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Des artistes autochtones vont à la rencontre des jeunes

Et si on créait de nouveaux espaces de discussion entre les membres des Premières Nations et les jeunes? C’est un peu le pari que s’est donné l’organisme Communication Jeunesse en lançant pour la toute première fois son projet de mini-résidences d’artistes autochtones dans les écoles primaires et secondaires du Québec.

Depuis le 22 octobre et jusqu’au 6 décembre, ce sont six artistes autochtones qui passent du temps avec le même groupe de jeunes et créeront un projet artistique commun avec eux. En tout, les artistes rencontreront leur groupe pendant 3 séances de création et de discussion. Le but premier de l’initiative est de créer un espace positif afin de sensibiliser les jeunes aux questions autochtones et favoriser la réflexion et l’échange.

Pendant les trois rencontres, l’artiste autochtone développera un projet de création avec son groupe, dont la thématique tournera autour de l’identité autochtone et de la réconciliation. L’utilisation du médium est assez libre et certains artistes vont privilégier la création littéraire alors que d’autres pencheront plutôt vers la création d’un objet.

Les écoles et bibliothèques choisies pour prendre part au projet sont les suivantes : École Plein-Soleil de Candiac, Bibliothèque de Sorel-Tracy, École Vents et Marées de Cacouna, École Étincelle de Québec, Bibliothèque de Mashteuiatsh, Bibliothèque de Saint-Félicien et Institut d’enseignement de Sept-Îles.

C’est vraiment un beau projet et on a hâte de voir les créations collectives!

Si vous voulez découvrir des artistes littéraires autochtones, on vous a fait une petite sélection ici

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Merci de respecter mon désir de ne pas boire

Un fait indéniable, c’est que l’alcool fait partie intégrante de ma vie. Je ne suis pas une grande consommatrice, mais dans mon entourage, tout le monde en prend: ma famille, mes amis et même mes collègues presque chaque vendredi en fin d’après-midi.

L’année dernière, j’ai vécu une expérience personnelle qui a remis en question mon besoin de prendre un verre. J’ai mis fin à une relation où l’alcool prenait trop de place et où, sous son influence, certains gestes ont été posés et m’ont blessée. En choisissant de couper les ponts avec cette personne, j’ai aussi réfléchi sur mes motivations pour boire. Je me suis aperçue que, au-delà de l’appréciation que j’ai de l’alcool, je le faisais surtout pour accompagner, pour me sentir « dans la gang ». Trois fois sur quatre, mon verre en main n’était justifié que parce que j’aurais été la seule à ne pas en avoir un, justement.

Ai-je vraiment besoin d’un verre pour me détendre? Me sentir à l’aise? Me donner du courage? La réponse à toutes ces questions, c’est non.

Je suis capable de trouver l’équilibre sans boire. Je suis aussi capable d’apprécier le goût de certains alcools, mais ma gourmandise ne passe pas par ce type de boissons.

Quand on vit le deuil d’une relation, quand on se questionne sur ce qui n’a pas marché, on finit par dresser la liste des points qu’on veut voir changer pour la suite. Le besoin de boire, chaque fois qu’on se voyait, venait en tête de ma liste. Cette réflexion a modifié mon comportement: j’ai alors commencé à dire « non » aux verres offerts lorsque je n’en avais pas envie. Je n’ai pas complètement arrêté de boire de l’alcool, mais maintenant, je le fais vraiment pour moi, pour mon plaisir. Et les réactions que j’ai eues m’ont grandement surprise.

Je vous jure, les gens insistent. Les gens demandent pourquoi. Les gens me servent quand même. Si je leur dis que je n’en veux pas, c’est comme si je disais que je venais d’une autre planète. On me trouve des excuses, comme quoi c’est juste un verre, il faut bien que j’accompagne, que je goûte, que je fête, moi aussi. Les premières fois, je finissais par dire que j’avais mal à la tête, ou que j’étais sous médication? et encore, on trouvait le moyen de me juger ou d’insister.

