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Je te trouve beau dans ton rôle de papa

La toute première fois où j’ai rencontré Petit Poulet (qui avait deux ans et demi à l’époque), après quelques minutes à regarder un livre sur les animaux de la ferme, je lui demande : « As-tu déjà trait une vache? »

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Yep, la fille manque clairement de pratique et ne semble pas savoir quel niveau de langage adopter avec une enfant de cet âge. À ma défense, j’étais ultra stressée et je voulais faire bonne impression. J’ai gardé des enfants durant des années pendant mon adolescence, plusieurs de mes amies ont des enfants du même âge, je suis habituellement à l’aise avec les tous petits. Oui, mais là, c’était différent. Je voulais que Petit Poulet me trouve drôle et amusante. J’aime son papa et donc, on DOIT s’aimer nous aussi. Après cette question douteuse/maladroite, je tente une deuxième approche et lui propose toutes sortes d’activités en lui demandant de choisir ce qu’elle aimerait faire. Strike two! Non me répond gentiment son papa, on est un soir de semaine et on a une routine. Oups! Effectivement, j’ai cru entendre entre les branches que la routine avec des enfants de cet âge est d’une importance capitale. Avec bienveillance, mon amoureux me propose tout simplement d’observer leur routine, d’y participer et de voir comment ça se passe.

Depuis cette première rencontre avec Petit Poulet, j’apprends donc à découvrir mon chum dans son rôle de papa. Un papa attentionné, présent, aimant et patient. Il m’a guidé (et il le fait encore) et me montre comment devenir « un vrai parent ». Comme tout le monde, notre quotidien n’est pas toujours de tout repos, on est parfois impatient et fatigué. On a nos défauts comme individu et comme parent. Mais aujourd’hui, j’ai envie de parler du beau. De toute l’admiration que j’ai pour lui.

Mon chum dit souvent à sa fille qu’il l’aime, et je trouve ça beau. En se rendant à la garderie le matin, ils ont leur petite routine; chanter dans l’auto (la playlist est assez éclectique, passant de Crazy Frog à Martin Garrix) et s’attendre devant l’une des fenêtres de la garderie (toujours la même) pour se dire au revoir. Ça aussi, je trouve ça beau. Le soir, après avoir dit bonne nuit au chien puis à moi (étrangement toujours dans cet ordre), mon chum passe un bon 15 minutes à jaser dans le lit avec Petit Poulet. Je les entends discuter, rire aussi. Ça, ça me fait craquer. Mon chum, c’est aussi le papa qui est présent à toutes les pratiques de soccer, qui amène sa fille à la danse, qui se chamaille dans le lit avec elle, qui invente des soirées thématiques. Mon chum connaît sa fille par cœur. Il sait aussi mettre des limites et lui transmettre des valeurs que je trouve essentielles comme la générosité, la politesse et l’importance de la famille. Peut-être (sûrement) parce que j’ai une relation très semblable avec mon père, ça me touche profondément de voir mon chum avec sa fille. Je les trouve beaux.

Ceci dit, mon chum se débrouille aussi très bien dans son rôle d’amoureux, je n’ai pas à me plaindre! Il est attentionné, généreux, à l’écoute et il sait me supporter dans mes hauts et mes bas. En plus, il sait comment (bien) plier les draps contours. I mean! Je dis ça et je ne dis rien, mais est-ce que j’ai pogné le jack pot ou quoi?

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Avez-vous aussi des papas/amoureux inspirants dans votre entourage?

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J’ai le bonheur fatigué

(CHRONIQUE)

Avec le début du mois de décembre et la période des Fêtes à nos portes, je ne peux m’empêcher de faire un retour en pensée sur l’année qui s’achève. L’an 2 d’une pandémie mondiale où les mauvaises nouvelles, idées, comportements, discours et politiques ont pollué notre environnement physique et psychologique. Je suis foncièrement une femme heureuse, optimiste et très consciente de la chance que j’ai de vivre au sein d’une société comme la nôtre. Reconnaissante, je suis tout aussi réaliste et pragmatique… En fait, je dois avouer que je suis épuisée – que j’ai le bonheur fatigué.

