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Maternité, je t’aime, moi non plus!

Maternité, je t’ai tant espérée. Je t’ai admirée au travers des nombreuses femmes que j’ai côtoyées; amies, collègues, patientes.

Je t’ai attendue avec impatience, presque avec jalousie. Le parcours pour aller jusqu’à toi ne fut pourtant pas si long. Mais l’attente de la décision du grand chef suprême (lire ici Papa) qui m’accorderait cette chance fut insupportablement longue et sinueuse. Je t’ai connue personnellement, maternité, pour la première fois, un 25 décembre: le petit + sur mon bâton blanc en cette journée de Noël me fit, au premier regard, sursauter.

J’ai pris peur, moi qui avais imaginé ce moment si longuement. J’ai eu peur de toi, peur de ne pas être assez pour toi, assez quoi? Assez forte? Assez bonne? Assez compétente? Assez aimante. Puis, je t’ai tout de suite aimée, maternité. J’ai pris goût de toi et de ce que nous pourrions devenir, toi et moi.

Puis, un jour de tempête de janvier, je t’ai détesté, maternité. Détestée de m’avoir laissée tomber. La rationnelle en moi savait que tu m’avais quittée pour de bonnes raisons, mais l’irrationnelle en moi croyait que tu m’avais quittée parce que je ne te méritais pas, que je n’étais pas assez bonne, finalement. Tu m’as fait pleurer, maternité, j’ai été en deuil de toi.

 Puis, tu m’as fait bien rire, maternité; tu revenais dans ma vie, j’allais tenir mon petit bébé tant attendu 1 an exactement après t’avoir perdu, maternité. Comme la vie fait drôlement les choses!

Au cours des 9 premiers mois durant lesquels je t’ai côtoyée, j’ai vécu une relation d’amour-haine envers toi. Moi qui t’avais tant espérée, je te détestais à chaque vomissement et à chaque nouvelle douleur que tu m’infligeais, mais j’ai appris à vivre au rythme des mouvements de ce petit être que j’allais chérir bien assez vite, appris à apprivoiser ce nouveau corps qui n’était plus le mien, mais qui le redevenait.

Puis, après 27 semaines à te côtoyer, j’ai eu peur de te perdre à nouveau. Les contractions douloureuses que je ressentais beaucoup trop tôt m’ont vite rappelé cette soirée de janvier où j’avais perdu mon petit ange. Après des semaines à être alitée, j’ai enfin pu recommencer à respirer sachant que tout irait bien. Mais, plus la fin de ma grossesse arrivait, plus j’avais peur de toi. Encore une fois peur de ne pas être à la hauteur.

Un petit matin de janvier, POW en pleine face, tu m’as dit « ENWAYE LA MÈRE, c’est maintenant que ça start pour vrai! ». Laisse-moi te dire en secret, maternité, que j’ai adoré accoucher. Ce ne fut certes pas facile, mais oh comment j’ai aimé ce moment!  Toute cette dose d’amour qui m’a percutée de plein fouet.

Tu m’as appris, maternité, le sens (le vrai) de l’amour. J’ai tellement appris grâce à toi; que des besoins que je croyais vitaux n’étaient pas si vitaux que ça finalement, que du café froid, c’est pas bon même quand tu n’as dormi que 2 heures dans le dernier 24 heures, que finalement, je n’avais jamais connu la fatigue dans ma vie, que prendre une douche quotidienne est un luxe qu’on ne savoure pas suffisamment, que chaque grognement/ bruit étrange/ nouvelle rougeur est sujet à la panique générale, que tout le monde a une opinion sur tout ce qui concerne cet enfant, que l’idée que l’on se fait de toi est erronée, mais tu m’as surtout appris qu’on pouvait aimer à un point tellement intense qu’on en pleure, que toute la fatigue et les difficultés s’envolent lorsque ce petit être nous regarde dans les yeux, dépose sa tête sur notre épaule, nous souris, respire et grandit et que le temps passe beaucoup trop vite.

