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Jean-Philippe Cyr sort un livre de recettes véganes

Une des figures les plus connues du mouvement végé et surtout végane, c’est Jean-Philippe Cyr. Avec sa chaîne YouTube, « La cuisine de Jean-Philippe » et son site Web, le cuisinier a déboulonné avec beaucoup d’humour plusieurs mythes sur le véganisme. Son premier livre a été un grand succès et on se doute que son deuxième livre rencontrera le même engouement!

Comme le nom l’indique (Mes grands classiques véganes), Jean-Philippe propose une centaine de nouvelles recettes reprenant des grands classiques, mais twistés à la végane! Un jambon de tofu à l’ananas? Oh que oui! Et pour rajouter sa petite touche humoristique bien à lui, Jean-Philippe Cyr assure que son livre est 100% sans kale et ponctue ses recettes de petites phrases funny !

Sans être nutritionniste, le cuisinier veut juste que les gens mangent bien, finissent leur assiette et ne se rendent pas nécessairement compte que c’est végane, parce qu’une « bonne recette, c’est une bonne recette, que ce soit végane ou pas. »

Éditions Cardinal

Ce qui est aussi très bien avec ce nouveau livre, c’est que les recettes sont accessibles. Aucun ingrédient funky, introuvable en épicerie et qui coûte une beurrée, le cuisinier se concentre sur des recettes simples et rapides. Une formule très utile quand on a plusieurs bouches à nourrir!

Le livre est disponible en librairie et aux Éditions Cardinal

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Une fête parfaite pour les amateurs de botanique

C’est dimanche prochain (soit le 15 septembre) que la Bibliothèque et Archives nationale du Québec (BAnQ) organise une fête – La Journée verte – qui se déroulera dans Rosemont – Petite-Patrie et qui risque fort de plaire aux amateurs de botanique.

Beau temps, mauvais temps, toute la famille est attendue au 2275 rue Holt à Montréal de 14h à 17h pour profiter d’une belle panoplie d’activités tournant autour d’images d’archives de la BAnQ.

La BAnQn exposera en effet des affiches, des cartes postales et des étampes d’époque tout droit sorties de ses archives documentaires en plus d’offrir aux petits la chance de colorier des illustrations tirées des collections patrimoniales.

Les plus grands – et les parents – apprécieront la possibilité d’apprendre à fabriquer un herbier artisanal, d’en apprendre plus sur l’agriculture urbaine grâce aux Fermes Lufa et pourront découvrir l’art de la reliure et celle de l’impression d’images en relief sur une véritable presse typographique.

La coopérative MaBrasserie sera aussi de la partie pour préparer devant vous une bière à partir de houblon fraîchement récolté!

Wow! 

Pour tous les détails de l’événement, consultez le site de la BAnQ.

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Ce que j’ai appris durant mes quatre premières années en tant que maman

Mon grand garçon va avoir 4 ans demain. Déjà. Je me souviens encore de l’excitation et de la fébrilité que nous avons ressenties lorsque la deuxième ligne rose est apparue sur le test. Après tant d’attente, enfin. Et pouf, nous avons cligné des yeux et il a déjà 4 ans.

Ça veut aussi dire que je célèbre mon quatrième anniversaire de maternité. De parentalité. Je réalise à quel point j’en ai appris des choses durant ces quatre années (cinq si on compte la première grossesse). J’avais envie aujourd’hui de faire un petit ramassis des leçons que j’ai apprises (parfois à la dure) durant ces premières années en tant que parent.

Les voici:

