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Comment les employeurs peuvent-ils faciliter le retour au travail après le congé parental?

Retourner au travail alors que ça fait plusieurs semaines, mois, parfois années qu’on s’occupe de petits êtres humains, ce n’est pas toujours facile. Lorsque ledit humain est le premier de la famille, le coup peut être brutal. Si le seul enjeu de temps le matin avant le boulot était auparavant d’arrêter ou non au petit café du coin, la course contre la montre est tout autre avec des bambins qui n’ont aucune notion de temps et qui vous regardent béat lorsque vous leur dites qu’ils doivent se dépêcher.

Il y a un peu moins d’un an que je suis de retour au travail après mon congé parental. Prochainement, quelques amies retourneront à leur tour dans leur train-train quotidien. C’est ce qui m’a fait poser la question aux TPL Moms: « Qu’avez-vous apprécié ou qu’auriez-vous aimé que votre employeur mette en place pour adoucir le retour à la réalité? »

Voici un petit topo. Peut-être pourra-t-il être utile pour certains gestionnaires!

1- Garder contact

Un an, c’est à la fois très court et très long. Dans une entreprise, il peut y en avoir eu, des changements. Inviter l’employée à des activités d’équipe, au party de Noël ou à dîner permet de garder la synergie de l’équipe et peut parfois même donner hâte à la maman de retrouver ses collègues à temps plein.

2- L’horaire variable, un incontournable

Les Moms qui m’ont répondu m’ont presque toutes souligné l’importance d’une flexibilité dans l’horaire, si le type d’emploi le permet, bien sûr. Personne n’est à l’abri d’une crise de bacon, d’un bol de céréales qui s’étire sur 40 minutes, d’une régurgitation sur le veston juste avant de partir? La vie est déjà assez stressante et la routine, épuisante. Pourquoi ne pas faciliter le tout en permettant aux gens de gérer leur horaire? En 2019, l’inverse me semble impensable. Du moins, tous devraient avoir une marge de man?uvre plus grande que 15 minutes. Et puis, avec l’ère numérique et les millions de technologies offertes, le télétravail pourrait aussi sauver bien des tracas?

3- La qualité prime sur la quantité

Si 35 à 40h semblent la norme pour un emploi à temps plein, c’est un nombre d’heures qui peut sembler immense quand on y ajoute l’arrêt le matin et le soir à la garderie ou à l’école, la route à faire dans le trafic, les routines infinies. Au final, est-ce que diminuer les heures vient vraiment nuire au rendement? N’est-on pas plus concentré.e.s lorsque l’on est moins épuisé.e.s? L’idée de réduire les heures, que ce soit par jour ou par semaine, n’est pas à négliger.

4- L’Advil ne remplacera jamais les bons soins

Je l’ai entendue un peu trop souvent à mon goût, celle-là : « Donne-lui du Advil et elle pourra faire sa journée de garderie! » Ok, il arrive qu’on n’ait pas le choix. Ok, le Advil si un bambin perce des dents viendra énormément aider. Mais si l’enfant est blanc-vert, que sa respiration sille, qu’il se plaint de douleur, qu’il ne semble tout simplement pas apte à participer à ses journées? L’Advil ne remplacera pas le repos, les colleux. Et en plus, l’enfant risque de contaminer d’autres enfants, empêchant d’autres parents de travailler. C’est plate, pour un employeur, des employés qui doivent s’absenter. Mais c’est la vie! Et ça arrivera plus d’une fois! (Allô pied-main-bouche et gastro des deux dernières semaines?)

5- Faire le point sur la carrière

Être une maman ou un papa ne veut pas dire ne plus vouloir de carrière (pour certains oui, et c’est bien correct aussi). Ce n’est pas parce qu’un.e employé.e doit quitter plus tôt pour la garderie ou s’absente plus souvent qu’elle ou il n’est pas dévoué.e à son travail. Ce parent priorise, simplement, parfois parce qu’il n’a pas d’autres options ou personne sur qui compter. Une discussion entre le gestionnaire et l’employé.e avant le retour au boulot permettra de faire le point, de regarder les dossiers sur la table et d’évaluer la charge de travail visée et possible.

De mon côté, je me considère bien chanceuse à mon nouvel emploi. Gestionnaire et directeur compréhensifs et humains, horaire variable, télétravail possible, programme de conciliation travail-famille offert pour travailler un peu moins, flexibilité pour les congés dernières minutes. Des mesures appliquées sur des milliers d’employés et grandement appréciées.