Je t’aime, maternité!

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5 essentiels Tupperware pour équiper la cuisine

Vous êtes sans doute familières et familiers avec les Tupperware, ces fameux plats qui ont accompagné notre enfance. Pour vous en apprendre un peu plus, j’ai échangé avec Jessica Dubé, ex-représentante Tupperware. Celle-ci a fait fureur lorsqu’elle demeurait à Métabetchouan au Lac-St-Jean, là où la grande cuisine fait partie du quotidien, comme la tourtière, et pas celle de Montréal (qui est en fait un pâté à la viande ?).

Ce qui est intéressant, c’est que vous pouvez faire venir une démo à maison. C’est gratuit et pas nécessairement besoin d’être nombreuses, mais il faut quand même avoir l’intention d’acheter, comme la représentante se déplace. Profitez-en pour en faire une belle activité entre filles, en 5 à 7 avec bouchées ou en formule brunch. L’hôtesse, selon les achats de ses invités, a aussi droit à un montant échangeable en cadeau. Vous pouvez trouver une représentante locale sur leur site ou sur Facebook où il y a plusieurs groupes à cet effet.

Il est utile de lui demander d’amener tous ses produits et son catalogue, comme parfois certaines vont en garder dans le but de prévoir une autre présentation? à vous de voir.

Sans plus tarder, voici donc 5 coups de c?ur de ces produits qui, rappelons-le, sont garantis à vie.

1.Intelli-Frais 

Vendu en différentes grosseurs, il vous sauvera bien des légumes grâce à la ventilation du plat. Le premier achat qu’on devrait faire, il peut garder un céleri presqu’un mois. Vraiment pratique pour les raisins, les asperges ou autres aliments sensibles.

 

2.Plat à mariner

Plat très prisé par les personnes qui aiment faire du BBQ, le plat a une surface texturée à l’intérieur qui permet d’attendrir la viande et de bien faire écouler la marinade. L’herméticité du contenant favorise aussi le marinage et est très pratique pour le transport si on va dans un BBQ chez des amis. Aussi, très écolo comme il évite d’utiliser un sac de plastique.

3.Plateau d’hôte 

Le classique de nos mères, parfait pour recevoir ou pour amener dans un événement. Plusieurs utilisations possibles, comme vous pouvez voir dans le vidéo ci-bas.

4.Bouteille d’eau 

Tupperware fait vraiment une bonne bouteille d’eau, qui se prend bien et qui est incassable.

5.Gobelets cloche avec couvercles 

Ceux dans lesquels on a tous bu (mais bon, en brun ou orange brûlé dans mon cas) existent toujours. Même fonction, limiter les dégâts. La texture et la forme aident les enfants à mieux le tenir.

Je vous laisse sur la stories de Jessica qui s’est fait voler un tupperware par une date, rires garantis.

Nous ne sommes pas payées pour vous parler de ces produits,

on aime simplement partager nos découvertes.

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Des parents révèlent comment « faire son gros possible »

S’il y a une certitude dans la vie, c’est qu’il existe autant d’expériences de parentalité qu’il existe de parents sur cette Terre. C’est donc important que les mamans et les papas puissent parler ouvertement de leur vécu, pour que tout d’un coup, tout le monde se sente un peu moins seul dans cette grande aventure de s’occuper de minis êtres humains.

C’est dans cette optique-là que Josiane et Carolane Stratis, les fondatrices de TPL Moms aujourd’hui parties vers de nouvelles aventures, ont décidé de donner la parole aux parents en recueillant dans un même ouvrage, intitulé Faire son gros possible, une série de témoignages vraiment pertinents et riches.

Une multitude de sujets y sont abordés comme la conciliation travail-famille, le désir dans le couple après l’arrivée des enfants, élever sa famille en milieu urbain, etc.

En tout, c’est une trentaine de témoignages touchants d’authenticité que vous pourrez y découvrir.

L’ouvrage est disponible dès maintenant aux Éditions Cardinal.

