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Une magnifique exposition de jouets « vintage »

C’est dans son sous-sol à Lévis que Jean Bouchard entreposait plus de 2500 jouets datant, pour la plupart, des années 1939 à 1969, accumulé sur plus de 30 ans. C’est tout récemment que l’homme de 71 ans et ex-enseignant a accepté de prêter les trésors de son musée en devenir au Centre d’interprétation historique de Sainte-Foy afin que tous puissent venir admirer des jouets qui reflètent une époque, une culture et une histoire riche, selon ce qu’on peut lire sur ICI Radio-Canada.

Dans sa collection, on retrouve des objets très variés datant entre autres de l’après-guerre; le bolo, des toupies, des pistolets, des poupées, des voitures, un tricotin, des quilles et des billes de verre.

En grand passionné, M. Bouchard a donné plus de 200 conférences à ce jour, en prenant soin d’expliquer ce que signifient les jouets à ses yeux, dans un sens plus large.

« Ce qui est différent des autres collectionneurs, j’ai des bolos, j’ai des balles bleu, blanc, rouge. Pour moi, il y a du folklore là-dedans et il y a du patrimoine, puis jamais on ne se soucie de ça. Quand on parle du patrimoine, on parle du monde des adultes », raconte-t-il dans l’entrevue qu’il a livrée à Radio-Canada. 

Son exposition a tellement suscité l’intérêt que même le Musée de la civilisation souhaite faire l’acquisition d’une partie de la collection de Jean Bouchard!

C’est une activité idéale pour rassembler parents, grands-parents et enfants le temps d’une petite visite qui va très certainement réveiller des souvenirs chez les plus vieux et émerveiller les plus jeunes!

Vous avez jusqu’au 27 octobre pour venir plonger dans l’univers de Jean Bouchard au Centre d’interprétation historique de Sainte-Foy!

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Des momies égyptiennes au Musée des beaux-arts

Le Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM) nous gâte! On a la chance d’avoir en primeur nord-américaine, 6 momies directement rescapées de l’Égypte ancienne. Dans le cadre de l’exposition Momies égyptiennes : passé retrouvé, mystères dévoilés, les visiteurs pourront en apprendre davantage sur la vie des momies et les différents objets et artefacts qui rythmaient leur vie.

On trippe quand même beaucoup sur l’Égypte ancienne, dans l’équipe de TPL Moms, alors on est vraiment énervées à l’idée d’avoir la chance de côtoyer d’aussi près 6 momies authentiques!! En plus, grâce aux différentes innovations technologiques des dernières années, plus de détails sur la vie vécue par les différentes personnes momifiées ont été rendus disponibles au grand public. C’est un recul de plusieurs millénaires, un véritable voyage dans le temps, que les visiteurs seront amenés à faire pendant l’exposition!

240 artéfacts viendront davantage illustrer le quotidien vécu par les six individus ainsi que nous renseigner sur leur métier et leur culture. Les momies sont un prêt du British Museum, qui possède à lui seul 80 momies égyptiennes, rassemblées depuis 1750. L’exposition débute avec Nestouadjat, une femme mariée originaire de Thèbes et se poursuit avec Tamout, une chanteuse d’Amon. Séparée en six espaces explorant chacun une thématique différente (comme la momification et ses techniques, les croyances et religion, la vie de famille, etc.), l’exposition plonge directement dans la vie des six momies.

C’est vraiment une occasion unique que nous offre le MBAM! Ce n’est pas de sitôt qu’on aura l’occasion de voir à nouveau des momies égyptiennes, à Montréal (à part si vous allez au Redpath, mais disons que l’expo au MBAM explore vraiment en détail la vie à l’ère égyptienne). C’est une belle manière de faire découvrir un pan de l’histoire humaine aux minis! 

L’exposition est du 14 septembre 2019 au 2 février 2020. Vous trouverez tous les détails ici

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Un CPE expulse un enfant autiste

Une famille de la Montérégie a vu une partie de son univers s’effondrer le 10 janvier, alors que le CPE que leur fils autiste fréquentait depuis deux ans a simplement décidé de l’expulser parce qu’il « coûte trop cher. »

Et ce, sans préavis pour la famille. L’enfant fréquente le CPE depuis l’âge de 18 mois et a fait des énormes progrès dans son développement social depuis son intégration. Tout allait bien. Jusqu’à un changement de direction du CPE.