Dans un contexte de plein emploi et de pénurie de main-d’?uvre, j’ose espérer que nombreuses entreprises emboîteront le pas et auront une importante réflexion sur le sujet.

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Le Salon Maternité Paternité Enfants est de retour

Un des salons préférés de toute la famille revient pour une 28e édition (!!) à Montréal et pour une 7e édition à Québec, l’an prochain. On vient de connaître les dates, alors on vous les partage à l’instant! Du 2 au 4 avril 2020, le Salon Maternité Paternité Enfants  aura lieu à Québec, à Expocité et du 23 au 25 avril, le rendez-vous est donné au Stade olympique, à Montréal.

Comme les autres éditions, plus d’une centaine d’exposants seront présents pour parler de leurs produits ou de leurs récentes innovations. Des spectacles pour enfants, des conférences, des défilés de mode et des dégustations sont aussi à l’horaire!

Le Salon Maternité Paternité Enfants, c’est aussi l’occasion de gagner 5000$ en argent grâce à La Bourse des tout p’tits. Un billet donne le droit à une participation pour le grand tirage réalisé le 25 avril, en direct du Salon de Montréal! Ça fait un beau p’tit montant pour gâter son mini, ça!

Évidemment, le Salon est très accessible et est conçu autant pour les femmes enceintes que pour les parents avec des enfants de 0 à 6 ans.

Vous trouverez plus d’infos ici

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Si j’avais un super pouvoir, je guérirais mon fils

Dernièrement, je marchais avec ma mère et mon grand de 5 ans, on discutait de superhéros et de leurs super pouvoirs. Léo me dit fièrement que s’il pouvait avoir un pouvoir, il lancerait des toiles d’araignées comme Spiderman. Puis, ma mère me relance la question: « Toi, quel pouvoir tu aurais? » Sans réfléchir, juste spontanément, j’ai répondu: « Guérir les maladies. »

Petit malaise, court moment de silence, puis on a continué de marcher chacune dans nos pensées. Eh oui, si je pouvais avoir un pouvoir, un v?u, un rêve, un souhait dans la lampe d’Aladin, je choisirais celui de guérir mon fils de sa maladie (maudit que j’haïs ce mot-là). Mon grand, il a une maladie congénitale rare appelée PANHYPOPITUITARISME, un mot payant au Scrabble.

En raison de sa condition, Léo ne peut pas produire ses propres hormones. En effet, comme il l’explique depuis qu’il sait parler, le petit ordinateur dans sa tête ne fonctionne pas comme il faut. Cet « ordinateur », aussi connu sous le nom d’hypophyse, doit produire et stimuler de nombreuses hormones, mais dans son cas, elle est dysfonctionnelle et la tige qui la relie au cerveau est inexistante.

Je n’aurais jamais pu imaginer que sa vie pouvait dépendre d’une glande de la taille d’un petit pois. En effet, le corps de Léo ne produit pas de cortisol, une hormone essentielle à la vie. Quand un enfant tombe malade ou est gravement blessé, le corps produit automatiquement plus de cortisol pour combattre, mais ce n’est pas le cas chez mon fils. Il a donc été plusieurs fois hospitalisé pour des gastros, rhumes et otites puisque son organisme n’est pas assez fort pour passer au travers et nous, ses parents, nous devons ajuster son dosage de médication en fonction de son état. C’est une méchante responsabilité parentale, on va se le dire!

Léo a maintenant 5 ans et demi, il a reçu plus de 1800 injections d’hormones de croissance, il prend 3 médicaments TOUS les jours, il a fait deux transports en ambulance et je ne compte plus les visites à l’urgence, les hospitalisations, ni les jours d’absence de la garderie et du travail. Mon fils n’est pas mourant, mais il ne guérira jamais. Il devra chaque jour de sa vie prendre des médicaments, et moi, je trouve ça injuste.

Est–ce qu’il aura une vie normale? Oui, malgré tout, on fait notre possible et on lui permet de faire tout comme les autres enfants, on s’ajuste. Est-ce qu’il aura une adolescence normale ? Ça devrait, il prendra des hormones sexuelles et on verra . Est-ce qu’il pourra avoir des enfants ? Cette question-là, elle me tue, elle me fait fondre en larmes, elle me fait l’effet d’un poignard dans le c?ur, mais chaque fois, je m’efforce de dire les mêmes mots: si mon fils veut des enfants, il aura des enfants et moi, je ferai tout ce qu’il faut pour qu’il puisse avoir une vie comme tout le monde.