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Des parents révèlent comment « faire son gros possible »

S’il y a une certitude dans la vie, c’est qu’il existe autant d’expériences de parentalité qu’il existe de parents sur cette Terre. C’est donc important que les mamans et les papas puissent parler ouvertement de leur vécu, pour que tout d’un coup, tout le monde se sente un peu moins seul dans cette grande aventure de s’occuper de minis êtres humains.

C’est dans cette optique-là que Josiane et Carolane Stratis, les fondatrices de TPL Moms aujourd’hui parties vers de nouvelles aventures, ont décidé de donner la parole aux parents en recueillant dans un même ouvrage, intitulé Faire son gros possible, une série de témoignages vraiment pertinents et riches.

Une multitude de sujets y sont abordés comme la conciliation travail-famille, le désir dans le couple après l’arrivée des enfants, élever sa famille en milieu urbain, etc.

En tout, c’est une trentaine de témoignages touchants d’authenticité que vous pourrez y découvrir.

L’ouvrage est disponible dès maintenant aux Éditions Cardinal.

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Ma crise de la trentaine a failli tout détruire

J’ai longuement hésité à écrire ces lignes. Premièrement, je ne voulais pas me remettre dans le mauvais « mood » dans lequel j’ai été plusieurs semaines. Et surtout, je ne voulais pas officialiser le « problème » que j’avais eu. Mais voilà, je dois en parler. D’une part, pour me l’admettre: j’ai un problème.  D’autre part, pour m’assurer de ne plus refaire les mêmes erreurs. Je veux le dire haut et fort: j’étais dans une situation qui ne me convenait plus.

J’ai eu, durant les dernières semaines, une grosse crise existentielle. On peut également surnommer cette phase: la crise de la trentaine. Non, ce n’est pas un mythe. Du moins, pas dans mon cas. J’ai frappé un solide mur. Juste comme cela, du jour au lendemain. La veille, je ne savais pas que ça me « pèterait dans la face » de même.

Je sais que plusieurs peuvent s’identifier à ce problème. Nous le vivons à des stades différents de nos vies, à des intensités différentes et surtout, pour des raisons différentes. Mais le résultat reste souvent le même: une situation de notre vie ne nous convient plus et nous voulons la changer. Le problème, c’est que ce désir de changement se fait sentir si fort, que nous voulons tout changer (pas juste la situation en question). Et nous remettons alors presque toute notre vie en question. À ce stade, il faut vraiment que le couple soit solide. Car si ça faisait des mois que papa et maman battaient de l’aile, il se peut que papa prenne le bord en même temps que tout le reste.

Cette crise de la trentaine a apporté son lot de questionnements et de souffrance. Disons que je me suis sentie, à un certain moment, prisonnière de ma propre vie. Et pour la première fois de mes 31 ans d’existence, j’avais un petit nuage noir sur le dessus de la tête. Et mon pauvre conjoint n’a pas trop compris ce qui se passait et il a dû affronter la plus grosse tempête de nos 8 ans de vie commune.

Aujourd’hui, je sais pourquoi j’ai frappé ce mur et pourquoi cette crise de la trentaine m’a frappée aussi fort. Je ne veux plus accepter ce que j’ai longtemps accepté et qui ne me convient plus dans ma vie. Et surtout, je ne veux plus revivre ce rat de marée d’émotions négatives qui a failli tout détruire sur son passage. Après coup, je sais que je devais passer par cette crise pour changer ma vie et l’améliorer. Mais j’aurais nettement préféré avoir mes remises en questions en lisant le Why café tranquille dans mon salon.

Avez-vous eu une crise de la trentaine?

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Menu santé, équilibré, varié… par où commencer?