À ce moment, les parents de Mickael se font dire que leur fils « coûte trop cher. Il prend le budget des autres. » Une demande de subvention de 35 000 $ est placée auprès du ministère de la Famille qui est finalement accordée… le lendemain de l’expulsion du petit. Le CPE ne fait pourtant pas de retour sur leur décision et maintient l’expulsion de Mickael.

L’expulsion aurait été maintenue parce que le CPE manque de personnel qualifié pour bien encadrer le développement de Mickael, rapporte Radio-Canada.

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La Courgerie : la destination famille parfaite pour l’automne!

Quoi de mieux pour vivre le rêve automnal en famille qu’un champ de courges! La Courgerie, située à Ste-Elisabeth (environ 1 heure de Montréal), est l’endroit idéal pour aller faire l’auto-cueillette de courges et citrouilles.

Outre l’auto-cueillette, La Courgerie propose une tonne d’activités vraiment l’fun pour tous les âges! Démonstrations culinaires, spectacles de musique, animations et activités éducatives sont prévues pour la prochaine saison! L’accès au site est gratuit, et la brouette et le sécateur sont prêtés gratuitement! La Courgerie offre plusieurs collations à la boutique du terroir, mais on peut aussi amener notre pique-nique et profiter d’un beau moment en famille!

Et si jamais vous ne voulez pas vous promener mille ans dans un champ, une grange à l’entrée de la ferme est convertie en marché de la courge tout l’automne! C’est aussi l’occasion d’acheter un petit produit maison à travers plus de 50 produits concoctés par La Courgerie.

Ce qui est cool avec ce genre d’activités, c’est qu’on peut se prévoir des belles p’tites séances de popote en famille par la suite, hihi!

À vos courges!

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Après la Grèce, la Slovaquie en famille!

Après une semaine au soleil, c’est avec le coeur un peu gros que nous avons quitté la Grèce. Cet endroit était la première étape de notre voyage estival et, comme je l’ai raconté ici, nous avions tous adoré. Nous étions tout de même excités de prendre l’avion pour rejoindre le deuxième pays de notre périple, la Slovaquie.

Bratislava

Lorsque nous sommes arrivés à Bratislava, la capitale, nous avons d’abord récupéré la voiture qui allait nous permettre de découvrir la moitié du pays en dix jours. La Slovaquie est un petit pays, mais avec notre bébé qui a la route en horreur, nous avons appris à ralentir le rythme.

Nous avons dormi deux nuits à Bratislava. Nous logions dans un appartement situé au centre, près du château et de la vieille ville. Nous n’avons pas utilisé la voiture durant les deux jours où nous avons découvert la capitale, puisque tout est accessible à pied. Il semble aussi y avoir un bon système de tramway, que nous n’avons toutefois pas essayé.

Bratislava n’a rien à envier aux capitales de ses pays voisins que nous avons visités auparavant. Nous avons apprécié qu’elle soit facilement accessible en poussette et que les rues de son vieux centre soient majoritairement piétonnes. Les enfants ont adoré courir dans la cour du château, qui est d’ailleurs très impressionnant. Notre aîné était aussi très heureux de constater que les Slovaques sont friands de crèmes glacées et que la ville regorge de kiosques pour s’en procurer.

Banska Stiavnica

Deux jours sont suffisants pour découvrir la petite capitale. Après ces deux journées, nous avons donc repris la voiture pour nous rendre à Banska Stiavnica. En route, nous avons fait un arrêt dans un café de Modra, afin de dîner et de goûter aux vins blancs locaux qui ne sont pas mal du tout!

En nous approchant de Banska Stiavnica, nous avons traversé des forêts, des montagnes et des immeubles fortement teintés par l’époque communiste. Nous nous sentions au bout du monde. Le propriétaire de notre appartement ne parlait pas un mot anglais, comme bien des Slovaques. Banska Stiavnia a toutefois été une belle découverte.