J’ai arrêté de donner des excuses bidon, voyant que cela servait à peu de choses. Maintenant, je dis seulement que je n’en ai pas envie. Mon entourage commence à comprendre, mais encore, je sens que c’est trop souvent mal perçu. J’ai encore une ou deux connaissances, des gens que je vois rarement sans une bière ou un verre de vin, qui ne veulent juste pas lâcher prise. Chacun de mes refus se voit accompagné soit d’une remarque insistante, soit d’un questionnement inapproprié.

Sérieux, est-ce trop demander que de respecter mon désir de ne pas boire? Je suis tannée d’aborder cette conversation et d’avoir l’air d’une puritaine, ou d’une coincée, ou d’une frustrée? Voire tout cela à la fois! L’image trop rependue de la maman moderne qui s’accroche à son verre de vino pour noyer sa charge mentale, je ne me reconnais pas là-dedans. Je ne suis pas en guerre contre l’alcool, j’ai seulement vécu des choses que je ne veux plus vivre, qui me rappellent que je n’en ai pas besoin aussi souvent que le monde entier voudrait que j’en consomme.

Et si le c?ur y est, je vais me faire plaisir à boire un petit verre avec eux. Seulement, je peux très bien accompagner, célébrer et me sentir bien sans lui. C’est un choix que j’ai fait et j’aimerais bien qu’il soit respecté, tout le temps et sans argumentation.

Amen

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À travers les yeux de ma fille

Ma fille observe le monde. Et moi, j’observe le monde à travers les yeux de ma fille. Et je souris. Il y a tellement de choses dans son regard, tellement de surprises, d’émerveillement, tellement d’envies. Tellement d’en-vie.

Ma fille sourit au monde. Et les gens lui sourient. Et les gens lui parlent, aussi. Et moi, par ricochet, je souris? et je parle aux gens, naturellement. Et le monde est tout de suite un peu plus beau, à travers les yeux de ma fille.

Le matin, nous prenons le métro pour aller au travail et à la garderie. Et ma fille sourit. Et les visages s’éclairent, pour laisser entrer la lumière. Même le métro a l’air plus beau, à travers les yeux de ma fille.

Parfois, ma fille regarde les gens, mais les gens ne la voient pas. Et ma fille ne comprend pas. Alors elle me regarde et les regarde encore : « ouh ouh, les gens, regardez-moi, je suis là! » Mais seuls des écrans lumineux lui répondent avec au-dessus des têtes courbées. Alors, ma fille insiste : « ouh ouh, les gens, regardez-moi, je souris! » Et moi, dans ces moments, je regarde le monde à travers les yeux de ma fille…

À toi qui voyage le matin, dans la fatigue et la grisaille, lève parfois les yeux de ton cellulaire. Qui sait, il y a peut-être une petite fille qui te sourit. Et tu verras, le monde sera tellement plus beau à travers les yeux de ma fille.

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La surexcitation post-Halloween: pas juste la faute aux bonbons

Il semblerait que la surexcitation des enfants lors de la soirée d’Halloween ne serait pas uniquement provoquée par la consommation accrue de sucre et de bonbons, selon André Carpentier, un endocrinologue du Centre hospitalier de l’Université de Sherbrooke.

Dans un article de Radio-Canada, l’expert explique que malgré la consommation en grandes quantités de sucre, les bonbons ne sont pas les seuls fautifs de l’état d’énervement qui s’empare des petits fantômes, superhéros et sorcières. Ce serait en fait le contexte entourant la consommation de bonbons qui contribuerait en grande partie à stimuler les enfants et créer cet état d’énervement chez eux.

Est-ce que ça veut dire qu’il faut mettre de la musique classique et tamiser les lumières pour contrer un éventuel sugar rush après la collecte d’Halloween? Ça peut aider! Selon M. Carpentier, certains styles de musique et la stimulation visuelle peuvent contribuer à moduler l’excitation des enfants.