Est-ce que j’ai accepté? Pas encore totalement; un enfant, mon enfant, mon superhéros, ne mérite pas une telle condition. Un jour à la fois, on avance et on espère. La science évolue et dans dix ans qui sait, peut-être qu’un grand médecin scientifique trouvera une formule pour que je puisse exercer mon super pouvoir de guérir…

Quel serait votre super pouvoir?

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4 livres pour se dépayser sans quitter le confort de son foyer

Il y a plusieurs raisons de vouloir voyager : découvrir des beautés naturelles, s’ouvrir à une nouvelle culture ou, simplement, changer d’air! On peut le faire par curiosité, ou, plus sérieusement, pour se conscientiser. Voici quatre suggestions pour dépayser à la fois les petits et les grands, mais aussi pour s’amuser et se sensibiliser.

Pour les petits

Biscuit et Cassonade enquêtent à Londres

(par Caroline Munger/ Les Éditions de la Bagnole, septembre 2019)

Yé, Biscuit et Cassonade sont de retour! Habitués de faire le tour du monde, les deux mignons petits personnages de Caroline Munger se dirigent maintenant à Londres. De plus, ils ont une mission: retrouver leur amie Miss Coco, dans « Biscuit et Cassonade enquêtent à Londres ». Déguisés à la façon de Sherlock Holmes et de son acolyte Watson, les peluches récolteront les indices au travers des pages truffées de clins d’oeil à la capitale britannique. Les enfants adeptes de la collection ne seront pas déçus et les parents vont certainement s’attendrir en faisant la lecture du soir!

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Maternité, je t’aime, moi non plus!

Maternité, je t’ai tant espérée. Je t’ai admirée au travers des nombreuses femmes que j’ai côtoyées; amies, collègues, patientes.

Je t’ai attendue avec impatience, presque avec jalousie. Le parcours pour aller jusqu’à toi ne fut pourtant pas si long. Mais l’attente de la décision du grand chef suprême (lire ici Papa) qui m’accorderait cette chance fut insupportablement longue et sinueuse. Je t’ai connue personnellement, maternité, pour la première fois, un 25 décembre: le petit + sur mon bâton blanc en cette journée de Noël me fit, au premier regard, sursauter.

J’ai pris peur, moi qui avais imaginé ce moment si longuement. J’ai eu peur de toi, peur de ne pas être assez pour toi, assez quoi? Assez forte? Assez bonne? Assez compétente? Assez aimante. Puis, je t’ai tout de suite aimée, maternité. J’ai pris goût de toi et de ce que nous pourrions devenir, toi et moi.

Puis, un jour de tempête de janvier, je t’ai détesté, maternité. Détestée de m’avoir laissée tomber. La rationnelle en moi savait que tu m’avais quittée pour de bonnes raisons, mais l’irrationnelle en moi croyait que tu m’avais quittée parce que je ne te méritais pas, que je n’étais pas assez bonne, finalement. Tu m’as fait pleurer, maternité, j’ai été en deuil de toi.

 Puis, tu m’as fait bien rire, maternité; tu revenais dans ma vie, j’allais tenir mon petit bébé tant attendu 1 an exactement après t’avoir perdu, maternité. Comme la vie fait drôlement les choses!

Au cours des 9 premiers mois durant lesquels je t’ai côtoyée, j’ai vécu une relation d’amour-haine envers toi. Moi qui t’avais tant espérée, je te détestais à chaque vomissement et à chaque nouvelle douleur que tu m’infligeais, mais j’ai appris à vivre au rythme des mouvements de ce petit être que j’allais chérir bien assez vite, appris à apprivoiser ce nouveau corps qui n’était plus le mien, mais qui le redevenait.

Puis, après 27 semaines à te côtoyer, j’ai eu peur de te perdre à nouveau. Les contractions douloureuses que je ressentais beaucoup trop tôt m’ont vite rappelé cette soirée de janvier où j’avais perdu mon petit ange. Après des semaines à être alitée, j’ai enfin pu recommencer à respirer sachant que tout irait bien. Mais, plus la fin de ma grossesse arrivait, plus j’avais peur de toi. Encore une fois peur de ne pas être à la hauteur.