  • C’est vraiment possible d’être fonctionnel.le avec peu de sommeil. En fait, la notion d’une bonne nuit de sommeil change énormément après l’arrivée des enfants. 6 heures de dodo entrecoupées de juste un réveil? Méga repos! 
  • Non, les coucher plus tard ne veut pas dire qu’ils vont se lever plus tard. Même parfois, pour une raison vraiment obscure, c’est l’inverse.
  • Il faut TOUJOURS avoir des couches ou une paire de sous-vêtements de rechange, des lingettes et un sac dans la voiture.
  • Les chansons des jouets restent prises dans la tête. Longtemps. On les fredonne en faisant la vaisselle. C’est normal. 
  • Un enfant, ça veut toujours des collations. Encore plus quand ils n’ont pas faim pour souper. 
  • Parlant de collations, ça ne sert à rien de les acheter en grande quantité au Costco. Parce que la minute que tu possèdes sa chose préférée en paquet de 44, il n’aimera plus ça.
  • Un câlin, ça répare pas mal tout. Une crise, un bobo, un cauchemar, un petit accident. Le pouvoir du câlin est magique.
  • Regarde ton enfant faire sa pirouette/ spectacle/ saut/ danse. Un enfant, ça ne se fatigue pas de dire « maman maman maman maman ». Regarde-le. Parce qu’on a la patience fine quand on devient parent. 
  • Du lavage, du lavage à l’infini. Je ne comprends pas encore comment de si petites choses peuvent provoquer autant de lavage. 
  • Tout le monde a une opinion sur tout. Et ça commence dès la grossesse. Mange ci, ne mange pas ça. Fais de l’exercice, mais pas trop. Laisse ton bébé pleurer. Laisse surtout pas ton bébé pleurer. Allaite-le jusqu’à 3 ans. Omg, tu l’allaites encore? Devenir parent, c’est aussi apprendre à filtrer les commentaires. Sourire et faire ses propres choix. 
  • Oh qu’on pleure. On pleure avec le bébé qui pleure, avec le grand qui se fait mal. On pleure de rage et de fatigue. On pleure de surplus d’émotions, de joie. On pleure quand le grand joue avec le bébé pis que c’est ben trop cute. On pleure en lisant des livres pour enfant, en regardant des films d’animation. Oh et regarder une petite série tranquille le soir? Si ça parle d’enfants = je pleure. 

Mais au-delà de tout, la plus grande leçon que j’ai apprise, c’est à quel point être parent, c’est difficile. On se sent coupable, on se questionne. Je n’avais pas lu ça dans les livres de bébé. À quel point on les regarde dormir paisiblement le soir en se demandant si on a fait tout ce qu’il fallait durant la journée (… oui!). Si la fois qu’on a pogné les nerfs va les traumatiser à jamais ( ? non!). Si on a la bonne balance d’autorité vs laisser-aller (… probablement?) S’ils savent à quel point on les aime ( ? tellement!). 

Qu’au travers tout cet amour qu’on a pour eux, on stress et on angoisse, on doute et on redoute. On les regarde grandir le coeur rempli de nostalgie et d’une fierté sans nom. Qu’ils sont la chose la plus difficile, mais oh combien aussi la plus belle qui nous soit arrivée. 

Alors je vais regarder mon garçon souffler ses bougies et je vais essayer de ne pas trop cligner des yeux. Parce que je sais que ces doux moments de son enfance passeront en un coup de vent. Et qui sait quelles seront les prochaines leçons apprises sur ce chemin.

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« Te laisse pas faire » : pour parler d’abus sexuels aux enfants

Je me souviens, quand j’étais jeune, j’avais 1 ou 2 livres de Jocelyne Robert. Dans ma vision d’enfant, je les trouvais un peu drôles, mais ils ont répondu à tellement de questions que je pouvais avoir sur la sexualité et surtout sur la puberté.

Jocelyne Robert est dans le paysage québécois depuis très longtemps, et elle beaucoup contribué à ouvrir la discussion sur la sexualité au Québec. Son plus récent ouvrage aborde un sujet difficile, mais nécessaire. D’ailleurs elle le dit elle-même dans l’introduction de son ouvrage :

« Moi qui ai toujours voulu présenter la sexualité sous les angles de l’épanouissement, du développement de la personne, de la célébration de l’être humain et de la dignité, j’ai longtemps résisté à écrire sur ce sujet douloureux. (?) Et puis, la troublante et grandissante demande des parents, le nombre effarant d’agressions sexuelles recensées. L’urgence pour les enfants d’avoir tous les atouts en main pour se protéger et enfin, l’inexprimable et durable souffrance observée chez les victimes m’ont convaincue de le faire »

Ouf.

Dans le livre « Te laisse pas faire », l’auteure aborde sans détour la notion d’abus sexuel, de pouvoir, d’autorité et de relation adulte-enfant de manière juste et claire. Le livre est construit autant pour les parents que pour les enfants. Il outille les parents pour les aider à bien construire une démarche de prévention et explique bien aux enfants que leurs limites sont valables et doivent être respectées par les adultes qui les entourent.

Les Éditions de l’Homme

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Un nouveau parc à accessibilité universelle

Quelle belle nouvelle! La municipalité de Sainte-Catherine, en Montérégie, a inauguré son premier parc à accessibilité universelle! Le parc Francis-Xavier-Fontaine a été réaménagé pour répondre aux différents besoins des citoyens en situation de handicap et a suivi plusieurs éléments proposés par les citoyens lors d’une grande consultation publique effectuée en 2016.