Il reste tout de même que la grande consommation de sucre n’est pas idéale, peu importe qu’elle affecte l’état d’énervement des enfants ou non…! Mais bon, Halloween peut quand même avoir un petit passe-droit, non ?

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5 vignobles à visiter durant la saison des vendanges!

L’automne est la saison tout indiquée pour aller visiter un vignoble! Même s’il peut être agréable d’aller visiter les champs de vignes sous le soleil plombant de l’été, la période de septembre à octobre demeure LE moment pour aller faire son fin nez puisque c’est la période des vendanges aka la récolte! Après tout, admirer les belles feuilles rouges avec un bon verre de rouge, c’est pas mal non?

Voici donc 5 vignobles québécois où aller déguster d’excellents vins dans des décors tout simplement féériques!

Domaine du Ridge

Situé tout près de la frontière américaine, dans les Cantons-de-l’est, le Domaine du Ridge trône au beau milieu d’une nature abondante et verdoyante. Vous tomberez sous le charme des lieux pour, bien sûr, la qualité du vin, mais aussi pour son décor pittoresque et ses installations champêtres.

Comme la tradition le veut, les femmes, durant les vendanges, sont invitées à venir piétiner les raisins dans le fouloir traditionnel. Oui, oui pieds nus.  Et si l’activité vous creuse trop l’appétit, une multitude de produits du terroir peuvent vous être servis, en plus d’une dégustation de 10 vins.

Domaine des Côtes d’ardoises

Crédit: Tuango.ca

Plus vieux vignoble de tout le Québec, le Domaine des Côtes d’Ardoises couvre plus de 180 hectares des terres riches de Dunham.  Chaleureux et convivial, le vignoble est également le plus grand lieu d’exposition extérieure de sculptures au Québec puisqu’il accueille en ses lieux plus de 200 sculptures, disposées ici et là, parmi 46 000 plants de vigne.

Vous pourrez y déguster une grande variété de vins rouges, blancs, rosés et même quelques vins de glaces! Un charmant bistro est sur place si vous souhaitez casser la croûte, mais on vous suggère fortement d’aller piqueniquer au beau milieu des vignes pour admirer le paysage et les oeuvres!

Saint-Pierre Le Vignoble

Vous aurez un coup de coeur assuré pour ce vignoble qui prend place sur les côtes de l’Ile d’Orléans! Ouvert depuis juin 2019, Saint-Pierre Le Vignoble produit des vins qui n’ont rien à envier à leurs cousins français. Si vous êtes un.e amateur.e de vin, ce lieu vous apparaîtra comme une révélation!  

Bien que récemment dévoilés, leurs produits ont été récompensés lors de la Coupe des Nations. Vous pourrez y déguster 2 vins blancs, 1 rouge, 1 rosé et un mousseux qui sont seulement en vente au vignoble, pour l’instant.

Pendant les vendanges, les propriétaires vous invitent à venir participer aux récoltes et à manger un bon petit lunch sur leur magnifique site. Un must!

Vignoble les Vents d’Ange

Ce magnifique endroit situé à Saint-Joseph-du-Lac est la destination par excellence pour une sortie en famille, en amis.es ou en amoureux. Il suffit d’aller faire un tour sur leur page Instagram pour constater la beauté et la convivialité des lieux! En plus d’être un vignoble qui offre 4 délicieux vins, l’entreprise familiale les Vents d’Ange est également un Centre d’interprétation de la courge! Vous pouvez donc vous y rendre pour faire la récolte d’une quarantaine de variétés de cucurbitacées.

Pour aller apprécier l’expérience des vendanges, jusqu’au 14 octobre, un service d’autobus est offert à partir de Montréal!

