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Une étude suggère que les hommes devraient cesser de boire avant la conception de bébé

La consommation d’alcool du père AVANT la conception pourrait avoir un impact sur la santé de bébé!

Eh oui, mesdames, vous ne serez peut-être plus les seules à devoir renoncer à l’alcool à cause de la grossesse puisqu’une récente étude rapportée par la chaîne d’information américaine CNN aurait établi un lien entre la consommation d’alcool d’un père, 3 mois avant la conception du bébé, et les anomalies congénitales du nouveau-né

Les résultats ont révélé que si un homme boit de façon excessive, c’est-à-dire cinq consommations ou plus lors d’une même soirée, il y a 52 % plus de chance que son enfant développe une maladie cardiaque congénitale (les chances sont 16% plus élevées pour les femmes). À l’inverse, les futurs pères qui n’ont pas bu de boissons alcoolisées trois mois avant la conception avaient 44 % moins de chance que leur bébé développe ce même type de maladie, tel que rapporté par TVA Nouvelles.

En effet, le développement et l’activité du sperme sont affectés par l’exposition à l’alcool. L’auteure de cette étude chinoise, Jiabi Qin, qui a accumulé plusieurs analyses sur ce sujet, suggère que l’homme ne devrait pas consommer d’alcool six mois avant la conception et une femme, un an.

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6 nouveautés de La courte échelle à découvrir

Quand l’été tire à sa fin et que les feuilles des arbres changent de couleur, les amateurs de littérature deviennent très enthousiastes: plein de nouveaux livres en perspective! J’étais très emballée de découvrir les derniers titres proposés par La courte échelle, car il y a vraiment des oeuvres variées, pour plaire à tous.

Nouveautés: Pour les petits 

Deux amis

(Texte : Gilles Tibo/ Illustrations : Roger Paré/ La courte échelle, août 2019)

Les tout-petits pourront être charmés par « Deux amis », qui représente bien ce que Gilles Tibo et Roger Paré savent faire de mieux: un livre tendre et charmant. Le texte, avec ses rimes et son rythme soutenu, raconte l’histoire de deux adorables souris qui veulent s’amuser ensemble. Simple, mais bien fait et parfait pour résister à tout, puisqu’il est cartonné !

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Le jour où j’ai accepté ma bisexualité

Je suis bi? Ça y est, c’est dit! Je ne sais pas si ça m’aidera de l’écrire ainsi, mais rendue à l’âge que j’ai, faudrait bien que je commence à l’assumer! Le dire publiquement (même si c’est sous le couvert de l’anonymat) entraîne un paquet d’émotions contradictoires. Et ça me donne encore plus le vertige que simplement vivre avec ma réalité?

En fait, je dis bi… Je ne sais même pas si c’est exactement ça ou si c’est ce qui s’en rapproche le plus. Pas grand-monde de mon entourage est au courant de ma situation alors il m’est difficile de mettre en mots ce que je ressens. On dirait que malgré toutes les avancées qui se sont faites sur le sujet, ça demeure quand même tabou. Je n’ose pas parler de ce que je ressens, de ce dont j’ai envie, de ce dont j’ai besoin. Je n’ai pas encore trouvé la personne à qui me confier, qui saura m’écouter sans me juger, qui comprendra ce que je ressens, qui pourra me guider sur la façon d’exprimer à mon partenaire ce qui manque à ma vie.

D’un côté, je me sens libérée d’un poids que j’avais sur les épaules, mais que je ne savais pas traîner depuis toutes ces années. On dirait que je me cachais moi-même la vérité, comme si le fait d’être dans cette situation faisait de moi une moins bonne personne. Je n’osais pas prendre conscience de ma réalité, de cette façon d’être. Je me disais que c’était passager, que c’était juste un fantasme? Pour me rendre compte que même si j’enfouissais ces pensées, elles étaient tout de même toujours présentes. Aujourd’hui, je l’assume, même si j’ai encore beaucoup de chemin à faire pour ne pas vouloir me cacher sous le tapis chaque fois que j’oserai en parler.

D’un autre côté, je me dis que de le dire ne changera rien à ma situation, si ce n’est qu’engendrer une tonne de questions et de jugements dont je peux très bien me passer. Les rares personnes qui sont au courant m’ont d’ailleurs prouvé que ce n’est toujours pas accepté et compris aussi aisément qu’on le souhaiterait. Je ne sais pas comment exprimer ce que je ressens. Mettre les bons mots sur les sentiments qui m’habitent, afin que ceux que j’aime comprennent?