La vieille ville médiévale est très bien préservée et est inscrite au Patrimoine mondial de l’UNESCO. Elle est accessible en poussette, mais nous avons certainement musclé nos mollets, car elle monte! Dans plusieurs restaurants et cafés, nous disposions d’aires de jeux intérieures ou extérieures pour les enfants. Pendant que nous dégustions une bonne pinte de bière slovaque à 1,50 euro, nos enfants s’en donnaient donc à coeur joie (et nous pouvions enfin relaxer quelques minutes!). Banska Stiavnica étant une ancienne ville minière et les enfants ont aussi beaucoup aimé découvrir les anciens tunnels qu’empruntaient les mineurs.

Ruzomberok

Nous sommes ensuite allés à Ruzomberok, une petite ville située dans les montagnes. Les enfants pouvaient profiter du parc extérieur privé de notre appartement et de son aire de jeux intérieure. Nous avons aussi pu contempler les montagnes des Malà Fatra, prendre un petit train touristique et aller dîner sur une ferme. La ville de Ruzomberok n’est pas renversante, mais ses alentours valent le détour.

Bojnice

Nous avons ensuite mis le cap vers Bojnice, une jolie petite ville calme et dominée par un gigantesque château qui semble tout droit sorti d’un conte de fées. Celui-ci est considéré comme l’un des plus beaux d’Europe centrale, et avec raison. Juste à côté du château se trouve un zoo très agréable pour les petits, et même pour les grands! Comme presque partout en Slovaquie, les restaurants et les cafés de Bojnice sont aussi très souvent adaptés aux enfants. Même les allées du centre commercial sont recouvertes de différents jeux pour eux.

Trnava et retour à Bratislava

Nous avons terminé notre périple slovaque par une nuit à Trnava, avant de retourner à l’aéroport de Bratislava pour reprendre l’avion vers notre troisième et dernière destination. Trnava est majoritairement étudiante. Malgré qu’elle soit très belle avec son vieux centre et ses immenses remparts, elle nous a semblé moins adaptée aux enfants.

Bref…

Nous avons quitté la Slovaquie satisfaits. Nous avons aimé le fait que ce pays ne soit pas très touristique, que le coût de la vie soit beaucoup plus bas que ce que nous retrouvons généralement en Europe et que tout soit adapté aux enfants. Nous avons aussi été séduits par ses forêts et ses montagnes, par ses églises et ses maisons en bois (Vlkolinec est un joli village traditionnel à voir!), par ses églises aux toits ronds et par ses très nombreux châteaux.

Nous avons un peu moins aimé l’accueil souvent froid des Slovaques, mais la barrière de la langue y contribue sans doute. En effet, de nombreux résidents ne parlent pas du tout anglais, ou très peu. Souvent, les menus des restaurants ou les informations importantes ne sont pas traduits. Mon application « Google traduction avec photos » nous donc sauvés à plusieurs reprises! La gastronomie slovaque n’a également pas été un coup de coeur, étant très grasse et peu variée.

Étant avec de jeunes enfants, nous n’avons pas pu profiter des nombreux thermes situés à travers le pays. Nous aurions aussi aimé avoir suffisamment de temps pour découvrir une des grottes naturelles. Nous y retournerons peut-être!

Auriez-vous envie de découvrir ce pays?

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Trois livres si beaux que vous ferez exprès de les laisser traîner!

Comme dans plusieurs maisons, il y a un meuble dans notre salon où trônent de jolis livres qui servent à la fois de lecture et de décoration. Ironiquement, ils sont si beaux que nous nous retrouvons à dire « non, non ! » quand notre plus jeune fils tente de s’en emparer. Heureusement, j’ai sous la main trois beaux livres qui seront intéressants pour les enfants? et qui peuvent traîner à souhait sur la table à café!

Pour les petites mains destructrices, commençons par un cartonné pour avoir l’esprit tranquille. La collection « Mon premier livre d’art » chez Phaidon est vraiment géniale : on prend un thème, pour lequel on présente des oeuvres d’art classiques et contemporaines. Le plus récent tome, dédié au sommeil, comprend des oeuvres d’art où on voit des gens dormir, mais aussi plusieurs autres sujets liés à la trame narrative. Par exemple, on dit « Si tu ne dors pas assez, […] [t]u pourrais avoir envie de crier » et on montre le fameux tableau d’Edvard Munch. Il est fascinant de voir quelle oeuvre attire davantage le regard de notre enfant et c’est toujours bon de leur insuffler une bonne dose de culture dès le plus jeune âge!

