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Disney sur glace : j’ai autant aimé ça que ma fille!

Mercredi passé, j’ai eu la chance d’aller voir le nouveau spectacle « Rêvez en grand ! » de Disney sur Glace à la Place Bell.

Mon conjoint et moi, étant de grands fans des chansons de films d’enfants, étions aussi excités d’y aller que notre fille.

Pour nous, aller entendre les plus grands hits de Disney tout en assistant à des performances spectaculaires de patinage artistique, c’est oui!

Nous sommes donc arrivés à la Place Bell – mon conjoint, moi, mon bébé de deux mois dans un porte-bébé, ma fille de deux ans et demi, puis la fille de six ans de mon amie – avec des attentes très élevées.

Laissez-moi vous dire que nous avons été satisfaits!

D’abord, le spectacle est tout simplement beau. Les costumes sont colorés et accrocheurs! J’ai eu un faible pour les personnages du film Coco, les squelettes dans des robes mexicaines sont du bonbon pour les yeux, et pour Maui, qui était aussi costaud qu’il semble l’être dans le film!

Ensuite, les athlètes étaient si souriants que ça rendait l’expérience conviviale. Les enfants sentaient que leurs personnages préférés les saluaient personnellement, ils sautaient de joie! Cet effet était d’ailleurs amplifié par le fait que, considérant que la Place Bell est assez intime, peu importe où l’on s’asseoit, on voit très bien la patinoire.

De plus, dès le début du spectacle, on est invités à se lever et à danser, ce que ma fille et sa grande amie ont fait avec joie, surtout quand la très attendue Reine des neiges est entrée sur scène!

Enfin, je ne peux passer à côté du fait que, pendant la première partie du spectacle, des problèmes techniques ont fait en sorte que le spectacle a été arrêté durant une dizaine de minutes. Or, à la fin, ce n’est pas de ça qu’on se rappelle. On se souvient plutôt du grand sourire des athlètes et de leurs performances impressionnantes; on sort de la salle avec nos chansons de Disney préférées qui résonnent dans nos oreilles.

C’était un moment inoubliable que je conseille à toutes les familles avec de jeunes enfants, simplement pour la joie de voir les grands yeux ronds des petits s’illuminer à la vue de leurs idoles du moment!

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Prendre soin de la santé mentale des jeunes, ça commence tôt!

Chez TPL Moms, on accorde beaucoup d’importance à tout ce qui touche à la santé mentale, particulièrement chez les jeunes. On trouve ça essentiel d’en parler ouvertement et aussi, de soutenir les organismes qui ?uvrent pour la cause.

Il faut savoir que plusieurs problèmes de santé mentale peuvent se déclencher chez les jeunes de 6 ans et plus et se poursuivre à l’adolescence. Parmi ceux-ci, on retrouve les troubles anxieux, le trouble de l’attachement, la dépression, le trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) et d’autres troubles de comportement. C’est pour ça que c’est important de rester attentifs aux signes de détresse que votre enfant pourrait vous envoyer, comme de la tristesse, de l’anxiété, de la colère, une tendance à s’isoler ou des troubles du sommeil. 

La routine du bain: un moyen pour aider à prévenir les problèmes de santé mentale chez les jeunes.

Dans le but de favoriser la santé mentale des enfants, dès le plus jeune âge, il est conseillé de créer une routine quotidienne. Et vous le savez autant que nous, l’heure du bain est un moment vraiment important dans la routine des minis et de leur famille.

Prendre son bain, ça permet aux enfants de vivre un moment rassurant et de se sentir en sécurité, tout en prenant soin de leur corps et leur esprit.

En donnant l’envie aux enfants de se créer des moment doux et introspectifs, il y a de fortes chances qu’ils y prennent goût et qu’ils aient envie de maintenir cette habitude en grandissant. 

Parce qu’à tout âge, prendre soin de son corps et de son esprit, c’est sain et ça a énormément de bienfaits sur l’équilibre psychologique. 

Il existe des ressources pour favoriser la santé mentale chez les jeunes.

Quand une compagnie qu’on aime s’affiche comme une alliée de la cause de la santé mentale, on est vraiment touchées et on trouve ça important de vous parler des belles initiatives qui sont prises en ce sens.

Aujourd’hui, on est ravies de vous parler d’une association entre Caprina et la fondation Jeunes en tête, qui prévient la détresse psychologique des jeunes de 11 à 18 ans au Québec. 

