclette et fondue en amoureux se sont avérés un peu (beaucoup) difficiles avec un tout-petit de 5 mois. Et j’ai fait le trajet de retour assise à l’arrière afin de le divertir pour qu’il pleure moins. 

Quels sont vos trucs pour une randonnée en famille réussie?

Catégories
Art de vivre

Je suis une petite mère bien ordinaire

Je suis une petite mère bien ordinaire. La trentaine, deux enfants, la maison en banlieue, le chien, la piscine, les complexes. Quand on parle de la femme moyenne, de la consommatrice moyenne, de la mère moyenne; on parle de moi. Si j’étais une couleur, je serais beige tirant sur le gris. 

Je ne suis pas trendy ni à la mode. Ma maison est plate et pas digne de Pinterest. Et à l’envers, la plupart du temps. Je n’habille pas mes enfants en jaune moutarde pour que ma page Instagram soit toute de la même palette de couleur. J’aime cuisiner, mais plus souvent qu’autrement, je fais des recettes de Ricardo. 

Je suis en couple depuis 10 ans. Accotée à mon amoureux, dans une relation semblable à un beau fleuve tranquille. J’aime écouter des téléromans à la télé. Boire du vin avec mes copines. Voyager pas compliqué. J’aime même aller aux pommes, pouvez-vous croire? 

Mon plus vieux joue au hockey et le bébé avec des jouets de plastique fluo qui font de la musique. J’essaie vraiment de faire de mon mieux pour être meilleure pour l’environnement, mais je conduis un VUS. C’est tellement pratique pour ma famille. 

Je suis une petite mère bien ordinaire, et maudit que je me compare aux autres. Toujours en train d’évaluer ce que je fais versus ce que les autres font. J’ignore mes beaux téléromans parce que je fais défiler les médias sociaux à grands coups d’envie.

Oh que j’aimerais ça, moi aussi, habiter dans une belle maison sortie tout droit d’un magazine, sans une seule bebelle qui traine. Cuisiner des repas en milieu de semaine avec des ingrédients qui coûtent la peau des fesses. Sortir en amoureux le samedi soir et fréquenter les meilleurs restaurants. Habiller mes enfants comme des cartes de mode qui ne se salissent jamais (aucun spaghetti n’existe dans cette fantaisie). Avoir la shape d’une fille qui fait du pilates 8 fois par semaine sans pour autant abandonner le fromage. 

J’avale la fausse image que les médias sociaux (et traditionnels) nous envoient parce que je suis une petite mère ordinaire et donc, je suis le public cible de ces médiums. Je suis celle qui veut acheter du rêve à grands coups de carte de crédit. On me dit tous les jours à quel point ma vie est dont bien petite et que le bonheur ultime est accessible au bout de mes doigts. Plus on me dit que je devrais vouloir plus, plus on fait de l’argent sur mon dos.

Je dois avouer que je suis tannée d’être l’image parfaite de la vie plate. Qu’on m’utilise comme exemple de vie ennuyante. D’être le personnage caricaturé à tout bout de champ. Parce que le sous-texte est là. Tu devrais vouloir plus que ta petite vie ordinaire. Voyager en Asie avec toute ta famille pendant 3 mois. Habiter dans une caravane et faire l’école à la maison. Rénover une maison ancestrale et faire ton propre beurre. Courir les festivals avec ton enfant habillé en rocker. 

Mais moi, je l’aime ma petite vie de mère bien ordinaire. C’est tranquille et c’est doux et surtout, ça me convient à MOI. Alors, je vais arrêter de regarder ce que les autres font, et je vais aller parcourir les allées de mon magasin préféré: Costco, bien sûr.

Catégories
Art de vivre

Accoucher en région, plus difficile qu’on le pense…

Dans un article de La Presse, on apprend que les femmes enceintes à La Pocatière n’ont accès à aucun service en obstétrique le weekend, puisque le département est fermé les samedis et dimanches depuis un mois.

Bonne chance si elles crèvent leurs eaux le weekend, car elles devront faire plusieurs kilomètres, jusqu’à Rivière-du-Loup ou Lévis pour pouvoir accoucher en toute sécurité.

Même son de cloche dans plusieurs régions du Québec, comme à Amqui, à Maniwaki, en Gaspésie, dans Charlevoix, en Abitibi, etc. C’est le député André Fortin, lors d’une session à la Chambre  qui a énuméré les différentes régions qui sont atteintes par un problème au niveau de l’offre des services médicaux tout en interpellant la ministre de la Santé actuelle, Danielle McCann à agir rapidement.