 

Le Domaine Les Bromes/ Léon Courville

Celui-ci compte plus de 80 000 vignes offrant douze cépages différents et servant à produire des vins blancs, des vins rouges, des vins rosés, des vins de glace, une vendange tardive et une méthode champenoise, utilisée pour la fabrication du champagne en France. Vous serez charmé.e par la beauté des lieux, avec une vue à couper le souffle plongeant vers le lac Brome.

Puisque le site est en altitude, il est très propice à la récolte tardive des vignes. Parfait pour aller faire les vendanges! 

Allez! Profitez donc de la remontée du mercure qui aura lieu cette semaine (merci Météo Media) pour aller apprécier les plaisirs de la nature, de la table et du bon vin!

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« Orange is the New Black » : Un 2e enfant pour Laura Prepon !

L’actrice américaine a annoncé une super nouvelle via son compte Instagram! Elle et son mari Ben Foster agrandiront très bientôt leur petite famille avec la venue d’un deuxième enfant.

L’interprète d’Alex, dans Orange is the New Black, a eu son premier enfant en 2017, une petite fille appelée Ella (cuuuute!). Elle est en couple avec Ben Foster, lui aussi acteur, depuis quelques années et les deux tourtereaux se sont dit oui à l’été 2018.

L’actrice n’a pas dévoilé la date à laquelle le couple attend leur nouvelle petite merveille, mais on a tout de même eu un aperçu de son mignon baby bump dans sa publication Instagram annonçant la nouvelle.

On souhaite beaucoup de bonheur à Laura, Ben et Ella!

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Les jeunes Canadiens révèlent être victimes de violence à l’école

Les jeunes Canadiens ont récemment participé a un sondage de Mission Research, réalisée du 26 août au 6 septembre 2019, portant sur la violence vécue à l’école et les résultats sont plutôt alarmants; environ 35 % des jeunes Canadiens de 14 à 21 ans disent avoir subi une agression physique à l’école et 12 % ont été agressés sexuellement par un ou plusieurs élèves, selon l’article de Radio-Canada qui traite du sujet.

Ce sont 4065 jeunes étudiantes d’écoles primaires et secondaires qui ont répondu au questionnaire en ligne.

Les résultats ont révélé que les garçons étaient plus nombreux à avoir vécu des violences physiques dans un cadre scolaire – environ 40 % contre 30 % des filles –  tandis que les filles semblent être victimes en plus grand nombre de violences sexuelles puisque 15% des filles ont dit avoir été agressées sexuellement à l’école par un autre jeune ou un groupe de jeunes, comparativement à 9% des garçons répondants.

Le questionnaire soumis aux jeunes comportait des questions permettant de classer les chiffres obtenus en plusieurs catégories qualitatives, soit l’âge, l’année scolaire, le sexe, etc. Dans toutes catégories confondues, les résultats ont démontré que les victimes passent sous silence les actes de violence qu’ils ont vécus. 

  • 62 % des incidents de violence sexuelle n’ont pas été rapportés au personnel scolaire
  • Deux jeunes sur cinq n’ont pas rapporté ces faits dans les cas de violence physique

Des chiffres choquants qui ne laissent planer aucun doute: il faut agir!

La seule façon de mettre un terme à ces gestes est de briser le silence, en discutant avec nos enfants et nos ados pour qu’ils puissent, à leur tour, avoir le courage de se lever et de dénoncer les injustices.

Il faut que ça cesse! 

Pour plus de résultats de ce sondage, visitez le site de Radio-Canada.

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Un cours d’éducation à la santé mentale dès la maternelle?

Dans un article exclusif de La Presse, on apprend que l’Association des médecins psychiatres du Québec est pour l’instauration d’un cours d’éducation à la santé mentale, dès la maternelle.