Caprina, une entreprise québécoise qui offre des produits de soins pour la peau éco responsables à base de lait de chèvre frais, soutient activement Jeunes en tête, qui a pour mission d’amasser des fonds afin d’aller faire de la prévention directement dans les écoles auprès des jeunes pour les aider à mieux comprendre leurs émotions et celles de leurs amis tout en les outillant par rapport aux actions à prendre.

De plus, Caprina fait partie des partenaires officiels du Gala annuel Let’s Bond qui aura lieu ce vendredi 18 octobre et qui amasse des fonds pour la maladie mentale. 

Concrètement, Caprina veut vraiment contribuer à aider et à soutenir les familles touchées de près ou de loin par la santé mentale. Bravo pour ça!

Donc, à l’occasion du mois pour la santé mentale, on vous encourage à accorder une attention particulière à la cause et à aller chercher des ressources si vous en avez besoin. 

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Une école de Longueuil prend une bonne décision pour la santé des ados

Ça a pris plusieurs années avant de prendre la décision, mais le Collège Charles-Lemoyne a choisi de retarder le début des classes de plus d’une heure afin de favoriser un meilleur sommeil chez les adolescents qui fréquentent l’établissement.

L’impact est quasi instantané : les jeunes sont plus éveillés et concentrés durant les cours. La motivation est aussi plus présente, ce qui laisse présager un impact positif sur les résultats scolaires. Une étude menée par l’Université de Washington a montré que les élèves du district de Seattle (qui avait repoussé le début des classes pour toutes les écoles) avaient vu leurs notes augmenter de 4,5% suite au changement.

Dans une vidéo partagée par TVA Nouvelles, plusieurs jeunes témoignent déjà positivement des retombées que cette décision a sur leur santé.

Quand on sait que les adolescents ont besoin d’au moins huit heures de sommeil et qu’ils se couchent souvent plus tard que tôt, c’est une bonne chose de pouvoir leur offrir un peu plus de repos le matin. Cet horaire est aussi plus adapté aux familles, comme le dit le directeur général du Collègue Charles-Lemoyne, David Bowles. Ce dernier a remarqué une augmentation des inscriptions pour les classes de première secondaire (l’école est passée de 8 à 10 groupes) suite au changement d’horaire.

Bravo pour cette décision! Et on espère voir d’autres écoles emboîter le pas!

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La malnutrition touche 1 enfant sur 3 selon l’UNICEF

On apprend via Radio-Canada qu’un nouveau rapport de l’UNICEF avance qu’un enfant sur trois de moins de cinq ans ne reçoit pas l’alimentation adéquate et est soit dénutri ou en surpoids. Ce rapport de grande ampleur a réussi à déterminer que sur les 676 millions d’enfants de moins de cinq ans vivant dans le monde en 2018, il y avait environ 227 millions qui étaient mal nourris ou en surpoids.

Et le rapport continue en montrant que sur ces 676 millions d’enfants, environ la moitié (340 millions) souffrait de carences alimentaires.

Ouf.

Le rapport de l’UNICEF met aussi en lumière différents visages de la malnutrition. Bien que le nombre d’enfants ne recevant pas assez de nourriture selon leurs besoins nutritionnels ait baissé (40% de moins entre 1990 et 2005), le problème reste présent. La sous-nutrition affecte encore trop d’enfants et nuit à leur développement. Outre le manque nutritionnel, un nouveau phénomène s’est dessiné dans les dernières années : la « faim cachée ». L’UNICEF le décrit comme le fait de recevoir un nombre suffisant de calories sans toutefois combler les besoins en minéraux et vitamines, donc d’ingérer des calories « vides ».

Les coupables? La malbouffe et les aliments ultra transformés. Étant de plus en plus accessible, ce genre de nourriture comble les besoins caloriques et la faim, sans venir apporter les nutriments nécessaires au bon développement physique et mental des enfants, entraînant parfois des déficiences du système immunitaire ou des problèmes de vue et d’audition.  

L’UNICEF trace un parallèle assez explicite entre la situation économique des personnes et les niveaux de nutrition. Les pays pauvres et les populations précaires des pays riches sont les plus touchés par les problèmes de malnutrition. Pour y remédier, l’UNICEF recommande aux gouvernements de promouvoir une alimentation complète et équilibrée et de rendre plus accessibles financièrement les aliments qui contribuent à une bonne nutrition.  