La situation semble complexe, alors que la ministre et la Fédération des médecins spécialistes (FMSQ) se renvoient la balle sans en arriver à une entente claire. Une enveloppe de 45 millions aurait été destinée uniquement à la problématique de la rupture de services en régions, mais selon les dires de la ministre McCann, la FMSQ ne veut pas utiliser l’enveloppe à ces fins.

Peu importe le nombre d’argent alloué, le problème semble être plus complexe qu’un manque de fonds. On voit actuellement une pénurie d’infirmières, surtout en obstétrique et un manque de chirurgiens en régions. Il faudra bien plus qu’une grosse enveloppe pour régler la situation, selon le député André Fortin.

En ce moment, il y a des centaines de femmes qui n’ont pas accès, ou qui ne savent pas si elles auront accès à un service de base.

Catégories
Art de vivre

Trucs pour aborder les sujets difficiles avec les enfants

Un beau matin ou un soir tranquille, votre mini vous pose LA question… Celle à laquelle vous ne vous attendiez pas et vous ne savez pas trop comment y répondre… Il ou elle vous demande ce qui arrive après la mort, pourquoi certaines personnes se font intimider, ce qui se passerait si papa et maman se séparaient, etc…

Ouf!

Certains sujets sont plus difficiles à aborder avec les petits, et c’est pourquoi la psychologue Nadia Gagnier a partagé quelques trucs et conseils dans une entrevue avec Radio-Canada. Quand les minis sont exposés à une situation plus difficile, que ce soit dans la « vraie vie » ou par le biais de la télévision ou d’un livre, les questions arrivent rapidement. Plutôt que de les ignorer ou de minimiser certains aspects, Dre Nadia Gagnier recommande de nommer les émotions qui sont soulevées par les interrogations et de les normaliser.

La psychologue recommande aussi de décortiquer les situations avec les enfants, tout en leur montrant qu’ils ont du pouvoir dans ce qui leur arrive et dans leur relation avec les autres. Il est utile aussi d’accueillir les questions et d’y répondre dans le meilleur de nos capacités, car selon Dre Gagnier « si on ne répond pas en totalité à la curiosité de l’enfant, les zones d’ombre qui restent dans son esprit vont être plus anxiogènes parfois que la réalité. »

Enfin, elle conclut en aussi en rappelant qu’il est important de respecter le rythme de l’enfant et d’être sensible à ses réactions.

Vous pouvez écouter l’entrevue intégrale ici

Catégories
Art de vivre

Être maman et militaire: Un dur retour à la réalité

Trois semaines de préavis, c’est ce que j’ai eu pour me préparer mentalement à mon départ pour mon cours militaire de base. Je revenais tout juste de mon congé de maternité et mon fils venait de commencer la garderie. J’étais complètement terrifiée à l’idée d’être loin de mon bébé et de laisser mon chum en charge. La nuit précédant mon départ, j’ai bercé mon fils en pleurant toutes les larmes de mon corps.

Être loin de ma famille n’était pas une partie de plaisir, mais mes journées étaient tellement chargées que je n’avais pas vraiment le temps de m’ennuyer ni de penser. 

Puis, j’ai revu mon garçon pour la première fois une semaine avant ma graduation, à l’aéroport. Je n’oublierai jamais la panique dans son regard lorsque mon chum a été chercher la valise. Mon fils se débattait en hurlant dans sa poussette comme s’il venait d’être kidnappé. Ébranlée par sa réaction, je retenais mes larmes du mieux que je pouvais. 

Mon retour a été tough. J’avais l’impression d’être une étrangère dans ma propre maison. Je n’étais plus sa préférée, notre lien était brisé. Un énorme sentiment d’impuissance m’habitait. J’étais tout simplement incapable de décoder les besoins de mon fils et de répondre aux attentes de mon chum. J’étais un brin jalouse de leur complicité. Le moment où je me retrouvais seule avec mon gars, j’étais en mode panique. Je n’avais plus confiance en mes capacités parentales, c’est comme si mon instinct maternel était à off

Aussi, dès mon retour à la maison, je me suis donné la mission de faire le ménage, faire les lunchs et cuisiner, car cela me donnait l’impression d’être utile, de servir à quelque chose. Quelques semaines sont passées et j’ai constaté que je passais peu de temps avec mon fils et que j’accordais trop d’importance à mes tâches ménagères. Incapable de verbaliser mes émotions, je m’énervais pour un rien, je me couchais épuisée, mais surtout découragée. 