En comparant certaines données de 2010 avec celles de 2017, on voit que le niveau de détresse et la prévalence des troubles anxieux ont augmenté chez les jeunes. En 2010, on parlait de 21% de jeunes du secondaire aux prises avec un niveau élevé de détresse psychologique alors qu’en 2017, on parle de 29%. L’augmentation est plus drastique pour les troubles anxieux, puisqu’on parle de 8.6% de prévalence en 2010 versus 17,1% en 2017…

La sonnette d’alarme est tirée du côté de l’Association des médecins psychiatres; il n’y a pas assez de ressources financières et professionnelles pour aider tous les jeunes qui en ont besoin, surtout considérant que « la demande de services augmente », comme le souligne la présidente de l’association, la Dre Karine Igartua.

Selon elle, les jeunes sont de plus en plus sous pression et « n’ont pas l’air d’être capables de gérer leur pression » et il faudrait que la société se conscientise davantage à ce problème en augmentation chez les jeunes.

Plusieurs pistes ont été lancées quant à la raison de cette pression et de ces problématiques qui augmentent, dont les écrans et la surstimulation.

Afin de mieux encadrer les jeunes, l’Association des médecins psychiatres du Québec recommande donc d’instaurer un cours d’éducation à la santé mentale dès la maternelle et jusqu’à la fin du secondaire. Parmi les thèmes qui pourraient être abordés, les tout-petits pourraient être sensibilisés à reconnaître et gérer quatre émotions de base (joie, colère, tristesse et peur) et les jeunes du secondaire pourraient être sensibilisés aux causes et facteurs de risque des troubles mentaux.

Cette prévention permettrait de mieux outiller les jeunes à reconnaître les signes de détresse.

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Vivre la douance d’un enfant

J’ai toujours voulu des enfants. Très jeune, je suis devenue maman d’une petite fille. J’entrais dans l’âge adulte et j’étais une amoureuse des bébés. Je ne savais pas, toutefois, qu’avec ce nouveau titre venait aussi un puits de culpabilité, dans lequel j’allais m’abreuver un peu trop souvent.

Ce premier bébé est venu établir la normalité du développement d’un enfant pour moi. Elle se développait à vitesse grand V, semblerait-il, puisqu’un jour, la pédiatre a soulevé l’hypothèse d’une douance et voulait la faire évaluer. J’ai dit non. Ma fille n’avait que 2 ans et demi!

Puis, les années passent, ma grande fille s’épanouit différemment. Ses sujets de conversation divergent de ceux des enfants de son âge. Les documentaires remplacent les dessins animés et l’astrophysique est sa passion. Ses inquiétudes sont bien plus profondes que celles des enfants de son âge et lui occasionnent de l’angoisse à l’heure du dodo. « Comment déjouer la mort? »,  « Qu’est-ce qui arrive si on voyage à la vitesse de la lumière? » sont des questions auxquelles je dois répondre régulièrement. Elle a alors 5 ans. J’aurais dû réaliser que ce n’était pas la norme.

Bonne du premier coup dans tout, elle est déjà si exigeante envers elle-même. À l’école, ses relations avec les adultes sont faciles et enrichissantes de part et d’autre. En revanche, celles avec les jeunes de son âge sont décevantes et blessantes. Elle est différente! Et c’est là qu’une angoisse quasi permanente s’est emparée d’elle. Rejetée et intimidée, elle s’est longtemps sentie fautive, inintéressante, insuffisante.

Elle s’est fait une nouvelle amie; Insomnie. Allongée à côté de cette grande ado qui me confiait ses angoisses et ses peines, j’ai découvert un aspect du rôle de maman jusqu’alors insoupçonné. J’ai eu peur. Elle avait l’âme en peine et tout son petit corps en souffrait. En tant que maman, je m’ennuyais du « becquer bobo » sur un genou écorché. Chaque jour d’école était un calvaire et moi, je la forçais à y aller… parce que c’est ce que je devais faire. Mais la culpabilité me rongeait. J’avais envie de me sauver avec elle sur une île déserte!

On a consulté, maintes fois. L’évaluation est revenue sur le tapis.