Pas facile de satisfaire les goûts et les horaires de tout le monde, surtout quand on est 7 personnes à la table. C’est tout un défi de varier ce que l’on mange, d’avoir un menu équilibré et santé, de manger un peu de viande, mais pas trop, de penser local, équitable, vert, bio, de prendre le temps de faire ses emplettes à différents endroits pour s’assurer de la qualité et de la provenance de ce que l’on consomme et réduire le suremballage, de se débarrasser des mauvaises habitudes alimentaires et d’éliminer le gaspillage?

Pas facile, mais tellement important de trouver la façon de faire qui nous convienne, sans y laisser toute sa paye, ni sacrifier son weekend au complet! En début d’année, c’était donc ma résolution. J’ai décidé de me prendre en mains, de « mieux gérer » ma cuisine et d’arrêter de faire les courses chaque jour, au gré de mes humeurs.

Au début, je stressais en me demandant comment faire et par où commencer. Je me revoyais, toute petite, regardant ma mère faire la liste des soupers de la semaine, avant d’aller à l’épicerie. Je me souviens à quel point je trouvais l’activité ridicule. Je me disais qu’il était absolument impossible pour elle de savoir ce que nous aurions envie de manger 4 jours plus tard et/ou que c’était vraiment niaiseux de se l’imposer!

Mais bon, la vie ayant cette belle qualité de nous faire évoluer et de nous faire réaliser tant de choses, elle m’a tout récemment ouvert les
yeux. Et l’écouter m’a bien servie jusqu’ici. Du haut de mes 40 ans, avec des enfants de 12, 16, 22 et 24 ans et le copain d’une des grandes (famille recomposée), je dois avouer que je commence à comprendre et même à apprécier l’histoire des menus prédéterminés.

La bouffe, j’adore la préparer, j’adore la manger et j’adore même en parler! Alors on s’est créé ce moment, avec notre café le dimanche matin. On s’installe dans la salle à manger, mon chum et moi, avec notre pile de livres de recettes. On fouille, on jase, on échange, on propose. On choisit des musts réconfortants, des nouveaux plats à découvrir avec les jeunes, s’inspirant de différentes cultures, on
intègre un peu de viande et du poisson. On essaie aussi des repas vegan, même si personne ne l’est à la maison. Stratégiquement, on pense « boîtes à lunch » parce que, soyons francs, les restes, c’est mille fois mieux que les sandwichs!

Finalement, on s’assure d’avoir de quoi satisfaire tout le monde, on monte le menu en fonction des horaires de chacun et on fait la liste d’épicerie en conséquence. Une seule grosse épicerie pour toute la semaine. WOW! Reste seulement les arrêts boucherie et poissonnerie pour les soupers viande ou poisson.

 Je sais à quel point ça peut avoir l’air intense quand on n’est pas habitué.e, mais ça rend, au contraire, le reste de la semaine tellement plus simple. On ne se pose plus de question. On arrive du boulot, on regarde l’horaire bouffe, on se sert un petit verre de blanc, on met de la bonne musique et on cuisine. BONHEUR!!!

Et pour rendre la tâche encore plus facile et agréable, j’ai déniché quelques livres, qui peuvent vraiment aider. Je dois avouer qu’il est très rare que je suive réellement les recettes, mais le but de l’activité est juste de trouver de nouvelles idées et d’assurer une certaine variété.

Ça semble peut-être banal pour certains, mais je partage aujourd’hui, parce que j’aime vraiment cette nouvelle façon de faire et je serais super heureuse de pouvoir propager ce « petit bonheur ».

Quelques titres inspirants :

  • Plus de légumes (Ricardo)
  • Le Meilleur du Bistro: 150 Recettes (Jean-François Plante)
  • La cuisine de Jean-Philippe: Ses 100 meilleures recettes véganes (Jean-Philippe Cyr)
  • À la Soupe!  (Josée Di Stasio)
  • Famille Futée (les 4!) (Alexandra Diaz et Geneviève O’Gleman)
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Des artistes autochtones vont à la rencontre des jeunes

Et si on créait de nouveaux espaces de discussion entre les membres des Premières Nations et les jeunes? C’est un peu le pari que s’est donné l’organisme Communication Jeunesse en lançant pour la toute première fois son projet de mini-résidences d’artistes autochtones dans les écoles primaires et secondaires du Québec.