Au total, j’ai été absente six mois. Cela a été une longue période d’adaptation et d’ajustement pour toute la famille. Je n’ai jamais regretté d’être partie, car c’était ma décision et je suis fière d’être militaire. Graduellement, j’ai cessé de m’enfermer dans la maison et j’ai commencé à sortir de ma coquille. J’ai travaillé fort pour me réapproprier mon rôle de mère et reprendre ma place dans la vie de mon fils. Ç’a été très long avant qu’il se réhabitue à ma présence, mais ma patience a porté fruit.

L’autre jour, je suis allée le déposer à la garderie et il a fait une crise quand j’étais sur le point de partir et ça m’a fait chaud au coeur. 

J’admire et lève mon chapeau à tous les parents militaires qui restent derrière et/ou qui s’absentent tout au long de leur carrière, vous êtes mes héros. 

Catégories
Art de vivre

Organiser un shower de bébé vraiment chouette en 5 étapes!

Organiser un shower de bébé n’est pas très compliqué, mais on vous donne quelques conseils pour faire de cet événement un succès, autant pour la mère que pour les invités.

1. La préparation

Je ne sais pas pourquoi, mais souvent dans les showers, certaines personnes sont oubliées. Peut-être parce que, comme c’est souvent une s?ur ou une amie, qui l’organise, elle oubliera les 2 collègues cool de la mère, ou une amie qu’elle voit moins souvent. Donc, assurez-vous de valider la liste avec la mère et si vous faites un groupe ou un événement Facebook, faites en sorte que les amies puissent inviter d’autres personnes. On peut retirer la mère des préparatifs par la suite pour lui garder quelques surprises.

Demandez aussi à la mère de faire une liste de cadeaux avec plusieurs catégories de prix. Comme ça, elle n’aura pas de double, ça aidera les gens sans enfant qui ne savent pas quoi acheter dans les showers et ça conviendra au budget de tous. Vous pouvez aussi faire pot commun et remettre un certificat-cadeau ou acheter un item plus dispendieux de la liste.

2. Où et comment?

En déterminant le lieu, il sera facile après de tout planifier en conséquence. Par exemple, à la maison de la mère, vous pouvez décider de faire un potluck ou de réserver un traiteur pour un dîner. Certaines inviteront aussi les conjoint.e.s et préféreront une formule BBQ ou plus informelle.

Prévoyez de l’alcool, les autres personnes présentes ne sont pas enceintes. ? Soit des mimosas ou une petite bière d’après-midi, ça crée un moment plus festif et les gens resteront plus longtemps.

Ensuite, laissez aller votre imagination et les plus crafty du groupe peuvent réaliser des banderoles et bouquets de ballons, faire des cupcakes, et même un gâteau de couches (les parents n’en auront jamais assez). On peut trouver une foule d’inspiration sur Pinterest. La déco, en plus de faire des belles photos, fait partie des éléments qui mettent les gens dans l’ambiance. 

3. Jouez

Il y a une panoplie de jeux possibles pour les showers, passant de deviner des saveurs de petits pots à du minutage de changement de couches, dépendant de votre niveau d’intensité.

Pour celles qui n’aiment pas les jeux, sachez qu’il est préférable d’en faire quand même, car plusieurs personnes ne se connaissent pas et après un moment, les conversations avec tante Giselle et Annie la voisine, ça vient long. Dans ce cas, optez pour un jeu moins impliquant comme un pool sur la date de naissance, tout le monde participera.

Si la mère et ses amies adorent les jeux, on peut y aller pour des concours de rapidité de buveurs de biberons ou « À quoi ressemblera le bébé » en laissant nos invités assembler et coller des parties de visage de photos agrandies des parents. Un jeu-questionnaire peut être amusant aussi: 

  • Combien d’enfants veut la mère? Le père?
  • Quelle est la date d’accouchement prévue?
  • Quelle est l’envie de bouffe de la mère (les fameux « cravings »)?

Aussi, si la mère en est à son premier enfant, sa maison n’aura probablement pas de jeux pour enfants. Prévoyez d’amener des jouets pour les enfants des invités, ou rappelez-leur d’en apporter.

4. Suivez un horaire

Ça parait simple, mais lorsqu’on est dans un événement à la maison, parfois, on perd le fil du temps et les gens ont réservé une période de temps dans leur journée. On peut faire l’accueil, puis passer à manger, ensuite on pourra se lancer dans les cadeaux pour finir par les jeux. Aussi, avec un moment pour l’ouverture des cadeaux, les parents ne seront pas pris et monopolisés à ouvrir un cadeau à l’arrivée de chaque invité, ou avant que ceux-ci quittent. 