Plusieurs redoutent un second grand confinement, moi la première. Il est évident que l’humain n’est pas bâti pour vivre seul et isolé. Nous sommes des bêtes de meute. Or, la qualité de la meute des 24 derniers mois (presque) ne m’a guère impressionnée… et je crains être devenue quelque peu misanthrope. En me repliant sur ma famille proche, j’ai trouvé ce dont j’avais réellement besoin. Des conversations significatives, du temps de réflexion, des repas animés, des gens qui écoutent et qui partagent, l’élaboration de projets ainsi que plusieurs niaiseries et rires. Pourquoi sortir à nouveau dans ce monde si brusque et froid ?

J’adore la politique, l’histoire, le voyage et la culture. J’ai toujours été une grande consommatrice de nouvelles (imprimées et visuelles), de lectures et de documentaires. Plus maintenant. Trop déprimant. Ça brime mon bonheur. Celui que j’essaie tant bien que mal de préserver… au travers la pandémie et la quotidienneté des catastrophes naturelles, des crises démographiques et des guerres.

Travailleuse autonome, la situation sanitaire m’aura fait perdre mes trois sources de revenus. Une seule est de retour à la vie. La fin de la pandémie ressuscitera les 2 autres… du moins je l’espère. Malgré tout, quand on me demande, si je suis heureuse, je réponds toujours « oui ». Mes proches et moi sommes en santé. Nous avons un toit, de quoi se vêtir et se nourrir. J’ai deux ou trois ami.e.s sur qui je peux compter réellement. Et j’habite un grand territoire qui n’est ni en guerre ni en dictature et où j’existe aux yeux de la loi. Or, pour certain.e.s, ces arguments ne sont pas assez pour être heureux.euse.s… et je suis fatiguée de me défendre. Faut-il toujours monter aux barricades pour décrier nos « malheurs » ? Je ne propose pas de « vivre pour un p’tit pain », mais bordel ! Êtes-vous conscient.e.s de la qualité de vie que vous avez présentement ?

Peut-on envisager un jour où nous pourrons vivre en paix, sans s’engueuler constamment ? Un jour où nous serons satisfait.e.s et reconnaissant.e.s de nos situations respectives, même imparfaites ? Un jour où l’intérêt commun sera plus important que l’intérêt individuel (surtout commercial) ? Un jour où les solutions seront plus recherchées que les confrontations ?

La pandémie m’aura permis de découvrir ce qu’est le vrai bonheur. Plus je vieillis, plus j’épure et je simplifie. Revenir à la base. En 2022, peut-on juste revenir à la base en tant que société ? Parce que j’ai beau être heureuse, j’ai quand même le bonheur usé et fatigué… comme ma carte Inspire de la SAQ.

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Georges St-Pierre dévoile l’un de ses secrets!

GSP propose l’un de ses secrets bien gardés.

Georges St-Pierre décide de partager l’un des secrets de sa condition physique, et particulièrement de son sommeil, à ses abonnés Instagram.

La légende des arts martiaux mixtes et ancien multiple champion UFC révèle en effet l’impact bénéfique des changements de température sur son corps afin de faciliter un sommeil récupérateur.

«Hey, j’ai pensé que ce serait cool de vous partager un secret sur la récupération. Ça s’appelle le traitement thermique. Ce que je fais, c’est de passer quelques minutes dans mon jacuzzi, quand j’ai fini parce que je sens que j’ai trop chaud, je vais dans ma piscine (…) puis, après je retourne dans mon jacuzzi et dans la piscine. Je fais ça quelques fois (…) Je sais que ça améliore la qualité de mon sommeil (…) Je ne connais pas la raison scientifique (…) mais je crois que si vous êtes un athlète professionnel, ça vaut la peine de dépenser sur ce type de choses (…)», explique en détail GSP dans une vidéo Instagram fort intéressante.

Une vidéo qui génère par ailleurs pas mal de réactions, non seulement par la discussion entamée sur le sujet de l’athlète, mais aussi sur la condition de ce dernier, qui apparaît absolument optimale!

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Quoi s’attendre d’un 2e accouchement?

Ma première grossesse avait été sans histoire. Mon premier accouchement a, quant à lui, été long, mais non douloureux et sans aucune complication. L’envie d’enfanter à nouveau était donc sans crainte de mon côté. Un an après la naissance de notre fils, mon conjoint et moi décidons que c’est le moment et quelques mois plus tard, j’attendais impatiemment que ce deuxième bébé se pointe le bout du nez.