Un petit matin de janvier, POW en pleine face, tu m’as dit « ENWAYE LA MÈRE, c’est maintenant que ça start pour vrai! ». Laisse-moi te dire en secret, maternité, que j’ai adoré accoucher. Ce ne fut certes pas facile, mais oh comment j’ai aimé ce moment!  Toute cette dose d’amour qui m’a percutée de plein fouet.

Tu m’as appris, maternité, le sens (le vrai) de l’amour. J’ai tellement appris grâce à toi; que des besoins que je croyais vitaux n’étaient pas si vitaux que ça finalement, que du café froid, c’est pas bon même quand tu n’as dormi que 2 heures dans le dernier 24 heures, que finalement, je n’avais jamais connu la fatigue dans ma vie, que prendre une douche quotidienne est un luxe qu’on ne savoure pas suffisamment, que chaque grognement/ bruit étrange/ nouvelle rougeur est sujet à la panique générale, que tout le monde a une opinion sur tout ce qui concerne cet enfant, que l’idée que l’on se fait de toi est erronée, mais tu m’as surtout appris qu’on pouvait aimer à un point tellement intense qu’on en pleure, que toute la fatigue et les difficultés s’envolent lorsque ce petit être nous regarde dans les yeux, dépose sa tête sur notre épaule, nous souris, respire et grandit et que le temps passe beaucoup trop vite.

Je t’aime, maternité!

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5 essentiels Tupperware pour équiper la cuisine

Vous êtes sans doute familières et familiers avec les Tupperware, ces fameux plats qui ont accompagné notre enfance. Pour vous en apprendre un peu plus, j’ai échangé avec Jessica Dubé, ex-représentante Tupperware. Celle-ci a fait fureur lorsqu’elle demeurait à Métabetchouan au Lac-St-Jean, là où la grande cuisine fait partie du quotidien, comme la tourtière, et pas celle de Montréal (qui est en fait un pâté à la viande ?).

Ce qui est intéressant, c’est que vous pouvez faire venir une démo à maison. C’est gratuit et pas nécessairement besoin d’être nombreuses, mais il faut quand même avoir l’intention d’acheter, comme la représentante se déplace. Profitez-en pour en faire une belle activité entre filles, en 5 à 7 avec bouchées ou en formule brunch. L’hôtesse, selon les achats de ses invités, a aussi droit à un montant échangeable en cadeau. Vous pouvez trouver une représentante locale sur leur site ou sur Facebook où il y a plusieurs groupes à cet effet.

Il est utile de lui demander d’amener tous ses produits et son catalogue, comme parfois certaines vont en garder dans le but de prévoir une autre présentation? à vous de voir.

Sans plus tarder, voici donc 5 coups de c?ur de ces produits qui, rappelons-le, sont garantis à vie.

1.Intelli-Frais 

Vendu en différentes grosseurs, il vous sauvera bien des légumes grâce à la ventilation du plat. Le premier achat qu’on devrait faire, il peut garder un céleri presqu’un mois. Vraiment pratique pour les raisins, les asperges ou autres aliments sensibles.

 

2.Plat à mariner

Plat très prisé par les personnes qui aiment faire du BBQ, le plat a une surface texturée à l’intérieur qui permet d’attendrir la viande et de bien faire écouler la marinade. L’herméticité du contenant favorise aussi le marinage et est très pratique pour le transport si on va dans un BBQ chez des amis. Aussi, très écolo comme il évite d’utiliser un sac de plastique.

3.Plateau d’hôte 

Le classique de nos mères, parfait pour recevoir ou pour amener dans un événement. Plusieurs utilisations possibles, comme vous pouvez voir dans le vidéo ci-bas.

4.Bouteille d’eau 

Tupperware fait vraiment une bonne bouteille d’eau, qui se prend bien et qui est incassable.

5.Gobelets cloche avec couvercles 

Ceux dans lesquels on a tous bu (mais bon, en brun ou orange brûlé dans mon cas) existent toujours. Même fonction, limiter les dégâts. La texture et la forme aident les enfants à mieux le tenir.

Je vous laisse sur la stories de Jessica qui s’est fait voler un tupperware par une date, rires garantis.

Nous ne sommes pas payées pour vous parler de ces produits,

on aime simplement partager nos découvertes.