J’ai dit oui ! C’était URGENT.

Douance, haut potentiel, angoisse de performance. Des mots puissants, mais libérateurs, qui ont allégé les épaules de ma fille! Elle avait 16 ans. C’est beau, c’est merveilleux, mais c’est difficile à porter. Les personnes douées ont une intelligence différente. Ma fille est pleine de potentiel, de talents et de TOC aussi. Son intelligence va au-delà de ce qu’elle a la maturité émotionnelle d’encaisser.

Son diagnostic lui a apporté des réponses à des questionnements qu’elle avait en silence. Elle s’est crue borderline, narcissique, psychopathe, même. Elle se sent encore différente et en souffre et quand elle souffre, ça me gruge par en dedans.

Si je pouvais remonter le temps, je retournerais lors de ce rendez-vous et, malgré ses 2 ans et demi, je dirais oui parce que plus tôt est le diagnostic, plus facile est le becquer bobo.

Comment avez-vous vécu la douance de votre enfant?

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À l’agenda : les sorties familiales du weekend

Le weekend est PRESQUE là! On lâche pas! Avez-vous déjà vos plans pour la fin de semaine? Si non, on a quelques propositions pour vous, hihihihi (pas mal toutes autour de la thématique d’Halloween).

Salon ExpoHabitation d’Automne, 24 au 27 octobre au Stade olympique

C’est presque comme aller au Ikea, mais avec beaucoup plus d’informations et d’interactions, haha! Le Salon ExpoHabitation d’Automne permettra à toute la famille d’en apprendre plus sur la décoration ou la rénovation intérieure. Une centaine d’exposants seront là pour répondre aux questions et des ateliers viendront divertir petits et grands! L’entreprise T.Lees offrira des ateliers gratuits de confection de parfum et des démonstrations culinaires seront présentées par Bob le Chef et Chuck Hughes.

Plus d’infos et les billets ici

Jeu d’évasion au Musée Stewart, 26 et 27 octobre

Le Musée Stewart lance un nouveau jeu d’évasion et le coup d’envoie est donné le 26 et 27 octobre! Petits et grands pourront essayer de résoudre en équipe le défi proposé par le Musée, alors que des phénomènes paranormaux envahiront la tranquillité des lieux. Les enfants peuvent venir déguisés!

Plus de détails ici

Massonloween à la Promenade Masson, 26 octobre

Célébrez Halloween un peu à l’avance avec le Tunnel des mystères ou encore avec le kiosque de maquillage pour enfants au coin de la 5e Avenue! La Promenade Masson offrira une tonne d’activités de midi à 15h30, pour petits et grands!

Événement Facebook ici

Halloween à la Place Bourassa, 26 et 27 octobre

Vous êtes dans le coin de Montréal-Nord? La Place Bourassa propose plusieurs activités intéressantes comme un jeu d’évasion, des maquillages et un atelier de sorcellerie (ouhh!) où les enfants pourront suivre un atelier scientifique et concocter des potions!

Plus de détails ici

Ouverture de la nouvelle adresse de la Binerie Mont-Royal, 25 octobre

Bon, ce n’est pas une activité à proprement parler, mais il fallait qu’on vous en glisse un mot. Ce restaurant mythique change d’adresse afin d’accueillir encore plus de clients dans la tradition adoptée par La Binerie depuis 1938!!! Les bons petits plats du resto pourront être dorénavant dégustés au 4167 rue Saint-Denis et ce, sept jours sur sept!  

Plus de détails ici

Feux follets au parc Jean Drapeau, dernière semaine

On vous a parlé de cette super activité juste ici. Les Feux follets ont remporté un vif succès et on comprend tout à fait pourquoi! Il vous reste plus qu’une semaine pour aller visiter cette expérience immersive! Feux follets organise aussi une soirée pour Halloween, le 31 octobre. 

Plus de détails ici.

Bon weekend!