5. Créez des souvenirs

Comme c’est un moment assez unique dans la vie d’une mère, en plus de prendre des photos, on peut laisser un polaroid à disposition pour nos invités. Ils pourront prendre quelques clichés et inscrire des petits messages aux parents ou des mots de bienvenue pour l’enfant, au dos. On peut aussi en faire un album après. On peut même demander aux invités d’écrire des messages drôles ou d’encouragement sur les couches pour faire sourire les parents lors de nuits plus difficiles.

Bon shower!

Catégories
Art de vivre

La parentalité: on fait ce qu’on peut!

Personne ne m’a avisée que devenir maman rimait avec 25% de sommeil perdu. Moi qui adore dormir et qui considère la sieste comme un hobby. Personne ne m’a prévenue que l’inquiétude des 9 mois de grossesse n’était qu’un aperçu du restant de ma vie de maman. Moi qui croyais ne pas devenir une maman poule. Personne ne m’a dit que chaque repas allait devenir un combat. Moi qui me réjouis à l’idée d’un repas en famille ou entre amis…

Quel choc d’élever des enfants pour qui dormir est une perte de temps, qui ont déjà un goût de l’aventure très prononcé et pour qui rester à table plus de 10 minutes est une mission impossible. Que faire? Eh bien? on fait ce qu’on peut! (Un recueil de textes à ce sujet vient d’ailleurs d’être publié.) Aucun manuel d’instruction ne nous a été fourni à la sortie de l’hôpital, on fait donc ce qu’on peut pour être le meilleur parent. La parentalité, c’est clairement de l’essai-erreur. On espère simplement que nos essais n’aboutissent pas tous en erreurs.

Je dis souvent « non » aux écrans, mais je vis avec les crises. J’ai le « oui » facile pour des collations à toutes heures, mais le souper assis à table en famille est non négociable. Je n’adopte pas la méthode du 5-10-15, mais j’accepte de me réveiller plusieurs fois par nuit. Je n’applique pas une routine du dodo stricte, mais je ne déroge que très rarement à la sieste de l’après-midi. Je perds patience, j’envoie les enfants en réflexion et je crie par moment, mais je leur dis que je les aime mille fois par jour. Chaque jour, je fais mes choix de maman; je choisis mes batailles. Chaque enfant est différent, chaque parent a sa réalité. Des parents parfaits, ça n’existe pas. Alors, pas de jugement! 

Peu importe les méthodes que nous utilisons pour élever et faire grandir nos enfants, l’important, c’est l’amour que nous leur donnons, le temps que nous leur consacrons et l’attention que nous leur portons. Ils finiront tous par entrer à l’école et devenir de petites personnes à part entière. Le magnifique documentaire de Thomas Balmès, Bébés, m’a fait comprendre que peu importe l’environnement dans lequel j’élève mes enfants (du moment, bien sûr, qu’il y a de l’amour et de la tendresse), ils se développeront tous selon les mêmes étapes: à moins d’événements ou de conditions hors de notre contrôle, tous les bébés finissent par ramper, se déplacer à quatre pattes, marcher et parler. 

Alors, s’il vous plaît, entre parents, soyons unis, et au lieu de juger. Ayons de la compassion et de l’empathie, car à la fin de la journée, on fait tous ce qu’on peut! Et ne vous mettez pas trop de pression, car des parents parfaits, ça n’existe pas, on fait simplement tous ce qu’on peut.

Catégories
Art de vivre

L’infidélité qui m’a donné envie de plus

Mon histoire commence comme plusieurs autres infidélités: par des sourires et quelques mots. Ce moment où on devrait dire « non », celui que je reprocherais à mon amoureux. Tu étais brillant, important… Plus vieux.

On a parlé des semaines: de nos vies, de nos enfants. Nos échanges sont devenus des textos, de plus en plus crus, assumés. Tu t’adressais à la femme. Ça me faisait un bien fou. Tu m’as offert une sortie, un lift, un french d’adolescente. Puis, les frenchs sont devenus une vraie aventure, avec des souvenirs. Plus tu alimentais ce flirt, plus je réalisais à quel point ma vie sentimentale était loin de mes attentes.

J’étais insatisfaite et je pensais que de te gagner TOI chasserait ce mal-être. Pourtant, j’allais de mal en pis. Un an a passé… Personne ne comprenait.