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Des parents révèlent comment « faire son gros possible »

S’il y a une certitude dans la vie, c’est qu’il existe autant d’expériences de parentalité qu’il existe de parents sur cette Terre. C’est donc important que les mamans et les papas puissent parler ouvertement de leur vécu, pour que tout d’un coup, tout le monde se sente un peu moins seul dans cette grande aventure de s’occuper de minis êtres humains.

C’est dans cette optique-là que Josiane et Carolane Stratis, les fondatrices de TPL Moms aujourd’hui parties vers de nouvelles aventures, ont décidé de donner la parole aux parents en recueillant dans un même ouvrage, intitulé Faire son gros possible, une série de témoignages vraiment pertinents et riches.

Une multitude de sujets y sont abordés comme la conciliation travail-famille, le désir dans le couple après l’arrivée des enfants, élever sa famille en milieu urbain, etc.

En tout, c’est une trentaine de témoignages touchants d’authenticité que vous pourrez y découvrir.

L’ouvrage est disponible dès maintenant aux Éditions Cardinal.

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Des parents révèlent comment « faire son gros possible »

S’il y a une certitude dans la vie, c’est qu’il existe autant d’expériences de parentalité qu’il existe de parents sur cette Terre. C’est donc important que les mamans et les papas puissent parler ouvertement de leur vécu, pour que tout d’un coup, tout le monde se sente un peu moins seul dans cette grande aventure de s’occuper de minis êtres humains.

C’est dans cette optique-là que Josiane et Carolane Stratis, les fondatrices de TPL Moms aujourd’hui parties vers de nouvelles aventures, ont décidé de donner la parole aux parents en recueillant dans un même ouvrage, intitulé Faire son gros possible, une série de témoignages vraiment pertinents et riches.

Une multitude de sujets y sont abordés comme la conciliation travail-famille, le désir dans le couple après l’arrivée des enfants, élever sa famille en milieu urbain, etc.

En tout, c’est une trentaine de témoignages touchants d’authenticité que vous pourrez y découvrir.

L’ouvrage est disponible dès maintenant aux Éditions Cardinal.

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Ma crise de la trentaine a failli tout détruire

J’ai longuement hésité à écrire ces lignes. Premièrement, je ne voulais pas me remettre dans le mauvais « mood » dans lequel j’ai été plusieurs semaines. Et surtout, je ne voulais pas officialiser le « problème » que j’avais eu. Mais voilà, je dois en parler. D’une part, pour me l’admettre: j’ai un problème.  D’autre part, pour m’assurer de ne plus refaire les mêmes erreurs. Je veux le dire haut et fort: j’étais dans une situation qui ne me convenait plus.

J’ai eu, durant les dernières semaines, une grosse crise existentielle. On peut également surnommer cette phase: la crise de la trentaine. Non, ce n’est pas un mythe. Du moins, pas dans mon cas. J’ai frappé un solide mur. Juste comme cela, du jour au lendemain. La veille, je ne savais pas que ça me « pèterait dans la face » de même.

Je sais que plusieurs peuvent s’identifier à ce problème. Nous le vivons à des stades différents de nos vies, à des intensités différentes et surtout, pour des raisons différentes. Mais le résultat reste souvent le même: une situation de notre vie ne nous convient plus et nous voulons la changer. Le problème, c’est que ce désir de changement se fait sentir si fort, que nous voulons tout changer (pas juste la situation en question). Et nous remettons alors presque toute notre vie en question. À ce stade, il faut vraiment que le couple soit solide. Car si ça faisait des mois que papa et maman battaient de l’aile, il se peut que papa prenne le bord en même temps que tout le reste.

Cette crise de la trentaine a apporté son lot de questionnements et de souffrance. Disons que je me suis sentie, à un certain moment, prisonnière de ma propre vie. Et pour la première fois de mes 31 ans d’existence, j’avais un petit nuage noir sur le dessus de la tête. Et mon pauvre conjoint n’a pas trop compris ce qui se passait et il a dû affronter la plus grosse tempête de nos 8 ans de vie commune.

Aujourd’hui, je sais pourquoi j’ai frappé ce mur et pourquoi cette crise de la trentaine m’a frappée aussi fort. Je ne veux plus accepter ce que j’ai longtemps accepté et qui ne me convient plus dans ma vie. Et surtout, je ne veux plus revivre ce rat de marée d’émotions négatives qui a failli tout détruire sur son passage. Après coup, je sais que je devais passer par cette crise pour changer ma vie et l’améliorer. Mais j’aurais nettement préféré avoir mes remises en questions en lisant le Why café tranquille dans mon salon.