L’attente d’un deuxième accouchement est bien différente. On sait à quoi s’attendre étant donné que nous l’avons déjà vécu, mais en même temps tout peut être totalement différent. J’étais donc tout de même anxieuse à l’idée de cette deuxième expérience. Cette fois-ci le sexe de bébé était une surprise et donc, je me disais que durant l’accouchement, cette soif de curiosité des derniers mois m’aiderait.

Lors de mes deux accouchements, j’avais une date d’induction planifiée et finalement mes deux amours sont arrivés à peine 48h avant cette date, tout naturellement à exactement 40 semaines et 6 jours respectivement! Dans les deux cas, le travail a commencé par la perte du bouchon muqueux en pleine nuit! Lorsque je vivais mon deuxième accouchement, j’avais vraiment l’impression que mes accouchements se ressembleraient.

Eh bien, j’avais complètement tort. Pour mon grand garçon, je me suis déplacée à l’hôpital pour une fissure des eaux, le travail a duré plus de 15h, dont 1 heure de poussées. Mon deuxième accouchement, je me suis déplacée après une attente de 4h pour que mes contractions se rapprochent assez. Une fois mon admission réalisée au centre hospitalier, mon travail a été intense, très intense, durant 2h30 et seulement deux poussées ont été nécessaires pour faire cette deuxième rencontre avec mon bébé surprise qui s’est révélé être un garçon tout doux et calme.

Je me sens si choyée de vivre d’aussi belles aventures pour donner la vie. Au final, malgré les différences et les similitudes, chaque expérience est unique. Les deux m’ont permis de rencontrer nos deux minis humains. Mon conseil pour affronter un deuxième accouchement? Ne vous faites aucune attente, savourez seulement le résultat!

Comment s’est passé votre deuxième accouchement ? Était-t-il semblable au premier ?

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La Fondation cancer du sein du Québec lance une ligne téléphonique de soutien au prédiagnostic

La Fondation cancer du sein du Québec a récemment lancé un nouvel outil qui pourrait venir en aide à plusieurs personnes en attente d’un diagnostic. Malheureusement, à ce jour, une personne qui soupçonne avoir un cancer du sein ou qui a eu un examen ou une imagerie anormale, peut attendre jusqu’à 17 semaines avant de recevoir un diagnostic. C’est énorme considérant le stress que l’attente procure chez les gens…

C’est face à cette réalité que la Fondation a annoncé le lancement du Projet Diagnostic qui vise à soutenir le système de santé en réduisant la durée du processus de pré diagnostic de cancer du sein. Ce projet souhaite aussi aider les gens à réduire la détresse ressentie lors de l’attente d’un diagnostic en offrant notamment une nouvelle ligne téléphonique de soutien et d’aide à la navigation : 1-855-561-ROSE.

De plus, dans les trois prochaines années, des projets pilotes seront lancés afin de contribuer à réduire les temps de diagnostic. Un cancer diagnostiqué rapidement permet généralement une meilleure chance de rémission, c’est pourquoi le Projet Diagnostic est crucial.

« Bien que le taux de guérison du cancer du sein augmente, des femmes de plus en plus jeunes reçoivent un diagnostic. C’est une situation très préoccupante pour laquelle nous n’avons pas beaucoup de données, mais qui doit être prise au sérieux dès maintenant, affirme Karine-Iseult Ippersiel, présidente-directrice générale de la Fondation cancer du sein du Québec. La Fondation se devait d’agir et d’utiliser son expertise et son réseau pour changer les choses. »

La Fondation cancer du sein du Québec souhaite donc offrir son expertise au Ministère de la Santé et des Services sociaux afin d’aider à réduire les délais avant un diagnostic. Le projet est ambitieux, mais tellement nécessaire! Dès 2022, la Fondation fera un appel de projets qui auront comme objectif de corriger les failles identifiées, région par région. Au bout de trois ans, une évaluation des projets sera faite et des solutions concrètes seront proposées au réseau de la santé.

En attendant de voir les résultats de ces projets, sachez que la ligne d’écoute est déjà active et contribuera à identifier les différentes causes de délais dans le processus de prédiagnostic. Le service est gratuit.

Pour en savoir plus sur le Projet Diagnostic, cliquez ici

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C’est quoi être un «vrai» parent?