La mairesse de Sainte-Catherine, Jocelyne Bates a expliqué un peu le processus de réflexion derrière le nouveau parc :  

« Du revêtement du sol aux modules de jeu, chaque détail a été choisi minutieusement en pensant aux jeunes citoyens vivant avec des handicaps, quels qu’ils soient. Nous souhaitions ainsi créer un endroit où ils pourront jouer et interagir avec d’autres enfants, où leur développement global sera stimulé et où tous pourront jouir d’un milieu de vie riche en expériences. »

Parmi les différents jeux et activités offertes au parc, on retrouve une bascule-mouche, une balançoire multiutilisateur, des panneaux tactiles, un ?uf oscillant, ainsi que des glissades accessibles par des rampes.

Quand on a reçu le communiqué sur l’ouverture du parc, on s’est questionnées un peu sur la situation actuelle en termes d’accessibilité au Québec. On a été contentes d’apprendre que la SEPAQ a comme objectif d’améliorer l’accès à ses sites aux personnes en situation de handicap dans un plan qui s’échelonne sur 3 ans, jusqu’en 2020.

On a aussi découvert un super outil développé par Kéroul, un organisme à but non lucratif qui vise à rendre le tourisme plus accessible. Leur outil, sous forme de moteur de recherche, permet de trouver des établissements d’hébergement et des sites et activités touristiques qui sont accessibles selon 4 critères : accessible en fauteuil roulant, partiellement accessible en fauteuil roulant, services aux personnes ayant une déficience visuelle et services aux personnes ayant une déficience auditive. L’outil de recherche est disponible ici (au bas de la page). 

C’est important en tant que société de travailler à rendre nos parcs, nos activités et nos établissements plus accessibles!

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« The Handmaid’s Tale » : Le 11 septembre 2001 a inspiré la suite

L’écrivaine canadienne derrière le livre et la série à succès The Handmaid’s Tale a présenté à Londres, mardi dernier, Les Testaments, la suite tant attendue d’un roman qui a fait office de porte-étendard aux luttes féministes, et plus récemment au mouvement #MeToo. 

Après 35 ans de réflexions et de questions fréquemment posées par ses fans, Margaret Atwood s’est finalement lancée dans la rédaction de ce deuxième Tome. Plusieurs évènements marquants, pour ne pas dire tragiques, ont eu un impact sur son ?uvre, comme on l’apprend dans Le Journal de Montréal:

« J’y pensais dans les années 90, puis le 11 septembre (2001) a changé. Vous ne vous souvenez peut-être pas, mais il était une fois (un monde) où il n’y avait pas de sécurité dans les aéroports… On est devenus plus craintifs », a exprimé l’auteure, également influencée par la crise financière de 2008 et la victoire du président américain Donald Trump en 2016.

Les Testaments raconte l’histoire de June, une femme qui tente de survivre dans un monde où les dirigeants, lors de cérémonies religieuses (et avec l’aide de leurs épouses), violent les femmes en âge de procréer (les « Servantes ») pour ensuite garder leurs nouveau-nés. On pourra suivre l’histoire à travers la narration de ses deux filles, issues de viols, et séparées de leur mère à la naissance. En parallèle, la s?ur de June, Lydia, 4e protagoniste tyrannique du roman, est membre du groupe Les tantes et chargée de maintenir soumises et rentables les femmes fertiles des communautés. Ce n’est qu’au fil des chapitres, que le lecteur découvre une femme au passé libre ainsi que toutes les étapes qui ont mené à sa métamorphose en monstre, forcée de s’endurcir dans un monde violent et contrôlé par des hommes.

Ce second livre a été sélectionné pour le Booker Prize 2019 et tout porte à croire qu’il deviendra rapidement un bestseller. Par ailleurs, son adaptation en série est déjà en cours!

Margaret Atwood, est sans l’ombre d’un doute une grande femme et une incroyable auteure qui contribue à lancer d’importantes réflexions quant aux droits des femmes en plus de contribuer à changer les mentalités.

Elle a d’ailleurs pris position sur le droit à l’avortement, lors de la conférence de presse annonçant la venue de son nouveau roman: « Seules les femmes devraient pouvoir voter sur ces questions », s’est-elle exclamée.

Amen!

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Un festival végane aura lieu bientôt à Montréal!