Avez-vous eu une crise de la trentaine?

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Menu santé, équilibré, varié… par où commencer?

Pas facile de satisfaire les goûts et les horaires de tout le monde, surtout quand on est 7 personnes à la table. C’est tout un défi de varier ce que l’on mange, d’avoir un menu équilibré et santé, de manger un peu de viande, mais pas trop, de penser local, équitable, vert, bio, de prendre le temps de faire ses emplettes à différents endroits pour s’assurer de la qualité et de la provenance de ce que l’on consomme et réduire le suremballage, de se débarrasser des mauvaises habitudes alimentaires et d’éliminer le gaspillage?

Pas facile, mais tellement important de trouver la façon de faire qui nous convienne, sans y laisser toute sa paye, ni sacrifier son weekend au complet! En début d’année, c’était donc ma résolution. J’ai décidé de me prendre en mains, de « mieux gérer » ma cuisine et d’arrêter de faire les courses chaque jour, au gré de mes humeurs.

Au début, je stressais en me demandant comment faire et par où commencer. Je me revoyais, toute petite, regardant ma mère faire la liste des soupers de la semaine, avant d’aller à l’épicerie. Je me souviens à quel point je trouvais l’activité ridicule. Je me disais qu’il était absolument impossible pour elle de savoir ce que nous aurions envie de manger 4 jours plus tard et/ou que c’était vraiment niaiseux de se l’imposer!

Mais bon, la vie ayant cette belle qualité de nous faire évoluer et de nous faire réaliser tant de choses, elle m’a tout récemment ouvert les
yeux. Et l’écouter m’a bien servie jusqu’ici. Du haut de mes 40 ans, avec des enfants de 12, 16, 22 et 24 ans et le copain d’une des grandes (famille recomposée), je dois avouer que je commence à comprendre et même à apprécier l’histoire des menus prédéterminés.

La bouffe, j’adore la préparer, j’adore la manger et j’adore même en parler! Alors on s’est créé ce moment, avec notre café le dimanche matin. On s’installe dans la salle à manger, mon chum et moi, avec notre pile de livres de recettes. On fouille, on jase, on échange, on propose. On choisit des musts réconfortants, des nouveaux plats à découvrir avec les jeunes, s’inspirant de différentes cultures, on
intègre un peu de viande et du poisson. On essaie aussi des repas vegan, même si personne ne l’est à la maison. Stratégiquement, on pense « boîtes à lunch » parce que, soyons francs, les restes, c’est mille fois mieux que les sandwichs!

Finalement, on s’assure d’avoir de quoi satisfaire tout le monde, on monte le menu en fonction des horaires de chacun et on fait la liste d’épicerie en conséquence. Une seule grosse épicerie pour toute la semaine. WOW! Reste seulement les arrêts boucherie et poissonnerie pour les soupers viande ou poisson.

 Je sais à quel point ça peut avoir l’air intense quand on n’est pas habitué.e, mais ça rend, au contraire, le reste de la semaine tellement plus simple. On ne se pose plus de question. On arrive du boulot, on regarde l’horaire bouffe, on se sert un petit verre de blanc, on met de la bonne musique et on cuisine. BONHEUR!!!

Et pour rendre la tâche encore plus facile et agréable, j’ai déniché quelques livres, qui peuvent vraiment aider. Je dois avouer qu’il est très rare que je suive réellement les recettes, mais le but de l’activité est juste de trouver de nouvelles idées et d’assurer une certaine variété.

Ça semble peut-être banal pour certains, mais je partage aujourd’hui, parce que j’aime vraiment cette nouvelle façon de faire et je serais super heureuse de pouvoir propager ce « petit bonheur ».

Quelques titres inspirants :

  • Plus de légumes (Ricardo)
  • Le Meilleur du Bistro: 150 Recettes (Jean-François Plante)
  • La cuisine de Jean-Philippe: Ses 100 meilleures recettes véganes (Jean-Philippe Cyr)
  • À la Soupe!  (Josée Di Stasio)
  • Famille Futée (les 4!) (Alexandra Diaz et Geneviève O’Gleman)