3 livres trop beaux à découvrir!

Mon premier livre d’art : le sommeil

(par Shana Gozansky/ Phaidon, mai 2019)

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Essentiels d’une salle de bain presque zéro déchet

Dernièrement, le mouvement zéro déchet a pris beaucoup d’ampleur. Ce qui est bien, c’est que ça fait en sorte que l’on voit une bien plus grande quantité d’offres sur le marché! Les compagnies commencent à réaliser que c’est payant, le zéro déchet, étant donné que ça intéresse de plus en plus les gens.

Comme ça peut être un peu overwhelming étant donné la quantité incroyable de choses que nous possédons qui créent des déchets, un bon truc pour y arriver tranquillement et sans pression est d’y aller par pièce.

J’ai décidé de commencer par la salle de bain puisqu’elle est remplie de produits emballés dans du plastique qui me semblent faciles à remplacer. De plus, dans ceux-ci, on retrouve plusieurs produits chimiques dans que l’on ne retrouve pas dans leurs alternatives zéro déchet. Voici donc les quelques trucs que j’ai développés pour engendrer moins de déchets dans ma salle de bain: 

Mes essentiels zéro déchet pour le bain et la douche

  • J’ai remplacé mes classiques bouteilles de savon par du savon en barre. En plus d’éviter les déchets, de nombreuses compagnies proposent des savons aux ingrédients naturels et bons pour la peau. Personnellement, j’utilise ceux de La Savonnerie des Diligences, qui sentent l’amour, je te le jure. Mon pref’ est celui au laurier, romarin et bergamote.
  • J’ai aussi remplacé les bouteilles de shampooing par du shampooing en barre. Ça s’applique très bien et c’est doux pour les cheveux, grâce aux ingrédients naturels. J’aime particulièrement ceux de La Savonnerie des Diligences et de Lush.
  • Même chose pour le revitalisant. Comme pour le savon et le shampooing, vous en trouverez dans plusieurs magasins dont Lush.

Mes essentiels zéro déchet à l’évier

  • Au lieu d’utiliser une brosse à dents en plastique, j’utilise maintenant une brosse à dents en bamboo. On en trouve partout, même dans les épiceries et les pharmacies. Saviez-vous qu’on doit changer notre brosse à dents tous les trois à quatre mois? À ce rythme, le plastique s’accumule rapidement.
  • Pour la pâte à dents, certaines compagnies comme Rose citron en proposent en vrac. Il est aussi possible d’en faire du maison, par exemple avec cette recette partagée par Les Trappeuses.
  • J’ai même changé mon savon à mains par celui de The unscented compagny qui vient dans un joli contenant de verre et qui se remplit ensuite en vrac. Il se vend d’ailleurs dans certains IGA.

Mes autres essentiels zéro déchet

  • Pour remplacer les tampons et les serviettes hygiéniques, plusieurs options s’offrent maintenant à nous, telles que les serviettes hygiéniques lavables (on en trouve beaucoup sur Etsy), les culottes menstruelles (celles-ci de la compagnie Thinx, par exemple) ou encore les coupes menstruelles (comme la célèbre Diva Cup, que j’adore).
  • Pour le détergent à lessive, j’utilise celui de Nellie’s. Il n’est pas 100% zéro déchet, mais j’achète la chaudière de 16,5 kg. Chez moi (deux adultes, deux enfants aux couches lavables), elle dure un an, c’est donc très peu de déchets. De plus, ce savon est fait d’ingrédients naturels, donc il est bon pour l’environnement, contrairement aux détergents traditionnels.
  • Enfin, je range personnellement mes produits ménagers dans la salle de bain. J’ai facilement trouvé des recettes écologiques et zéro déchet pour remplacer mon nettoyant tout usage, mon détachant, etc. Je les mets dans des bouteilles à vaporiser que j’ai achetées et je les remplis, ce qui ne fait pas de déchet. Puis, pour frotter, au lieu d’utiliser des essuie-tout, je coupe des morceaux de vêtements tachés, donc que je ne peux plus utiliser. Ainsi, rien de va aux poubelles!

Quels sont vos trucs zéro déchet dans la salle de bain?