On espère que les gouvernements d’ici se pencheront sur cette question importante, car l’accès à la nourriture saine et équilibrée devrait être possible pour toutes les familles… 

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Mira lance une campagne choc qui va droit au but

Ça fait presque 40 ans que la Fondation Mira existe et propage du bonheur à l’aide de ses chiens guides. Pour les personnes vivant avec des déficiences visuelles ou motrices, les chiens guides sont essentiels. Au-delà d’une assistance, les chiens leur apportent aussi du confort et de la sécurité. Depuis peu, Mira offre aussi le service de chiens d’assistance pour soutenir les jeunes présentant un trouble du spectre de l’autisme. Il a été prouvé qu’un chien peut avoir un impact positif sur le jeune, tant au niveau physiologique que comportemental.

Peu importe la personne aidée par un chien Mira, la présence de l’animal est cruciale et pourtant, l’accès à certains établissements est difficile, voire impossible. Les chiens sont essentiels au déplacement et à l’autonomie des différentes personnes qu’ils aident. Refuser leur accès à certains lieux publics est tout simplement absurde.

Crédit: Mira en partenariat avec Publicis

Mira a donc lancé une campagne choc autour du message « Ça ne se fait pas » afin de sensibiliser au fait qu’un chien guide est aussi essentiel qu’une chaise roulante ou qu’une prothèse, par exemple. On ne demanderait pas à une personne de laisser sa chaise roulante à l’extérieur d’un établissement, alors pourquoi on le demande avec un chien guide?

Le message est fort et permet de mieux comprendre l’importance d’un chien guide dans la vie des personnes vivant avec un handicap visuel, moteur ou un trouble du spectre de l’autisme.

On est tous capables de montrer plus d’ouverture d’esprit et de compréhension. Cette campagne de Mira nous rappelle qu’il y a encore beaucoup à faire pour intégrer équitablement les personnes vivant avec des handicaps à la société.

Pour plus de renseignements sur les différents programmes offerts par Mira, cliquez ici.

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On a trouvé un outil qui permet aux familles d’économiser facilement sur leur facture d’épicerie!

S’il y a une chose à laquelle on n’échappe pas, ce sont les factures d’épicerie qui coûtent cher. Et ce n’est pas parce que c’est essentiel de se nourrir que ça nous fait plaisir de dépenser tous nos beaux dollars durement gagnés sur les aliments qu’on consomme. Bref, tous les moyens d’économiser sont bons, surtout s’ils sont simples d’utilisation!

C’est pour ça qu’on était vraiment excitées de découvrir L’économiseur, un nouvel outil offert sur le site Glouton.ca

Cet outil nous promet qu’en l’utilisant, on pourra « cuisiner pour moins cher ». Comment est-ce qu’il arrive à tenir cette belle promesse? Eh bien, simplement en nous suggérant des recettes dont les ingrédients sont en rabais dans nos supermarchés favoris (partout au Québec).

Il suffit de se créer un compte (c’est gratuit!), d’y inscrire nos supermarchés favoris – ceux auxquels on fait habituellement l’épicerie, pas question de se compliquer la vie ici – puis de faire une recherche selon nos envies du moment.

Envie d’une soupe thaïe? D’un poulet rôti? D’un sauté de crevettes et chorizo? Les possibilités sont infinies.

Une fois la recherche lancée, L’Économiseur nous suggère des recettes qui comprennent des ingrédients présentement en rabais dans nos supermarchés de prédilection. Il y a même un indice d’économies pour voir facilement à quel point une recette est avantageuse financièrement!

Selon le fondateur de l’outil, Jean-François Gagné Bérubé, certaines utilisatrices ont admis avoir économisé plus de 200$ par mois pour leur famille de 2 adultes et 2 enfants; wow!

On signe où? Eh bien, rendez-vous sur le site Glouton.ca dans la section L’Économiseur!

Avec un compte gratuit, on a accès à la première page de résultats des recettes offertes. Avec l’abonnement Extra – 60$ par année – on a accès à tous les résultats et à plusieurs autres fonctions, comme une liste d’épicerie collaborative pour le foyer, un calendrier où planifier tous les repas et les menus de la semaine et la possibilité d’importer des recettes de partout sur le web et de les classer dans des listes (soupers, snacks, à essayer, etc.).