Je n’ai pas d’enfants. Je ne sais pas réellement ce que c’est qu’être une mère. Je vois bien sûr les mamans autour de moi. Ma mère pour commencer, ma belle-sœur et mes amies mamans. Je peux essayer de me mettre à leur place, de m’imaginer ce qu’elles vivent, d’avoir de l’empathie. J’ai pleuré de joie quand leur bébé est né, je ris avec elles quand elles me racontent des anecdotes ou quand je suis témoin de moments cocasses de leur quotidien. Je peux les écouter et les réconforter dans leurs moments de doutes ou de fatigue. Je joue aussi parfois à la gardienne et j’ai ainsi un aperçu, un petit extrait de leur quotidien. Mais je ne sais pas réellement ce que c’est qu’être une maman.

Pourtant, depuis bientôt 2 ans, je suis la belle-maman de Petit Poulet, une belle cocotte de 4 ans. Je suis arrivée un peu beaucoup sur le tard, comme un cheveu sur la soupe. Je ne m’y suis pas vraiment préparée, je n’ai pas lu sur la parentalité ou sur l’éducation d’un enfant. Je n’ai jamais feuilleté le Naître et grandir. Et j’ai côtoyé très peu de belles-mères dans ma vie (en 32 ans, un seul nom me vient en tête)!

Ceci dit, comme un parent, je prends soin de Petit Poulet durant la moitié de sa vie depuis presque 2 ans. Avec son papa, on prépare les soupers, on s’occupe de la routine du bain, on joue avec elle, on se divise les allers-retours à la garderie. J’aime cet enfant. Je ris de ses questions ou de ses réflexions tellement vraies et candides. Je suis impressionnée de la vitesse à laquelle elle apprend et des leçons de vie qu’elle nous enseigne. Je suis soucieuse quand elle est triste ou anxieuse. Je suis fière de chacune de ses petites victoires. Comme un parent, je suis aussi fatiguée ou impatiente par moment, j’ai hâte à la sieste de l’après-midi durant le weekend. Comme un parent, j’ai compris qu’il y a un temps pour rire (on brise la routine, on fait les fous) et un temps pour être sérieux (on établit des limites ou on discipline). En quelque sorte, 50% du temps, j’ai une vie de parent.

Malgré tout cela, je me sens encore souvent comme une impostrice. Parce que je ne suis pas une « vraie » maman, parce que je suis avec Petit Poulet que la moitié du temps. Je me sens encore mal à l’aise quand des inconnus me prennent pour sa mère, car je ne veux surtout pas prendre la place de sa vraie maman. Autant j’adore ma routine avec elle et son papa, autant j’ai encore de la difficulté à me dire que ces deux personnes que j’aime tant sont « ma famille », que j’ai une « vie de famille ».

Je ne l’assume pas encore totalement. C’est comme si je n’y avais pas droit. Et je me pose des questions. Comment est-ce qu’on devient une belle-maman? C’est quoi au fond, être un vrai parent? Il y a probablement une tonne de réponses à ces questions. Comme il y a des tonnes d’histoires uniques sur la maternité et la parentalité d’ailleurs. Des histoires belles et douces et d’autres, plus complexes et difficiles. Sans jamais vouloir prendre une place qui n’est pas la mienne, j’imagine qu’avec le temps, j’apprendrai à assumer ce rôle dans ma vie, à le vivre pleinement et à trouver ma place comme bonus mom.

Avez-vous vécu ou vivez-vous ce type de dilemme dans vos vies?

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Ce nouveau balado veut aider les 14-18 ans dans leur choix de carrière

Nous sommes tous passés par là : faire un choix de carrière assez rapidement dès le secondaire. C’est parfois un peu aberrant de voir comment on doit choisir très tôt si on veut aller faire des domaines scientifiques (mathématiques, médecine, chimie, etc.) ou vers des domaines qui ne nécessiteront pas de faire les cours de chimie et physique du secondaire. Bon, il n’est jamais trop tard pour changer d’idées, mais il reste que les jeunes doivent avoir une idée dès le secondaire 4 de ce qu’ils aimeraient faire plus tard… Comme ce choix est souvent stressant, Kaleido a annoncé la sortie d’un nouveau balado de huit épisodes destinés à appuyer les 14-18 ans qui s’interrogent sur leur avenir professionnel.

Le balado est animé par Valérie Chevalier et chaque épisode de vingt minutes présente un jeune qui se questionne sur son avenir professionnel et qui part à la rencontre d’un professionnel au cheminement inspirant. De plus, une conseillère en orientation guide ensuite le jeune vers un parcours qui correspond à ses valeurs et à ses champs d’intérêt.