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La « Promenade pour les petits »: un bel événement caritatif!

Connaissez-vous la Fondation pour enfants seulement (PES)? Pour notre part, on ne la connaissait pas beaucoup avant d’avoir plus d’informations dessus, mais la mission de cette Fondation nous a vraiment rejointes et on voulait vous en glisser un mot!

Ça fait déjà 5 ans que la Fondation PES organise la Promenade pour les petits, et cette année ça aura lieu le dimanche 22 septembre, au parc Pierre Elliot Trudeau, à Côte-St-Luc. Cette journée a été pensée par deux mamans qui voulaient redonner à l’Hôpital de Montréal après qu’elles aient eu des jumeaux prématurés. Depuis, l’événement a fait boule de neige et attire aujourd’hui plus de 150 familles!

On comprend pourquoi, parce que l’événement a vraiment tout pour plaire aux familles. En plus de contribuer à une bonne cause et d’apprendre aux petits l’importance de la philanthropie, les familles qui s’inscrivent à la collecte fonds ont accès une journée de plaisir et d’activités! Des jeux de carnaval, des clowns et même un petit zoo seront disponibles sur place.

Pour participer à cette journée, il faut s’inscrire en famille ou de manière individuelle et amasser un minimum de 250$ pour la Fondation PES. Les fonds accumulés cette année serviront à équiper l’Unité de soins intensifs néonatals de l’Hôpital de Montréal de 46 nouveaux fauteuils inclinables spécialisés.

Quand on peut allier plaisir et contribuer à une bonne cause, on dit oui!

Plus de détails ici.

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Des élèves privés d’éducation parce que les écoles débordent

Quand on a lu cette nouvelle sur La Presse, ce matin, disons qu’on a été assez choquées. Voyons donc!

Certains parents et élèves ont appris à quelques jours de la rentrée qu’il n’y avait pas de place pour eux dans leur école de quartier. Une quarantaine d’élèves inscrits à l’école secondaire Saint-Luc ont dû changer d’établissement. Tout ça en devant attendre deux semaines, sans école, avant que les différentes écoles et la CSDM trouvent une solution.

Et on s’entend que la solution est loin d’être idéale? 40 enfants sont transférés à Honoré-Mercier, une école de Ville-Émard alors qu’ils résident pour la plupart dans Côte-Saint-Luc. Entre l’école Honoré-Mercier et Saint-Luc, il y a trajet de 25 minutes en auto, 45 minutes en transport en commun et ? 1h30 à pied! Sauf que le manque de place est tellement criant partout sur le territoire qu’Honoré-Mercier est la seule école qui pouvait accueillir les élèves de Saint-Luc.

On a fait l’itinéraire entre les deux écoles, question de montrer la grande distance entre les deux. /Crédit capture d’écran Google Maps.

Devant la lenteur de la CSDM, plusieurs parents ont simplement choisi d’inscrire leurs enfants au privé ou dans des écoles anglophones, lorsqu’ils le pouvaient. Ce sont toutefois des dépenses et des démarches non prévues, qui peuvent tirer énormément de jus à des parents dans un moment qui est déjà épuisant (la rentrée scolaire n’est pas de tout repos).

On ne comprend pas qu’il y ait pu avoir un aussi gros laisser-aller avec la situation des commissions scolaires à Montréal. Ça fait des années que la sonnette d’alarme a été tirée et que les différents acteurs du milieu (profs, parents, directeurs.trices d’école) demandent que les écoles soient agrandies, que de nouvelles écoles soient bâties? Il y a eu quelques chantiers ici et là, oui, mais plus pour patcher les problèmes que pour apporter une solution sur le long terme.

Peu importe les raisons qui seront avancées, il n’y a aucune justification possible au fait que des enfants se sont vus privés d’école pendant 2 semaines.

Il faut que ça change!

Avez-vous vécu une expérience similaire lors de la rentrée de vos cocos?

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Les points positifs de la garderie (oui, il y en a!)

C’est le mois de septembre et c’est la rentrée scolaire pour vos minis. Mais pour beaucoup d’autres mamans, c’est également la rentrée à la garderie. Car oui, il y a deux mois dans l’année où la plupart des nouvelles inscriptions en garderie subventionnée se font: juin et septembre. Et il n’y a pas si longtemps que ça, c’était moi, la maman qui appréhendait cette grande journée.