On parle de plus en plus du fait qu’on doit adapter notre alimentation pour faire face à la réalité des changements climatiques. Mais bon, sans rentrer dans le débat, peu importe nos choix alimentaires, c’est bien d’avoir une alimentation diversifiée. Je m’intéresse au végétarisme et au véganisme depuis peu et comme je suis assez néophyte pour le moment, je cherche souvent de l’info accessible. Il y a une tonne de ressources en ligne pour les gens qui veulent en apprendre plus sur le sujet, mais quoi de mieux quand l’information peut nous être donnée et expliquée en face en face.

C’est pour ça que je trouve vraiment bien qu’il y ait un festival sur le véganisme, à Montréal! L’événement aura lieu le 21 et le 22 septembre, au Palais des congrès et offrira plein d’activités, de conférences et d’ateliers aux participants. C’est une bonne occasion pour parler de véganisme avec les enfants et aussi pour leur montrer le genre de produits qui peuvent être véganes (parce qu’il y a vraiment plus que la nourriture!).

[EXPOSANTS]On vous présente quelques exposants argent qui seront présents au festivalBKIND : propose des produits…

Posted by Festival végane de Montréal on Wednesday, September 11, 2019

Selon une des coordonnatrices du festival, une « grande place sera accordée aux façons de véganiser les repas des tout-petits » et c’est intéressant parce qu’on ne se doute pas nécessairement de toutes les possibilités de changer le genre de protéines qu’on met dans notre nourriture, tout en restant dans les guidelines de ce qui est nutritif.

On vous invite à aller voir la page Facebook ou le site Web de l’événement pour plus d’infos, comme la programmation et les activités disponibles.

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Comment rajouter facilement des légumes à vos petits plats!

Tanné.es des légumes classiques ou manque de temps pour en préparer? On vous comprend, ça nous arrive assez fréquemment aussi. Des fois, c’est difficile d’être toujours créatif.ve dans nos petits plats et on n’est pas non plus tous.tes à l’aise avec la cuisine.

On est tombées sur un nouveau produit québécois vraiment original, et on s’est dit qu’on allait vous en glisser un mot, question de partager notre belle découverte! L’Épurée, c’est 6 différentes saveurs de purée (beau jeu de mot, hihi!) de légumes à incorporer ultra facilement et rapidement dans nos recettes. Le concept derrière le produit, et son nom, c’est qu’on n’a pas besoin de beaucoup d’outils ou de connaissances culinaires pour les utiliser dans différentes recettes. Ça nous parle tout ça, hehe!

Les purées sont composées à 90% d’ingrédients locaux et viennent en 6 saveurs délicieuses : betteraves, brocolis, carottes, champignons, oignons caramélisés et pommes de terre. On sait pas pour vous, mais nous on n’est pas trop du genre à faire une purée de betteraves dans la vie alors on trouve ça très cool de pouvoir en avoir une aussi accessible que ça.

En plus c’est une manière tellement rapide et facile d’ajouter des légumes dans notre alimentation et aussi, de les rendre plus discrets dans les assiettes des cocos qui n’aiment pas les brocolis *clin d’?il. Les produits peuvent rester un an au congélateur, 1 semaine au frigo et 4-5 jours lorsque le sac est ouvert. D’ailleurs, leur format, qui rappelle un bloc de tofu, se coupe facilement question d’utiliser la portion qui nous convient.

Au départ, on n’était pas trop certaines de comment les utiliser, mais en fouillant un peu on a trouvé plein de recettes proposées par l’Épurée! 

Vraiment cool produit en tout cas!

Quelle saveur voudriez-vous essayer?

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Un système de sélection à deux vitesses creuse l’écart dans les écoles de New York

Quand on a lu la nouvelle dans La Presse, on n’était pas trop certaines d’être en 2019. New York est pourtant une ville aux idées progressistes, mais dans la pratique, certains principes se perdent en cours de route?

C’est le quartier huppé de l’Upper West Side qui se trouve sous la loupe dans cette controverse. On apprend, avec assez de stupéfaction, que les écoles publiques de New York font partie des pires en ce qui a trait à la ségrégation raciale, aux États-Unis? Ouain. Cette réalité s’explique par un système de sélection à 2 vitesses qui priorise les enfants les plus favorisés pour accéder aux programmes pour élèves doués au primaire ou aux écoles sélectives au niveau intermédiaire (10 à 14 ans) et secondaire (15 à 18 ans). Pour accéder à ce genre de programme, les élèves doivent passer un test et avoir une note de 97% (voyons!) ou plus.