«  Les jeunes ont besoin de repères quant à leur avenir professionnel  », souligne Valérie Chevalier, animatrice de la série. «  Plusieurs ne savent plus quels cours suivre, quel métier viser ou à quoi peuvent servir leurs qualités dans le monde du travail. Cette série tente de leur donner confiance et leur démontrer qu’il y a une multitude de chemins possibles !  »

Avec ce balado, la Fondation Kaleido, une pionnière de l’épargne-études, espère offrir aux jeunes un support concret pour explorer des milieux professionnels moins traditionnels.

«  L’atteinte du plein potentiel de chaque enfant est au cœur de notre mission et, au-delà de l’épargne-études, c’est important pour nous d’être présents à cette période charnière, où les jeunes doivent faire des choix parfois difficiles pour leur avenir  », ajoute Isabelle Grenier, présidente et chef de la direction de Kaleido.

Le balado est présenté en collaboration avec l’Ordre des conseillers et conseillères d’orientation du Québec. Vous pouvez les écouter dès maintenant sur le site web de Kaleido et sur les plateformes de diffusion comme Apple, Google et Spotify.

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Voici deux initiatives à encourager pour Halloween

Je fais partie de la génération d’enfants qui se sont promenés avec la tirelire orange d’UNICEF au cou durant mes récoltes de bonbons à l’Halloween. Déjà très jeunes, on était senbilisé.e.s à la cause de défend UNICEF grâce à cette levée de fonds.

Cette année, la campagne Marchethon de l’Halloween est de retour, et ce n’est pas la seule levée de fonds à laquelle vous pouvez participer cette année! En effet, Sainte-Justine organise aussi un événement bien spécial pour l’occasion.

Poursuivez votre lecture pour découvrir ces deux initiatives!

Marchethon d’UNICEF

Crédit: Courtoisie

Le Marchethon de l’Halloween est une initiative de l’UNICEF depuis plusieurs années déjà. En plus de récolter des bonbons, les enfants peuvent amasser des sous pour aider les enfants à travers le monde! La levée de fonds ne se fait pas juste le jour d’Halloween puisque les familles peuvent s’inscrire dès le début du mois d’octobre et créer leur page de collecte de fonds.

Marchethon d’UNICEF

Crédit: Courtoisie

Si vous vous inscrivez avant le 18 octobre, vous recevrez une tirelire orange numérique personnalisée! Sous forme d’écusson de Héros de l’Halloween exclusif, cette tirelire numérique comporte un code QR qui renvoie directement à votre page de collecte de fonds. Ainsi, récolter des sous sera encore plus facile cette année à Halloween.

Pour en savoir plus sur le Marchethon d’Halloween, cliquez ici.

Le Rallye de l’Halloween de Sainte-Justine

Crédit: Arianne Bergeron via fondation_saintejustine/Instagram

Sainte-Justine organise aussi une levée de fonds bien spéciale pour Halloween! Le Rallye de l’Halloween a comme objectif de récolter 250 000$ afin de soutenir le CHU Sainte-Justine. Pour y participer, vous devez vous inscrire en équipe de 4 adultes et amasser au moins 2000$ pour la cause. Après avoir amassé ce montant, vous pourrez prendre part au Rallye qui se déroulera le 28 octobre au cœur du centre-ville de Montréal, à Square-Victoria.

Le Rallye de l’Halloween de Sainte-Justine

Crédit: Arianne Bergeron

Le jour du Rallye, les participant.e.s pourront déambuler dans un parcours ponctué de défis amusants, sportifs et stratégiques. L’ambiance sera festive et les participant.e.s sont invité.e.s à venir déguisé de leur plus belle cape de superhéros!

Le Rallye de l’Halloween de Sainte-Justine

Crédit: Arianne Bergeron

L’événement est présenté par un super porte-parole, le petit Charly. Accompagné de ses parents, Marie-Ève et Olivier, Charly a déjà vécu beaucoup d’épreuves dans sa vie. C’est pourquoi le CHU Sainte-Justine le considère comme un vrai superhéros!

Découvrez-en plus sur le Rallye de l’Halloween de Sainte-Justine et sur l’histoire de Charly ici.