Quand mon plus vieux est entré à la garderie pour la première fois, j’ai failli mourir intérieurement. J’avais passé les 12 derniers mois collée sur lui en totale symbiose. J’ai adoré mon, ou plutôt mes, congés de maternité et je n’ai jamais eu d’angoisses liées au fait de rester à la maison. Au contraire, plus je suis avec mes enfants, mieux je me porte! Sans blague, j’ai une vie sociale assez active et même en congé de maternité, je ne me suis jamais sentie cloîtrée dans les murs de ma maison.

Mais voilà que le grand jour est arrivé, ce grand jour que je redoutais depuis quelques semaines: je ne recevrai plus d’argent du régime québécois d’assurance parentale. En français, ça veut dire que si je veux de l’argent, je dois retourner au travail.

Chanceuses sont celles qui peuvent et font le choix de rester à la maison avec leurs enfants. Comme d’autres mamans, je n’ai pas pu faire ce choix. Et pour celles qui angoissent et qui, comme moi, redoutent le moment d’entrer à la garderie, voici quelques points positifs à y envoyer vos enfants (il faut bien se convaincre!)

Le côté social

Vous êtes les meilleures et les plus belles au monde pour vos cocos. Et même s’ils sont habitués à votre mère, votre belle-s?ur, votre voisin, vos cousins, leurs cousins ou même le frère de la s?ur de l’autre voisin, il n’y a rien de mieux que de se faire des amis et de créer un lien d’attachement avec d’autres personnes. Et de vous à moi, c’est cute au boutte quand nos enfants se lient d’amitié avec d’autres minis.

La discipline

Garde à vous, votre enfant deviendra bientôt un terrible two. Il paraît qu’il fera des crises, des caprices et deviendra parfaitement égocentrique. Votre éducatrice sera bien outillée pour vous aider à passer à travers ces crises. Et lorsque notre coeur de mère a envie de céder, l’éducatrice, elle en a vu d’autres…

Attendre son tour

Si votre enfant est le troisième, vous savez qu’il a déjà appris ce principe. Mais si c’est votre petit premier, il a alors tout l’attention de maman, papa, grand-maman, papy et compagnie. Bref, il doit apprendre qu’il doit attendre son tour. Et quoi de mieux que la garderie pour lui apprendre ce principe?

La politesse et le partage

Encore là, s’il est votre unique enfant, votre petit apprendra à partager ses jouets avec ses autres amis. Et c’est une valeur que l’on veut inculquer à nos enfants. Tout comme la politesse, ça va de soi. Mais alors que je focussais beaucoup sur les « s’il vous plaît » et les « merci » de mon 4 ans, j’ai presque perdu connaissance quand j’ai entendu mon 14 mois me répondre merci. Le lendemain, son éducatrice me confirmait qu’il disait merci depuis quelques jours déjà…

La diversité

Même si je veux tout contrôler, je n’ai aucun contrôle sur comment ça se passe à la garderie. Ils font ce qu’ils peuvent avec les 10, 40 ou 60 enfants qu’ils ont. Et même s’il y a un cadre à respecter, chaque éducatrice a sa propre façon de fonctionner en plus de tous les enfants qui ont chacun leur façon de faire. Mes enfants sont constamment initiés à la diversité des savoir-faire, la diversité d’opinions et même la diversité culturelle.

Le lâcher-prise

Rendu au deuxième enfant, on oublie souvent toutes les notions qu’on avait si bien apprises dans notre Mieux Vivre. C’est pas rare qu’une maman ne se souvienne plus c’était à quel âge déjà qu’il fallait arrêter de donner des biberons. Bref, la garderie devient le parfait repère pour les amnésiques qui, comme moi, ont oublié les façons de faire. La garderie devient aussi le cobaye parfait des « premières fois avec bébé » que je n’ai pas envie ou pas l’énergie de commencer par moi-même. (Genre la première sieste sans la suce…)

Pour conclure…

Enfin, dites-vous qu’un jour, vous verrez du bon dans le fait d’envoyer votre enfant à la garderie. C’est certain qu’au départ, ça fait mal à notre coeur de maman, mais il vaut toujours mieux voir notre verre à moitié plein!