Ce n’est pas un choix, ça fait partie de moi. Je l’ai refoulé pendant bien des années, mais aujourd’hui je dois l’assumer pour être pleinement heureuse. Parce que la vie est trop courte pour vivre avec des regrets.

Je sais pertinemment que le simple fait de l’écrire ici ne règlera pas toute l’histoire. Mais faut bien commencer quelque part. J’ose extérioriser ce que je ressens pour par la suite tenter graduellement de sortir de l’ombre et vivre le plus sereinement possible avec cela.

Je laisse aller les choses, mais je sais que je ne peux maintenant plus reculer. J’ose croire que la vie sera bonne avec moi, et qu’elle sera plus douce.

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Suggestions d’activités en octobre

On est déjà le 10e mois de l’année? IHH! On va vous sortir la phrase clichée, mais c’est incroyable comment le temps passe vite. Alors qu’est-ce qui se trame de bon, en octobre? On va cueillir des pommes et ramasser des citrouilles, mais encore?

L’équipe TPL Moms est là pour vous aider à débroussailler ce qui s’organise en octobre et on vous propose 5 activités vraiment cool qui auront lieu pendant le mois.

Disney sur glace, du 9 au 14 octobre à la Place Bell

Retrouvez les personnages favoris des minis à travers ce spectacle haut en couleur et en émotion! La production de Feld Entertainment vous fera visiter tour à tour les univers de La Reine des neiges, de Coco, d’Aladdin, de Moana, de La Belle et la Bête, Ariel et Raiponce. Le spectacle « Rêvez en grand » impressionnera petits et grands, c’est certain!

Billets et infos ici. Attention, certaines représentations sont en anglais.

Carnaval des couleurs, 7 au 9 octobre au complexe Desjardins

Venez célébrer la diversité avec une programmation intérieure gratuite et accessible à tous. C’est une belle opportunité de parler diversité et inclusion avec les minis! Au menu : performances musicales, cirque et danse. Deux conférences gratuites seront aussi données les 8 et 9 octobre.

Plus d’infos ici

Tremblant célèbre l’automne, activités tout le mois

Tremblant se pare de ses plus belles couleurs et propose  une tonne d’activités en lien avec l’automne. Des concerts, un parcours nocturne illuminé et interactif, une grande braderie et même Halloween sont au programme pour le mois d’octobre.

Plus d’infos ici

Festival tout’ tout court, 9 au 19 octobre dans l’arrondissement Mercier-Hochelaga-Maisonneuve

Le festival en est déjà à sa 4e édition et le thème de cette année est (re)NAÎTRE. Le principe derrière le festival, c’est de présenter plein de courtes performances scéniques de plusieurs genres : théâtre, mimes, conte, spectacle de marionnettes, slam, etc. En tout, il y aura 8 spectacles (dont 7 gratuits), 2 ateliers et plus de 35 courtes pièces!

Plus d’infos ici

Salon ExpoHabitation d’Automne, 24 au 27 octobre au Stade olympique

C’est presque comme aller au Ikea, mais avec beaucoup plus d’informations et d’interactions, haha! Le Salon ExpoHabitation d’Automne permettra à toute la famille d’en apprendre plus sur la décoration ou la rénovation intérieure. Une centaine d’exposants seront là pour répondre aux questions et des ateliers viendront divertir petits et grands! L’entreprise T.Lees offrira des ateliers gratuits de confection de parfum et des démonstrations culinaires seront présentées par Bob le Chef et Chuck Hughes.

Plus d’infos et les billets ici

Bon mois d’octobre!

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Télé-Québec crée des trousses de littérature jeunesse

Afin de souligner la Journée mondiale des enseignantes et des enseignants qui aura lieu le 5 octobre prochain,Télé-Québec a créé deux nouvelles trousses en littérature jeunesse à l’intention des professeurs de 1re et de 2e année du primaire. Ces ressources 100% gratuites sont une belle addition au programme éducatif québécois actuellement mis en place en plus de présenter une tonne d’albums jeunesse québécois.

Pour les professeurs qui aimeraient les utiliser, vous n’avez qu’à vous rendre en ligne sur le site de Télé-Québec

Ces trousses jeunesse, destinées au premier cycle du primaire, sont des outils indispensables tout au long de l’année scolaire. Les thèmes traités dans les albums sont spécialement choisis afin d’engager des réflexions et des discussions chez les élèves.