Depuis le 22 octobre et jusqu’au 6 décembre, ce sont six artistes autochtones qui passent du temps avec le même groupe de jeunes et créeront un projet artistique commun avec eux. En tout, les artistes rencontreront leur groupe pendant 3 séances de création et de discussion. Le but premier de l’initiative est de créer un espace positif afin de sensibiliser les jeunes aux questions autochtones et favoriser la réflexion et l’échange.

Pendant les trois rencontres, l’artiste autochtone développera un projet de création avec son groupe, dont la thématique tournera autour de l’identité autochtone et de la réconciliation. L’utilisation du médium est assez libre et certains artistes vont privilégier la création littéraire alors que d’autres pencheront plutôt vers la création d’un objet.

Les écoles et bibliothèques choisies pour prendre part au projet sont les suivantes : École Plein-Soleil de Candiac, Bibliothèque de Sorel-Tracy, École Vents et Marées de Cacouna, École Étincelle de Québec, Bibliothèque de Mashteuiatsh, Bibliothèque de Saint-Félicien et Institut d’enseignement de Sept-Îles.

C’est vraiment un beau projet et on a hâte de voir les créations collectives!

Si vous voulez découvrir des artistes littéraires autochtones, on vous a fait une petite sélection ici

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Merci de respecter mon désir de ne pas boire

Un fait indéniable, c’est que l’alcool fait partie intégrante de ma vie. Je ne suis pas une grande consommatrice, mais dans mon entourage, tout le monde en prend: ma famille, mes amis et même mes collègues presque chaque vendredi en fin d’après-midi.

L’année dernière, j’ai vécu une expérience personnelle qui a remis en question mon besoin de prendre un verre. J’ai mis fin à une relation où l’alcool prenait trop de place et où, sous son influence, certains gestes ont été posés et m’ont blessée. En choisissant de couper les ponts avec cette personne, j’ai aussi réfléchi sur mes motivations pour boire. Je me suis aperçue que, au-delà de l’appréciation que j’ai de l’alcool, je le faisais surtout pour accompagner, pour me sentir « dans la gang ». Trois fois sur quatre, mon verre en main n’était justifié que parce que j’aurais été la seule à ne pas en avoir un, justement.

Ai-je vraiment besoin d’un verre pour me détendre? Me sentir à l’aise? Me donner du courage? La réponse à toutes ces questions, c’est non.

Je suis capable de trouver l’équilibre sans boire. Je suis aussi capable d’apprécier le goût de certains alcools, mais ma gourmandise ne passe pas par ce type de boissons.

Quand on vit le deuil d’une relation, quand on se questionne sur ce qui n’a pas marché, on finit par dresser la liste des points qu’on veut voir changer pour la suite. Le besoin de boire, chaque fois qu’on se voyait, venait en tête de ma liste. Cette réflexion a modifié mon comportement: j’ai alors commencé à dire « non » aux verres offerts lorsque je n’en avais pas envie. Je n’ai pas complètement arrêté de boire de l’alcool, mais maintenant, je le fais vraiment pour moi, pour mon plaisir. Et les réactions que j’ai eues m’ont grandement surprise.

Je vous jure, les gens insistent. Les gens demandent pourquoi. Les gens me servent quand même. Si je leur dis que je n’en veux pas, c’est comme si je disais que je venais d’une autre planète. On me trouve des excuses, comme quoi c’est juste un verre, il faut bien que j’accompagne, que je goûte, que je fête, moi aussi. Les premières fois, je finissais par dire que j’avais mal à la tête, ou que j’étais sous médication? et encore, on trouvait le moyen de me juger ou d’insister.