« Si on se voit, il va falloir que ce soit le fun. » Ce sont tes mots, quelques mois avant la fin, quand je commençais à devenir lourde. J’ai cru que tu parlais de sexe. Avec le recul, je vois que ça signifiait que je devais être conciliante, jouer selon tes règles. Toujours heureuse, jamais dans la demande. Flexible, je devais accepter tes annulations, tes changements de plans, tes voyages soudains avec elle.

Cela dit, je n’ai jamais voulu du rôle de maîtresse. Je voulais ce chalet rêvé à deux. Je voulais connaître tes enfants. Tu me parlais d’elle, moi, je t’ignorais. Tu me parlais aussi de ma famille. De l’importance du couple, de l’impact d’une rupture sur des enfants. Tu ne voulais tout simplement pas d’une maîtresse célibataire qui n’a plus rien à perdre.

En fait, si un seul moment j’ai cru que tes paroles ou tes gestes servaient mon intérêt, j’ai eu tort. L’engagement des deux, ailleurs… Un beau filet.

La journée où tu m’as dit que tu ne partirais PAS, j’ai trouvé un logement et j’ai fait mes valises. Une semaine plus tard, je dormais sur le plancher d’un appartement vide. J’ai emménagé avant mes meubles, je voulais un endroit pour pleurer.

Même s’il n’en savait rien, je ne pouvais plus rester dans sa vie. Tu m’avais donné envie de plus et ce que je voulais n’était ni dans ma relation avec toi, ni avec lui. Alors, je suis partie. Tu as disparu, des semaines, des mois.

Ceux qui savent me demandent souvent si je t’en veux. J’y étais aussi, c’était mon choix. Tout de même, je t’en veux de m’avoir promis tant et donné si peu, de ne pas m’avoir prévenue. Je t’en veux de m’avoir fait croire que je n’étais « pas assez » et SURTOUT, je t’en veux de te pas plus t’en excuser à ce jour.

Aujourd’hui, tu es toujours avec elle. Je ne voudrais plus sa place. Tu m’écris de temps en temps, tu t’informes. Tu t’en fais pour moi… Faux!

Tu t’en fais pour toi et moi, je ne réponds pas. Ça m’amuse de penser que, dans ta vie si heureuse, tu as peur… Juste assez.

Catégories
Art de vivre

Des cures de désintox au cellulaire pour les jeunes Coréens

En Corée du Sud, le taux de possession de téléphone cellulaire par habitant est le plus haut au monde. Pour les jeunes adolescents, il n’est pas rare de passer plusieurs heures par jour sur leur mobile, parfois jusqu’à 10 heures et plus…

Dans les dernières années, un problème a commencé à émerger : la dépendance au cellulaire. Selon des données du ministère des Sciences et des Technologies de l’information et de la communication du pays (informations lues dans cet article de TVA Nouvelles), l’an dernier, c’était environ 30% des enfants sud-coréens âgés de 10 à 19 ans qui présentaient un problème de dépendance à leur cellulaire.

Comme avec la plupart des dépendances, les conséquences peuvent être graves : troubles du sommeil, incapacité à fonctionner dans le quotidien, perte de contrôle de soi… Pour contrer ce phénomène inquiétant, le gouvernement a mis en place des camps de désintox et les effets sont flagrants.

Typiquement, le camp offre une désintoxication de 12 jours qui commence par le fait de laisser son téléphone au personnel dès le début du séjour. Les enfants et adolescents sont ensuite encouragés à jouer avec leurs amis, à inventer des activités, à faire des bricolages et faire des activités sportives. À travers ce programme plus festif, des séances de consultation individuelle et des rencontres de groupe les amènent à réfléchir à leur utilisation malsaine de leur cellulaire. Les différents responsables s’entendent pour dire que les résultats sont apparents après les trois premiers jours.

C’est quand même spécial de prendre conscience que la technologie peut créer de symptômes de dépendance alors qu’elle était à peine présente dans nos vies il y a une vingtaine d’années.

Nous ne sommes d’ailleurs pas à l’abri de ce genre de dépendance ici, puisqu’un courageux jeune homme a récemment parlé publiquement de sa dépendance à Fortnite (un jeu vidéo en ligne).

Disons que ce genre de nouvelles nous fait réfléchir quant à notre rapport à l’Internet et à nos cellulaires…

Ressources :

Prévention l’Arc-en-ciel

Tel-jeunes 

+1 800-263-2266