Avec des titres comme, L’arbragan, de Jacques Goldstyn (La Pastèque), Bienvenue à la monstrerie, d’Élise Gravel (Les 400 coups) et Au-delà de la forêt, de Nadine Robert et Gérard Dubois (Comme des géants), il y a tout ce qu’il faut pour éveiller l’intellect des jeunes et travailler leur vocabulaire. On compte au total quinze albums qui ont été transformés en outils interactifs!

Chaque trousse comprend un guide général d’utilisation ainsi d’un guide pédagogique par album qui fait les liens avec la progression des apprentissages du Ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur (MEES). Chaque album comprend quatre types de contenus :

  • Des activités interactives pour développer des stratégies de lecture,
  • Des organisateurs graphiques,
  • Du matériel imprimable et
  • 40 vidéos de 30 secondes où Cali, un gentil petit renard, partage aux élèves son amour de la langue française

Voici une courte vidéo qui explique comment les utiliser;

Il y a tant de belles histoires à partager avec eux, pourquoi s’en priver?

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Une websérie pour réduire notre production de déchets

L’acteur Félix-Antoine Tremblay, que vous avez pu apercevoir notamment dans la série jeunesse Le Chalet, s’est lancé il y a de cela quelque années, un défi de taille lorsqu’il a voulu diminuer de façon significative sa production de déchets. Son approche: « être le plus efficace possible sans couper tous les plaisirs de la consommation ». 

Enfin une approche qui nous invite à se lancer, mais tout doucement, vers une consommation un peu plus responsable, selon notre réalité et nos propres objectifs.

Afin de le suivre et l’appuyer dans cette noble quête, Bell Média, Casdadel Films et le Collectif Zéro Déchet ont choisi de produire une websérie de huit épisodes d’une durée de 4 à 6 minutes chacun intitulée Mon précieux déchet, dans laquelle on pourra observer ce jeune homme naviguer les eaux encore incertaines du mode de vie zéro déchet.

Vous pouvez la visionner dès aujourd’hui via le Collectif Zéro Déchet.

Collectifzerodechet.ca | Mon précieux déchet (bande-annonce) from Bell Média RP on Vimeo.

Dans la série Mon précieux déchet , Felix-Antoine rencontre des entrepreneurs et des intervenants qui lui donnent des trucs et astuces essentielles à l’atteinte de son but.

Chaque épisode abordera un thème clé de ce processus;

  • Les bases du zéro déchet
  • La famille
  • L’entretien ménager
  • Les produits corporels
  • L’épicerie
  • Le gaspillage alimentaire
  • La restauration
  • Les vêtements

Fait intéressant; le Collectif Zéro Déchet propose également une tonne de conseils pour consommer de façon responsable et réduire sa production de déchets.

Si vous ne savez pas trop par quoi commencer et que vous désirez vous lancer tout doucement, ça s’avère être un super outil!

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Ma fille, ce petit « copier-coller » génétique

Parfois, cela se passe ainsi. Lorsque le brassage des gènes de mon enfant s’est mis en place, les miens semblent avoir gagné haut la main sur ceux de papa. Résultat: ma fille est une version quasi identique de moi-même.

Nous avons les mêmes yeux, le même visage, la même texture de cheveux dont la teinte est presque identique. En grandissant, elle semble vouloir suivre mes proportions au niveau de la taille et de la forme de son corps. Si je publie une photo de nous deux, les mots « clones » et « pareilles » font légion.

Cette constatation nous suit depuis toujours. Partout, lorsque je présente mon enfant (et depuis un moment, lorsqu’elle me présente aussi), c’est la première chose qu’on entend de notre interlocuteur. Lors de chacun de mes passages dans une école, tout le personnel qui côtoie mon enfant en fait la remarque. Même les inconnus y vont avec leur « Elle ressemble à sa maman, celle-là ».

Si on me demande mon avis, je reconnais la ressemblance, mais je la sais aussi différente de moi. Je trouve qu’il émane d’elle beaucoup plus de charisme et de bienveillance. Je trouve aussi ses traits tellement plus délicats et mieux découpés que les miens. Je me considère jolie, mais ma fille promet d’être une beauté.