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Le Zolgensma, le médicament le plus cher au monde, sera administré au Québec

Ce matin, nous avons appris une merveilleuse nouvelle grâce à un article de La Presse :  le Zolgensma, le médicament le plus cher du monde sera administré au Québec à partir du 20 octobre! Le Zolgensma est un traitement qui coûte 2,8 millions de dollars la dose et qui aident les enfants atteints d’amyotrophie spinale, une maladie génétique rare. Avant cette annonce, les options pour les familles qui ont un enfant atteint de la maladie étaient peu nombreuses : demander à leur médecin d’inscrire leur enfant à la loterie annuelle organisée par la compagnie pharmaceutique qui fabrique le médicament et espérer être l’une des 100 familles chanceuses, se « contenter » d’un traitement qui nécessite de faire des ponctions lombaires et des injections ou lancer un GoFundMe pour essayer d’accumuler les 2 millions nécessaires pour la dose…

Il faut dire que le traitement avec ponction lombaire ne guérit pas la maladie, il se contente simplement de ralentir son développement. De son côté, le Zolgensma, lorsqu’il est administré assez tôt, permet aux enfants de se développer tout à fait normalement. Le seul bémol, comme l’explique la Dre Maryam Oskoui, neurologue à l’Hôpital de Montréal pour enfants, est que le Zolgensma n’effacera pas les handicaps développés avant le diagnostic. C’est pourquoi elle suggère fortement qu’un dépistage soit fait dès la naissance, ce qui se fait déjà en Ontario.

Il reste encore du progrès à faire par rapport à cette maladie, mais la nouvelle de ce matin est une immense victoire pour tous les parents qui ont milité pour faire approuver ce médicament par Santé Canada et pour que le Québec rembourse son administration!

Pour lire l’article complet sur La Presse, cliquez ici.

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Tous les matins, il m’envoie des bisous à la clôture

« Bonne journée, Maman! Je t’aime! »
C’est devenu une tradition. Chaque matin où je marche jusqu’à l’école avec les garçons, Coco sort dans la cour d’école, il dépose son sac à dos sur le côté de l’immeuble, puis il s’installe à la clôture, celle qui donne sur le trottoir où je passe pour revenir à la maison.
Des fois, je suis encore de l’autre côté de l’immeuble, alors il reste là. Les mains autour des maillons de la clôture, il attend. Quand je surgis au coin de la rue, Coco s’enthousiasme : « Maman! » Il s’exclame comme s’il ne m’avait pas vue depuis des jours, alors qu’on s’est laissés il y a à peine trois minutes.
D’autres fois, j’arrive à la clôture avant lui. Des fois même, je suis déjà passée. Je suis en train de traverser l’intersection, avec d’un côté le brigadier, de l’autre un groupe d’enfants qui vont en sens inverse du mien, ou alors je suis loin, de l’autre côté de l’intersection. Ça n’arrête pas Coco : « Bye, Maman! Je t’aime! »
Il crie, en boucle. Jusqu’à ce qu’il ne me voie plus. Même si la rue est longue, et qu’il continue de me voir longtemps. Il continue de crier « Maman! » sans se fatiguer. Je lui réponds, évidemment. « Moi aussi je t’aime! Bonne journée mon grand! À ce soir! » Quand je suis rendue loin, trop loin pour crier, je lui envoie le bras. Je lui souffle des bisous. « Bonne journée, Maman! » Lui crie encore, la face bien étampée dans la clôture, parce que « trop loin pour crier », pour lui, ça n’existe pas. Il me souffle des bisous à son tour. Je vois ses ami.e.s le rejoindre à la clôture, le saluer, l’inviter dans leur jeu. Il est d’accord, mais pas tout de suite. Là, maintenant, il est occupé.
C’est toujours un peu émouvant de le voir aussi content de me regarder partir, aussi joyeux de cette occasion de me voir encore un peu avant de commencer sa journée à l’école. C’est toujours un peu cocasse, aussi. Je sais bien que nos adieux hyperboliques font sourire autour de nous, tant de son côté dans la cour d’école que du mien sur le trottoir. Mais je sais aussi qu’il ne m’aimera plus jamais autant que maintenant, jamais autant qu’à l’époque où il m’envoyait des bisous à la clôture.
Alors quand il m’appelle, je me retourne. Même si j’ai traversé l’intersection, même si je suis si loin que je ne distingue plus vraiment ses traits. Même si je suis rendue devant l’entrée de cour du troisième voisin de l’école qui me regarde, le sourcil levé, sans comprendre à qui je m’adresse et pourquoi je gesticule tant à 8h15 le matin.
Je lui crie que je l’aime. Je lui souffle des bisous. Juste au cas où ce serait la dernière fois.