Il est possible de faire un essai gratuit de 14 jours et si vous voulez un rabais de 10% sur l’abonnement Extra, utilisez le code tplmoms10.

Maintenant, à nous les économies!

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Les fées existent

J’avais 5 ans, lorsque, dans un claquement de doigt, ma cousine a failli briser toute la magie de mon enfance en me lançant: « Le Père Noël n’existe pas. » À l’époque, ma mère n’a peut-être pas su trouver les mots, mais en revanche, elle a tout fait pour entretenir cette étincelle dans mon coeur. Grâce à elle, la magie de Noël, du Lapin de Pâques et de la Fée des dents brûle d’un feu ardent en moi et j’ai embrasé le coeur de mes enfants à mon tour.

Mais ce n’est pas de cette fée-là dont je veux vous parler. Parce que dans la vie, il y a bien plus menaçant qu’une cousine qui se « pense bonne ». Il y a aussi ces gens en blouse blanche qui prononcent des mots qui font peur, comme maladie orpheline, myopathie mitochondriale et maladie dégénérative.

Ces mots, je les ai entendus 2 fois plutôt qu’une et ça, ça vient gober d’une bouchée l’innocence d’un enfant. C’est là qu’elles interviennent, ces fées. Elles sont plusieurs et elles travaillent dans l’ombre, bien souvent. Leur plus belle récolte, ce n’est pas les dents de lait sous l’oreiller, mais le sourire d’enfants gravement malades qui, l’instant d’un rêve, oublient la douleur, la peur et retrouvent l’espoir.

On les appelle Coordonnatrices de rêves et c’est sans baguette magique, mais avec beaucoup d’amour et de soutien d’une grande équipe qu’elles mettent tout en place pour exaucer le plus grand rêve d’enfants atteints d’une maladie qui menace leur vie.

La maladie est entrée dans ma vie. Elle s’en ai pris à deux de mes enfants. Nous connaissons la peur, la sensation du sol qui cède sous nos pieds, la douleur et la peine. Par contre, je peux vous jurer que la Fondation Rêve d’enfants Québec est puissante! J’aime d’un amour particulier les gens qui y travaillent, leur grande humanité, leur amour infini des enfants.

Les miens ont eu cette « chance » de réaliser leur rêve. Si je pouvais vous faire ressentir la différence que ça a fait dans leur vie, dans la nôtre! Une bouffée d’air lorsqu’on croit qu’on ne peut plus respirer, une impression que tout va bien aller, que pour une fois, on parlera d’autre chose que de rendez-vous, de tests et de douleur. Et une fois qu’on entre dans cette famille, on ne veut plus jamais les quitter. Parce que de mettre les pieds au bureau chef, c’est chaud, doux et moelleux.

« L’Effet Rêve d’Enfants », c’est permanent, ça demeure et ça brûle dans le coeur d’un feu ardent. Comme celui de la magie de Noël.

Aussi, bonne nouvelle: dernièrement, la Fondation Rêve d’enfants Québec et Make-A-Wish® Canada ont unis leurs forces pour ne faire qu’un. Mettre en commun leurs relations pour ultimement se rapprocher de leur objectif qui est de réaliser le voeu de chaque enfant admissible au Canada.

Connaissez-vous un enfant qui a été touché par la magie de cet organisme?

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13 idées originales pour se costumer en famille à l’Halloween cette année!

Le voici, le voilà! Le classique article sur des inspirations costumes pour Halloween. On s’est dit qu’on allait vous proposer des costumes à mettre en famille, question d’avoir du fun avec votre p’tite gang d’amour.

Le plus facile, c’est d’opter pour une thématique, comme des personnages de film ou de livre et de déguiser toute la famille selon l’idée retenue. Ça peut aussi être un concept comme un repas, une chanson ou un jeu.

Sans plus tarder, on vous suggère 13 idées originales pour se costumer en famille à l’Halloween cette année!

La Famille Addams

C’est un classique si simple à réaliser! On ne s’en lasse pas.

Histoire de jouets

Avec le quatrième film récemment sorti, parions que vos enfants adoreront se déguiser en leurs personnages favoris!

Hot-dog et condiments

Les possibilités sont infinies! Ketchup, relish, mayo, moutarde, hot-dog, hamburgers? Il y en a pour tous les goûts, hihihi.

Les Avengers

Vos minis ont un super héros préféré? Pourquoi ne pas tous se déguiser en superhéros, dans ce cas-là!