Et souvent, je trouve un peu injuste que, du premier coup d’?il, elle tienne si peu de son père. Je compte sur mes deux premiers doigts de la main les gens qui ont fait le parallèle entre ma fille et lui, et chaque fois, je les ai remerciés avec un peu trop d’effusion.

Ça me fait tellement plaisir de voir qu’on associe facilement cette enfant merveilleuse avec moi, en un seul coup d’?il. Alors, j’aurais bien aimé qu’il vive cette expérience aussi. Seulement, voilà, personne ne lui a jamais dit spontanément que son unique enfant lui ressemble.

Toutefois, quiconque connait bien ma fille, quiconque vit un tant soit peu régulièrement avec elle, peut dire qu’elle ressemble aussi beaucoup à son père. Cette ressemblance est plus subtile, elle se découvre au quotidien. Autant l’enveloppe extérieure est copiée sur le modèle maternel, autant ce qui se passe entre ses deux oreilles lui vient du côté paternel. Les années qui passent ne font que renforcer cette impression. Vivre avec ma fille, c’est comme vivre avec une version féminine et plus jeune de mon copain.

Ils ont les mêmes manies. Ils ont les mêmes réflexions et des réactions assez semblables lors d’une situation identique. Leurs cerveaux ont cette capacité d’analyse que le mien n’atteindra jamais. Ils sont collectionneurs, logiques, sensibles, anxieux et aiment (un peu trop) l’ordre et la planification. La spontanéité et les surprises n’ont pas le même effet sur leur personnalité que sur la mienne? ils détestent ça. Quand ils s’y mettent tous les deux, leur humour un peu sarcastique et leur sens de la répartie créent des échanges très divertissants.

Avec l’adolescence qui s’affirme, j’ai souvent l’impression qu’il la comprend tellement mieux que moi. Comme si ses craintes et ses angoisses de ne lui étaient pas étrangères. Dans ces moments, il y a une vraie symbiose, une affinité que je n’ai jamais pu atteindre avec mon enfant. Ça me console de voir que, au-delà des apparences, il peut lui aussi se dire : « Ma fille me ressemble beaucoup » et en être fier!

Votre enfant ressemble-t-il plus à un de ses parents?

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Harvey’s offrira (enfin) des burgers de boeuf élevé sans hormones, antibiotiques ou stéroïdes

La chaîne canadienne de fast food Harvey’s vient d’annoncer qu’elle offrira désormais des burgers de boeuf Angus élevé au Canada sans antibiotiques, sans ajout d’hormones et sans stéroïdes.

C’est une excellente nouvelle de savoir que nos craves de burgers vont être un peu plus « santé », mais c’est aussi un peu stressant de penser que ça veut dire qu’on mange plus de viande élevée avec hormones, stéroïdes et antibiotiques que ce qu’on croit. Non? Je veux dire, ce n’est pas comme si les chaînes de fast food se vantent d’utiliser du boeuf élevé avec un petit side de stéroïdes avant de finalement annoncer que ce n’est plus le cas…

Mais bref, petite frousse à part, réjouissons-nous de savoir que les fameux burgers cuits sur le grill seront dorénavant de meilleure qualité grâce à la collaboration entre Harvey’s et Beretta Farms.

« Deux entreprises canadiennes s’associent pour offrir un burger savoureux aux gens. Il n’y a rien de mieux que cela! Ce nouveau partenariat nous réjouit et nous espérons que les Canadiens aimeront le nouveau burger au b?uf Angus offert chez Harvey’s », souligne Cynthia Beretta, fondatrice de Beretta Farms, par voie de communiqué.

Le boeuf Beretta est en effet élevé sur des ranchs familiaux partout au Canada qui respectent des normes de qualité et de soin pour obtenir un meilleur goût; ça promet!

Bon appétit, la gang!

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Une troisième saison confirmée pour Passe-Partout!

Les minis (et leurs parents nostalgiques aussi) seront probablement bien excités d’apprendre qu’une 3e saison de Passe-Partout a été confirmée pour 2020. Yéééé!

La mise en production est déjà amorcée d’ailleurs; les choses se passent, c’est pour vrai et c’est tellement excitant!

Autre bonne nouvelle: la nouvelle saison de Passe-Partout débutera ce 7 octobre prochain et présentera un épisode de plus par semaine que la précédente saison!  Les foyers québécois pourront donc profiter de ce rendez-vous télévisuel du lundi au jeudi à 18h!