J’ai arrêté de donner des excuses bidon, voyant que cela servait à peu de choses. Maintenant, je dis seulement que je n’en ai pas envie. Mon entourage commence à comprendre, mais encore, je sens que c’est trop souvent mal perçu. J’ai encore une ou deux connaissances, des gens que je vois rarement sans une bière ou un verre de vin, qui ne veulent juste pas lâcher prise. Chacun de mes refus se voit accompagné soit d’une remarque insistante, soit d’un questionnement inapproprié.

Sérieux, est-ce trop demander que de respecter mon désir de ne pas boire? Je suis tannée d’aborder cette conversation et d’avoir l’air d’une puritaine, ou d’une coincée, ou d’une frustrée? Voire tout cela à la fois! L’image trop rependue de la maman moderne qui s’accroche à son verre de vino pour noyer sa charge mentale, je ne me reconnais pas là-dedans. Je ne suis pas en guerre contre l’alcool, j’ai seulement vécu des choses que je ne veux plus vivre, qui me rappellent que je n’en ai pas besoin aussi souvent que le monde entier voudrait que j’en consomme.

Et si le c?ur y est, je vais me faire plaisir à boire un petit verre avec eux. Seulement, je peux très bien accompagner, célébrer et me sentir bien sans lui. C’est un choix que j’ai fait et j’aimerais bien qu’il soit respecté, tout le temps et sans argumentation.

Amen

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À travers les yeux de ma fille

Ma fille observe le monde. Et moi, j’observe le monde à travers les yeux de ma fille. Et je souris. Il y a tellement de choses dans son regard, tellement de surprises, d’émerveillement, tellement d’envies. Tellement d’en-vie.

Ma fille sourit au monde. Et les gens lui sourient. Et les gens lui parlent, aussi. Et moi, par ricochet, je souris? et je parle aux gens, naturellement. Et le monde est tout de suite un peu plus beau, à travers les yeux de ma fille.

Le matin, nous prenons le métro pour aller au travail et à la garderie. Et ma fille sourit. Et les visages s’éclairent, pour laisser entrer la lumière. Même le métro a l’air plus beau, à travers les yeux de ma fille.

Parfois, ma fille regarde les gens, mais les gens ne la voient pas. Et ma fille ne comprend pas. Alors elle me regarde et les regarde encore : « ouh ouh, les gens, regardez-moi, je suis là! » Mais seuls des écrans lumineux lui répondent avec au-dessus des têtes courbées. Alors, ma fille insiste : « ouh ouh, les gens, regardez-moi, je souris! » Et moi, dans ces moments, je regarde le monde à travers les yeux de ma fille…

À toi qui voyage le matin, dans la fatigue et la grisaille, lève parfois les yeux de ton cellulaire. Qui sait, il y a peut-être une petite fille qui te sourit. Et tu verras, le monde sera tellement plus beau à travers les yeux de ma fille.

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La surexcitation post-Halloween: pas juste la faute aux bonbons

Il semblerait que la surexcitation des enfants lors de la soirée d’Halloween ne serait pas uniquement provoquée par la consommation accrue de sucre et de bonbons, selon André Carpentier, un endocrinologue du Centre hospitalier de l’Université de Sherbrooke.

Dans un article de Radio-Canada, l’expert explique que malgré la consommation en grandes quantités de sucre, les bonbons ne sont pas les seuls fautifs de l’état d’énervement qui s’empare des petits fantômes, superhéros et sorcières. Ce serait en fait le contexte entourant la consommation de bonbons qui contribuerait en grande partie à stimuler les enfants et créer cet état d’énervement chez eux.

Est-ce que ça veut dire qu’il faut mettre de la musique classique et tamiser les lumières pour contrer un éventuel sugar rush après la collecte d’Halloween? Ça peut aider! Selon M. Carpentier, certains styles de musique et la stimulation visuelle peuvent contribuer à moduler l’excitation des enfants.

Il reste tout de même que la grande consommation de sucre n’est pas idéale, peu importe qu’elle affecte l’état d’énervement des enfants ou non…! Mais bon, Halloween peut quand même avoir un petit passe-droit, non ?