Les Pierrafeu

Bon, pas besoin d’être aussi intense que cette famille, mais les Pierrafeu est un excellent choix de thématique pour toute la famille!

Baby Shark

CUUUUUUUUTE. C’est tout ce qu’on a à dire.

Les Incroyable

Toujours un gagnant!

La reine de neiges

Parfait pour les minis qui ont bien aimé ce film!

S’mores

T’sais! Parfait pour les câlins en sandwich!

Roche, papier, ciseaux

Pourquoi pas!

La Pat’ Patrouille

C’est A-DO-RABLE!

Super Mario Bros

Pour les amateurs de jeux vidéos, hihihi!

Harry Potter

Cet article ne serait pas complet sans une suggestion d’Harry Potter!

Pour les costumes, un peu de DIY (Do It Yourself) est possible, sinon il y a plein de magasins éphémères qui sont ouverts un peu partout pour l’Halloween. Amazon ou Ebay peuvent aussi dépanner, au besoin. Les friperies sont aussi toujours une valeur sure à bon prix (et plus écolo que du neuf en prime).

N’hésitez pas à nous envoyer vos photos d’Halloween en message privé! On pourrait les partager sur nos réseaux sociaux, question de nous inspirer davantage!

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Animaux : Le cas Justin Bieber

Pourquoi un animal devient un produit de consommation?

Justin Bieber a récemment acheté deux chatons hybrides, de race Savannah, pour un gros total de 35 000$ US (tellement d’argent qui aurait pu aller dans les refuges pour animaux) et ça peut être problématique pour plusieurs raisons.

La première, c’est que les Savannah sont des chats hybrides issus d’un croisement entre un chat domestique et un chat sauvage, le serval. Le principe de base du croisement, c’est de retirer un animal sauvage de son habitat naturel, utiliser ses gènes en le croisant avec un chat domestique et produire des animaux. Le truc avec ce croisement, c’est que ça peut prendre du temps avant d’obtenir un mâle fertile et que les premières et deuxièmes générations du croisement sont interdites à la vente à peu près partout. Il arrive quoi alors avec tous les chats issus des premiers croisements?

Le deuxième aspect problématique, c’est qu’un chat Savannah aura toujours des besoins différents d’un chat plus « régulier » et ça s’applique à tous les chats dits « de race ». Dans le cas du Savannah, le besoin de bouger et de dépenser de l’énergie sera, dans la plupart des cas, vraiment plus grand que chez un chat domestique. On retrouve ce même genre de besoin chez le chat de Bengal, par exemple. Ça peut être une surprise pour certains propriétaires mal informés et mener à d’éventuels abandons parce que le chat devient malheureux et développe des comportements problématiques qui déplaisent.

J’en vois mille des histoires comme ça. Je suis abonnée à une page de sauvetage de chat sur Facebook et depuis 1 an, j’ai vu passer 3 cas d’abandon de chat de Bengal. La raison principale : le propriétaire n’en veut plus parce que le chat demande trop d’effort.

C’est correct d’avoir des préférences pour une race plutôt qu’une autre, mais c’est important de s’informer avant d’acheter! Est-ce que la race qui vous intéresse est réputée pour bien s’adapter aux enfants? Est-ce que l’animal aura besoin de bouger? Est-ce que l’animal nécessite une diète particulière? Etc. etc.

Et dernier point : je vous invite à aller faire un tour dans les refuges. Il y a littéralement plein (beaucoup trop) d’animaux qui attendent d’avoir leur chance d’être adoptés. Et il y a aussi bien souvent des animaux de race, si c’est ce qui vous intéresse.

Un animal ne devrait jamais être un produit de consommation.

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Mon coeur voudrait un autre enfant, alors que ma tête ne veut absolument pas

Pendant longtemps, je me suis demandé si je souhaitais réellement devenir maman. Je n’avais pas de petit frère ou de petite soeur et mon expérience avec les bébés s’avérait extrêmement limitée. Je craignais de ne pas être à la hauteur ou, pire, de ne pas apprécier ce nouveau rôle.

Puis, à l’approche de nos 30 ans, mon mari et moi avons décidé de sauter le pas. Il avait toujours voulu des enfants et mes ovaires commençaient drôlement à m’interpeler. Après une grossesse des plus normales, ma fille est née. Puis, rien ne s’est passé comme prévu: nous avons connu les pleurs incessants, les nuits blanches à répétition, l’annonce de son syndrome génétique puis son décès subi alors qu’elle était âgée de deux ans et demi.