Évidemment, les familles plus favorisées ont accès à une panoplie de ressources pour les aider : tuteurs, cours privés, etc., ce qui est très correct. Mais ce qui n’est pas la réalité de tous. Alors que les Afro-Américains ou les Latino-Américains représentent 65% de tous les enfants inscrits à la maternelle, seulement 18% ont une place dans un des programmes « avancés ». La situation n’est pas meilleure au secondaire quand on sait par exemple qu’une école, la Stuyvesant High School, n’a offert que 7 places à des enfants afro-américains sur un total de 895.

La controverse s’est créée alors qu’un plan va vraisemblablement être mis en place pour lutter contre le phénomène de favoritisme entraînant une forme de ségrégation raciale dès l’école primaire. Le plan prévoit placer un seuil minimum de places (25%) offertes à des enfants aux résultats moins hauts dans les écoles les plus sélectives; cette décision a outré plusieurs parents et citoyens alors qu’elle ne vise qu’à aider un tant soit peu les élèves qui sont moins favorisés au départ.

Aux diverses protestations, un directeur d’école a simplement répondu « Il y a des enfants qui sont énormément désavantagés. Et cela me heurte énormément qu’on puisse comparer ces enfants et dire : Mon enfant qui est déjà avantagé a besoin de l’être encore davantage, il doit être tenu à l’écart de ces enfants.? »

L’autre problématique, c’est que les écoles sont dans le système public, certes, mais elles reçoivent aussi des dons de parents qui sont utilisés pour financer des activités parascolaires? Les parents peuvent donc améliorer leurs propres écoles en transformant le réseau public en une forme de réseau privé. Cela fait juste accroître davantage les différences entre les écoles et les opportunités des enfants.

On ne comprend pas trop comment ça peut être si compliqué d’imaginer qu’on souhaite offrir de meilleures chances à des enfants qui ne possèdent pas les mêmes ressources que d’autres.

La question n’est pas de diminuer les chances de certains enfants ou de critiquer le fait que certains parents offrent du tutorat à leur progéniture, mais plutôt de rétablir l’équilibre entre ceux pour qui les conditions sociales et monétaires sont déjà plus faciles et ceux pour qui elles le sont moins.

Pas si compliqué que ça.

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Faire percer les oreilles de bébé… ou pas?

Le docteur Jean-François Chicoine (que j’adore et dont je parle un peu trop souvent) le dit bien dans ce beau texte, qu’il a livré à l’émission plus on est de fous plus on lit, en 2017: « La convention des Nations Unies sur les droits de l’enfant stipule, à son article 19, que seul un enfant peut regarder et toucher à son propre corps. »

Je trouve que ça dit tout, mais j’en rajoute.

On tente d’expliquer à nos enfants que leurs corps leur appartiennent; entre autres pour leur faire comprendre que PERSONNE ne peut les toucher sans leur consentement, que l’autre doit TOUJOURS demander la permission. #Metoo (J’ai d’ailleurs adoré le texte de ma collègue sur le consentement lors du bain.)

Voilà pourquoi j’ai du mal à m’expliquer pourquoi, dans notre société, nous omettons souvent l’étape du consentement et infligeons au corps de nos filles, souvent dès leurs 4 mois, un stress et une douleur inutile, en leur trouant les oreilles pour y suspendre un bijou. Je sais bien qu’il ne s’agit pas d’infliger consciemment une douleur à un enfant. Il s’agit plus d’un acte banalisé et accepté, car il résulte d’une pratique commune qui se fait de génération en génération. 

En plus de cet aspect du piercing, nous nous donnons le trouble, comme parent, d’ajouter une étape à notre routine de soins du bébé, en devant désinfecter et tourner ladite boucle d’oreille quotidiennement. Sans compter le stress que peut occasionner ledit bijou, quand un beau matin, on va s’apercevoir que notre poupon de 8 mois a une boucle d’oreille en moins, mais qu’elle ne se trouve pas plus dans son lit… Et bien que rare, il y a des complications possibles au perçage d’oreille?

J’ai eu la chance et le privilège que ma propre mère me laisse choisir l’esthétique que je voulais pour mon corps. Je lui ai demandé, à l’âge de 6 ans, de me faire percer les oreilles une première fois. C’est à 10 ans que je lui ai demandé la permission pour le faire de nouveau et à 12 ans pour une 3e fois (je n’ai pas eu à demander pour les suivants).

Oui j’ai eu mal, mais c’était mon choix.

Je trouve que le perçage d’oreille est une pratique qui devrais sérieusement être remise en question; pour le respect de l’intégrité du corps de nos enfants.

Avez-vous attendu que votre enfant vous demande de se faire percer les oreilles?