La programmation qui est diffusée sur les ondes de Télé-Québec sera composée de 40 émissions dont certaines d’entre-elles comprendront les mignonnes chansons de la première génération, Les métiersLaisser sa traceLe fantôme blanc, ou encore Le p’tit printemps, en plus d’une multitudes de nouvelles balades et chansonnettes. Grand-mère a également préparé six nouveaux contes illustrées, avec notamment Le bal des fantômes pour souligner l’Halloween dans l’émission qui sera diffusée le 30 octobre. 

Et pour les plus techno d’entre-vous, rendez-vous sur l’appli Passe-Partout pour que vos tout-petits aillent jouer avec Cannelle et Pruneau, fassent des appels vidéo avec les fantaisistes, chantent, lisent les contes de Grand-Mère et passent faire une petite visite à la ferme de Fardoche.

Pour couronner le tout, cet automne, vous aurez accès à la station Alakazou, qui comprendra dix appels de Passe-Montagne, des chansons et deux contes. 

Des heures et des heures de plaisir en perspective!

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Léa Clermont-Dion allaite sur la couverture d’un magazine

C’est en avril dernier que Léa Clermont-Dion a accueilli son premier enfant qu’elle appelle affectueusement bébé gnocchi. Celle qui est reconnue pour son féminisme et ses prises de paroles importantes continue maintenant sur la même lancée tout en y ajoutant une touche de maternité; sa nouvelle réalité. C’est ainsi qu’elle pose en couverture du magazine Urbania en allaitant. Un acte tout banal pour toutes les mères qui le vivent ou l’ont vécu, mais qui choque encore beaucoup de monde pour une raison ou une autre (qui m’échappe, pour être honnête).

Dans une volonté de normaliser cet acte tout naturel, elle participe donc au débat grâce à cette magnifique couverture qui présente un moment de connexion aussi doux que fort entre elle et bébé. 

Wow!

 

 

 

 

 

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« Ce que vous voyez à la une du nouveau magazine d’Urbania , c’est un #brelfie. Le selfie de l’allaitement, un acte de représentation qui s’inscrit au sein d’un mouvement féministe d’empowerment semant solidarité, discorde et parfois backlash sur les réseaux sociaux.

Pourquoi donc avoir accepté cette proposition? J’affectionne les actes subversifs qui suscitent des débats. À l’ère des réseaux sociaux, il faut être capable d’assumer ce que le sociologue Erving Goffman qualifiait de « la mise en scène de la vie quotidienne ». Surtout lorsqu’elle génère des réflexions critiques. J’étais game. L’autodérision, ça ne fait de mal à personne.

Allaiter en public dérange encore. Pas plus tard qu’en juin dernier, je voyais une innocente photo où j’allaitais mon bébé signalée et censurée sur le gram. Puritanisme, quand tu nous tiens. Lisez les commentaires découlant du mot clic #normalizebreastfeeding sur Instagram regroupant plus de 900 000 clichés.

Certains célèbrent le geste. D’autres méprisent ceux qui qualifient les mères d’exhibitionnistes, de folles, d’hystériques, d’offensantes. Pourquoi une femme qui prend un #brelfie transgresse les normes de l’acceptabilité sociale?

D’autant plus que le selfie en tant que tel est un acte qui est moralement dénigré. J’ai du mal à saisir la teneur de cette condescendance. N’y a-t-il pas un peu d’hypocrisie à l’égard de cette pratique pourtant tellement répandue et qui est loin d’être nouvelle? Déjà en 1914, la jeune duchesse russe Anastasia Nikolaevna, âgée de 13 ans, prenait un egoportrait de salle de bain. Le selfie est un moyen de communication parmi d’autres. Tout dépend du contexte et le message qu’il révèle.

Le partage d’intimité numérique est un nouveau langage amené à évoluer. Il faudrait en revenir.
Cet acte a le potentiel de rendre visible toutes sortes d’idées, de revendications, de mises en scène qui remettent en cause des normes dominantes, notamment patriarcales, par l’entremise d’une certaine subjectivité. Le #brelfie peut faire évoluer les m?urs. Car démocratiser l’allaitement, c’est aussi le rendre visible.

Bref, ceci est mon corps, pas celui des autres. » a-t-elle écrit sous la publication Instagram qui nous révèle la magnifique couverture.

Un message tout aussi puissant que l’image.