Malgré tous les défis associés à mon entrée dans le monde de la maternité, ma fille m’a appris à aimer d’un amour que je ne croyais pas possible. Elle m’a appris à me dépasser et à apprécier plus que tout mon nouveau rôle de maman.

Nous avons donc eu deux autres enfants, soit deux garçons en santé. Le premier est né huit jours après le décès de notre fille. Inutile de dire qu’il est arrivé dans un contexte bien particulier et qu’il a été couvert d’amour (et de larmes!). Notre deuxième garçon est arrivé trois ans plus tard et est maintenant âgé d’un an et demi.

Je dois me rendre à l’évidence que je n’aurai bientôt plus de bébé. Depuis, je vis un conflit intérieur important: mon coeur souhaiterait avoir un autre enfant, alors que ma tête me crie que ce serait de la pure folie.

Car oui, ce serait de la folie.

Le premier argument de mon côté rationnel est que nous nous sentons épuisés. La vie avec notre fille n’a pas été de tout repos. Nous avons enchaîné des nuits sans dormir, des périodes de stress intenses, des hospitalisations et un deuil qui ne se terminera jamais. De plus, malgré que nos deux garçons sont en santé, j’ai tendance à être très anxieuse lorsqu’ils sont bébés. Je crains qu’on m’annonce, une fois de plus, que quelque chose ne va pas avec eux. J’ai aussi dû subir une biopsie à douze semaines de grossesse pour nous assurer qu’ils n’avaient pas le même syndrome que notre fille. Une nouvelle grossesse impliquerait une nouvelle biopsie et une autre attente insupportable des résultats. Par ailleurs, mes 37 ans me rendent plus à risque d’avoir un enfant atteint de trisomie. Je dois me rendre à l’évidence que ma tolérance au stress et au risque a été drôlement fragilisée avec les épreuves des dernières années.

Une autre raison est que même si nos garçons sont en santé, ils sont légèrement insomniaques. Notre plus grand s’est réveillé plusieurs fois par nuit jusqu’à ce qu’il ait un an et demi et s’endort rarement avant 22h00. Les soirées où nous pouvons prendre du temps pour nous ou pour notre couple se font donc très rares. Quant à notre petit dernier, il adore imiter son frère à cet âge en se réveillant plusieurs fois par nuit. Depuis sa naissance, je n’ai jamais dormi une nuit entière. Avoir un autre petit insomniaque et ne pas dormir pendant encore quelques années serait assurément dangereux pour notre santé physique et mentale!

Me retrouver, à 40 ans, à changer des couches pour une dixième année consécutive n’est également pas envisageable pour mon côté rationnel.

Lorsque l’envie d’avoir un autre bébé me prend, ma tête me rappelle aussi que nous adorons voyager. Avoir un quatrième enfant (donc un troisième enfant vivant) rendrait nos voyages plus ardus et plus rares. Cette raison peut paraître égoïste, mais elle est bien réelle.

Par contre, mon coeur fond lorsque je regarde des photos de nos bébés, que je colle mon petit dernier en l’allaitant ou que j’aperçois une maman avec son bébé. Mon coeur aimerait revivre une grossesse, un accouchement et les joies de découvrir une nouvelle petite personne et de l’aimer de plus en plus chaque jour.

Je demeure aussi avec cette drôle d’impression que notre famille est incomplète. Mon coeur me dit alors qu’un autre bébé pourrait la rendre plus complète. Qu’il pourrait chasser ce sentiment. 

Puis, lorsqu’il j’y réfléchis, j’en arrive à la conclusion que notre famille est réellement incomplète et qu’elle le restera à jamais, puisque notre fille n’y est plus. Un autre enfant nous apporterait sans aucun doute beaucoup d’amour et de joie, mais ne comblerait jamais l’immense vide que son départ a créé en nous.

Je laisserai donc ma tête (et mon mari!) l’emporter sur mon coeur. Je me contenterai des bébés de mes amis ou, peut-être un jour, de mes petits-enfants. Je dois réellement lutter contre mon c?ur et faire un deuil, mais il s’agit fort probablement de la meilleure décision pour ma famille et pour moi.

Comment en êtes-vous arrivé.e à la conclusion que votre famille était terminée?